À BAS LA PAIX
 

Ecrit par Sechy, le 12-11-2020 00:33

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Publié dans : Les News, Dernières news

Tags : Accident, Alchimie, Allégeance, Banques, Bêtise, Bouche, Capitalisme, Catastrophe, Chaos, Chimère, Christ, Commodités, Conflit, Confort, Conscience, Corps, Démiurge, Démocratie, Diable, Dieux, Dragon, Dualité, Eau, Ego, Feu, Foi, Gratuit, Grégaire, Guerre, Haine, Humain, Histoire, Image, Information, Instant, Intelligence, Intérêt, Jardin, Juif, Karma, Langage, Langue, Liberté, Matrice, Maux, Méditation, Mental, Messianisme, Mieux, Morale, Mort, Mot, Mystère, Narcisse, Nature, Occident, Opinion, Orient, Panique, Panoptique, Paradis, Pied, Pierre, Poids, Poisson, Porte, Privilège, Puce, Religions, République, Réseaux, Rêve, Rien, Sagesse, Serpent, Sexuel, Simple, Social, Soi, Souffrance, Souvenir, Spiritualité, TAO, Tautologie, Temps, Vérité, Vide, Vieux, Virus, Yokaï

 
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À BAS LA PAIX
VIVE LA GUERRE
QUI RAPPORTE TANT D’ARGENT
ET DE POSSIBILITÉS DE WINNERS !
 
 
Je remet ici en refrain qu’écrivait de tout cela Hyacinthe Dubreuil dans son dernier livre et dernier PRÉCIEUX témoignage : « J’ai fini ma journée », où il décrit l’Ouvrier d’avant 1914, qui ne peut que largement dépasser en connaissance et savoir vivre et faire le plus médiocre étudiant d’université de 2020 :

« La presse fait parfois allusion à la « Belle époque », mais c’est là une expression qui comporte une certaine équivoque, car on peut en tirer des conclusions erronées… Comme celle que nous vivons est remplie de difficultés, on peut en penser qu’au contraire la vie de ce temps-là était facile. Or ce n’est certainement pas exacte. Les grèves dont je parlerais plus loin apportent la preuve qu’il y avait aussi des problèmes, fort analogues à ceux d’aujourd’hui. Ce qui est exacte, mais difficile à faire comprendre à la nouvelle population, c’est que la physionomie de la vie était quand même différente. S’il n’y avait certainement pas du bien-être pour tout le monde, il y avait néanmoins une certaine gaité de vivre, sur laquelle la guerre de 1914 s’est abattue pour la détruire, en même temps qu’une quantité de caractéristiques du passé qui avaient subsisté jusque-là.

Je ne sais pas si je réussirai dans cette entreprise, mais je voudrais montrer que l’année 1914 a marqué la destruction brusque de vestiges de survivances d’un lointain passé pour entrer, après tant de ruines matérielles et morales [comme en 1789], dans une difficile période de reconstruction, qui ne pourra certainement être achevée qu’après de nombreuses générations. Car si les ruines matérielles peuvent être réparées dans un temps relativement court, celles qui sont d’ordre intellectuel et moral seront beaucoup plus longues à reconstituer.

Il n’est pas meilleur moyen de faire comprendre le caractère de la véritable révolution qui a commencé du fait de ces destructions que de rappeler que la France a perdu, pendant des quatre années de guerre, un million et demi de morts... et de constater que, du fait des conditions de recrutement militaire, qui écartent les déficients, ces morts constituaient la plus grande partie de ce qu’on peut appeler la richesse humaine d’une nation. Avec eux ont été ensevelies des qualités séculaires, des traditions précieuses et ce qu’on peut définir comme une grande partie du génie de notre nation. Sur le simple plan de travail, qui au fond intéresse tout le monde, car tout le monde a besoin d’objet bien faits, et répondant exactement à ce qu’on leur demande, n’entendons pas constamment des plaintes sur la disparition de la « conscience professionnelle » ? Or cette valeur sociale précieuse existait au plus haut degré avant la grande catastrophe [guerre de 1914], sans que d’ailleurs on y prêtes attention, tant cela paraissait naturel. Comme la personne en bonne santé qui ne pense pas qu’elle pourrait être malade...

Ces valeurs humaines étaient comme l’héritage des siècles. Les ruines matérielles, les cinq cent mille maisons détruites, n’étaient rien en comparaison de ce capitale irremplaçable, ou tout au moins irremplaçable pour longtemps, car il faudra des générations pour en retrouver l’équivalence.... Le véritable changement résulte de ces pertes humaines, qui ont entraîné une transformation considérable dans l’esprit de la population. L’ancienne gaieté a disparu, pour faire place à un mécontentement permanent, même si, en fait, la situation des gens ne le justifie pas absolument [le texte date de 1970]. Il en est qui n’ont réellement pas à se plaindre des conditions de leur existence, mais sont quand même mécontents et grincheux ».

Avant 1914 l’être humain restait encore la mesure de toutes choses. Après 1914 et 1945 l’être humain va être mesuré par les choses (de l’économie capitaliste et de son ordinateur).
Ce n’est pas avec Google et Amazon ou Apple et la messe républicaine de son « vivre ensemble » que l’on retrouvera la douceur de vivre d’avant 1914 décrite par Hyacinthe Dubreuil. Car le temps des Google, Amazon, Apple etc., et régime républicain EST CELUI DES MASSES TOUJOURS MÉCONTENTES, HARGNEUSES, CONTESTATAIRES, CRITIQUES, QUI SE PLAIGNENT CHAQUE JOUR MALGRÉ LE GALOP TECHNOLOGIQUE. LES ÉCRANS INFORMATIQUES INCONNUS EN 1914 ONT RENDUS LES HUMAINS ENCORE PLUS IRRITABLES QU’AUTREFOIS… LOI DE SUCCION OU EUCHARISTIE ONLINE OBLIGE…..

À BAS LA PAIX, car chez les humains PAIX = GUERRE.
À BAS LE CARNAVAL DU SOCIAL ALIÉNATOIRE FORMAT MÉTISSAGE MERCANTILE.
À BAS TOUTES LES FÉDÉRATIONS SINGERIE DE RELIGIONS ISSUES DE LA RELIGION : LE CAPITALISME.
Le spectacle migratoire et ses bateaux qui coulent en mer n’est rien d’autre que L’ARGENT N’A PAS D’ODEUR ET EST LIBRE DE CIRCULER PARTOUT, AUSSI IL N’EST PAS RACISTE NI HAINEUX !
 
 

Dernière mise à jour : 12-11-2020 00:33

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