AILLEURS = LE REFUS DU GRATUIT
 

Ecrit par Sechy, le 29-01-2021 19:19

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Tags : Alchimie, Amour, Ampoule, Anarchie, Argent, Banques, Bourgeois, Chaos, Communisme, Chronologie, Démocratie, Diable, Dictature, Dieu, Dragons, Eau, Église, Esprit, Europe, Feu, France, Gaule, Goulag, Gouvernement, Guerre, Homéopathie, Illusion, Inquisition, Internet, Jardin, Justice, Labyrinthe, Laïcité, Libéralisme, Liberté, Maffia, Magie, Médecine, Métaux, Monarchie, Mondialisme, Morale, Mort, Nature, Occident, Oligarchie, Opinion, Pagan, Paradis, Peur, Pierre, Politique, Pouvoir, Prisons, Ptah, Pyramides, Religions, République, Révolution, Rire, Royauté, Russie, Sagesse, Satan, Science, Sécurité, Sexe, Silence, Tao, Télépathie, Temps, Terreur, Transformation, Vide, Volonté, Yokaï

 
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AILLEURS = LE REFUS DU GRATUIT
La PANique devant l’inutile, qui engendre
la négation de sa propre liberté au
profit d’un dehors fictionnel imposé.
Le refus du Gratuit est le refus du
Seul Réel, un mécanisme de défense qui
entre en jeu dès que le Seul Réel est
perçus comme Cru-EL (le Divin pas cuit, pas
empaqueté dans une fiction, dans un concept).
 
Refuser le Gratuit = mettre des valeurs partout !
Donner le « prix à payer », comme en démocratie :
donner votre consentement à payer, à élire,
là aussi : stérilité, comme en politisme de
démocratie, car le consentement à payer ou à
élire repose nécessairement sur des inégalités
économiques (le riche est prêt à tout pour payer,
idem pour le pauvre sauf que lui, il a peu à
« mettre sur la table »).
Dans une civilisation fondée sur l’argent et
l’égalité et donc par nature inégalitaire car
fondée sur le marché, les plus riches vont se
décharger des « coûts sociaux » sur les plus pauvres !
Les pauvres qui ne peuvent faire dans le virtuel
(de l’argent) alors ils paieront en « nature ».
RICHES = VIRTUEL, ARTIFICE.
PAUVRES = NATURE, RÉEL.
Évolutionnisme mortifère où l’inégalité
nécessairement économique aimante à elle une
inégalité dimensionnelle qui aggrave encore
plus la misère des dépossédés.

Refuser le Gratuit produit l’appropriation
marchande de la Nature, soit la condition de sa
préservation, d’où la mode du « capitalisme vert »,
ce véritable cancer moderne, là encore sous forme
d’un AILLEURS
(à la Jacques Lacan).
Pour qu’une chose prenne une valeur chez l’individu,
son acceptation et son utilité ne suffisent pas.
IL LUI FAUT UN AILLEURS, qui va se nommer RARETÉ,
et donc qui va engendrer une VALEUR. Ce sera cet
AILLEURS (autre son en « leur », comme leurre, heure…)
Et réciproquement, envers le GRATUIT : la chose
abondante et donc librement ou gratuitement accessible,
elle devient inutile puisqu’elle ne peut engendrer
aucun profit. D’où ce REFUS DU GRATUIT et la
PRÉFÉRENCE À CET AILLEURS (à la Jacques Lacan.
On ne peut pas convertir une richesse publique
en valeur privée, sauf si elle devient rare.

Ainsi, pas d’égalité, puisque l’évolution de la
richesse privée ne peut se faire que sur l’involution
de la richesse de tous (soit un appauvrissement général),
voir l’enrichissement des GAFAM devenus États dans l’État.
Le « capitalisme vert » est cette même évolution qui se
bombarde du nom de « progrès », soit l’appropriation
privée de la Nature qui prétend échapper au désastre
environnemental qu’elle a elle-même créé.
En d’autres mots, les néolibéraux présentent la
propriété privée comme étant la solution au désastre
planétaire qui est le résultat à la fois le produit
d’accumulations privées précédentes et la condition
renouvelée d’une possession marchande en évolution.
Soit éteindre un feu de forêt par un contre-feu !
Ou aggraver le mal en prétendant le soulager.


L’actuelle démocratie fonctionne aussi sur l’AILLEURS : L’ATTENTE DU MESSIE, judaïsme inhérent à la démocratie représentative dans son gouvernement représentatif. Or étant donné l’évolutionnisme permanent des volumes de revendications et les capacités des gouvernements successifs, ces attentes du messie sont voués à l’échec ou plutôt conformément au messianisme CES ATTENTES NE DOIVENT JAMAIS ARRIVER. D’où le cercle vicieux : l’État, cherchant à contrer l’érosion de son autorité par l’évolution de l’expansion de son action, nourrit par là des attentes de messie toujours frustrés, se traduisant par de constante perte de légitimité, qu’il cherchera à compenser par les mêmes moyens, relançant ainsi un cercle infini où plus l’activité gouvernementale s’amplifie, et plus l’autorité de l’État s’affaiblit, et plus elle voudra renforcer son autorité. La démocratie actuelle c’est ça, puisque construite sur les conflits d’intérêts, elle est donc condamnée à la frustration permanente par ses propres limitations. Elle ne peut mener qu’a la stérilité des « plus ça change et plus c’est la même chose » (pour les plus riches et les « élus »). D’où le messianisme de la république priée d’ailleurs par les Juifs en France : les partis politique d’un régime démocratique ne fabriquent que des concepts politiques utilitaristes : en vue d’obtenir des voix, et les gouvernements agissent pour amplifier le nombre de voix qu’ils vont recevoir !
L’attente d’un vaccin, l’attente d’un messie, l’attente d’une médecine, ou même toute philosophie ; tout cela ne peut et ne pourra jamais guérir que les bien-portants ! En d’autres mots, une vérité philosophico-politique est hygiéniste : elle ne procure aucune certitude mais protège momentanément le mental contre l’ensemble des germes porteurs de l’aliénation et de l’illusion. Le travail du doute est un messianisme, comme une « vérité incertaine » sorte d’ailleurs devient une « vérité irréfutable », puisqu’elle n’arrive jamais Ici et Maintenant pour être certifiée ou réfutée !
Ainsi le messianisme sera que le propre des grands « ismes » philosophiques est de se maintenir contre toutes oppositions contraires. Bref, si une vérité n’est pas capable de supporter qu’on la dénature et qu’on la maltraite, c’est qu’elle est rachitique. Le « isme » ou système commence en philosophie et en politique, en science, quand la philosophie, la science, la religion ou la politique commence à CROIRE À ELLE MÊME, c’est-à-dire devient un ego, se personnalise sous forme de dogme. Le « isme » ou système, C’EST L’UTILITARISME, QUAND UNE CHOSE DEVIENT UTILISABLE, LA PENSÉE UNIQUE EST INSTALLÉE ET C’EST FOUTU ! LA MEILLEURE PREUVE EST LA DÉCOUVERTE DU FEU VULGAIRE PAR L’ÊTRE HUMAIN : IL PASSE DE LA FLÈCHE ET DES BOULETS DE CANON EN FER À LA BOMBE NUCLÉAIRE.

Refuser le Gratuit produit l’appropriation, la parole,
Toute parole sur l’UN ou le Gratuit est comme :
« Dès que l’encre est séché, nos formules [ou lois]
sont fausses » disent les Anciens Chinois
de l’École du Dhyâna. Toute parole sur l’UN ou Réel
est en trop et altère le Réel dont elle essaye
malheureusement de parler ; en sorte que le Réel,
où n’existe ni double ni différence, est immédiatement
détruit par la raison (l’encre séché, ou le digital
de l’informatique des zéro et des uns), dont
l’essence est de distinguer, discriminer, couper.


PARADOXALEMENT nostre époque qui numérise, digitalise tout, est aussi celle qui prône l’Ailleurs sous sa forme messianique, mais qui n’en procède pas moins à l’exemple de cette numérisation :
- Monsieur de La Palice est mort un vendredi,
- Et c’est un vendredi que Monsieur de La Palice est mort,
- Et ce n’est à aucun autre jour de la semaine qu’un vendredi que Monsieur de La Palice est mort.
Dans cette tautologie il y a répétition, rien ne se passe. Alors que le chanson est en forme de circulus :
- Il est mort un vendredi;
- Le dernier jour de son âge.
- S’il fût mort le samedi,
- Il eût vécu davantage.
Il y a circulus en Variation du même Thème, principe alchimique… Dans la chanson ces variations sont imaginaires : un énoncé nouveau de quelque chose déjà présent dans le Thème. Le circulus provient que la Lapalissade ne dit pas la même chose, donc ne numérise pas ce qui a déjà été dit, mais n’en dit pas moins LA MÊME CHOSE que ce qui a été dit, mais n’en dit pas moins quelque chose qui revient au même : ici il s’agit de RÉVEILLER, ÉBERLUER (de berlue : se faire des illusions), au sens de provoquer une ouverture en provoquant l’illusion d’autre chose qui trouve un moyen de n’être ni tout à fait le même ni tout à fait un autre (ça vibre dur).
Une Tautologie est en fait une digitalisation d’une chose, une copie, alors que la Lapalissade s’efforce de faire passer pour une autre chose ce qu’elle répète en suscitant un Instant comme une hallucination d’une différence. La Lapalissade est comme l’INVERSE d’une tautologie qui n’est qu’une copie ; la Lapalissade suggère un autre spectral venant interférer, sorte de sous-porteuse vibratoire sur la Vibration première, entre le même et le même, nécessairement À L’INFINI puisque TOUT est fractal. La Lapalissade est une inversion de la tautologie. Sa formule n’est pas A = A, mais A ≠ A. La Lapalissade, une sorte d’Ailleurs ? UN IDENTIQUE-IDENTITÉ (similitude) ?
QU’ELLE EST VOTRE IDENTITÉ DE NON IDENTITÉ PAR RAPPORT À DEHORS OU LE MONDE ? BREF, QUEL EST VOTRE « JE SUIS CE JE SUIS » (Qui suis-je ?) ?
Qui est-tu ? Demande Moïse à un dehors dans un dehors nommé mont Sinaï. Il ne peut avoir d’autre réponse que la copie tautologique de sa propre personne : « Je suis ce JE SUIS ». Comme la carte de France est synchrone avec la France elle-même, la carte d’identité du Soi se confond avec le Soi puisqu’il est sans double.

Pour terminer, le phénomène de l’identité et non identité par rapport à la dualité dedans-dehors (dedans et dehors ou autre, le monde) renvoie au sens du mot SIMPLICITÉ : le sentier des choses Ici et Maintenant semble, pour la raison humaine, le plus long, le plus sinueux, le plus plein de surprises, alors qu’il est le plus simple et en même temps le plus difficile…
Pourquoi l’évolutionnisme, qui n’est qu’un ailleurs messianique ? du toujours plus, du toujours chercher ailleurs, alors qu’on n’y trouvera RIEN ?
CHERCHER AILLEURS = N’Y RIEN TROUVER ! « Quand on voit le monde, on ne se voit pas soi-même. Voyez alors le Soi et réalisez qu’il n’y a jamais eu de création ». (Ramana Maharshi, entretien 455 du 10-2-1938).

« Or, dans le Réel, il n’y a pas d’êtres animés, car le Réel est libre de la souillure des êtres animés.
Dans le Réel, il n’y a pas de soi, car le Réel est libre de la souillure du soi.
Dans le Réel, il n’y a pas de vie éternelle, car le Réel n’est pas sujet à la naissance et à la mort.
Dans le Réel, il n’y a pas d’individu, car l’avant est séparé de l’après.
Le Réel est à jamais paisible, puisque toutes les particularités s’y abolissent.
Le Réel est libre de caractéristiques, puisque rien ne ne conditionne.
Le Réel n’a pas de nom puisqu’il transcende le langage.
Le Réel ne s’enseigne pas puisqu’il ne se prête pas à l’analyse.
Le Réel n’a pas de forme puisqu’il évoque l’espace.
Le Réel est libre des proliférations conceptuelles puisqu’il est ultimement vide.
Le Réel n’a pas de « mien » puisqu’il s’est détaché de tous les objet du « moi ».
[…]
Le Réel ne va ni ne vient puisqu’il ne demeure jamais le même [l’Instant « circulant » sur le TOUT].
Le Réel se conforme à la Vacuité, obéit au sans-caractéristique et répond au sens-souhait.
Le Réel est libre du beau et du laid. Il n’augmente ni ne diminue. Il ne naît ni ne cesse. Il n’a pas de principe où se réabsorber. Il transcende la vue, l’ouïe, l’odorat, le goût, le toucher et la pensée. Il n’a ni haut ni bas. Il est éternellement lui-même et immuable, indépendant de toutes pratiques et de toutes contemplations ».
(Soûtra de la Liberté inconcevable, chapitre 3, 6).

Est-ce qu’un oiseau ou une tipula connaissent le Réel ?
Eux seuls pourraient « répondre », si on fait de l’anthropomorphisme, et une dualité dedans-dehors !

« Si chacun s’occupait de ses propres affaires, il n’y aurait pas de querelles ». (Ramana Maharshi, entretien 479 du 22-3-1938).
 
 

Dernière mise à jour : 29-01-2021 19:39

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