Ecrit par Sechy,
le 28-02-2021 01:58
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Tags : Alchimie, Amour, Ampoule, Anarchie, Araignée, Argent, Banques, Bourgeois, Chaos, Communisme, Chronologie, Démocratie, Diable, Dictature, Dieu, Dragons, Eau, Église, Esprit, Europe, Feu, France, Gaule, Goulag, Gouvernement, Guerre, Homéopathie, Illusion, Inquisition, Internet, Jardin, Justice, Labyrinthe, Laïcité, Libéralisme, Liberté, Maffia, Magie, Médecine, Métaux, Monarchie, Mondialisme, Morale, Mort, Nature, Occident, Oligarchie, Opinion, Ouvrier, Pagan, Paradis, Peur, Pierre, Pieuvre, Politique, Pouvoir, Prisons, Ptah, Pyramides, Religions, République, Rire, Royauté, Sagesse, Satan, Science, Sécurité, Sexe, Silence, Tao, Télépathie, Temps, Terreur, Transformation, Vide, Volonté, Washingtonisme, Yokaï |
Gate gate et ROUE, RETOUR
« Gate gate pâragate pârasamgate bodhi svâhâ »,
dit le Soûtra du Cœur de la Connaissance
transcendante (Allé, allé, allé au-delà,
allé complètement au-delà, l’Éveil, ainsi).
Seule le concept de l’évolutionnisme, copyright Juif, comme l’écrit page 18 Jacques Attali dans son livre : Les Juifs, le monde et l’argent, et qui fonctionne donc sur la géométrie euclidienne de la ligne droite, CONÇOIT LA VIE COMME UNE UTILISATION D’UN TEMPS LINÉAIRE NÉCESSAIREMENT LIMITÉ PAR CHAQUE « CONSOMMATEUR » OU « UTILISATEUR, USAGER ». Après « utilisation, usage » le consommateur comme une pile usé est bon à jeter comme dans un voyage sans retour : la pile ne se recharge pas ; de ce voyage personne n’est jamais revenue et cette géométrie euclidienne de la ligne droite n’aboutit à rien ! Car, comme sa démocratie, l’humain prisonnier de ce concept linéaire du temps place sa vie et la création ou causalité uniquement dans l’illusion qu’il prend pour le visible, la réalité, qui meurt, comme lui, comme sa vérité verroterie matérialiste ou opinion !!! Selon Jacques Attali, c’est une conception des Juifs afin de « racheter [par l’argent et donc par le commerce ou l’échange] la perte du paradis » :
« Pour la première fois, une cosmogonie ne se vit pas comme cyclique [Tore, Circulus, Ouroboros] ; elle ne se donne pas pour but le retour du même [l’Éternel retour]. Elle fixe un sens au progrès ; elle fait de l’Alliance avec Dieu la flèche du temps [dans un seul sens et concept du mental par l’idéation] ; elle accorde à l’homme le choix de son destin : le libre arbitre [et par là l’individualisme, la démocratie et le consommateur et forcément des limites]. Ainsi est posé la fonction de l’économie : cadre matériel de l’exil et moyen de réinvention du paradis perdu [donc la religion de l’argent, de la marchandise idole et de la consommation]. L’humanité a désormais un objectif : dépasser sa faute [donc FABRIQUER LE « MIEUX », FABRIQUER L’HOMME AUGMENTÉ OU DÉPASSER LA NATURE, FABRIQUER LE COMMERCE]. Elle dispose d’un moyen pour l’atteindre : METTRE EN VALEUR LE TEMPS [c’est le site qui souligne] ». Page 18 essentielle du livre de Jacques Attali : Les Juifs, le monde et l’argent, qui résume étonnement tous les problèmes actuels.
Il n’a va pas de même dans le Tore, le Circulus ou l’Ouroboros universel qui admettent une transcendance et pour lesquelles la mort n’est qu’une des « Gate, gate pâragate… » ou porte par où passe le perpétuel cycle de la Vie.
Comme souvent écrit sur le site, il y a UNE GUERRE INVISIBLE entre l’évolutionnisme des Hébreux-Juifs contre l’Éternel Retour des Païens ou Peuples Premiers.
Une guerre des « lumières » contre l’ŒUVRE AU NOIR (la nuit obscure de Jean de la Croix).
Le « QUI SUIS-JE ? » de Ramana Maharshi est lui-même cet Éternel Retour comme l’est l’Alchimie : le retour à la Mère-Nature ou Matière primordiale : le SAINT CHAOS, l’indistinction ou « Dissolution » (sens alchimique) : L’ŒUVRE AU NOIR, LA NUIT OBSCURE, LA PUTRÉFACTION OU FLÉAU, L’OUROBOROS : image du Soi, de l’Un, du Tout : forme du CIRCULUS, forme du VASE-VALLÉE-ENCLOS : LE SANS CAUSE ET SANS EFFET, AUCUN COMMENCEMENT DONC AUCUNE FIN. Seule la ligne et « pèche à la ligne » créatrice des gogos et besoins désirs à la Juif (1) peut engendrer du lourd, de la gravitation, du dur et de la souffrance médicalisée, confortée à coups d’argent….
Mandala, Yoga, Secret de la Fleur d’Or et son Retournement de la Lumière ou l’Alchimie traditionnelle (pas la spagyrie) marquent un retour au Centrum Centri, au Soi, à l’Eden ou Paradis : une réintégration de la manifestation en son principe : METTRE LE « TOUT » DANS UN PRINCIPE depuis le Principe.
La ROUE est une invention de l’humain, qui là encore, provient du Néolithique. ROUE et FEU VULGAIRE sont d’un même Thème… ROUE et TOUR DU POTIER = CRÉATION et Chnouphis/Khnoum : Le Potier des Formes, le Logo manifesté, le mâle phallique qui féconde la « Nature-Temps ». Chnouphis/Khnoum est :
1) le Potentiel
2) l’Ouvrier/Potier avec SES 2 MAINS.
La ROUE rejoint le Circulus, le FUSEAU : voir la page Shiva esquif vase fuseau.
Seule le centre de la Roue est immobile : c’est le VIDE du moyeu qui la fait tourner :
« Trente rayons convergent au moyeu
mais c’est le vide médian
qui fait marcher le char.
On façonne l’argile pour en faire des vases,
mais c’est du vide interne
que dépend leur usage.
Une maison est percée de portes et de fenêtres,
c’est encore le vide
qui permet l’habitat.
L’Être donne des possibilités,
c’est pas le non-être qu’on les utilise ».
( Tao-tö king, Verset 11, trad. Liou Kia-hway)
Le « non-être » ici assimilé au Soi…. Car en ce Centrum Centri se tient le Réalisé vivant, le Bouddha, le Roi (au sens de Réalisé vivant ou Bienheureux ; depuis 1789 Nous tous serions devenu le Roi, le Souverain ou Réalisé, le Bouddha, comme si Nous avions tous désormais et « éternellement » réalisé le Soi par la grâce de la république et de son politisme… d’où la gigantesque inversion de cette république ou cet État qui se veut une religion à l’envers accompagnée de laïcité, la pire faute sous forme de « pouvoir du peuple »). Car ce Centrum Centri ou moyeu vide est le Point Focal de l’Activité Céleste : « Le monarque qui s’y tient est seul [Singularité ou Idiotès, Vierge] non transformé dans la transformation universelle.
Tchouang tseu écrit au chapitre 25 : « Tous les êtres ont leurs raison d’être. Comme le Tao ne favorise aucun d’eux, ainsi il est sans nom (2). Étant sans nom, il n’agit donc pas, et ce pendant par son non-agir tout se fait » ; ce qui veut dire que si le Tao est sans nom, c’est qu’il est un et indivisible, comme la république française qui se prend aussi pour le Tao ! Or pour que l’action soit possible, il faut au moins qu’il y ait dualité d’une sujet agissant sur un objet ou « monde objectif » sur lequel ce sujet agit. Ainsi n’ayant pas de dualité distincte entre le sujet et l’objet, le Tao n’agit donc pas. C’est lorsque le Tao n’agit pas à la manière de l’humain qu’il n’y a rien qui ne se fasse selon sa nature propre. En d’autres termes, c’est lorsque le Tao opère de façon spontanée et interne, sans spatio-temporel, que tous les êtres du monde se réalisent selon leur perfection intrinsèque ou selon leur Soi : le Potier qui a achevé son Pot, d’où peut-être l’expression « Ne pas avoir de pot » pour signifier un côté négatif, ou fixé, arrêté, car la vie continue la roue continue à tourner par l’énergie acquise.
La Roue s’inscrit dans le contraire de la ligne droite de l’évolutionnisme des Hébreux-Juifs : la Roue indique l’émanation-retour, qui exprime l’évolution de l’univers et celle de la personne puisque cet univers ne peut que se situer DANS la personne, dans son mental. Ainsi le phénomène observé au départ de ce spatio-temporel de Ramana Maharshi n’est pas surprenant :
« Shrî Bhagavân, étendu sur son lit sur la véranda, donna le darshan matin et soir jusqu’à sa fin et ne permit pas qu’on l’arrêtāt. Le vendredi soir du 14 avril 1950, la foule venue de loin et de près fut encore plus grande, et cette fois-ci, elle ne se dispersa pas après le darshan, se doutant que son état était critique. Quand la fin approcha toute l’assemblée se mit à chanter l’Akshara-mana-mâlai avec le refrain « Arunâchala Shiva, Arunâchala Shiva »… Les yeux de Bhagavān s’ouvrirent un peu ; sur ses lèvres apparut un léger sourire ; le long d’une joue coulèrent quelques larmes de félicité ; et à 8h 47, une expiration… et aucune inspiration. Pas de lutte, pas de
spasme, aucun signe qu’il mourait. À ce moment même, une comète d’une lumière éclatante traversa lentement le ciel, se dirigea vers Arunâchala et disparut derrière le sommet.
La forme visible de Bhagavân s’était absorbée dans la Réalité suprême d’Arunâchala.
La comète a été vue dans toute l’Inde du Sud. Des fidèles à Madras se doutèrent alors de ce qui s’était passé et se précipitèrent à Tiruvannâmalai ; Henri Cartier-Bresson, qui avait pris les fameuses photos des derniers jours du Maharshi, accourut pour vérifier si l’heure de la comète coïncidait bien avec le mahânirvāna de Shrî Râmana ». (Préface des entretiens de Ramana Maharshi).
« Ils disent que je vais mourir. Mais je ne pars pas.
Où pourrais-je aller ? Je suis là ».
« Le non-agir domine la nomination [l’opinion]
Le non-agir renferme les projets
Le non-agir facilité les tâches
Le non-agir guide l’intelligence.
Qui pénètre l’infini, rejoint l’invisible, perfectionne les dons qu’il a reçus du ciel, délaisse tout préjugé, celui-là saisit l’humilité de l’homme parfait, se sert de son mental comme d’un miroir ; il ne reconduit ni n’accueille personne ; il répond aux autres sans rien cacher ; il triomphe des êtres sans en être blessé ».
(La « nuit obscure » chez Tchouang-tseu, chapitre 7).
LES LUMIÈRES N’ONT PAS À ÉCLAIRER : ON N’Y TROUVE PAS DE TÉNÈBRES OU DE SOUMISSION comme le croient les « lumières » ou plutôt loupiotes du 18è siècle français et de ses « lumières ». Là est la maturité du problème du feu vulgaire et de sa thermodynamique…….
Si tout est conscience, y compris les objets extérieurs ou le monde ou
l’univers, et qu’il n’y a pas d’univers ou conscience sans extérieur et
objets, quelle est la vérité du Soi ou Conscience infinie seulement ?
De même quand une analyse se retrouve en concept d’évolutionnisme par
l’analyse d’elle-même, cette dernière pourra tomber dans le risque de
régresser à l’infini ! Jusqu’à devenir une opinion d’opinion d’opinion,
etc.
Quand l’objet a été totalement analysé par le sujet, l’analyse devient
idiotès, singularité, seule, sans support. Et quand il n’y a plus de
support il n’y a plus de naissance, plus de dualité naissance-mort :
c’est ce qu’on appelle NIRVANA.
« Celui qui admet la réalité de ces deux [choses]
Se trouve en fort mauvaise posture.
Si la conscience a le pouvoir de prouver son objet,
Sur quoi repose l’existence de la Conscience ?
Si au contraire, c’est l’objet qui prouve la conscience,
Quel est le point d’appui de l’autre pour exister ?
Aucun des deux n’existe réellement.
S’il n’est pas de père sans fils,
D’où vient le fils ?
De même qu’il n’est pas de père pour un fils inexistant,
Ni l’un ni l’autre n’existent réellement.
Si la pousse qui naît de la graine
Révèle la réalité de la graine,
Pourquoi la conscience née de l’objet
N’en révélerait pas l’existence [réelle] ?
L’existence de la graine est constatée
Par une conscience différente de la pousse.
Mais qui constate l’existence de la conscience
À laquelle l’objet est révélé ?
Dans le monde, l’évidence
Révèle parfois toutes les causes :
Les différentes partie du lotus
Émanent [d’autant] de causes différentes.
- Qu’elle est l’origine de la variété des causes ?
- La variété des causes de ces causes.
- Comment les causes peuvent-elles produire des effets ?
- Par le pouvoir des causes de ces causes.
Si Dieu est la cause des mondes,
Dites-moi donc ce que Dieu est [pour vous] !
Les [grands] éléments ? Dans ce cas,
À quoi bon se fatiguer pour un nom seulement ?
[…]
Qu’a-t-il voulu créer ?
Le soi, les éléments, lui-même ?
Tout cela n’est-il pas éternel ?
La conscience naît de son objet.
[…]
Pourquoi [Dieu] ne crée-t-il pas constamment
Puisqu’il ne dépend de rien d’autre [que de lui-même] ?
S’il n’est rien qu’il n’ait créé,
De quoi dépendrait-il ? [utilitarisme].
S’il était dépendant, la combinaison [des causes]
Serait la cause de non Dieu.
La combinaison réalisée, il ne pourrait empêcher
la production [de l’effet] ;
Et dans le cas contraire, il ne pourrait la provoquer.
Si, contre sa volonté, Dieu crée,
Il obéit à une puissance extérieure [un utilitarisme] ;
S’il en veut, il est soumis au désir [utilitarisme] ;
Et s’il crée, en quoi est-il Dieu ?
(Shânrideva, La Marche vers l’Éveil, 7è-8è siècles, chapitre 9 : La
Connaissance transcendante, 109-125 ; et réf. au Soûtra de l’Entrée à
Lankâ, chapitre L’impermanence, 15).
Perte de liberté = asservissement à l’ego : LOI DE SUCCION ou désir d’un
extérieur : ATTRACTION OU GRAVITÉ, BESOIN, COMMISSION ou DUALITÉ (caca,
pipi, bourse ou fédération…). Pas étonnant alors que les humains
désirent de s’envoyer en l’R par tous moyens…..
Notes.
1. ÉVOLUTIONNISME JUIF = CAPITALISME : SUCER LE SANG, FELLATION ET CIRCONCISION (circon-scission) : DUALITÉ : CRÉER UN BESOIN POUR VENDRE-ACHETER-VENDRE ACHETER : les frères Abraham et Simon Oppenheim déclaraient ceci en 1840 : « Vendre une perle que vous avez à quelqu’un qui en a envie, ce n’est pas faire des affaires ; mais vendre une perle que vous n’avez pas à quelqu’un qui n’en veut pas, voilà ce qui s’appelle faire des affaires ». (Réf. page 451 du livre de Jacques Attali, Les Juifs, le monde et l’argent).
Cet évolutionnisme en toujours de production de matériels et marchandises ne peut que produire LA MALADIE, L’ALIÉNATION, le rendement aliénatoire de l’humain à lui-même dans le spectacle dont un film, culte, donne un exemple : IDIOCRACY.
2. Le Tao, sens du Soi, qui produit et maintient tous les êtres dont chacun a sa raison d’être n’existe en aucune de ces raisons différentes ; c’est pourquoi il ne peut pas comporter un nom qui risque de se fixer d’une façon particulière et déterminée [causisme].
[En haut de page : magnifique photo d’une barricade dans la Commune de Paris en 1871 il y a quasiment 100 ans, date anniversaire. Le plus étonnant, et peut-être grâce aux noirs et blancs de cette photo qui préservent encore l’exceptionnelle luminosité « du passé », est une bonne preuve du TOUT EST DANS TOUT, avec conséquence que le temps Saturne [ça turne] n’est qu’un phénomène sans aucune réalité, sauf depuis un moment celle de servir au capitalisme et à l’esclavage de « travailler à la sueur de son front ». Cette « lumière » est comme celle du projecteur de cinéma qui projette les images d’un film sur un écran ; l’écran est le Soi : « La lumière est projetée sur l’écran et les ombres qui y passent donnent l’impression aux spectateurs d’une représentation de film. Et ce serait pareil si dans ce même film on montrait aussi des spectateurs. Celui qui voit et ce qui est vu ne seront alors rien d’autre que l’écran. Appliquez cela à vous-même. Vous êtes l’écran, le Soi a créé l’ego et l’ego a ses formations de pensées qui se manifestent comme le monde, les arbres, les plantes, etc., dont vous parliez. En réalité tout cela n’est pas autre chose que le Soi. Si vous voyez le Soi, vous trouverez le Soi en tout, partout et toujours. Rien d’autre que le Soi n’existe », Ramana Maharshi, entretien 13a du 7-1-1935].
Dernière mise à jour : 28-02-2021 02:32
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