OPINION = Dieu, poule, oeuf
 

Ecrit par Sechy, le 11-03-2021 19:16

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Tags : Alchimie, Amour, Ampoule, Anarchie, Araignée, Argent, Banques, Bourgeois, Chaos, Communisme, Chronologie, Démocratie, Diable, Dictature, Dieu, Dragons, Eau, Église, Esprit, Europe, Feu, France, Gaule, Goulag, Gouvernement, Guerre, Homéopathie, Illusion, Inquisition, Internet, Jardin, Justice, Labyrinthe, Laïcité, Libéralisme, Liberté, Maffia, Magie, Médecine, Métaux, Monarchie, Mondialisme, Morale, Mort, Nature, Occident, Oligarchie, Opinion, Ouvrier, Pagan, Paradis, Peur, Pierre, Pieuvre, Politique, Pouvoir, Prisons, Ptah, Pyramides, Religions, République, Rire, Royauté, Sagesse, Satan, Science, Sécurité, Sexe, Silence, Tao, Télépathie, Temps, Terreur, Transformation, Vide, Volonté, Washingtonisme, Yokaï

 
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OPINION = Dieu, poule, oeuf
Monde de Merde, Or métal, ou de loi de succion
(attraction universelle, attraction aussi à entendre
comme celle du CIRQUE OU DE L’INTÉRÊT INHÉRENT À LA
DÉMOCRATIE DE CETTE SOCIÉTÉ DU SPECTACLE)
 
 
L’idée de « création » ne peut venir que dans la dualité SUJET-OBJET ou CAUSE-EFFET !!! « C’est parce que vous dites que vous êtes né, que les Écritures [abrahamisme] vous disent « d’accord » et ajoutent que Dieu vous a créé » (Ramana Maharshi, entretien 238).
Avec un Dieu créateur on fabrique une sanctification de la dualité. C’est ce que symbolise parfaitement Jean Coulonval dans son livre Synthèse et Temps Nouveaux, dans « L’œuf et la Poule » : « Une jeune cousine, élevée par les bonnes sœurs, me disaient un jour : ”Pour avoir un œuf il faut une poule et pour avoir un monde il faut un Dieu”. À quoi je répondais : ”Pour avoir une poule il faut aussi un œuf. Tu t’enfermes dans une chaîne de causes et d’effets dont les deux bouts ne se rejoignent pas, et que tu peux allonger à l’infini, sans que ton raisonnement soit valable” ». Notre monde malade actuel fonctionne de cette façon : par la polémique sans fin, par l’évolutionnisme en une course sans fin (ou vers la Super Carotte « fin des temps »). « Pourquoi une ligne aurait-elle une fin, puisque après un pas je peux en faire un autre ? ». Je « progresse », donc je « construis » (Faire/Fer), JE CAPITALISE… JE PRATIQUE LA TERRE PLATE…

Comme le mineur de Jean Coulonval dans son livre, la Terre était un camembert [syndrome de la « terre-plate » dont sont atteint les platistes] dont les bords se situaient à l’infini, au non-fini, à l’indéfini (comme toute polémique n’a pas de fin). Il ne lui venait pas à l’esprit qu’il fallait lui mettre concrètement un terme. « Il percevait les choses comme un paysan qui veut agrandir son champ, parcelle après parcelle, ‘j’en achèterai une autre, puis une autre, à l’infini’ il n’y a pas de raison que cela s’arrête. Il y a pourtant une raison pour que cela s’arrête : c’est que la Terre est une sphère dont la surface est finie. De la même façon que la ligne, en bouclant sur elle-même pour accomplir le cercle, se transforme d’in-finitude en finitude ; de la même façon que la circonférence est une ligne qui n’a pas de commencement assignable, la sphère est une surface qui n’a pas de centre géométrique assignable. Mais en perdant ce centre, elle réalise la sphère pleine, le volume sphérique, comme la circonférence a concrétisé la surface du cercle. Le diamètre du cercle inscrit dans la sphère peut définir une infinité de pôles. L’opposition polaire A B est identique à l’opposition B A, de sorte que chaque pôle est à la fois lui-même et son contraire.
C’est alors que se pose dans un troisième temps, après la ligne interminable du ver et la surface interminable de mon mineur, l’éternelle question de l’astronomie : « Monde clos ou Univers infini ? ».
On peut considérer la totalité du cosmos comme une collection d’étoiles, comme un total de billes dans le sac d’un gamin. On aurait alors l’analogue de ce qu’est la ligne pour le ver : une collection de pas, de petites distances accumulées, interminable. Ou l’analogie de ce qu’est la Terre pour mon Mineur : une collection de parcelles de terre qui s’ajoutent, indéfiniment. or, le problème du ver est résolu par la circonférence. Le problème de mon Mineur est résolu par la sphère.
Tout le monde dira que mon Mineur était vraiment un crétin, un minus. Et pourtant ! Ceux qui tiennent l’Univers pour un total fini de sphère dans un volume fixe, même s’ils envisagent la possibilité d’ajouter indéfiniment des sphères à des sphères (comme un gamin qui gagne aux billes), même s’ils croient que leur imagination suffit à le faire gonfler, ceux-là ne sont pas moins crétins que mon Mineur.

Par quoi est limité le camembert de mon mineur ? Un abîme ? Une muraille ?
Par quoi est limité l’Univers sac-de-billes, en nombre fixe ou croissant, ou occupant un volume en expansion ?
C’est le même vertige intellectuel que pour le camembert [des platistes].
Je suppose que, de la même façon que la géométrie du cercle n’est pas celle de la ligne droite, que celle de la sphère n’est pas celle du cercle, celle de l’Univers n’est pas celle de la sphère.
De la même façon que la ligne droite, en bouclant ses deux bouts pour se faire cercle, perd sa réalité de quantité fini (Pi est un nombre incommensurable). De même que le cercle, en se développant en sphère, perd sa propriété de surface définie par un périmètre, l’Univers doit être conçu selon une géométrie ou la sphère perd ses propriétés. Fini ? ou infini ?
De la même façon que la question de savoir si pour la ligne droite il y a terminus ou pas terminus, n’a plus aucun sens quand elle se boucle en cercle.
De même que la question de savoir s’il y a terminus ou pas terminus dans l’addition de surfaces planes, n’a plus sens quand on considère la sphère, la question de savoir s’il y a terminus ou pas terminus dans l’addition de sphères à des sphères, ou s’il faut allonger le rayon qu’on a la tentation d’assigner à la globalité cosmique, doit perdre tout sens intelligible dans la géométrie de l’Univers, de la Création. Elle doit réaliser l’identité des contraires du Haut et du Bas, du Grand et du Petit… ». Jean Coulonval, Synthèse et Temps Nouveaux, lettre 30 à Aimé Michel, le 4 juillet 1974.

« Il percevait les choses comme un paysan qui veut agrandir son champ, parcelle après parcelle, ‘j’en achèterai une autre, puis une autre, à l’infini’ il n’y a pas de raison que cela s’arrête », à propos du paysan cité par Jean Coulonval ; de nos jours ce n’est plus le paysan devenu citoyen ou habitant des cités mais le dogme technologique et transhumaniste qui fait qu’il est INTERDIT DE MOURIR, AFIN DE RENTABILISER LE RÉGIME CAPITALO-RÉPUBLICAIN : POURQUOI LA VIE ICI-BAS S’ARRÊTERAIT-ELLE ? Car grâce à l’utilitarisme aliéné de la technologie la mort recul… comme la polémique aussi et sans fin !
Nous sommes bien dans ce monde du productivisme ou de l’utilitaire avec le ZÉRO DÉFAUT du transhumanisme. Ce « zéro défaut » (zéro mort) sert d’ingénierie politique permanente au régime de police déguisée ! C’est le CALCUL, L’ORDRE, LE BIEN RANGÉ ET ÉTIQUETÉ, CHIFFRÉ OU NUMÉRISÉ, tel que l’on pouvait le voir déjà à l’œuvre dans l’Encyclopédie pamphlétaire anti-chrétiens de Diderot publié en 1762 chez Samuel Faulche éditeur. Une seule tête, aucune ne doit dépasser : la NORME, toujours LE DOGME confondu avec le « bien » ou avec la « liberté ».
Au nom de l’ego, DE LA POSSESSION DU « VOTRE DÉPUTÉ, VOTRE SANTÉ, VOTRE VOYANTE, ETC. » C’EST MAINTENANT LA POSSESSION DU « BIEN » COMME LES BIENS (du « votre ») DANS CETTE LOGIQUE QUE MÊME LA « MORT » VOUS APPARTIENT COMME VOTRE CORPS, VOTRE SEXE OU VOTRE SMARTPHONE. Ainsi il n’est pas étonnant que dés l’âge de huit ans des enfants veulent choisir leur sexe comme on choisi la couleur de ses caleçons. Et avec la PMA, même marchandisation dans la dualité sujet-objet !
Tout doit-être calculé, digitalisé, sans faute, précis, numérisé, rien n’est plus laissé à la Nature !



Le DÉVOT en VALEUR DE LA RÉPUBLIQUE ou GRENOUILLE DE BÉNITIERS RÉPUBLICAINS JUDÉO-MAÇONNIQUES (les punaises de Loges).

DÉVOT : dévoué à Dieu, étymologie de vœu, issu du latin votum (promesse faite aux Dieux, offrande ; promettre, donc PROJETER, faire un vœu = projeter, envoyer un vœu).
Le dévot se situe dans le Thème de l’ILLUSION ou MESSIANISME.
Le dévot n’est JAMAIS dans l’Instant puisqu’il est incapable d’affronter l’inutile, le Gratuit, le spontané, il lui faut toujours avaler de l’utile, des histoires, du palpable ou payant, comme dit le populaire : « Joindre l’utile à l’agréable ». C’est pourquoi le dévot aime sa république, l’extérieur, l’autorité donc la soumission : LE DÉVOT AIME TOUT POUVOIR EXERCÉ À SES DÉPENS, CE QUE TOUS NOUS POUVONS OBSERVER DEPUIS MARS 2020 À TRAVERS CONFINEMENT, MASQUES SANITAIRES ET AUTRES TESTS-VACCINS DANS CE TEMPS COVIDESQUE OU SUPER-GRIPPE ; LE DÉVOT AIME LA RÉPRESSION, LA CENSURE ET LE CENSEUR.
Pour avancer dans le labyrinthe du non-nécessaire, c’est-à-dire pour avancer dans la quantité du productivisme, le dévot a le besoin permanent de L’UNIFORME-DOGME QUI VA LE PROGRAMMER : « MAIS VAS-Y DONC ». Voilà pourquoi il sera un adepte de l’ORDRE et donc d’un régime politique SCLÉROSANT tel celui de l’actuelle république, ce porteur du logo en forme de ”droit” : IL LE FAUT : tels les membres du gouvernement de son cher régime, tel le juriste, le médecin, maintenant le « scientifique » de cette société technopolicée et du philosophiste ; donc : tous les uniformes ou « blouses blanches » assimilés au « porteur de la vérité », ceux qui rassurent, confortent, cajolent et soignent l’enfant (pour lui permettre de s’endormir).
Le dévot ne fonctionne pas sans être programmé par son supérieur, il refuse d’agir sans raison, sans ordre, donc il lui faut la dualité marchande vendeur-client, sinon il ne fonctionne pas. Le dévot sera ouvert à toutes pratiques, là encore voir nostre période covid-19, pourvu que la pratique ait reçu l’aval de l’autorité qui, si l’on peut dire, lui donne cours ou évolution : une réalité considérée comme hérésie si par exemple la blouse blanche, l’uniforme lui assurerait que « Ça se fait », le policier que « C’est permis », le médecin que « C’est conseillé », le philosophe des lumières que « C’est rationnel ! » Non, non, tout ça n’est pas encore numérisé, chiffré !!!).

Voilà toutes les raisons de la PANique devant le non-nécessaire, devant le Gratuit, qui autorise la soumission à l’extérieur et ses ordres imposés. Aucun doute à constater que le REFUS DU GRATUIT OU REFUS DE L’INSTANT est l’aspect principal du REFUS DU SEUL RÉEL, soit un des grands mécanismes de défense qui entre en jeu dès que le Seul Réel ou Soi est perçu comme cru-EL. Comme si pour le dévot la Liberté était cru-EL, puisqu’il se retrouve alors sans programmation, sans chefs, SANS CAROTTE pu SANS DÉSIR-BESOIN dans la logique du messianisme.

DÉVOT = BESOIN : il lui faut un besoin pour « faire ses besoins », sinon il est DANS le besoin (dans la merde !). Monde de Merde ou LOI DE SUCCION ATTRACTION UNIVERSELLE....


Le dévot attend que l’on presse pour lui sur un bouton, conformément à cette civilisation chutant dans la technologie du mental (qui ment à AL ou EL le Divin…).
Le dévot sera un fanatique, un islamiste de la prévoyance et par la-même de l’économie, car le capitalise c’est bien connu déteste l’inconnu, l’imprécision. Afin de parvenir à une économie totalement prévisible, transparente, les éléments des classes inférieures de la société doivent être amenées à un contrôle total, ainsi les amener à ÊTRE DES DÉVOTS PAR LA CRÉATION PERMANENTE DE BESOINS, DONC PROGRAMMÉS OU MIS SOUS LE JOUG D’UN EXTÉRIEUR (les chiffres et situations et informations, soit l’ORDINATEUR, LE SMARTPHONE, LES RÉSEAUX SOCIAUX OU LE TOUT CONNECTÉ).

Le dévot est accro au pouvoir comme on est accro à la cocaïne, à l’alcool, au football ou aux femmes (ou aux hommes) ou aux jeux ; bref, accro à l’extérieur parce que l’intérieur souffre.
LE DÉVOT EST LE PARFAIT ASSISTÉ SOCIAL : UN SURVIVANT, UNE VIE À CRÉDIT, UNE VIE DE CALCULATEUR OU DE RAISON, BREF, UNE VIE DANS UN ÉTAT DE DROIT (puisque construit sur la raison (1).
LE DÉVOT DEMANDE TOUJOURS DE LA SÉCURITÉ AUX UNIFORMES DU POUVOIR EN PLACE PARCE QU’IL NE SE SITUE JAMAIS DANS L’INSTANT ! (2).


Les punaises de Loges judéo-maçonnisées sont des dévots absolus aux chaînes de leurs sym-bole-rituels très coagulés…. Les punaises de Loges MAJORÉES, DONC AMBIGUÏTÉ INHÉRENTE À TOUS SPECTACLES OU RE-PRÉSENTATIONS !!! Se méfier des images sur l’écran….. Au mieux elles endorment, au pire, elles pénètrent sournoisement au plus profond de l’inconscient, du dévot-consommateur pour mieux le programmer…..

Le dévot étant incapable de vivre dans L’instant, il ne sait vivre que dans l’adamisme entre un passé et un « Jour du Rassemblement » (monde inclusif) ; il ne sait vivre que dans la peur et la nostalgie (du paradis perdu). Soit la définition même du PÉCHEUR : de carotte, la dualité du sujet péchant cherchant à pécher l’objet : un être sans Présent ou sans Instant ; un infini renoncement à vivre vraiment, dans l’Instant. Alphonse Allais avait cette formule du messianisme : « Ne remettez pas à demain ce que vous pouvez faire après-demain », variante de la devise d’un chef gaulois de bande dessinée : « C’est pas demain la veille ». Les êtres humains comme des cochons se vautrant dans la boue aiment se vautrer dans le temps : leur « ÇA DEVRAIT aller » ; le De de de-vrait signalant la CONFIANCE OU LA CHOSE SUR LAQUELLE ON PEUT « COMPTER », le rapport DE ceci avec cela, comme DE-voir…
Autrefois les banquiers se nommaient « MARCHANDS DE CONFIANCE », dans la logique de la CROYANCE-CRÉDIT-CRÉDO-CRÉANCE : « Donc nous implorons le secours et en qui nous mettons notre CONFIANCE et avec qui se trouvent les clés de nos mœurs [dans cette confiance]. Et que Dieu bénisse la meilleure de Ses créatures [un Dieu extérieur (3)]. Mohammad, et toute sa famille et Ses Compagnons [copie du peuple élu, les « gens de Sa Maison », et les mécréants dehors….] ! » (Mathnawî, Livre cinquième, début de la préface).


OUI, MONDE DE MERDE CAR DE CROYANCE et CRÉDIT-CRÉDO-CRÉANCE. Sans la croyance on voit les choses telles qu’elles sont, sans besoin de laïcité française, et c’est déprimant, sans merde ou sans problème, car il n’y a plus ni histoire, ni opinions, ni frictions, ni problèmes, ni temps qui coule : le Réel est cru-EL, DIRECT, pas cuit c’est-a-dire sans histoire (c’est-à-dire le sans histoire renvoie que toute chose est éphémère-illusion en ce monde), toute chose étant Sans Pourquoi est SANS APPEL, du Seul Réel. Cru désigne la chair sanglante écorchée, la chose sans packaging (commercial) ; ainsi la Réalité est crue, indigeste car pas cuite dès lors qu’on La dépouille de tout ce qui n’est pas Elle pour ne La considérer qu’en Elle-même : Sans Pourquoi, inéluctable, sans possibilité d’opinion, soit indiscutablement Réel ; il n’y a plus d’images projetées sur l’écran de cinéma, comme en ce temps covidesque qui en déprime beaucoup (salles de cinéma fermées entre autres).

Monde de névrosés : UN ÉVOLUTIONNISME RENONCEMENT À VIVRE VRAIMENT : la preuve, le rêve transhumaniste de « supprimer la mort », c’est déjà nettement visible dans la f(r)iction Covid-19 avec le délire des vaccins qui s’est emparé de la planète, comme jamais auparavant depuis le BCG à la fin de la guerre 1914-45 et début des années 1950.

Donc fuir le Seul Réel ou REFUSER LE GRATUIT, REFUSER PAN le Tout, REFUSER D’ÊTRE SOI-MÊME, REFUSER D’ENLEVER LE MASQUE (persona et sanitaire covid) PAR PEUR DE MOURIR (4). On le voit encore dans l’épisode Covid-19 et ses vaccins, mais aussi dans tout le capitalisme : « ÇA DEVRAIT ALLER, MAIS NON ». Sans le « NON », le capitalisme est foutu, et la névrose obsessionnelle ne peut pas fonctionner ! La chose typique du messianisme, la pensée remise au lendemain, ce lendemain qui, comme le messie, comme la carotte attachée à distance de la tête l’âne pour le faire avancer, ne doit jamais arriver et la carotte jamais mangée sinon l’âne n’avancera plus ! Le lendemain messianique qui n’arrive jamais puisqu’il n’est pas le lendemain de ce jour-ci mais toujours le « jour d’après » (si cher au capitalisme), et quel que soit le jour considéré.
L’INSTANT est ainsi en permanence dans le concept CRÉDIT-CRÉDOT-CROYANCE-CRÉANCE PAR SOUCI DE SÉCURISATION-VÉRIFICATION DIGITALISATION DE PRÉSENCE, identique au « cahier d’absences » des lycées de l’éducation nationale, cahier qui ne consigne jamais de présence complète pour toujours déceler dans la classe un ou deux absents (utilitarisme oblige).
DIGITALISATION DU MONDE = L’EXISTENCE ENFIN IDENTIQUE À ELLE-MÊME, ou « LE JOUR DU RASSEMBLEMENT » ou « FIN DES TEMPS » (monde inclusif).
Ce monde est sous névrose obsessionnelle de numérisation, de sécurisation-vérification sans fin, voir les tests et projets de pass-vaccinal dans l’épisode Covid-19…
PARADOXE puisque le désir provient de l’improvisation liée à l’ego et aux cinq sens et à sa démesure sans limite, alors que courant névrose s’essaye sans arrêt à bouffer des signifiants (des sens qui rassurent), à leur numérisation ou comptage, afin de vérifier, répertorier et classer, organiser des modèles, refaire la mémoire du catalogue, dénombrer les réseaux, fermer les clôtures, verrouiller les verrous, administrer la rétention : L’OBSESSIONNEL EST L’ÉVOLUTIONNISME INTERMINABLE DE LA SÉCURISATION INDÉFINISSABLE, À L’INFINI COMME LA CHAÎNE SANS FIN DE CAUSES ET D’EFFETS. LE GREAT RESET EST UN SYMPTÔME DE CETTE NÉVROSE.

BIG BROTHER DU CAPITALISME = VÉRIFIER LA SATURATION, DOGMATISER LE PACKAGING (complétude, le Jour du Rassemblement), fermer les clôtures montrant clairement l’angoisse de voir « s’enfuir l’Instant » qui constitue l’ensemble : soit faire le deuil de l’Instant perçu comme à jamais manquant, fuyant à son propre appel !
On sait par exemple que Marcel Proust condamnait l’Instant, donc condamnait le Soi ! « Tant de fois, au cours de ma vie, la réalité m’a déçu parce qu’au moment où je la percevais, mon imagination, qui était mon seul organe pour jouir de la beauté, ne pouvait s’appliquer à elle, en vertu de la loi inévitable que veut qu’on ne puisse imaginer que ce qui est absent » (Le Temps retrouvé).
L’écrivain Raymond Roussel, selon son propre dire et selon son psychiatre Pierre Janet, a fait des efforts pour présenter à l’imagination de ses lecteurs des images vierges de toute représentation du Réel, lequel d’ailleurs n’est pas représentable : le Vrai devient faux dès qu’il est vu, comme l’encre devenue sèche mentionnée ci-dessous !!!

Tous enseignements, toutes lois et doctrines et logiques sont de vains bavardages : « Dès que l’encre est séché, nos formules [ou lois] sont fausses » disent les Anciens Chinois de l’École du Dhyâna.
TOUTES LOIS SONT DES FUITES (chercher à éviter, donc sécuriser, analyser, compter…). Voir le latin -fuge (centrifuge, fébrifuge, vermifuge ; et fuite : fugitif, fugace, refuge et réfugié, subterfuge, transfuge… Ou encore fugue, fuguer, fugueur, et fougue, fougueux, foucade).
RETOURNER LA LUMIÈRE :
- S’adonner à la pensée juste : de ce qui ne naît ni ne cesse.
- Ce qui ne naît ni ne cesse étant : le mal ne naît pas et le bien ne cesse pas.
- Et d’où peuvent venir le bien et le mal ?
- De l’égo de l’individu.
- Et cet individu sur quoi se construit-il ?
- SUR LE DÉSIR ET L’ATTACHEMENT.
- Et sur quoi se fonde ce désir et cet attachement ?
- SUR L’OPINION, LE CHOIX OU LES DISCRIMINATIONS ILLUSOIRES.
- Sur quoi se fonde l’opinion?
- Sur la raison ou conscience conceptualisante.
- Quel est la base de cette raison ?
- Sa base en est son PRINCIPE DU VAGABONDAGE : incapacité à se coaguler sur le Ici et Maintenant ou Instant.
- Et la base de l’absence de coagulation ?
- Elle n’a aucun base ou constante, car c’est sur la constante de l’absence de constante que s’élève toutes choses : un des plus grands maîtres chan/zen de la dynastie des Tang (618-907) : Mazu Daoyi (709-788) exprime admirablement cette constante d’absence de constante : « Ce qui m’interroge à l’Instant présent constitue ton Trésor. Toutes choses sont parfaites en soi, rien ne manque. Utilise-les spontanément, à quoi bon rechercher vers l’extérieur » (Et si pas de loi à l’extérieur il ne peut pas y en avoir à l’intérieur de nous-mêmes, intérieur-extérieur dualité inexistante….).
CONSTANTE D’ABSENCE DE CONSTANTE OU ZÉRO INDIEN…


Notes.
1. ÉTAT DE DROIT (d’après le juriste et psychiatre Pierre Legendre) : fondé sur le principe de la « raison », donc sur la France des gens riches qui se voulaient « philosophes » : les « lumières », et la France de Pasteur, selon la leçon du Prof. E. Macron.
Pierre Legendre, dans Le crime du caporal Lortie : « Je dirais, c’est une construction culturelle [?] d’une image fondatrice [inconscient collectif ?], grâce à laquelle toute société définit son propre mode de rationalité [c’est-à-dire que si deux individus sont d’une même opinion, ils fondent déjà une société, UNE CONVENTION] », « c’est-à-dire l’attitude de l’IMAGE, DE L’ILLUSION devant le questionnement humain sur la causalité ».
Pour Legendre cette construction du mental produit un « certain type d’institutions, une politique de la causalité [donc de la pure dualité guerrière ou d’opinion], dont procède ce montage de l’interdit [donc nécessairement de la LIMITATION PAR FRUSTRATION ET DE LA SOUMISSION] que nous appelons en Occident l’État et le Droit ».

2. Instant ou Ici et Maintenant = PANique (de PAN le TOUT), le Seul Réel quand Il se présente dans l’Instant, donc sans laisser le temps de raisonner ou de calculer, d’aviser, sans laisser LE TEMPS de se RE-tourner par l’opération typiquement humaine de faire face à quoi que ce soit. PANique est donc la représentation ou le spectacle, sans temps ! ou TOUT d’un seul coup ! Il manque le DÉCALAGE ET DONC LE TEMPS, L’HISTOIRE, L’OPINION, qui permet HABITUELLEMENT d’assimiler le Réel par le biais d’une fiction ou représentation. Quand le temps n’existe pas il n’y a pas de spectacle ou aucun défilement d’images sur l’écran !

3. Un Dieu extérieur appelé par les Mahométans « Le Compatissant, Le Miséricordieux », ce qui signifie que ça ne doit pas trop bien fonctionner ici-bas… dans Sa Création… Elle n’est pas le « zéro défaut » du capitalisme productiviste et des transhumanistes !!!

4. ENLEVER LE MASQUE = NAUFRAGE ABYSSAL du Réel auquel vient à manquer TOUT Ici et Maintenant. Le curé d’Ars disait : « Si on se voyait sans masque, on mourrait ». Pourquoi ? Parce qu’on se trouverait hideux ? Mais plus surement parce qu’on ne trouverait que du VIDE : « Dieu créa l’homme ; et l’homme créa Dieu. Ils sont tous deux les créateurs des noms et des formes. Mais en réalité, ni Dieu ni l’homme n’ont été créés » (Ramana Maharshi, entretien 264, du 20 octobre 1936). La « création », RASSURANTE, FÉTICHE, est une opinion comme une autre…. Et qui dit naissance un jour dit mort un autre jour…. RIEN N’AURA EU LIEU. CONTRAIREMENT AU MESSIANISME ET À SA « FIN DES TEMPS », LE MONDE NE SOUFFRE PAS DE DEVOIR FINIR, IL EST ÉVEILLÉ DE NE PAS AVOIR ENCORE COMMENCÉ !
Le monde a tout de même commencé, mais SOUS LA CONDUITE DE CERTAINES PERSONNES, VOIR D’UNE SEULE PERSONNE (un créateur ou un démiurge, une causalité).
La Réalisation du Soi est LE PARADOXE : il s’agit de la dualité du sujet tentant de posséder un objet, lui-même, soit sait ce qu’il est justement impossible en apparence de saisir, et que la prise en charge de soi-même réside paradoxalement par le FLÉAU, LA PUTRÉFACTION, ou RENONCEMENT à cette saisie en dualité d’un dedans et d’un dehors. Sinon, pour la Réalisation du Soi, qui de ce fait n’a pas à être saisie puisqu’Il est Nous, il faudra avoir recours à L’EXORCISME DE LA DUALITÉ, QUI SERA LE TUEUR DU SOI, TUEUR DE DIEU, TUEUR DE LA VÉRITÉ et exige que ce double, ce faux, ne soit pas seulement lui-même, et rien d’autre, soit seulement et pour tout un ego !!
Ainsi pas d’Instant qui ne soit qu’Instant, mais seulement UN FAUX INSTANT : son double seulement, lequel va tuer l’unique, tuer le Soi ; soit tout simplement le REFUS DE LA VRAIE VIE, LE REFUS DU SEUL RÉEL, ET LE TRANSHUMANISME PARTICIPE DE CE REFUS (interdiction de mourir).

[En haut de page : gouache d’enfant de M.R.]
 
 

Dernière mise à jour : 11-03-2021 20:08

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