Le con-ventionnel, comme en musique
 

Ecrit par Sechy, le 09-05-2021 01:20

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Tags : Accident, Alchimie, Allégeance, Banques, Bêtise, Bouche, Capitalisme, Catastrophe, Chaos, Chimère, Christ, Commodités, Conflit, Confort, Conscience, Corps, Démiurge, Démocratie, Diable, Dieux, Dragon, Dualité, Eau, Ego, Feu, Foi, Gratuit, Grégaire, Guerre, Haine, Humain, Histoire, Information, Instant, Intelligence, Intérêt, Jardin, Juif, Karma, Langage, Langue, Liberté, Matrice, Maux, Méditation, Mental, Messianisme, Mieux, Morale, Mort, Mot, Mystère, Narcisse, Nature, Numérisation, Occident, Opinion, Orient, Panique, Panoptique, Paradis, Phénix, Pied, Pierre, Poids, Poisson, Porte, Privilège, Puce, Religions, République, Réseaux, Rêve, Rien, Sagesse, Serpent, Sexuel, Simple, Social, Soi, Souffrance, Souvenir, Spiritualité, TAO, Tautologie, Temps, Vérité, Vide, Vieux, Virus, Yokaï

 
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Le con-ventionnel, comme en musique
faire du vent ou faire du bruit
reconnu par tous les humains…
« Un vent de Dieu tournoyait sur les eaux »
(Genèse 1, 2)
Dieu ne dormait pas ?
« Il n’est possible de postuler l’existence de
Dieu qu’une fois que le mental s’est manifesté
[c’est-à-dire à l’état de veille].
Dieu n’est pas différent du Soi. Dieu et le
guru sont des réalités objectives du Soi ».
(Ramana Maharshi, entr. 433 du 26-12-1937).
MOTEUR-PARADOXE DE PREMIER CHOIX : les contraires
sont les aliments du moteur nommé INCONSCIENT,
lequel est la Fontaine de Jouvence.
 
 
Les Juifs des Google ou Alphabet ont conscience de « la science des caractères » fabriqué dans le conventionnel ! Pourquoi par exemple en langue française ou nomme un plateau horizontal supporté par au minimum un pied : « table » ? Soit : « construire une réalité »… construire une convention ou CONSTRUIRE UNE IDÉE-OPINION ARRÊTÉE, SANS VIE ; c’est la manas (pensée, raison et ambiguïté, comme l’est le sacré : double possibilité : le saint est l’ombre du sorcier et le sorcier l’ombre du saint : les saints authentiques dialoguent sans cesse avec le Diable : les vasanas ou tendances ou impressions formées dans le passé qui déterminent nos pensées et nos actions. Tendances = virus, parasites, démons…).

« Dès que l’encre est séché, nos formules [ou lois, calculs] sont fausses » disent les Anciens Chinois de l’École du Dhyâna (contemplation, méditation).
TOUTES LOIS SONT DES FUITES (chercher à éviter, donc sécuriser, analyser, compter…). Voir le latin -fuge (centrifuge, fébrifuge, vermifuge ; et fuite : fugitif, fugace, refuge et réfugié, subterfuge, transfuge… Ou encore fugue, fuguer, fugueur, et fougue, fougueux, foucade).

Comme en musique, tout analyse dépend de la dualité sujet-objet et donc dépend du sens commun ou inconscient collectif à la C.G. Jung, ou les infos des transhumanistes juifs Google qui rêvent de mettre dans une puce informatique cet inconscient collectif : récolter un peu partout plein de petites « vérités » pour en former une grosse et que ce serai ça la « liberté » (donc celle des possédants… celle des obèses…).

Dès lors que l’analyse entre dans le mental, cela n’a pas de fin et peut facilement régresser à l’infini.
Quand l’objet a été complètement analysé, l’analyse disparaît, elle n’a plus de fondation. Sans fondation c’est comme s’il n’y avait pas de naissance. C’est ce qu’on appelle la Vacuité.

Celui qui admet la réalité de ces deux choses est en mauvaise posture. Car si le mental en sa conscience a le pouvoir de prouver son objet, sur quoi repose l’existence de cette conscience ?
Si au contraire, c’est l’objet qui prouve la conscience, quel est le point d’appui de cet objet ?
S’ils dépendent l’un de l’autre pour exister, aucun des deux n’existent réellement [entretien 264 du Maharshi : « Dieu créa l’homme ; et l’homme créa Dieu. Ils sont tous deux les créateurs des noms et des formes. Mais en réalité, ni Dieu ni l’homme n’ont été créés ».

S’il n’est pas de père sans fils, d’où vient le fils ? De même qu’il n’est pas de père sans un fils inexistant, ni l’un ni l’autre n’existent réellement. C’est le sens d’un chapitre du Traité du Vide parfait, de Lie Tseu, chapitre Nature et Destin, partie 13 : « La mort de son fils n’affligea nullement le Liangois [habitant du Liang] Wu de la Porte de l’Est.
- L’intendant : Nul au monde n’aime son fils autant que vous aimiez le vôtre. Pourquoi n’êtes-vous pas affligé de sa mort ?
- Wu : Je n’ai plus de fils. Je n’étais pas affligé lorsque je n’avais pas de fils. Mon fils est mort. La situation est identique à celle où je n’avais pas de fils. Pourquoi serais-je affligé ? »

Si la pousse qui naît de la graine révèle l’existence de la graine, pourquoi la conscience née de l’objet n’en révélerait pas l’existence (réelle) ?
L’existence de la graine est constatée par une conscience différente de la pousse. Mais qui constate l’existence de la conscience à laquelle l’objet est révélé ?
Si Dieu est la cause des mondes ; dites-moi donc ce que Dieu est pour vous ! Les grands éléments ? Dans ce cas. Alors, pourquoi se fatiguer pour un nom seulement ! Donc « Reste tranquille et sache que Je suis Dieu », disent les Écritures, c’est-à-dire : ne pas penser.

Idem dans Le Secret de la Fleur d’Or :
« La Lumière jaillit DANS LA CHAMBRE VIDE » : « Si vous la voyez sous forme de lumière [et donc aussi sous son nom de ”lumière”] et que vous fixiez [que vous saisissez] votre attention là-dessus, vous tombez dans la conscience conceptualisante qui n’est pas la Lumière de l’Essence.
Quand le mental forme une pensée, cette pensée est le mental actuel. Ce mental là est lumière, il est remède [paradoxe]. Lorsqu’on regarde des objets et qu’on les perçoit spontanément tous ensemble, sans discrimination, c’est la Lumière de l’Essence, pareille à un miroir qui reflète tout, SANS INTENTION DE LE FAIRE. Mais il suffit d’un instant de discrimination [de division, de fixation ou de possession] pour que cela devienne la lumière de la conscience [ou raison]. Lorsqu’une image occupe l’espace du miroir, il n’y a plus de réflexion [d’autres images]. Lorsque la conscience occupe l’espace de la lumière, quelle lumière reste-t-il ?
[…]
Tout phénomène est nécessairement attribuable à une cause. La transmission de la lumière est attribuable aux portes et au fenêtres, la lumière elle-même au soleil et à la lune. Lorsque j’emprunte les choses pour me les attribuer, je découvre en fin de compte que « ce n’est pas à moi » (voir ci-dessus le récit de Lie Tseu)). Et quand il s’agit de déterminer le « ce n’est pas à moi », qui décide de son attribution, sinon vous ? »
Dans le Secret de la Fleur d’Or : « Un mental purifié est élixir, un mental vidé est remède. On dit du mental qu’il est purifié quand il ne s’attache plus à rien. On le dit vidé lorsqu’il ne garde plus rien en lui. Mais si l’on s’attarde sur le vide de cette vacuité, c’est que la vacuité n’est pas encore vide. Un mental vide et qui ne pense pas à sa vacuité, voilà ce qu’on appelle la véritable Vacuité » (traduction de Thomas Cleary).
C’est-à-dire que le mental depuis des milliers de générations est tellement soumis à sa possession par loi de succion ou d’attraction universelle à sa logique de logique (sa raison), qu’il en oublie que la PUTRÉFACTION ou le RENONCEMENT, LA NUIT OBSCURE de Jean de la Croix nécessite le détachement de la dualité du spatio-temporel du sujet face à son objet : le détachement de l’attachement au détachement, à l’extinction, etc., soit se garder du mal absolue qui est la dualité dedans-dehors, et également Super Paradoxe du ‘Je’ qui rejette l’illusion ou persona du ‘je’ et cependant qui demeure en tant que ‘Je’ : Paradoxe de la Réalisation du Soi ou du « Royaume des Cieux est en Vous », pour tous, et c’est gratuit…

La Nature a horreur du Vide, dit-on, ou « rien ne se perd », pas même une Singularité ou une Vierge Noire à la Howard Phillips Lovecraft (rejoint en un sens « Le Royaume de Dieu est en Vous », et c’est gratuit et pour tous sans exception). Le Vrai Feu ou le TROU du « Gate gate pâragate pârasamgate bodhi svâhâ », du Soûtra du Cœur de la Connaissance transcendante (Allé, allé, allé au-delà, allé complètement au-delà, l’Éveil, ainsi). Sentier, Chemin, Sentios, Sentinus, trait… Le Gate gate… existe autant pour ceux qui le voient que pour les ignorants.


Entretien 264 : Si la Cause première n’a ni naissance ni fin, quand commencera son effet ? (L’invention du Big Bang est une f(r)iction façon Hollywood pour faire avaler la propagande moralo-politique de l’État).
Si Dieu n’a pas créé, de quoi dépend-Il ? Et s’Il était dépendant (de causes), il ne serait pas Dieu, et serait soumis à la productivité d’effets.
Si, contre Sa volonté, ce Dieu créé, Il obéit à une puissance extérieure et tombe alors dans le mal absolu la dualité dedans-dehors, ce Dieu est donc soumis au désir ou à la loi de succion, soumis à l’attraction universelle… C’est peut-être ce que voulaient dire les Gnostiques quand ils parlaient du « démiurge » (le GADLU fana de géométrie ou Grand Architecte De L’Univers de la judéo-maçonnerie née autour de Cromwell (les réseaux sociaux et agences pour l’emploi de l’époque sans électronique), et accomplie à Londres à partir de 1717 et triomphante surtout en France et aux USA à partir de la 3è république, avec introduction en 1902 de la judéo-maçonnerie mixte aux USA tant pour les degrés Bleus que pour les hauts grades).


AMBI- (du latin ambo : deux à la fois) AMBIGUÏTÉ : DI-able (Deux) et able : capable de deux, le DI-ffamateur, le DI-chotomiste (division, zizanie, DI-scorde et DI-spute), DI-sciple.
La DI-chotomie moral-sentimentale de la judéo-chrétienne…
Aussi, le latin de la messe a raison de dire ITE (allez), dans le sens rappelé plusieurs fois par le Maharshi dans le « SOIS TRANQUILLE ET SACHE QUE JE SUIS DIEU » ; « IL N’Y A QU’UN SEUL ET PAS DE SECOND » (la Singularité, puisque le Vrai cesse d’être vrai dès qu’il est vu ou possédé). ITE ou allez se ”lit” donc comme À L’AISE (dans son lit, dans ses pompes) : PAS D’ASSERVISSEMENT OU CHUTE DONC PAS DE LIBÉRATION NON PLUS, d’où ce sens de « Sois tranquille » ; et ça rejoint le principal enseignement du Yoga Vasistha : « L’apparence de ce monde est une confusion ; de même que le bleu du ciel est une illusion d’optique. Mieux vaut ne pas s’y intéresser et l’ignorer » (YV I, 3. Résumé du Yoga Vasistha).
Soit : laissez la Manifestation (le ciel bleu etc.) seulement terrestre. « Je suis ce JE SUIS » : « JE SUIS » est ainsi le Nom de Dieu (R. Maharshi, entretien 503 du 17-8-1938).

« Sois tranquille et sache que JE SUIS DIEU ». Ainsi la tranquillité est le but du chercheur. Même un seul effort pour apaiser une seule pensée, ne serait-ce qu’un seul instant, pénètre profondément jusqu’à atteindre l’état de tranquillité. L’effort est nécessaire et il n’est possible qu’à l’état de veille. S’il y a effort, il y a aussi conscience ; les pensées sont calmées ; la paix du sommeil est obtenue. C’est l’état du jnani [sage]. Ce n’est ni le sommeil ni la veille mais un état intermédiaire entre les deux. Il y a la conscience de l’état de veille et la tranquillité du sommeil [j’appelle ça : COUR, on peut aussi l’appeler « Je suis », l’état de nudité ou d’origine].
C’est l’état de jagrat-sushupti [sommeil éveillé]. On peut l’appeler sommeil éveillé ou veille endormie ou veille sans sommeil ou sommeil sans veille. Il diffère du sommeil ou de la veille pris séparément. Il est l’atijagrat (au-delà de la veille) et l’atisushupti (au-delà du sommeil). Il est l’état combiné de conscience parfaite et de tranquillité parfaite. Il est l’intervalle entre le sommeil et la veille et également l’intervalle entre deux pensées successives (1). Il est la source d’où s’élancent les pensées ; nous pouvons l’observer lorsque nous sortons du sommeil. En d’autres termes, les pensées ont leur origine dans la tranquillité du sommeil. Ce sont elles qui font toute la différence entre la paix du sommeil et l’agitation de l’état de veille. Allez à la racine des pensées et vous atteindrez la tranquillité du sommeil. Mais vous ne pouvez l’atteindre qu’avec toute la vigueur de la recherche, c’est-à-dire avec une conscience parfaite.
C’est encore l’état de jagrat-sushupti dont nous avons parlé auparavant. Il n’est pas ennui, mais il est Félicité ; il n’est pas transitoire, mais il est éternel. C’est de lui que procèdent les pensées. Que sont toutes nos expériences sinon des pensées ? Plaisir et souffrance ne sont que de simples pensées.
Elles sont en nous. Si vous êtes libre de pensées tout en demeurant éveillée, vous êtes cet Être parfait ».
(Entretien 609 du 18-1-1939).


Note.
1. Le vulgaire parle du « jeu » ou de « l’âme dans la mécanique »… Avec la technologie du digital, c’est devenu impossible : elle n’accepte que le zéro et le un…
 
 

Dernière mise à jour : 09-05-2021 01:48

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