Pour-voir pouvoir = l’œil du possédant
 

Ecrit par Sechy, le 18-05-2021 07:19

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Tags : Accident, Alchimie, Allégeance, Banques, Bêtise, Bouche, Capitalisme, Catastrophe, Chaos, Chimère, Christ, Commodités, Conflit, Confort, Conscience, Corps, Démiurge, Démocratie, Diable, Dieux, Dragon, Dualité, Eau, Ego, Feu, Foi, Gratuit, Grégaire, Guerre, Haine, Humain, Histoire, Information, Instant, Intelligence, Intérêt, Jardin, Juif, Karma, Langage, Langue, Liberté, Matrice, Maux, Méditation, Mental, Messianisme, Mieux, Morale, Mort, Mot, Mystère, Narcisse, Nature, Numérisation, Occident, Opinion, Orient, Panique, Panoptique, Paradis, Phénix, Pied, Pierre, Poids, Poisson, Porte, Privilège, Puce, Religions, République, Réseaux, Rêve, Rien, Sagesse, Serpent, Sexuel, Simple, Social, Soi, Souffrance, Souvenir, Spiritualité, TAO, Tautologie, Temps, Vérité, Vide, Vieux, Virus, Yokaï

 
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Pour-voir pouvoir = l’œil du possédant
La lumière que vous avez dans les yeux est
une lumière de rat qui font tant de dégâts,
ce n’est pas la lumière du tigre ou de la
vitalité du dragon.
La lumière de la Conscience infinie ne
relève ni du dedans ni du dehors :
essayer de voir avec les yeux physiques
n’est autre que l’œuvre du diable ou de
n’importe quels cancéreux du pour-voir.
 
Chacun possède déjà la Bougie de la
Conscience infinie, encore faut-il
l’allumer pour qu’elle brille !
Alors s’ouvre l’immortalité.


Un jeune homme demanda : « Les pensées ne sont-elles pas que matière ? »
- Maharshi : Que voulez-vous dire ? Quand vous dites « matière », pensez-vous aux choses que vous voyez autour de vous ?
- Question : Oui, comme les objets.
- Maharshi : Qui pose cette question ? Qui est le penseur ?
- Question : Le penseur est esprit [conscience].
- Maharshi : Voulez-vous donc dire que l’esprit [conscience] engendre la matière ?
- Question : C’est ce que je voudrais savoir.
- Maharshi : Comment différenciez-vous l’esprit de la matière ?
- Question : L’esprit est conscience, la matière ne l’est pas.
- Maharshi : La conscience peut-elle engendrer la non-conscience, ou la lumière les ténèbres ?
(Entretien 613 du 21-1-1939)
Si tout est conscience, y compris les objets extérieurs, et s’il n’y a pas de conscience sans objet, quelle est la vérité du Soi seulement ? En d’autres mots : Quand l’objet a été complètement analysé, l’analyse n’a plus rien à saisir. En l’absence de saisie, il n’y a pas de naissance ni de loi de succion. C’est ce qu’on peut appeler « Nirvana ». Mais si la conscience admet le pouvoir de cette dualité, elle est en danger : si la conscience a le pouvoir de prouver en l’analysant son objet, sur quoi repose l’existence de la conscience ? Si au contraire, comme actuellement dans cette civilisation de consommation en idolâtrie de la marchandise et du judaïsme, c’est l’objet qui prouve la conscience, quel est le point d’appui de l’objet ou de l’idolâtrie de la marchandise ? S’ils dépendent l’un de l’autre pour exister, AUCUN DES DEUX N’EXISTENT RÉELLEMENT. Si la pousse naissant de la graine révèle la réalité de la graine, pourquoi la conscience née de l’objet de consommation par loi de succion n’en révélerait pas l’existence (réelle) ?

L’existence de la graine est constatée par une conscience différente de la pousse. Mais qui constate l’existence de la conscience à laquelle l’objet est révélé ?
Si un Dieu façon Ancien Testament est la Cause des causes, Qu’est-ce que c’est pour vous, de l’Ancien Testament, ce Dieu ? Car ce n’est pas écrit dans votre « Testament ». Alors, pourquoi toutes ces violences autour de vos religions à un seul Dieu, pourquoi faire du winnerisme autour d’un « nom », tel que le rapporte l’entretien 248 du Maharshi cité plus haut ? Qu’a-il voulu crée ce Dieu ? Le soi ego, les éléments tels l’eau, l’air, etc. Tout cela est-il éternel ? Puisque la conscience naîtrait de son objet. Si ce Dieu fait dans la création puisqu’il ne dépend de rien d’autre que de lui-même, s’il n’est rien qu’il n’est créé, DE QUOI DÉPENDRAIT-IL ? ET POUR CRÉER, IL FAIT ÊTRE SOUMIS À LA LOI DE SUCCION, ALORS, EN QUOI EST-IL UN DIEU S’IL EST SOUMIS ? NE SERAIT-IL PAS PLUTÔT UN VULGAIRE DÉMIURGE, UN VULGAIRE GRAND ARCHITECTE DE CET UNIVERS, UN GADLU ?
Prendre conscience de la liberté c’est se libérer de cette liberté qui engendre son contraire la soumission : « Pourquoi demandez-vous le salut, le soulagement des afflictions, etc. ? Celui qui les demande les conçoit aussi. Le fait est que la drishti (la vision) est conscience. Elle forme le sujet et l’objet. Peut-il y avoir la drishti séparée du Soi ? Le Soi est tout – la drishti et le reste ». (Ramana Maharshi, entretien 268 du 23-10-1936).

« La Lumière jaillit DANS LA CHAMBRE VIDE » : « Si vous la voyez sous forme de lumière [et donc aussi sous son nom de ”lumière”] et que vous fixiez [que sous saisissez] votre attention là-dessus, vous tombez dans la conscience conceptualisante [la raison] qui n’est pas la Lumière de l’Essence.
Quand le mental forme une pensée, cette pensée est le mental actuel. Ce mental là est lumière, il est remède [paradoxe]. Lorsqu’on regarde des objets et qu’on les perçoit spontanément tous ensemble, sans discrimination, c’est la Lumière de l’Essence, pareille à un miroir qui reflète tout, SANS INTENTION DE LE FAIRE. Mais il suffit d’un instant de discrimination [de division, de fixation ou possession] pour que cela devienne la lumière de la conscience [ou raison]. Lorsqu’une image occupe l’espace du miroir, il n’y a plus de réflexion [d’autres images]. Lorsque la conscience occupe l’espace de la lumière, quelle lumière reste-t-il ?
[…]
Tout phénomène est nécessairement attribuable à une cause. La transmission de la lumière est attribuable aux portes et aux fenêtres, la lumière elle-même au soleil et à la lune. Lorsque j’emprunte les choses pour me les attribuer, je découvre en fin de compte que « ce n’est pas à moi ». Et quand il s’agit de déterminer le « ce n’est pas à moi », qui décide de son attribution, sinon vous ?
[…]
L’essence qui voit est la seule chose qu’on ne puisse attribuer à rien [par conséquent l’essence n’est pas l’inconscient collectif de C.G. Jung]. Mais, lorsqu’on voit le voir, si ce voir n’est pas le voir, l’essence qui voit est alors aussi attribuable à quelque chose. Cela renvoie à l’essence qui voit, telle qu’elle s’exerce dans la continuité répétitive de la conscience habituelle - ce que les Écritures bouddhiques évoquent en ces termes : ”Faire usage de la conscience habituelle et répétitive [la raison et ses enchaînements d’idéations dans le temps], c’est faire erreur” ».
(Référence à la Lumière de l’Essence et lumière de la conscience ou raison résumé dans Le Secret de la Fleur d’Or, traduction de Thomas Cleary).

Qui invente Dieu ? Sinon vous !? Et réciproquement, comme le temps qui coule a besoin d’une personne pour le voir, et ainsi le fabriquer !


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Le Gate gate pâragate… Celui-qui-ouvre-la-Voie (Oupouaout en tête des processions dans les manifestations solennelles, et nom pouvant être appliqué à tous chiens de chasse et chacals ; Ophoïs chez les Grecs qui y voyaient dans sa prononciation tardive un « loup », ils nommèrent la ville d’Assiout, siège de son culte, « Lycopolis »). Le chacal qui hurle à la mort et pourtant vu comme de mauvaise augure ! Certains textes hindous en font un symbole du désir et de l’avidité, donc du cancer du pour-voir… Dans son aspect négatif le symbole d’Oupaout peut représenter l’errance du défunt cherchant « la vallée de l’immortalité ». En Égypte, Oupouaout Dieu chthonien comme Osiris est le préposé au bon déroulement du voyage de Ré :
« Adresser des louanges à Osiris, se prosternant devant Oupouaout [En Abydos, il fait partie de son Énnéade et à Siout on le considère comme son fils].

HYMNE ET PRIÈRE À OUPOUAOUT [stèle 893 du British Museum, reproduisant le chap. 128 du Livre des Morts]
Salut à toi, Oupouaout, qui es à la tête des baïs d’Héliopolis !
Toi qui apportes et qui fais ce qui est bon,
apporte ce que tu as fait de bon pour moi [rapprochement avec Osiris].

Salut à toi, Ré, Seigneur de l’Énnéade,
Oupouaout le parfait,
Harsaphès qui es à la tête d’Abydos [Harsaphès d’Héracléopolis aussi rapproché d’Osiris et par la suite rattaché à Abydos].
Que la vie soit à toi !
Que ton sceptre hepet [insigne que porte le roi] soit à toi !
Que ta couronne oureret [couronne blanche ornée de plumes d’autruches, caractéristique d’Osiris, qui est un prototype du Christ] soit à toi !
Que le sceptre-hepet soit donné au Seigneur du hepet,
Harsaphès qui est à la tête d’Abydos.

Salut à toi, Oupouaout,
à qui a été donnée la parole (?) de l’Unique [titre fréquemment aux Dieux].
Ton ka vit de tes formules,
ô Nema [Dieu nain], Dieu unique, doux d’allégresse !
Tu as donné la force, les fleuves, les offrandes, les eaux (?)
lors de ta venue ;
ô Oupouaout, Seigneur de l’Oliban [résine odoriférante, encens mâle],
qui produit (?) l’encens.
Etc….
(Hymnes et prières de l’Égypte ancienne, par André Barucq et François Daumas)
 
 

Dernière mise à jour : 18-05-2021 08:03

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