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page précédente, « La 5e stance [du
Arunâchala-ashtakam] dit : Une fois exposée au grand jour, une plaque photographique, sensible à la lumière, ne peut pas capter d’images. De même, le mental (la plaque sensible), une fois exposé à Ta lumière, ne peut plus refléter le monde. De plus, le Soleil n’a d’autre source que Toi-même. Si ses rayons sont si puissants qu’ils empêchent la formation d’images, combien alors plus forte doit être Ta Lumière ? Voilà pourquoi il est dit que rien n’existe à part l’Être unique, Toi-même » (
Ramana Maharshi expliquant le Soi à l’entretien 323 du 7-1-1937, et comparable à la Caverne de Platon).
Dans la Caverne de Platon, même Thème que la Carotte du messianisme pour faire avancer les masses, le prisonnier de la caverne habitué à son confort, à une douce chaleur et à la faible lumière ne gagne rien à en sortir : une fois arrivé dehors en pleine lumière, il se trouvera dans la situation décrite ci-dessus : des rayons si puissants qu’ils empêchent la formation d’images, lesquelles se formaient facilement en ombres chinoises à l’intérieur sur les parois de la caverne et donnaient l’illusion du cinéma actuel qui a nécessairement besoin d’ombres et de lumière. Ainsi le prisonnier de la caverne un fois dehors et aveuglé désir regagner immédiatement son confort-prison,
c’est-à-dire revenir à ce qu’il appelle « le réel » (la routine) : retourner aux choses qu’il peut posséder par sa loi de succion ; retourner à ces choses-objets qu’il croirait et aurait toutes bonnes raison de croire « réellement plus distinctes que celles qu’on lui montre » [
République VII, 515c]. De même l’autorité de tout messie consiste en son absence, comme la carotte est attachée à distance de la tête de l’âne pour le faire avancer. Comme le messie est littéralement une PROJECTION comme celles des ombres projetées sur les parois de la caverne, ce messie
« A-venir », du A privatif et de venir, donc ne venant jamais, peut inventer toutes les f(r)ictions qu’il souhaite ; il peut suggérer une fin du monde qui demeurera sans effet sur le cours du monde. Une extinction de vie sur Terre ou de toutes choses ne compromet dans l’Instant aucune chose actuelle. Le Centre est nulle part et la Circonférence est partout.
De ce cas là le concept récent et moderne d’IDENTITÉ est une imbécilité de plus, car le Vrai, le ‘Je’, cesse d’être vrai dès qu’il est vu ou identifié, donc possédé par l’autre, par le dehors. Ce qui est appelée
« identité » est l’ambiguïté même : la suggestion de deux espèces hétérogènes d’identité, deux façons contradictoires et différentes d’être identique.
Identique = icelui : désigner, c’est tomber dans la dualité sujet-objet !
Caverne de Platon = sécuritaire = calculs (de risque) = ego-égoïsme absolu.
Il n’y pas plus dégueulasse, égoïste, que que ceux qui avancent que leurs poisons covidesques sont
« nécessaires », et
« sûrs et efficaces », et : « il est urgent de vacciner
”pour protéger les autres” », car là encore et toujours il s’agit de CALCUL, DE POSSESSION en forme de sécuritaire de cette égoïste peur de mourir (le corps) ; dans la même logique que : « Quant à la prière pour le bien des autres, elle ne paraît désintéressée qu’en apparence. Si vous analysez le sentiment qui la motive vous y découvrirez, là aussi, de l’égoïsme. Vous désirez le bonheur d’autrui afin d’être vous-même heureux [et sécurisé]. Ou bien encore, vous voulez bénéficier du mérite d’avoir intercédé en faveur des autres [winnerisme]. Dieu n’a pas besoin d’un intermédiaire [le peuple élu ou peuple-prêtres]. Occupez-vous de vos affaires et tout ira bien. […] Quant à la prière, un homme réalisé ne voit pas les autres comme étant différents de lui.
Comment peut-il alors encore prier, et pour qui et pour quoi ? Sa simple présence est le summum du bonheur pour tous. Aussi longtemps que vous croyez qu’il y a les autres, différents de vous, vous priez pour eux. Mais le sens de la séparation est de l’ignorance. Et cette ignorance est encore la cause du sentiment d’impuissance. Vous savez que vous êtes faible et impuissant. Comment voulez-vous alors aider les autres ? Vous dites « par la prière à Dieu » [ou par des
« vaccins », des prothèses] ; mais Dieu connaît son affaire et n’a pas besoin de votre intercession en faveur des autres.
Aidez-vous vous-même afin de pouvoir devenir fort. On y parvient par une soumission totale à Dieu. Cela signifie que vous vous offrez à Lui. Après une telle soumission, vous ne pouvez plus conserver votre individualité. Vous obéissez à Sa volonté. Ainsi, le Silence est le plus élevé de tous les accomplissements ». (Ramana Maharshi, entretien 594 du 15-12-1938).
Caverne de Platon = UN OBJET POUR LA CONSCIENCE, laquelle ne
« fonctionne » que s’il y a un objet. QUELQUE CHOSE
« D’IMPENSABLE » N’EST PAS SAISISSABLE PAR LE MENTAL ET SA LOI DE SUCCION : AUCUN RENSEIGNEMENT À FOURNIR AUX SERVICES DE RENSEIGNEMENTS, ALORS ILS DEVIENNENT INUTILES, LE MOT
« IDENTITÉ » N’A PLUS AUCUN SENS.
Toute véritable identité étant le « Je suis ce JE SUIS », elle en devient « inconcevable », insaisissable.
LE RÉEL INSAISISSABLE : MA VRAIE DEMEURE.
« Le Réel ne va ni ne vient puisqu’il ne demeure jamais le même.
Le Réel se conforme à la vacuité, obéit au sans-caractéristique et répond au sans-souhait.
Le Réel est libre du beau et du laid. Il n’augmente ni ne diminue. Il ne naît ni ne cesse… Il n’a pas de principe où se réabsorber. Il transcende la vue, l’ouïe, l’odorat, le goût, le toucher et la pensée. Il n’est ni haut ni bas. Il est éternellement lui-même et immuable, indépendant de toutes les pratiques et de toutes les contemplations ». (Soûtra de la Liberté inconcevable, chapitre III, Les auditeurs).
Le concept d’identité est l’ambiguïté même : il suggère toujours deux espèces hétérogènes d’identité, deux façons contradictoires d’être identique. L’identique en vient à désigner la prise de conscience d’icelui en tant qu’icelui (
idem en latin), soit le même qu’icelui : sens totalement contraire à celui dont il prend ainsi le relais, puisque substituant le concept d’égalité à celui d’inégalable, l’idée de copie (et donc de temporalité) à celle de la Singularité (Je suis ce JE SUIS).
Le temps qui coule va faire que l’on ne peut affirmer l’identification d’un objet ou d’une personne que s’ils sont IDENTIQUES que ceux d’hier, et qu’ils seront identiques ou les mêmes que ceux de ce hui ; que le ‘moi’ de l’Instant est le même ‘moi’ qu’auparavant. Le temps qui coule permettrait la construction élémentaire du concept d’identité et donc de l’ego À L’ÉTAT DE VEILLE : dans le sommeil profond et même dans le rêve le concept de temps qui coule n’a pas de sens. À l’état de veille le temps qui coule se met en branle EN SÉQUENCES PAR L’IDÉATION.
Si je suis le même que la veille c’est le même sens que d’être le même que mon voisin (nous sommes apparemment de la même espèce humaine à cause de nostre langage particulier de la parole).
LA RECONNAISSANCE D’UN « CECI » : POINTER, se fait à un moment donné (également rapport à l’effet LARSEN et la TCI, Trans-Communication Instrumentale...), et non sa permanence si on adhère au concept de temps qui coule.
Même problème que : Veille-Sommeil, Mort-Vie, Dedans-Dehors, Moi-individuel/Moi-collectif, Ondulatoire-Corpusculaire, géométrie euclidienne-Ouroboros. L’Instant est INSAISISSABLE : le Centre est nulle part (et la Circonférence est partout) : l’identité ou le ‘moi’ n’est pas comparable avec quoi que ce soit : il
EST.
Le Seul Réel
EST, il n’a aucun semblable ; il est icelui-même et seulement s’il n’est comparable à rien. Le double visage de Janus : deux identités contraires du même et de l’autre : désignation à la fois et contradictoirement ce qui est sans égal et ce qui est égal à quelque chose d’autre. Comme si le mental programmé dans la dualité depuis tant de générations était incapable de penser à quelque chose sans penser du même coup son propre contraire, ou d’imaginer une identification qui ne passerait pas par le biais forcé d’un
« ne pas être identique » par quoi se résume d’ailleurs la carte d’identité qui assure à la personne qu’elle est identique à son voisin tout en n’étant pas identique comme le prouverait l’artificielle et banale
« carte d’identité » (identité du bas latin
identitas, de
idem : le même ; dans le cas de la carte d’identité elle tente de prouver que je ne suis pas identique à mon moulin à café, mais que je suis identique à mon voisin qui est aussi en apparence un humain). Bref, cette carte d’identité et tous fichiers d’identification informatique dans le déluge informatique du suivi à la trace, sont des données de
« non-identité ».
- Le même = le Seul Réel (Je suis ce JE SUIS).
- L’autre ou le social = l’irréel.
Sa Vraie Nature, le Soi, n’a pas à être recherché ou à être identifié, puisqu’elle
EST, le Soi
EST. Le Soi ou Seul Réel n’est pas identifiable parce qu’il est impossible d’identifier le Réel puisqu’Il est précisément ce qui, pour être sans double, demeure réfractaire à toute entreprise d’identification si à la mode du régime de la démocratie marchande.
LE MENTAL N’A PAS À ÊTRE « RECHERCHÉ ».
Sentiment = le policier du mental : « En cherchant si le mental existe ou non, on s’aperçoit qu’il n’existe pas. C’est là le contrôle du mental. Autrement, si on admet l’existence du mental et qu’on cherche à le contrôler, cela équivaut à obliger le mental à se contrôler lui-même, à l’instar d’un voleur se transformant en policier pour procéder à sa propre arrestation. De cette manière, le mental continue à subsister, mais échappe à lui-même », explique Ramana Maharshi à l’entretien 43 du 28-3-1935.
De la même manière, même entretien : « Chacun connaît le Soi [ou l’Instant], et pourtant ne le connaît pas. Étrange paradoxe ».
Et à l’entretien 615 du 24-1-1939 : « Un voisin avait anticipé la visite d’un voleur dans sa maison. Il avait pris des précautions pour l’attraper en plaçant des policiers en civil pour surveiller les deux bouts de la rue, l’entrée et la sortie de sa maison. Lorsque le voleur s’était présenté comme prévu, les hommes de guet s’était précipités sur lui pour l’attraper. Le voleur, jugeant d’un coup d’oeil la situation, s’était mis à crier :
« Au voleur ! Attrapez-le, attrapez-le ! Il court par là ! là ! » Et ce faisant, il était parvenu à s’enfuir.
Il en est ainsi avec l’ego. Partez à sa recherche et vous ne le trouverez pas. C’est la meilleure façon de s’en débarrasser ». (Entretien 615).
Le seul inconscient collectif possible est énoncé dans l’entretien 92 du 7-11-1935 :
« Les perceptions sensorielles ne peuvent donner qu’une connaissance indirecte et non une connaissance directe. Seule notre propre conscience est connaissance directe : c’est l’expérience commune à tout le monde. Aucune aide n’est nécessaire pour connaître son propre Soi, c’est-à-dire pour être conscient.
L’unique totalité, infinie et indivisible (le plenum), devient consciente d’elle-même en tant que ‘Je’. C’est son nom originel. Tous les autres noms, tels que OM, ne viennent qu’après. La Libération consiste uniquement à rester conscient du Soi. Le
mahâvâkya « Je suis le brahman » en est l’affirmation qui fait autorité. Bien que l’on ait toujours l’expérience du ‘Je’, l’attention doit y être dirigée [Retournement de la Lumière]. Alors seulement, la Connaissance émerge. C’est pourquoi l’on a besoin de l’enseignement des Upanishad et des Sages » (entretien 92 du 7-11-1935).
« Le mental changeant (c’est-à-dire le mental associé à rajas = activité et à tamas = obscurité) est communément connu comme le mental. Dépourvu de rajas et de tamas, il est pur et brille par lui-même. C’est la réalisation du Soi. C’est pourquoi on dit que le mental est le moyen pour l’atteindre » (entretien 100 du 19-11-1935).
Dans le même entretien 615 : « Saisissez d’abord l’ego et demandez ensuite comment il peut être détruit. Qui pose cette question ? C’est l’ego. L’ego serait-il d’accord pour se détruire lui-même ? Cette question est la meilleure façon d’entretenir l’ego et non pas de le détruire [comme dans l’exemple du policier ci-dessus]. Si vous cherchez l’ego, vous constaterez qu’il n’existe pas. Voilà la façon de le détruire.
PAS DE MEILLEUR VACCIN QU’AVEC AUCUN VACCIN… COMME PAS DE MEILLEURE LIBERTÉ AVEC AUCUNE INVENTION DE LIBERTÉ, OU PAS DE MEILLEURE VALEUR SANS AUCUNE INVENTION DE LA VALEUR.
Le Centre est nulle part.
Mécanisme ou manifestation de la Création. En se concentrant là-dessus on entre dans le
Gate gate pâragate pârasamgate bodhi svâhâ (Allé, allé, allé au-delà, allé complètement au-delà, l’Éveil, ainsi), du
Soûtra du Cœur de la Connaissance transcendante. Ce qui veut aussi dire POINTER, c’est-à-dire ne pas tomber dans une concentration fixiste ou rigide. Concentration et pénétration. Quand les pensées surgissent, d’où viennent-elles ? Où disparaissent-elles ? Équivalent du policier voulant s’appréhender lui-même, équivalent du
Gate gate… la non-saisie : on ne saisie pas les pensées, c’est alors qu’elles disparaissent QUAND ON S’ÉVEIL À CELA. « Ayant cherché mon mental, j’ai compris qu’il était insaisissable. Et bien, je te l’ai pacifié ! », dit le
Secret de la Fleur d’Or.
CAVERNE-MATRICE : dualité Dedans-Dehors avec le C ouverture : la caverne devient
« l’inconscient » ou
« l’intérieur psychologique », dans le Dedans-Dehors lié à l’inconscient collectif et les déluges labyrinthiques de problèmes sur l’identification liés à la différenciation…
LA PIRE CAVERNE DE CE MONDE EST BIEN LE MENTAL, LA CHOSE QUI ENFERME : « Vous n’avez pas besoin d’aller en prison, vous y êtes déjà ! »
En ce qui concerne le Dehors récent de la fin mai 2021 :
TOUT CE QUI TENTE DEPUIS SON DEHORS D’IMPOSER À TOUS CE MÊME DEHORS EST UN CRIMINEL ET CONSIDÉRÉ COMME UN DICTATEUR QUI IMPOSE SON OPINION À L’ENSEMBLE, SURTOUT DANS LE CAS RÉCENT DE TENTER, EN FRANCE, D’EMPOISONNER À L’ARN MESSAGER DES PFIZER MODERNA ET AUTRES LES FRANÇAIS : AUCUNE MÉDECINE OU QUI SE BOMBARDE D’ACADÉMIE NE POSSÈDE LA VÉRITÉ ; L’INDIVIDU ÉTANT SINGULARITÉ, UNE « ACADÉMIE » NE SAURAIT PRÉTENDRE EMPOISONNER DES DIZAINES DE MILLIONS DE FRANÇAIS DANS UN MESSIANISME NOMMÉ « PRÉCAUTION ».
L’être humain ne sait même pas qui il EST, alors le dehors ou « l’académie » n’en sait encore moins sur le Centrum Centri de l’UN… ! La science médicale est purement corporelle ou matérialiste, utilitaire. Chacun est libre de sa vie, il peut refuser de se faire soigner comme il peut refuser de se faire piquer et n’a pas à
« rendre des comptes » au dehors, sous prétexte d’un refus de se faire piquer et risquer de
« contaminer les autres » (rejoins le comble de l’égoïsme cité plus haut).
CAVERNE-MATRICE : la peur de la mort fait faire n’importe quoi, de préférence le plus imbécile (en catastrophe), parce qu’on a peur de l’Instant, qui est
« proche » et pas encore
« visible » alors on ne sort pas de sa caverne ; comme le Dehors de la caverne fait peur, la nuit fait aussi peur car on n’y voit rien, même effet que la lumière aveuglante à l’extérieur de la caverne. Tout ce qui est invisible ou non-identifiable sera considéré comme redoutable ou
« terroriste ».
MESSIANISME = RECULADE DEVANT LA MORT. MESSIANIQUE = VACCINATION, RECULADE.
POURQUOI PEUR DE LA MORT ? Parce que comme le problème Ondulatoire-Corpuscule et autres du même Thème cités plus haut, personne ne revient de la Vraie Demeure pour dire que
« c’est la Vraie Demeure », ce qui annulerait le sens de
« vrai » en le faisant passer pour FAUX : le Seul réel ne peut qu’être SINGULARITÉ et pas
« social » (ce sens d’être
« agréable » au Dehors, donc de PARAÎTRE, de faire SPECTRE-SPECTACLE, DE FAIRE PERSONA : vous enlevez le masque, vous mourez, comme l’indique le curé d’Ars : la lucidité absolue ou Réalisation du Soi fait que la plaque photographique, sensible à la lumière, ne peut pas capter d’images quand elle sort de la caverne, comme exposé en début de page dans l’entretien 323 du Maharshi : enlever le masque = détruire le feu de notre vie par un surfeu surhumain, sans flamme ni cendre, qui absolutisera le Soi, l’Être se totalise sur l’Instant de sa perte corporel apportant LA PREUVE ABSOLUE de son existence. C’est la définition de la FONTAINE DE JOUVENCE, car à partir de l’Être les transmutations sans fin sont possibles : l’arrachement du masque dévoile le Vide et la Grâce le comble. Le masque ou persona, doublé en 2021 d’un inutile masque sanitaire, nous empêche de mourir de la connaissance de nous-même, puisque comme déjà si souvent écrit, le Vrai ne peut pas être doublé ou sécurisé sans dans l’Instant devenir faux, et par la-même ce ‘je’ ou persona-spectre nous empêche de vivre la Félicité.
Dans l’éternité, dans la Vraie Demeure, il n’y a que du NOUVEAU car le temps n’existe pas.