Quand quelque chose vous DÉPASSE
 

Ecrit par Sechy, le 22-08-2021 22:11

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Tags : Aiguille, Argent, Croyance, Feu, Guerre, Nostalgie, Peur, Pointe, Raison, Résistance, Silence, Transhumanisme, Vie

 
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Quand quelque chose vous DÉPASSE
IL N’Y A PAS DE SAISIE, COMME LA
VÉRITÉ OU LIBERTÉ EST INSAISISSABLE,
et ça, C’EST PAS BON POUR LE CAPITALISME !
L’incertitude ou l’inconnu non plus c’est
pas bon pour la finance internationale et
Wall Street qui dirige tout pour le
ventre et le bas-ventre.
Idem quand le Pour-Voir ne parvient pas
à voir ou à A-voir (c’est-à-dire qu’il se
prive de voir, du A privatif…), ou quand il
ne parvient pas à SAISIR.
Et la société actuelle est celle du Pour-Voir
ET DE LA SAISIE : des images-opinions du
samsara hollywoodien des noms-les-formes
et de l’utilitarisme à l’anglo-saxonne.
 
Un comble de la saisie : appeler les nains
« gens de petite taille » ; les clodos sont
appelés « itinérants » ou « sans domicile
fixe » (SDF, à ne pas confondre avec le SDF
du Sans Difficulté Financière, définition
d’une Couille en Or Rothschild-Rockefeller….)

Ce que les humains ne peuvent pas posséder
représente une MENACE, UNE PEUR : ils ne
peuvent pas a-viser, prendre ou voir.
La réaction de PANique quand on ne peut pas
voir ou saisir quelque chose qui n’est ni
loin ni à proximité.

C’est du Seul Réel, l’Instant, que d’être
PANique parce que possiblement proche
mais INVISIBLE : la nuit fait peur, tout
semble insaisissable et virtuellement
redoutable parce que non-identifiable,
sans référence, sans saisie.
C’est pourquoi la peur est toujours celle
du dernier moment comme la mort-peur
qui elle, vient vous saisir, ELLE VIENT
RENDRE SON VERDICT ABSOLU.
La peur du Seul Réel, parce qu’Il
menace de le devenir.

L’Instant ou Seul Réel est insaisissable
et non-identifiable par essence,
non personnalisable par quiconque.
L’Instant est INSOLITE.
Il est PAN, la fin des institutions
tout confort et refuge de l’étatisme
et de l’administration du Satam(n).
PAN est le contraire de l’ordre
social ou établi si artificiel.

En résumé la PEUR n’est qu’un phénomène
de CALCUL, quand on ne peut plus calculer
ou pré-voir, a-viser, ou se dis-traire,
la PANique survient.
Dis-traire : du latin dis, qui indique
la séparation, et traire, tirer, traîner.
Comme dit le Maharshi, « les ennuis ne
surgissent que lorsqu’il y a un autre
que soi-même », à savoir un DEHORS.
« Lorsqu’on réalise que l’âtman [‘Je’-’je’]
est unique, il n’existe plus de second, et
il n’y a donc plus de raisons d’avoir peur ».




Dans cette sotte ciété à satiété tout est saisi à satiété : LA PROPRIÉTÉ ET LA PROPRETÉ : si visible avec ses masques covid-19, ses distanciations sociales ou physiques et ses injections-injonctions aux poisons ARN messagers.
PROPRIÉTÉ ET PROPRETÉ sonnent presque identiquement et ont aussi le même radical : « CE QUI APPARTIENT À ». C’est même « augmenté » par le régime de ceux qui « possèdent leur langue » parce qu’ils utilisent les mots au « SENS PROPRE ». Ainsi dans les textes IL Y A DES VIRUS : les expressions impropres, d’où le fanatisme contre les « fake news » et les poursuites en diffamation lorsqu’on « DÉPOSSÈDE » quelqu’un en « SALISSANT SA RÉPUTATION », DONC EN SALISSANT SON EGO (ou en diminuant l’augmentation de cet ego…), ou EN PIRATANT SON EGO (cas des brevets et autres « droits d’auteurs »).
Idem avec le mot « INJURE » presque naturellement associé à une réaction contre « L’INJUSTICE », et il n’y a pas encore de spikure à l’ARN messager contre l’injustice….

Un lieu en « non-lieu » ne dispose pas à la saisie : les accomplissements du faire/fer quotidien seront encore plus bénéfique dans la maison de la cité lorsqu’on les exécute à la campagne dans une étable, cela produit des résultats généraux dix fois plus bénéfiques que dans la maison dans la cité. Choisir le bord d’un bassin d’eau est encore dix fois bénéfique ; et le lieu au près d’un grand arbre est encore dix fois plus bénéfique. De même les rives de la mer décuplent de dix fois tous les faire/fer ; mais le sommet d’une montagne est dix fois supérieur aux abords de la mer. À y ajouter que le mot VASE est symbole de la non-saisie parce qu’il est réceptacle et désigne celui qui, étant digne de recevoir, protège aussi de la chute celui qui donne. Ce qui veut dire que seule une personne au mental pur peut guider les autres de même qu’un individu riche dans le capitalisme aura toutes facilités d’aider les autres sans se casser le cul.

Un conte pour les transhumanistes et leur SAISIE.

Le sage védique Mrikandu resta longtemps sans avoir d’enfants. Il pria Shiva de lui accorder une postérité. Shiva lui apparut et lui demanda s’il préférerait un grand nombre d’enfants d’intelligence moyenne et de peu de valeur, ou un seul fils exceptionnel mais donc la durée de vie sera limitée à 16 ans. Le sage choisit le fils unique. Sa femme devint enceinte et mis au monde un garçon nommé Mârkandeya. Icelui grandit rapidement en sagesse et en bonté. Mais plus son intelligence et son caractère devenait remarquables, plus ses parents angoissaient, car le terme fatidique fixée à son existence approchait.
Mârkandeya réussit à découvrir qu’il ne devait pas vivre vieux. Il décida alors d’offrir son adoration à des divinités présentes dans les lieux de pèlerinages importants, et au cours de ses pérégrinations, il atteignit, selon la tradition de l’Inde du Sud, Titukkadavur, dans le district de Tanjore. Dans ce lieu saint, il s’absorba dans l’adoration du linga (signe, symbole) présent dans le sanctuaire du temple.
Juste à ce moment là, le dernier Instant de son existence étant près de se terminer, les émissaires de Yama le Dieu de la Mort, s’approchèrent avec leur lasso pour saisir Mârkandeya et l’emporter dans le royaume de leur maitre. Mais comme Mârkandeya effrayé prenait refuge dans le linga, ils ne réussirent pas à accomplir leur saisie. Ils rapportèrent leur échec à Yama, qui se déplaça Lui-même afin de précéder à l’extraction de l’âme de Mârkandeya qui était inexorablement destiné à ne pas vivre plus de 16 ans. Yama parvint à enserrer le jeune homme dans son lasso, mais à cet Instant-là, Shiva en colère jaillit hors du linga et repoussa Yama en le frappant rudement d’un coup de pied dans la poitrine. Yama en fut ébranlé et réalisa que l’adorateur de Shiva n’aurait pas dû être soumis aux règles qui s’appliquent aux mortels ordinaires. S’inclinant humblement, il relâcha sa prise, et Shiva bénit Mârkandeya, lui accordant d’avoir éternellement 16 ans et donc de devenir immortel. Shiva dans l’acte de vaincre Yama est appelé Kâli-mûrti, l’« ennemie du temps qui cause la mort », le « tuer la mort » des Juifs Google and Cie de leur siliconée vallée.
C’est-à-dire que Mârkandeya échappe au temps qui coule et à l’histoire, puisque enfermé dans le linga et dans son Soi il ne voyait personne ni espace-temps qui pouvait l’attaquer et le tuer. Yama ne pouvait pas l’enlacer de son lasso.
Nous devons procéder de même avec la mort du capitalisme, et de ce qui va avec : le salariat et son monde des A-faire et de ses bureaux-bourreaux du travail, sa mal(r)chandise et l’État. Shiva dans le faire inoxydable de vaincre Yama est appelé Kâlâri-mûrti : « l’ennemi du temps qui cause la mort ». C’est depuis plusieurs siècles - voir plusieurs millénaires à cause de l’État et de l’argent tout simplement - que Kâlâri-mûrti a autant de nourriture à avaler.

ÉTERNITÉ = NON POSSESSION (par la Mort), ce qu’avait bien compris DIOGÈNE…… Dans un premier temps qui peut se retrouver dans une autre forme d’assassina du capitalisme : l’ORGIE MONDIALISÉE, LA FOLIE ET LE RÊVE : tous des preuves de l’existence à jamais de l’ÂGE D’OR ; comme ce qui pourrait tuer le capitalisme devra être DIONYSIAQUE, UNE ORGIE MONDIALE : plus aucun travail salarial ou PLUS AUCUNE SAISIE dans les usines des capitalistes et des banquiers, tous leurs ouvriers se mettent à rêver sur le tas, aucun travail et mieux que les classiques grèves si utile au capitalisme, que du délire et de l’orgIe, DU VRAI CHAOS ou une fête dionysiaque DOMINANT DANS L’INSTANT L’HUMAIN-MACHINE et qui rayonnerait de proche en proche en passant pas les syndicats chiens de garde du capitalisme salarial jusqu’aux banquiers eux-mêmes dans une monstrueuse saturnale qui transformerait ce mortifère Occident industriel en un gigantesque asile d’aliénés plus vrai que les aliénés au pouvoir d’achat et à leur tout connecté. Et qui seraient les infirmiers de ces aliénés ? Mais les « sauvages », les « primitifs », ces « bouseux de Gilets jaunes », ces « égoïstes » d’« anti-passe-sanitaire ».

INSAISISSABLE = RENONCEMENT, ABANDON OU PUTRÉFACTION, LE FLÉAU OU AMOUR, LA GRATUITÉ = « S’offrir entièrement, corps, âme, mental, facultés et possessions, à la Divinité [son Seigneur] et ne rien retenir pour soi-même est ce qu’on appelle ”s’abandonner” à Dieu [soit le Renoncement] » (Le Shiva -purâna, chapitre XXIII, 22-33, 9, pour les 9 formes de dévotion exposée par Brahmâ).

Ce qui caractérise le mental surtout de l’humain c’est sa capacité en loi de succion : du berceau au tombeau il suce absolument tout, son mental est d’une fébrilité phénoménale. Cependant, dénué d’agitation, ce mental ressemble à de l’eau déshydratée. C’est l’agitation du mental qui fabrique l’illusion du monde. Le mental libéré de l’agitation est la Libération même, dit le Yoga Vasistha dans Utpatti Prakaranam. Vasistha dit que le mental agité est appelé « ignorance » ; et vâsanâ (le conditionnement du mental) est un autre nom qu’on lui donne. « Détruisez-là [la vâsanâ] au moyen de vicâra (l’investigation par le ”Qui suis-je ?”]. Lorsque le mental agité parvient à la quiétude au moyen du VRAI RENONCEMENT, alors le bien suprême est atteint ».

Pas de drogue ou de dehors en artifice quelconque genre MK-ultra du régime et de sa CIA : « Seul le mental est en mesure de contrôler le mental. Seul le mental est l’embarcation sans danger pour ceux qui sont menacés par les crocodiles du désir dans l’océan du samsara [cycle des naissances et des morts, monde des phénomènes des noms-les-formes]. Le mental ne saurait être conquis que par le mental ; il n’existe pas d’autres moyens [n’en déplaise au transhumanisme qui veut augmenter la Nature (de ceux qui peuvent payer)] ».

Les humains n’aiment pas être dépassés par les événements, alors ils font des droits de l’homme, des commandements ou une charia, une Torah. Pourtant, leur messianisme est un DÉPASSEMENT, UNE PROJECTION ; QUAND QUELQUE CHOSE LES DÉPASSE ILS FONT DES PRIÈRES, SUPPLICATIONS, SOUHAITS, DES DEMANDES DONC ENCORE DE LA SAISIE POUR INFLUENCER LE COURS DES ÉVÉNEMENTS. Et quand leur prière n’est pas exaucée, ils ne croient plus. « Quant à la prière pour le bien des autres, elle ne paraît désintéressée qu’en apparence. Si vous analysez le sentiment qui la motive vous y découvrirez, là aussi, de l’égoïsme. Vous désirez le bonheur d’autrui afin d’être vous-même heureux. Ou bien encore, vous voulez bénéficier du mérite d’avoir intercédé en faveur des autres. Dieu n’a pas besoin d’un intermédiaire. Occupez-vous de vos affaires et tout ira bien ». (Ramana Maharshi, entretien 594 du 5-12-1938). Les « vos affaires » INTÉRIEURES, pas le masque de l’acteur du social et du salariat !!!

PANique dans l’entretien 62 du 6-7-1935 par le Maharshi : « Le sphurana (sorte de sensation indescriptible mais palpable ressentie dans le Coeur) est ressenti en diverses circonstances, lors d’une grande peur, d’une excitation, etc. Bien qu’il existe de tout temps et en tout lieu, il est ressenti en un certain endroit et dans certaines conditions. On l’associe aussi à des causes antécédentes et le confond avec le corps.
Alors qu’il est seul et pur ; c’est le Soi. Si l’attention se fixe sur le sphurana et si on le ressent de façon continue et automatique, c’est la Réalisation.
Aussi le sphurana est-il un avant-goût de la Réalisation. Il est pur. Le sujet et l’objet procèdent de lui. Si l’homme se prend par erreur pour le sujet, les objets doivent nécessairement apparaître différents de lui. Ils sont alternativement retirés et projetés, créant le monde et la jouissance qu’en a le sujet. Mais si l’homme parvient à se sentir lui-même comme l’écran sur lequel sont projetés le sujet et l’objet, il ne peut y avoir confusion [être COUR]. Il peut observer tranquillement leur apparition et leur disparition, sans que le Soi en soit troublé ».

« Si l’homme considère qu’il est né, il ne peut pas éviter la peur de la mort. Qu’il cherche donc s’il est né ou si le Soi a quelque naissance. Il découvrira que le Soi existe depuis toujours, que le corps qui est né se réduit à une pensée et que l’émergence de celle-ci est la racine de tout le mal.
Trouvez d’où jaillissent les pensées. Alors vous demeurerez dans le Soi toujours présent au plus profond de vous-même et vous serez libéré de l’idée de la naissance ou de la peur de la mort ». (Entretien 80 du 3-10-1935).

Quand quelque chose vous DÉPASSE C’EST QUE CE N’EST PAS UN PHÉNOMÈNE. Le « phénomène » étant synonyme d’apparaître… comme un fantôme, et qui concerne UNIQUEMENT le domaine des sens donc du Dehors et à l’état de veille : phénomènes psychologiques, affectifs. Ce monde est uniquement un phénomène, une apparence issue de la conscience : tout ne peut qu’être conscience et il n’y a pas de conscience sans objet, extérieur, et ces objets dépendant de la conscience, il y a nécessairement une Conscience au-delà de cette dualité sujet-objet ; cette Conscience est l’Instant ou Point Focal, le TOUT, PAN, correspondant à cette Conscience différente de la conscience qui calcul : « la raison ».

- Si vous dites que les objets extérieurs n’existent pas
Mais que seule la Conscience existe,
Comme il n’y a pas de conscience sans objet,
Comment prouverez-vous que tout n’est que Conscience ?

L’homme pense que son mental
Est sollicité par un objet.
La conscience ne naissant pas sans cause
Comment prouverez-vous que tout n’est que Conscience ?
[…]
De même que la lame ne se coupe
Pas elle-même, ni le doigt
Ne se pose sur lui-même, le mental
ne se perçoit pas lui-même (1)
[…]
Les objets qui jaillissent du mental
Ne sont pas des réalités imaginaires
Mais ces objets de nature imaginaire
N’existent pas ailleurs que dans le mental.

Il n’y a pas le moindre monde des objets
Dans le samsara [monde des noms-les-formes et des cycles naissance et mort] sans commencement.
Si le mental n’avait nulle part où émerger,
Comment s’exprimerait-il dans [toutes] ces apparences ?

Ce qui est maintenant [l’Instant] n’a pas d’existence
N’en avait pas auparavant.
Comment la conscience, qui est liée à un objet,
Pourrait-elle naître en l’absence de tout objet ?

L’Ainsité, la vacuité, la cime du ciel,
Le nirvana et la dimension absolue,
De même que la non-naissance de toutes choses
Voilà l’essence de la Vérité absolue

Les sots s’enferment dans l’être et le non-être
Pour concevoir des causes primaires et secondaires
Sans comprendre que rien de ce qui existe
N’a de naissance ni de créateur.

Les causes du mental n’ont pas de commencement
Car il n’y a rien à percevoir dans la Conscience-seulement.
D’où la Conscience viendrait-elle [tel un « Big Bang »]
Sans tous ces objets dépourvus de commencement ?

- Si elle naissait d’une pure absence,
Les pauvres seraient riches.
Veuillez me dire, seigneur Bouddha,
Comment la Conscience peut naître sans objet.

- Si rien n’avait de cause,
Il n’y aurait ni conscience ni objet.
La Conscience n’émergeant pas,
Les trois mondes n’auraient plus de « créateur ».
[…]
Le non-être est tel relativement à l’être :
Le non-être n’est pas un produit du néant.
L’être est relatif au non-être
Dans un rapport de causalité réciproque.

Si la réalité la plus infime existe
Dependamment d’une autre infime réalité,
Celle-ci dépend de celle-là, qui n’est point sa cause,
Sans déroger à la causalité.

Tout dépend
Toujours d’autre chose [comme les sucres ou effet domino]
En formant une régression à l’infini,
Rien ne peut exister.

Si un morceau de bois ou une feuille d’arbre
Permet le déploiement de mille fantasmagories (2),
Les êtres percevront le multiple
À partir de quelques objets.

C’est la seule force du magicien qui permet
Aux sots de percevoir les illusions magiques [ou en thermodynamique les illusions technologiques]
Car, dans une feuille ou un morceau de bois,
Il ne se trouve réellement aucune magie.

Ce qui dépend d’une autre chose
Détruit cette autre chose [en naissant].
Comment concevoir ces deux choses
Puisqu’elles n’apparaissent pas dans la perception ?

S’il n’y avait rien d’imaginaire dans les idées fictives [les opinions]
Il n’y aurait pas d’idées fictives ;
Et sans idées fictives,
Il n’y a ni samsara ni nirvana.

S’il n’y avait pas d’idées fictives,
Il ne faudrait pas en concevoir.
Comment la Conscience seulement
Se pourrait-Elle en l’absence de toute pensée ?
[…]
Il ne naît rien d’existant
Ou d’inexistant.
Il n’y a que la Conscience-seulement de chacun [le ‘Je’ ou Soi],
Absolument aucune idée fictive [donc pas de temps qui coule ou d’HOTC].
(Lankâvatâra, Stances 95-97)


Notes.
1. Sentiment = le policier du mental : « En cherchant si le mental existe ou non, on s’aperçoit qu’il n’existe pas. C’est là le contrôle du mental. Autrement, si on admet l’existence du mental et qu’on cherche à le contrôler, cela équivaut à obliger le mental à se contrôler lui-même, à l’instar d’un voleur se transformant en policier pour procéder à sa propre arrestation. De cette manière, le mental continue à subsister, mais échappe à lui-même », explique Ramana Maharshi à l’entretien 43 du 28-3-1935.
De la même manière, même entretien : « Chacun connaît le Soi [ou l’Instant], et pourtant ne le connaît pas. Étrange paradoxe ».
Et à l’entretien 615 du 24-1-1939 : « Un voisin avait anticipé la visite d’un voleur dans sa maison. Il avait pris des précautions pour l’attraper en plaçant des policiers en civil pour surveiller les deux bouts de la rue, l’entrée et la sortie de sa maison. Lorsque le voleur s’était présenté comme prévu, les hommes de guet s’était précipités sur lui pour l’attraper. Le voleur, jugeant d’un coup d’oeil la situation, s’était mis à crier : « Au voleur ! Attrapez-le, attrapez-le ! Il court par là ! là ! » Et ce faisant, il était parvenu à s’enfuir.
Il en est ainsi avec l’ego. Partez à sa recherche et vous ne le trouverez pas. C’est la meilleure façon de s’en débarrasser ». (Entretien 615).

Le seul inconscient collectif possible est énoncé dans l’entretien 92 du 7-11-1935 :
« Les perceptions sensorielles ne peuvent donner qu’une connaissance indirecte et non une connaissance directe. Seule notre propre conscience est connaissance directe : c’est l’expérience commune à tout le monde. Aucune aide n’est nécessaire pour connaître son propre Soi, c’est-à-dire pour être conscient.
L’unique totalité, infinie et indivisible (le plenum), devient consciente d’elle-même en tant que ‘Je’. C’est son nom originel. Tous les autres noms, tels que OM, ne viennent qu’après. La Libération consiste uniquement à rester conscient du Soi. Le mahâvâkya « Je suis le brahman » en est l’affirmation qui fait autorité. Bien que l’on ait toujours l’expérience du ‘Je’, l’attention doit y être dirigée [Retournement de la Lumière]. Alors seulement, la Connaissance émerge. C’est pourquoi l’on a besoin de l’enseignement des Upanishad et des Sages » (entretien 92 du 7-11-1935).
« Le mental changeant (c’est-à-dire le mental associé à rajas = activité et à tamas = obscurité) est communément connu comme le mental. Dépourvu de rajas et de tamas, il est pur et brille par lui-même. C’est la réalisation du Soi. C’est pourquoi on dit que le mental est le moyen pour l’atteindre » (entretien 100 du 19-11-1935).

Dans le même entretien 615 : « Saisissez d’abord l’ego et demandez ensuite comment il peut être détruit. Qui pose cette question ? C’est l’ego. L’ego serait-il d’accord pour se détruire lui-même ? Cette question est la meilleure façon d’entretenir l’ego et non pas de le détruire [comme dans l’exemple du policier ci-dessus]. Si vous cherchez l’ego, vous constaterez qu’il n’existe pas. Voilà la façon de le détruire.
PAS DE MEILLEUR VACCIN QU’AVEC AUCUN VACCIN… COMME PAS DE MEILLEURE LIBERTÉ AVEC AUCUNE INVENTION DE LIBERTÉ, OU PAS DE MEILLEURE VALEUR SANS AUCUNE INVENTION DE LA VALEUR.

2. Le pouvoir surnaturel siddhi indien ne fait rien apparaître à partir de rien : pour manifester une forêt il faudra un fragment d’arbre.
 
 

Dernière mise à jour : 22-08-2021 22:35

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