Pour que le chose existe, il suffit de
l’écrire ou de la dire à la télé ou à la
radio : on est donc dans la RE-présentation.
RE-présentation pour mentir, pour rire, et de
nos jours d’après 11/09/2001 pour faire peur.
L’obscénité de cette civilisation par ceux qui y vivent et qui par là même l’ont construite : des VEAUX, ceux qui opinionnent et qui « urnent » aux élections pour qui le mot « politique » éveille seulement l’idée de ventre et de pouvoir d’achat pour nourrir ce ventre. Il n’y a pas de résonances métaphysique et spirituelle même dans les sectes judéo-maçonniques à ciblage de professionnels de la politique qui fabriquent des réseaux d’influences.
À l’ère du messianisme, un événement devient intéressant et publicitaire, comme la fiction du Covidisme de cet artificiel virus augmenté en laboratoire, intéressant non en lui-même, mais dans son messianisme ou dans sa carotte attachée à distance de la tête de l’âne pour le faire avancer ; l’événement doit faire miroiter des signaux vagues et fabuleux, engendrant une prise en con et sidération de causalité imbécile ou de coïncidence in-cidence ou impact aliénant - SANS, que soit précisé la nature de la signification ainsi formulée, et le covidisme en reste à ce hui un cas, celui de l’origine réelle de ce covidisme déclenché de façon artificielle (rapidement et à un moment donné) partout dans le monde. Le virus covidesque est signalé à l’attention des masses sans que soit livrée la raison de son expansion étrange ; ce qui rend le fait intéressant n’est pas qu’il soit intéressant par lui-même, ici la peur de mourir, MAIS QUE LE
SIGNE SOIT RÉPANDU PARTOUT DANS LE MONDE, et évidemment appuyé par les chiffres censés être modernes
« paroles d’Évangile » ou
« paroles officielles ».
Comment faire des choses avec des mots et à ce hui comment faire des virus avec des virus. Le virus d’anodin, caché, devient la star mondiale en lumière depuis le H1N1 qui, politique parlante ou en ingénierie sociale n’a pas fonctionné, mais avec le Covid-19, c’est WINNER INTERNATIONAL : LA TRANSMUTATION GRANDILOQUENTE, à toutes heures du jour et de la nuit et 365 jours depuis presque deux ans : le mot est devenu le virus accompagné de son parèdre inversé : le « vaccin » (le truc à ARNm).
Apparaît alors ici le lien qui relie la grandiloquence sanitaire à cet augmentation de l’ego qu’on appelle le CULTE DU NARCISSISME : dans les deux cas, le fait de dire, dans les médias, suffit à établir que le chose était à dire : C’EST LE COVID-19 SELFI : sa vie prenait réellement forme par les choses écrites et dites, soit une « réalité augmentée » et sans instrument sophistiqué : une privilégiation abusive ou augmentée de la Re-présentation de l’image offerte à l’autre, aux masses de consommateurs, et à soi-même par le détour social de l’autre, c’est-à-dire une coïncidence de la chose et du mot (ici « Covid-19 »), qui fait estimer l’opinion à la seule mesure de son existence (de son opinion se reportant sur le corps ou le mental c’est la même chose).
L’existence d’une re-présentation, dans le culte du narcissisme, tient lieu de garantie de réalité et de valeur : « les statistiques sont effrayantes », « le taux de mortalité et d’hospitalisation demande une urgence sanitaire », etc. Dans ces états, il n’est pas étonnant que la confusion de la chose, du chiffre et du mot, se soit accompagnée d’une explosion nucléaire de narcissisme généralisé : tout le monde doit se faire spiker contre le méchant Covid et ses variations.
Rappel : comme la grandiloquence inhérente à nostre époque, le culte du narcissisme n’est pas tant une attention exagérée au Dehors, parce qu’on peine à déterminer si c’est la complaisance à soi-même qui définit la grandiloquence et le narcissisme, ou si ce n’est pas plutôt l’indifférence au Seul Réel, ou l’éloignement à son égard, qui rend possible le phénomène de grandiloquence et de narcissisme.
L’incapacité à parler d’autre chose que de soi-même est-elle l’indice d’un amour excessif à son propre endroit, ou d’un désintéressement à l’égard du Seul Réel, s’il est vu comme Dehors ?
Bien-sûr le culte du narcissisme ignore le Seul Réel, dans ce culte l’ego est augmenté style
« développement personnel ». Et qui dit
« développement « dit grandiloquence : l’écart entre le Seul Réel et sa manifestation aboutit à la VALORISATION grandiloquente de l’image, de la re-présentation, au détriment du Réel : écart spatio-temporel de la paranoïa et du narcissisme, définit tout autant et pour les mêmes raison, le SPATIO-TEMPOREL DE LA VIOLENCE.
- En 1, parce que l’amplification du Réel ou le rendre winner, grandiloquent, lui fait violence et est signe d’une violence virtuelle tant chez celui qui parle que chez celui qui écoute (soit que ce dernier y participe, soit qu’il se récuse, estimant que cette violence demande une réparation elle-même qui va violer).
LE POUVOIR FAIT CROIRE QUE ?
ALORS LES PEUPLES DOIVENT AUSSI, EN ÉCHANGE, LEUR FAIRE CROIRE QUE…
Comme les peuples sont plus nombreux, la croyance doit nécessairement changer de camp et faire tomber la fausse croyance des possédants. La NON-CROYANCE étant la NON-SAISIE : ELLE NE PEUT SE TROUVER QU’EN CHACUN DE NOUS, ET C’EST CELA NOSTRE ÉNERGIE LIBRE : UNE AMPLIFICATION SUFFISANTE TEL QUE SEULEMENT TROIS MILLIONS DE FRANÇAISES ET FRANÇAIS CONSCIENCE DE TOUT CE QU’IL SE PASSE ACTUELLEMENT, ET REFUSANT TOUS LES ISMES EN COURT DU SOCIAL DEVENU NON-FRATERNITÉ, TROIS MILLIONS FAISANT FONCTIONNER LA COMMUNAUTÉ À LA MANIÈRE DE « PLEIN DE PETITS MOTEURS VALENT MIEUX QU’UN GROS QUI PEUT CASSER », CE SERA LA FIN DU RÉGIME CAPITALISTE ET RÉPUBLICAIN, LA FIN DE SA DÉMOCRATIE MARCHANDE ET SALARIAT.
Ce qui est à craindre, c’est la normalisation de l’humain selon les têtes d’œufs au sommet de leur pyramide.
Seulement trois millions de français conscient, chose impensable à l’heure DE CETTE CIVILISATION DE LA CROYANCE : DONT LE DOGMATISME ULTIME : LES FRANÇAISES ET FRANÇAIS SERAIENT « LIBRES » ; et ce dogmatisme est d’autant plus intraitable qu’il est devenu inconscient, parce que tout danger de n’y plus croire fera sortir de son cocon et créera la PANique devant le vide, devant la possibilité de ne plus avoir de raison de vivre, alors ils se font spiker aux ARNm, et c’est tout bénéfice pour le pouvoir qui eut tant peur des Gilets Jaunes, car ça fait un moment qu’il n’y a plus de mutilations de manifestants….
Il faut être très naïf ou ignorant pour croire que « les gens vont bouger », même seulement trois millions !
« Le mal que l’on voit chez l’autre, c’est son propre mal. La
distinction du bien et du mal est à l’origine du péché. On projette hors
de soi son propre péché et, par ignorance, on le surimpose sur l’autre.
La meilleure voie, c’est celle qui permet d’atteindre l’état dans
lequel il n’y a plus de distinction [aucune saisie].
Voyez-vous le bien ou le mal dans votre sommeil ? N’existiez-vous pas dans le sommeil ?
Restez comme dans le sommeil, même à l’état de veille, demeurez le pur
Soi et ne vous laissez pas contaminer par ce qui se passe autour de
vous.
De plus, vous aurez beau vouloir
conseiller les gens, ils ne changeront probablement pas. Soyez vous-même
dans le bien et restez silencieuse. Votre silence aura plus d’effet que
vos paroles ou vos actes. Ainsi, le pouvoir de volonté se développera.
Et le monde devient le Royaume des Cieux qui est en vous ». (Ramana
Maharshi, entretien 453 du 8-2-1938).
Cette période covidesque démontre la formidable déploiement
d’ego-égoïsme par la peur de mourir dans cette obscène civilisation qui
voudrait rendre chaque citoyenisé aussi immortel que son capitalisme
qu’elle croit immortel. Bien-sûr cette civilisation à aucun moment sur
des médias français ne parle d’une vie post-mortem, ça ne ferait pas
laïque. Alors en attend faute de mieux on bon égoïste on se fait
« vacciner ».
L’obscénité de cette civilisation c’est le pouvoir des riches et de leur gouvernement.
« Les pouvoirs sont connus soit par ouï-dire, soit par démonstration.
C’est la preuve qu’ils n’existent que dans le domaine du mental », dit
Ramana Maharshi à l’entretien 18 du 26-1-1935. Les pouvoirs sont donc LE
PROBLÈME NUMÉRO UN.
Concernant « les autres » ou le social qui fait führer actuellement et
depuis 1789 où n’existe que la dualité citoyen-État (la bureaucratie, le
chiffre).
« Le Maharshi ne voit personne hors de son Soi. Pour lui, il n’y a donc
pas de disciples. Sa grâce est omniprésente, et il la communique en
silence à quiconque la mérite », dit un fidèle dans l’entretien 23 du
2-2-1935 à propos de savoir si le Maharshi prend des disciples.
Car le socialisme c’est la dualité : le vendeur et le client, ou
l’exhibitionniste et le voyeur ; ou le judéo-maçon spéculatif du Grand
Orient de France qui a besoin de l’autre, du social, pour fonctionner.
Tout pouvoir à besoin de l’autre, du Dehors, DU POLITISME, pour
fonctionner, conformément à la LOI DE SUCCION, ou LOI DE LA SAISIE, LE
DRAME ABSOLU. (Comment la propriété peut-elle se retrouver dans le
« isme » du « bien commun » qui fera führer dans l’URSS, où même les
vêtements dans l’institution du Goulag n’appartenaient pas aux miséreux,
syndrome de l’exploitation des masses par un pouvoir ?)
Triste de voir tout ce gâchis de l’Être réduit en avoir de consommateur
et de « pouvoir d’achat » par le régime, gâchis de l’Être réduit en
individu et social, ou en un et plusieurs, l’individu et l’État (le
socialisme de 1789, puis de l’URSS à oartir de 1917), ce qui s’appelle
« existence » ; alors qu’il est : « Je suis ce JE SUIS », et donc il
n’ex-iste pas à proprement parler comme le Centre est nulle part. Ce
qu’on appelle l’Être n’est que l’ex-istant : l’Essence, ce qui ex-iste
de toute éternité (réf. à Jean Coulonval : Synthèse et Temps Nouveaux,
lettre 8).
Comme écrit plus haut : « Le fait de dire, dans les médias, suffit à établir que le chose était à dire : C’EST LE COVID-19 SELFI : la violence psychologique du
« C’est grave on peut mourir » à coups de boulets de canons en lois iniques destinées à rendre prostrées les masses sur elles-mêmes, à les résigner et à les angoisser par une pandémie étonnamment fabriquée mondialement. Les masses sont réduites à des cafards stupides. C’est la pleine époque des chefs (les CORNES) de hardes, des inventeurs de
« ismes » et de covid, des fabricants d’opinions, des pachydermes géants tels les Lénine-Staline, Hitler, Mussolini, De Gaulle, Nasser, Mao, Castro, et un Macron qui se rêve de même à l’image de De Gaulle. Et personne ne moufte, les Gilets Jaunes ont la jaunisse (ils ont retrouvé leur foi de jaunes (collabos) envers Macron).
Cornes = lois, puissance et agressivité, et aussi forces régressives : le Diable avec ses cornes et ses sabots fourchus. Et en sens contraire ce sera l’initiation : la Toison d’Or (voir l’ambivalence soleil-lune). Typiquement Moïse est représenté avec des cornes.
Le covidisme est la grandiloquence parfaite pour faire peur car la grandiloquence est par essence IRRÉALISTE (les chiffres ne sont pas une preuve… le nombre de
« vagues » non plus…) parce qu’elle implique nécessairement une certaine négation du hasard.
TOUTE PAROLE SURTOUT MÉDIATIQUE PARLE TOUJOURS TROP. On parle de grandiloquence lorsque la marge entre le réel et le verbe est réduit à une proportion journalistique de temps d’antenne, alors on simplifie quelque chose de complexe comme la circulation d’un microbe. Reste évidemment à savoir si, même sur les ondes et réseaux, le mot est susceptible de faire authentiquement du Réel.
PAR LA GRANDILOQUENCE ON N’Y COMPREND PLUS RIEN. TEL EST LE CAS ACTUEL DU COVIDISME.
À cause de l’ego l’être humain est IMPUISSANT À DIRE CE QU’IL A À DIRE. Il faut distinguer les mots censés coller à la
« réalité » et qui disparaissent avec elle ; et le SENS réel qui sommeille derrière le mot et qui se révèle par son décalage même par rapport au mot qui, dans les cas heureux ou transparents, parvient à suggérer ce réel.
Tout ce que peut faire le langage, dans le meilleur des cas, est de montrer combien il est impuissant à dire ce qu’il cherche à dire. Ainsi le Silence est le meilleur des langages.
Pour être sans référence précise à une réalité extérieure, comme l’origine de départ du rayonnement du covid-19, la parole creuse et grandiloquente du régime et de ses médias n’en est pas moins
« réelle » À SA MANIÈRE. Il s’agit là d’une
« réalité augmentée », qui ne peut pas durer, qui ne peut que diviser, produire le chaos, qui laisse des traces en tant que RE-PRÉSENTATION, et les mêmes mots ou expressions qui se réfèrent à un Dehors, c’est-à-dire indifféremment à toutes choses, et ce qu’il y a de
« réel » dans les choses. Si cette distinction semble abstraire, on met des étiquettes, des panneaux, choses considérées comme réelles qui ne signalent aucune réalité !!! GENRE TOMBER DANS LE PANNEAU (ou l’étiquette), c’est-à-dire TOMBER DANS L’OPINION, TOMBER DANS LA MANIPULATION PAR L’AUTRE :
« L’équerre à centrer. C'est un outil qui sert à trouver le centre approximatif d'une surface qui ressemble plus ou moins à une circonférence. A la façon dont on a décidé que Bourges est le centre géométrique de la France.
La circonférence fort irrégulière représente la section d'une barre d'acier plus ou moins cylindrique. En portant l'appui des tétons en plusieurs points on trace autant de lignes AB. On obtient un petit polygone irrégulier qui est le centre approximatif. Ce sont les accidents externes du contour de la pièce qui en ont décidé. En quelque sorte, ils l'ont imaginé, fabriqué. C'est ce que fait le mode de pensée qu'on appelle « opinion », scientifique, métaphysique, ou même religieuse, quand l'homme se fait de l'Absolu une conception qui convient à ses appétits, dans le monde des accidents, du spatio-temporel.
Le discours logique qui cherche les essences au travers des accidents opère à la façon de l'équerre à centrer qui ne peut tenir compte de toutes les lignes AB possibles pour la simple raison qu'elles sont en nombre inépuisable, in-défini (ce qu'on appelle à tort l'infini). Pas plus que l'équerre à centrer, il ne peut tenir compte de tous les accidents existants ou possibles dans le spatio-temporel, et en conséquence aucun discours logique (tous les philosophismes sont des discours logiques) ne peut atteindre à la vision de l'Absolu. Il est toujours couillonné. L'Homme ne peut atteindre l'Absolu que si l'Esprit vient lui-même le chercher pour le placer au centre, c'est-à-dire en LUI ». (Jean Coulonval, Synthèse et Temps Nouveaux. Ramana Maharshi dit la même chose à l’entretien 10 à propos des Sages concernant la maîtrise du mental : « On y parvient en contrôlant la respiration. Vous pouvez pratiquer cela par vous-même, sans autre aide, et le mental est maîtrisé. Autrement, il est maîtrisé spontanément en présence d’un Pouvoir supérieur. Telle est la grandeur de la fréquentation des sages (sat-sanga) ». Et dans l’entretien 25 : « Les sages affirment. ‘Je’ suis au-delà même du sommeil. ‘Je’ dois exister maintenant et ici et être le même que celui que j’étais durant le sommeil et au cours des rêves, sans avoir été affecté par les qualités de ces états. ‘Je’ dois donc être le substrat non qualifié, sous-jacent à ces trois
états (au-delà de l’ânandamaya-kosha : enveloppe faite de Félicité) »).
Ânandamaya-kosha : Une seule et unique pensée exclut toutes les autres, et cette unique pensée finit par d’immerger dans le Soi. […] C’est la Réalité, la véritable Félicité [nijânanda] (entretien 619 du 1-2-1939).
- Question : D’un côté, on décrit le Soi comme étant
shrotâ (celui qui écoute),
manthâ, (celui qui pense) et
vijnâtâ (celui qui connaît), etc., et de l’autre, comme étant
ashrotâ, amanthâ et
avijnâtâ, c’est-à-dire celui qui n’écoute pas, ne pense pas, ne connaît pas. Est-ce juste ?
- Maharshi : C’est juste. L’homme ordinaire n’a conscience de lui-même que lorsque des modifications se produisent dans l’intellect (
vijnanamaya-kosha) ; ces modifications sont passagères ; elles se produisent, puis disparaissent. Voilà pourquoi
vijnanamaya (ce qui est constitué de l’intellect) est appelée
kosha ou enveloppe. Quand il ne reste plus que la conscience pure, c’est
chit, le Soi ou le Suprême. Demeurer dans son état naturel après l’apaisement des pensées est la félicité. Si cette félicité est passagère, c’est-à-dire qu’elle s’élève et s’évanouit, il ne s’agit que de l’enveloppe de félicité (
ânandamaya-kosha) et non du pur Soi. Après la disparition des pensées, il est nécessaire de fixer son attention sur le pur ‘Je’ et de ne plus le lâcher. Il faut le décrire comme étant une pensée extrêmement subtile, autrement on ne pourra pas en parler, puisqu’il n’est rien d’autre que le Soi réel.
Qui pourrait en parler, à qui et comment ?
Cela est bien expliqué dans la
Kaivalya et le
Viveka-chûdâmani. Bien que dans le sommeil la conscience du Soi ne soit pas perdue, l’ignorance du jiva n’est pas pour autant dissipée. Car pour que cette ignorance soit détruite, l’état subtil du mental (
vritti-jnâna), qui vient d’être décrit, est nécessaire ; simplement exposé au soleil, le coton ne brûle pas ; mais placé sous une loupe, il s’enflamme et se consume par les rayons du soleil qui passent à travers cette loupe. Il en est de même de l’ignorance. En dépit du fait que la conscience du Soi est toujours présente, l’ignorance n’est pas détruite. Si par la méditation cet état subtil est obtenu, alors l’ignorance se dissipe. C’est ce que dit aussi le
Viveka-chûdâmani : atîva sûkshmam paramâtmatattvam na sthûladrishtyâ [pratipattum arhati] [str.360] (Le Soi suprême extrêmement subtil ne peut être vu par l’oeil physique) ; et
esha svayamjyotir asheshasâkshī [str. 380] (Il brille de lui-même et Il est le témoin de tout).
Cet état subtil n’est pas la modification mentale, appelée
vritti. Car il y a deux sortes d’états mentaux. L’un est l’état naturel et l’autre se constitue par la transformation en objets. Le premier est la Vérité et le second correspond à « celui qui agit » (
kartritantra). Quand ce dernier disparaît [comme la noix qui purifie l’eau
(1) (
jale kataka-renuvat)], seul le premier subsiste.
Le moyen d’y parvenir est la méditation. Bien qu’au départ cela implique la triade distinctive (
tripûti : connaisseur, connu, connaissance), elle se terminera finalement en pure conscience (
jnâna). La méditation exige de l’effort ; en état de
jnāna il n’y a plus d’effort. La méditation peut être pratiquée ou non, ou mal pratiquée, mais avec le
jnâna il n’en est pas ainsi. La méditation relève du
kartr-tantra (celui qui agit), le
jnâna du
vâstu-tantra (le Suprême) ».
(Entretien 624 du 4-2-1939).
Note.
1. Une sorte de noix qui, placée dans une eau sale, absorbe toute la saleté et l’eau est ainsi purifiée.