ATTENTION SAISIE
 

Ecrit par Sechy, le 17-12-2021 00:18

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Tags : Aiguille, Argent, Artifictiche, Atlantide, Autorité, Banque, Christ, Commerce, Convention, Croyance, Diable, Dragon, Égrégore, Enfer, État, Feu, Guerre, Images, Jardin, Marchandise, Marxengelsisme, Nostalgie, Paradis, Peur, Pointe, Pouvoir, Raison, République, Rêve, Serpent, Silence, Social, Spirale, Transhumanisme, Vie, Vierge

 
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ATTENTION SAISIE
À ce hui, ce que le capital (ou le mental
de certains) appelle « éveillé » (en anglais :
awoke, du A privatif et woke : réveillé,
donc endormi) : le wokisme fourgué à ce hui par
le conformisme du régime est ce symptôme de
l’endormissement ou normalisation mondiale
des masses.
 
« Ce qui réveil endort et
ce qui endort réveil ».

“La baguette de Mercure (HERMÈS), que l’on
nomme  Caducée, donne le sommeil à ceux qui
veillent et tire du sommeil ceux qui dorment”.
(Dans De Ré Métallica. Livre 2, de G.
AGRICOLA. Cela est tiré de l’Iliade XXIV).
Le wokisme est situé dans l’opinion utilitaire
et de production et donc de contrôle dans le
style dualité de cause-effet ou dans
l’opinion du Big bangisme et d’un Dieu
créateur ou causiste, inventant le temps par
la même occasion productiviste utilitaire.

Le « wokisme » qui se veut à la base militantisme
et en conséquence lié à l’État ou à un « isme »
est ce symptôme du GRÉGARISME-ÉCHANGISME MORTEL :
CROIRE-CRÉDIT-CRÉDOT-CRÉANCE en un ego, un idéal,
une idéologie,  soit un truc extérieur,
c’est PANTOUFLER ou COCOONER dans une constante,
c’est fabriquer une VALEUR permanente malgré
l’expérience la plus criante,  dans la
paranoïa mentale et collective.

C’est la définition même de l’opinion politique,
le « wokisme » n’est qu’une énième opinion
politique dans le politisme étatique des
« Plus ça change et plus c’est la même chose »,
les métingues, défilés avec pancartes, chants et
drapeaux qui caractérisent toutes les manifestations
des foules en « live » ou en réseaux sociaux de
l’informatique tous en proie à un même CULTE :
(d’un individu, d’une cause, d’une idéologie ou
opinion). C’EST UNE LITURGIE, UN DÉLIRE DES FOULES,
NAZIES, COMMUNISTES, GAULLISTES, ESTUDIANTES,
SYNDICALISTES, ETC.
Toute opinion prétend stabiliser, en le déifiant,
du temporel, du vent, du stérile. C’est une
singerie du spirituel.
Comme le disait Gustave Thibon à Jean Coulonval :
« Dieu, s’il n’est pas la lumière qui transfigure,
devient le masque qui déguise » (voir le LGBTisme
nécessairement lié au capital parce que les masses
qui le composent ont de fort pouvoir d’achat).
Le SENS, la VÉRITÉ, ne vient jamais d’un seul
être humain, ni d’une quantité ou d’une élection
reposant sur la quantité tombée dans le conventionnel
nécessairement artificiel.

Le capitalisme faisant dans le chiffe, dans la
quantité, plus vous êtes ignorant, mieux vous
êtes « réveillé » ou awoke pour le capital ;
c’est aussi la dualité culture-vie (mental-direct
ou intuition contre raison alors que dans l’intuition
l’invention de la raison est inexistante).

ATTENTION
À ce hui, ce qui est appelé « Europe »
n’est qu’un département de l’Empire
USionistan du washingtonisme ((la City de
Londres étant le coffre-fort de son monde,
notamment à travers le washingtonisme le
créateur de l’actuelle folie industrielle chinoise).

ATTENTION
Ce que craint le plus le régime capitaliste
et républicain, C’EST L’INCERTITUDE, LA
NON-IDENTIFICATION, LE NON-NUMÉRIQUE,
LE RÊVE, DONC LA VÉRITABLE INCROYANCE
OU VÉRITABLE ATHÉISME, que le capitalisme utilise,
À L’ENVERS sous le seul mot de : MATÉRIALISME.

TOUT EST INVERSÉ, LA CROYANCE C’EST LE
MATÉRIALISME ET LA LAÏCITÉ ET L’INCROYANT OU
VRAIE CROYANT C’EST L’IGNORANCE SOUS LE NOM
D’INCERTITUDE, DE NON-IDENTIFICATION, DE
NON CONCEPT, DE NON RAISON OU DIOTIE
(Singularité et Réalisation du Soi : Être, le
« Je suis ce JE SUIS ») ; voilà ce que c’est
LE FLÉAU, L’INCERTITUDE, LA NON-IDENTIFICATION
pour le régime, qui va PANiquer devant
l’Incertitude, parce qu’il veut tout POSSÉDER.
(Voir la page précédente : Quoi de plus dangereux
que la mort ?
)

« Vous renoncez à telle ou telle chose qui fait partie de « vos » possessions. Si, au lieu de cela, vous renoncez au ‘je’ et au « mien », tout est abandonné d’un seul coup. Le germe de la possessivité a disparu. Le mal est alors écrasé avant même d’avoir pu éclore. Pour parvenir à ce résultat, le non-attachement (vairâgya) doit être très fort. La volonté de parvenir doit être comparable à celle d’un homme que l’on maintient sous l’eau et qui s’efforce de revenir à la surface pour survivre ». (Ramana Maharshi, entretien 28 du 4-2-1935).

- Question : Qu’est-ce que le renoncement [ou Putréfaction] ?
- Maharshi : L’abandon de l’ego.
- Question : N’est-ce pas l’abandon des possessions ?
- Maharshi : L’abandon du possesseur aussi.
- Question : Le monde changerait si les gens renonçaient à leurs biens au profit des autres.
- Maharshi : Renoncez d’abord à vous-même, après quoi vous pourrez penser aux autres.
(Entretien 164 du 24-2-1936).

- Question : En quoi consiste ce bonheur supérieur [par rapport à la possession] ?
- Maharshi  : Être libre de tout souci. Les possessions créent des soucis, telles que ceux de leur sauvegarde, leur utilisation, etc. La non-possession n’entraîne aucun souci dans son sillage. C’est pourquoi Shiva renonça à tout en faveur de Vishnou et S’en alla heureux.
Se dépouiller de toute possession est le plus haut bonheur.
(Entretien 225, notes prises par des assistants)

- SOMMEIL PROFOND = absence du monde, absence de saisie, il est le Soi.
- VEILLE = le monde, l’attachement ou loi de succion, le Soi (sa manifestation).

Alors, comment se fait-il que la question de mâyâ [illusion] ait été soulevée ?
- Question : Le mental n’existait pas durant le sommeil. Le monde et l’attachement à celui-ci relèvent du mental.
- Maharshi : C’est cela. Le monde et l’attachement à celui-ci relèvent du mental, non du Soi.
- Question : J’étais ignorant durant le sommeil.
- Maharshi : Qui dit qu’il était ignorant ? N’est-il pas ignorant aussi à présent ? Est-il un jnanî ?
C’est le Soi contaminé qui parle maintenant d’ignorance.
- Question : Le Soi était-il pur durant le sommeil ?
- Maharshi : Aucun doute ne s’était élevé en lui. Il ne se sentait ni imparfait ni impur.
- Question : Un tel Soi est commun à tous, même au cadavre.
- Maharshi : Mais la personne qui dort ou le cadavre ne posent pas de questions. Cherchez qui pose ces questions. C’est vous. N’existiez-vous pas dans le sommeil ? Pourquoi n’y avait-il alors aucune imperfection ? Le Soi pur est simplement Être. Il ne s’associe pas avec des objets et ne devient pas conscient comme dans l’état de veille. Ce que vous appelez conscience dans l’état présent est une conscience « associée » qui requiert un cerveau, un mental, un corps, etc. Mais durant le sommeil
profond, la conscience subsistait sans tout cela.
- Question : Mais je ne connais pas la conscience du sommeil.
- Maharshi : Qui n’en est pas conscient ? Vous admettez bien « je suis ». Vous admettez « j’étais » dans le sommeil. Cet état d’être est votre Soi.
- Question : Voulez-vous dire par là que le sommeil est la réalisation du Soi ?
- Maharshi : Il est le Soi. Pourquoi parlez-vous de réalisation. Y a-t-il un seul moment où le Soi n’est pas réalisé ? Si un tel moment existait vraiment, on pourrait parler d’un autre moment, celui de la Réalisation. Il n’y a aucun moment où le Soi n’est pas, ni où le Soi n’est pas réalisé. Pourquoi choisir le sommeil pour cela ? Même maintenant vous êtes le Soi réalisé.
- Question : Je ne comprends pas.
- Maharshi : Parce que vous identifiez le Soi avec le corps. Abandonnez la fausse identification et le Soi se révélera.
- Question : Mais cela n’est pas la réponse à ma question, à savoir comment me libérer de la mâyâ, c’est-à-dire de l’attachement.
- Maharshi : Cet attachement ne se trouve pas dans le sommeil profond. Il est perçu et ressenti à l’état de veille. Il n’est pas votre nature réelle. Sur qui vient-il se greffer ? Si on connaît sa nature, l’attachement n’existe pas. Si vous réalisez le Soi, les possessions ne sont pas perçues. Voilà comment se libérer de la mâyâ. Puisqu’elle n’a pas d’existence objective, il n’y a pas d’autre manière pour s’en libérer.
(Entretien 280 du 10-11-1936).

ATTENTION
De ne pas tomber dans le big bangisme ou le causisme, ou le radicalisme qui tombe dans l’ontologisme (ou la « science humaine »(1)) et dans son contraire le nihilisme. Il n’y a pas non plus de « voie du milieu » car une fois éliminé les extrêmes, dont le nihilisme, le milieu s’annule de lui-même et ses extrêmes avec ! (Rien dans le Tout et tout dans le rien…) : AUCUNE POSSESSION, AUCUNE SAISIE DU GENRE PARCE QUE NOUS SOMMES DÉJÀ « COMME SI », OU CELA : « ”Un jour je m’éteindrai libre de toutes appropriation, le nirvana m’adviendra”. Prendre les choses ainsi, c’est le comble de la possession », dit Nagarjuna à la Stance 19,9 singé à ce hui par capitalisme en : « Vous ne posséderez rien et vous serez heureux », car : « QUI DÉCLARE CELA ? », parce que cette déclaration implique l’immortelle dualité : possédant/non-possédant (les possédants étant ceux qui DONNENT au non-possédants ; à moins que les non-possédants fabriquent tout eux-mêmes, ce qui de nos jours semble irréalisable : le non-possédant ne va pas lui-même fabriquer de A à Z son ordinateur y compris sa puce de chez Intel, ni fabriquer lui-même son système d’exploitation genre Window ou son MacOS…). Le conte du « Vous ne posséderez…. » est la variation du Thème « pouvoir du peuple »

”Un jour je m’éteindrai libre de toutes appropriation, le nirvana m’adviendra”, le messianisme ou la carotte pour faire avancer l’âne singé par les Klaus Schwab et autre Agenda 2030 avec leur : « Vous ne posséderez rien et vous serez heureux », soit évidement le comble de la possession.`
DONNER À MANGER AU FEU VULGAIRE EST LA LOI DE SUCCION : LA FOUDRE TOMBE SUR UN ARBRE ET Y MET LE FEU… POUR LE MANGER ; COMME LE FEU DE LA THERMODYNAMIQUE A MANGÉ UNE BONNE PART DE LA CATHÉDRALE NOTRE-DAME DE PARIS.

LOI DE SUCCION = GAGNER LA CONFIANCE DE… Comme le marchand de confiance (ancien nom du banquier) gagne la confiance en gardant l’argent de ceux qui lui font CONFIANCE pour garder leur argent et au mieux pour le faire fructifier.

RIEN À SAISIR DONC IGNORER LA CONFIANCE ET SES MARCHANDS CRÉATEURS DE BESOINS INUTILES ET DANGEREUX COMME LA PROTÉINE SPIKE DU COVIDISME QUI DÉTRUIT : système nerveux, cœur et vaisseaux sanguins, immunité naturelle, rend stérile.

On lit dans le Livre de l’empereur Jaune [l’Or de Origine, l’OR-donné ou le Gratuit, le Centrum Centri, l’O-céan, le OM, l’éternité, noir et jaune sont UN en Chine] :
« Le mouvement d’un corps n’engendre pas un corps, mais un OMBRE [c’est le site qui souligne] ; la propagation d’un son n’engendre pas un son mais un écho (2)] ; l’action d’un inexistant n’engendre pas un inexistant [sinon on tombe dans la dualité cause-effet ou sujet-objet], mais un existant [pas de dualité dedans-dehors].
Toute forme cessera nécessairement d’exister [ce que les transhumanistes ne comprennent pas]. L’univers cessera d’exister, tout comme nous [puisqu’il est contenu DANS le mental]. Je ne sais si cette fin est prochaine. La Voie [ici le Soi] n’ayant pas eu de commencement, n’aura pas de fin. Si elle avait une vie, elle la perdrait ; si elle avait une forme, elle la perdrait [ce que semble pas comprendre les fabricants du covidisme 19]. L’inerte n’est pas la base de l’inerte, l’incorporel n’est pas la base de l’incorporel. LA RÈGLE EST QUE CE QUI VIT AIT UNE FIN [ce que ne semble pas comprendre ce monde actuel]. Ce qui finit ne peut pas ne pas finir, tout comme ce qui vit ne peut pas ne pas vivre. Désirer perpétuer sa vie, empêcher sa fin est une erreur [ce que ne semble pas comprendre ce monde actuel].
L’esprit participe du Ciel, le corps participe de la Terre. Le céleste est pur et dispersé, le terrestre est impur et rassemblé [surtout dans le social, le grégarisme]. Lorsque l’esprit quitte le corps, chacun retourne à son origine, est alors appelé REVENANT. Un REVENANT, c’est ce qui est rentré dans sa véritable demeure.
L’empereur Jaune dit :
L’esprit rentre chez lui,
Le corps retourne à son origine,
Comment le ‘moi’ [ego] désirerait-il perdurer ? [question aux transhumanistes !]
(Lie Tseu, Traité du vide parfait, chapitre Présages célestes 6)

ATTENTION : « Le temps du mental [ou de la « raison » des perruques poudrées du 18è siècle français] EST PASSÉ. LE NON-TEMPS est maintenant celui de l’AMOUR ou GRATUITÉ [terminé et miné les calculs et concepts du mental ; malgré ses apparences de winner, l’informatique utilitariste et productiviste va s’écrouler prochainement]. (En référence à Jean Coulonval, Synthèse et Temps Nouveaux, lettre 37 à Mgr. Huyghe, évêque d’Arras, du 23-7-1976).

Les marxengelsistes de Francis Cousin notamment ne jurent que par le dogme (à abattre) de la « valeur d’échange », donc « radicalement », comme ils disent si souvent, en définitive de la cause-effet :
S’il ne peut qu’y avoir conscience [y compris le « woke » en titre de cette page], y compris les objets extérieurs, et qu’il n’y a pas de conscience sans objet, ce qui est la définition de l’ÉCHANGE, quelle est le TROISIÈME TERME OU LE « SEL » (sceller, sceau, Christ, Scellé-Fléau alliance des deux plateaux de la Balance) ?
Donc, si les choses ou objets n’ont plus d’être en soi, ou si les choses n’ont pas de EST ou de « Je suis ce JE SUIS », ou encore, si les choses n’ont pas de SINGULARITÉ, elles deviennent comme in-existantes, la formule « ceci étant, cela est » est inadéquate. Pour qu’il y ait échange il faut la dualité cause-effet, donc une production conditionnée. Nulle part une identité puisque SINGULARITÉ signifie sans identité possible comme le Vrai cesse d’être vrai dès qu’il est vu ! Nulle part nulle identité, tout se tient et se trouve en interdépendance (Le Centre est nulle part et la Circonférence est partout). Comme il n’y a pas d’identité possible il n’y a pas non plus de saisie ni de VALEUR D’ÉCHANGE ou VALEUR RELATIONNELLE (ou « coproduction conditionnée »). C’est-à-dire que celui qui est réalisé en tant que ‘Je’ ou SINGULARITÉ, VIERGE NOIRE, IDIOTÈS, et qui voit que toutes choses résultent de la balance CONSCIENCE-OBJET/OBJET-CONSCIENCE, icelui voit la valeur d’échange aussi appelée SOUFFRANCE : le fait de souffrir de ne pas être un ÊTRE ; il voit son origine, et par conséquence le chemin qui mène à son arrêt.
La relativité généralisée = vacuité (mais évidemment pas du nihilisme (le néant n’existe pas (3). Non-naître ne veut pas dire non-être : « Je suis ce JE SUIS » en tant que SINGULARITÉ, sans copie, reste non-identifiable, donc n’ex-iste pas à proprement parler, parce qu’il est hors de sa Création. Les Anciens Chinois de l’école du Dhyâna (contemplation, méditation) disaient : « Dès que l’encre est sèche, nos formules sont fausses », identique à : « Le Vrai cesse d’être vrai dès qu’il est vu [ou possédé] ».
L’insaisissable comme le « Gate gate pâragate pârasamgate bodhi svâhâ », du Soûtra du Cœur de la Connaissance transcendante (Allé, allé, allé au-delà, allé complètement au-delà, l’Éveil, ainsi).
Or, l’oligarchie mondialiste VEUT POSSÉDER-PROGRAMMER LES MASSES (voir plus haut la liberté de pensée impossible en dilemme Moi-Individuel/Moi-Collectif en croyance de l’ego et de l’opinion possédée). L’oligarchie mondialiste et sa « raison » est le summum de la racine du mal : LA SAISIE.

« Ce qu’on appelle l’Être n’est que l’ex-istant. Ce qui est de l’ordre de la raison ou du mental est celui du Thème DIABLE OU SATAN : LE GRAND ORGANISATEUR OU GRAND ARCHITECTE DE L’UNIVERS, ON DOMAINE DU SENSIBLE INHÉRENT AUX CINQ SENS DE L’HUMAIN CROYANT À SON CORPS ET DONC À UNE ORGANISATION ARTIFICIELLE QUELCONQUE ! « Dans le sensible, ce qui est de l’Esprit [sens du Divin ou du Sacré] et ce qui est de Satan se ressemble dans les noms-les-formes » (réf. à Jean Coulonval, lettre 36 à Mgr. Huyghe de juillet 1976).

La « valeur d’échange » en définitive est effectivement LA RACINE DU MAL, définie par un seul mot : SAISIE, qui ne peut que contenir inévitablement le mot : VALEUR :
- Quelle est donc la racine du mal ?
- La « saisie » [loi de succion ou Eucharistie].
- La saisie de quoi ?
- La saisie du triple monde [de la Forme, du Désir, du Sans-Forme].
- Comment arrêter cette saisie ?
- En recourant à l’introuvable, car dans l’introuvable il n’y a pas de saisie.
- Qu’est-ce que l’introuvable ?
- La fin du dualisme.
- Qu’est-ce que le dualisme ?
- La vision d’un dedans et d’un dehors, lesquels sont introuvables.
(Soûtra de la Liberté inconcevable, chapitre V, 14)

L’oligarchie mondialiste et sa « raison » est le summum de la racine du mal : LA SAISIE.

VIVE LE MONDE SANS EFFET, DONC SANS SAISIE : LA VRAIE DEMEURE, L’AMOUR, LA GRATUITÉ :
« Vous avez un arbre énorme [qui ne vaut rien] qui est planté ; comme il ne vaut rien vous pouvez aller et venir à ses côtés sans le monde effort, en VRAI CONFORT et pas dans la saloperie thermodynamique ; vous pouvez dormir sous l’arbre en toute liberté, aucun agent d’un État quelconque ne viendra vous verbaliser. Si l’arbre ne tombe pas sous la hache (maintenant la tronçonneuse), c’est parce qu’il est GRATUIT, IL NE VAUT RIEN, IL NE SERT À RIEN. (En référence au classique Taoïste de Tchouang-tseu, chapitre I : Liberté naturelle).


Notes.
1. La connaissance par l’humain de sa nature humaine NE PEUT PAS ÊTRE UNE SCIENCE car toute science entre dans la dualité du sujet qui étudie son objet, ce qui implique le PARADOXE DE LA RÉALISATION DU SOI : rechercher sa propre identité - alors qu’on ‘EST’, ‘CELA’ DE TOUTE ÉTERNITÉ - est une impossibilité de ne jamais identifier le Seul Réel, parce que le Seul Réel est précisément ce qui, pour être sans copie, sans double, demeure réfractaire à toute tentative d’identification ou de possession. Comme le policier aussi voleur ne va pas entreprendre de se saisir de lui-même ; s’il le fait, c’est QU’IL S’AUGMENTE, IL AUGMENTE DONC SON MENTAL EN ESSAYANT DE LE CONTROLER, IL AUGMENTE AINSI SON EGO, EN IGNORANT DE PLUS EN PLUS LUI-MÊME, EN SE TOURNANT DE PLUS EN PLUS VERS L’EXTÉRIEUR À LUI-MÊME…
« En cherchant si le mental existe ou non, on s’aperçoit qu’il n’existe pas. C’est là le contrôle du mental. Autrement, si on admet l’existence du mental et qu’on cherche à le contrôler, cela équivaut à obliger le mental à se contrôler lui-même, à l’instar d’un voleur se transformant en policier pour procéder à sa propre arrestation. De cette manière, le mental continue à subsister, mais échappe à lui-même ». (Ramana Maharshi, entretien 43 du 28-3-1935).
Vouloir « contrôler le mental » est l’équivalent de vouloir « sortir de l’Univers » pour l’examiner et le contrôler, COMME SI l’Univers était un objet extérieur, alors que l’Univers est DANS le mental : l’Être est l’Univers Lui-même. Où peut-il être ailleurs ?

3. Ainsité : Iti désigne l’ainsité (ainsi), le Soi, la Seule Réalité, le « JE SUIS », tathata en sanskrit, shinyo en japonais.
AINSITÉ : ni s’enfuir, ni s’approcher. Le Centre est nulle part et la Circonférence est partout.
Ni apparaître, ni disparaître, seulement « Je suis ce JE SUIS » ou immortalité, éternité du ‘Je’. Jean Coulonval dans Synthèse et Temps Nouveaux : « Il m’arrive encore de désirer le retour au Néant, l’anéantissement du ‘Je’. Mais, écrivant cela, je m’aperçois que c’est impossible. Retour au Néant ? Mais on ne peut retourner « à quelque chose » qui, par définition, ne peut être le Néant, le Rien. L’anéantissement du ‘Je’ ? Mais ce ‘Je’ est la fine pointe de mon âme, par laquelle je suis une « personne », selon la définition qu’en donne Olivier Clément, par laquelle je touche Dieu, je suis Dieu. Pouvoir tuer mon ‘Je’, ce serait pouvoir tuer Dieu. Idiot, stupide ! Le fleuve qui va à la mer ne peut supprimer sa source ».
L’œil ne peut fonctionner qu’en utilisant la lumière émanée du soleil, sans cela l’œil est inutile. De même, le jiva ou individu ne peut fonctionner qu’en utilisant la Conscience [le Sel… le Fléau (alliance des deux plateaux de la Balance), Fléau parce qu’incorruptible… le CHRIST ou ”scellé”] qui émane du Soi. Également, de même que l’œil ne peut fonctionner que dans la lumière réfléchie du monde des  Essences. Si l’œil se tourne pour regarder le Soi, il sera entièrement effacé et se fondra dans le Soi avec lequel il ne fera plus qu’un, comme le fleuve qui va à la mer ne peut supprimer sa source. C’est le EST, le « Je suis ce JE SUIS ».

[En haut de page : aquarelle sur kraft blanc de Michel Roudakoff]
 
 

Dernière mise à jour : 17-12-2021 00:58

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