Quel monde (demon) infecte où tout repose sur le
calcul, l’utilité, l’intérêt et la possession,
donc sur la croyance au corps, à l’ego,
à la saisie !
La saisie, la possession devenue la règle depuis
1789 avec ses réserves-argent du citoyenisme
devenu Roi se substituants aux réserves vitales
et spirituelles des siècles précédents.
Renversement chaotique des valeurs :
la réserve-argent, chose totalement du mental,
fictive, anonyme et sans valeur intrinsèque, est
devenu une source de décadence et de catastrophes
dès que l’instinct messianique s’attache à elle
au détriment des réserves nourricières.
Il y a une règle naturelle dans tous les domaines :
Celui qui gaspille le plus donne le moins.
Messianisme du transhumanisme et de la technologie
nouveau Dieu déguisé en « intelligence artificielle »,
faisant que les ombres de la Caverne de Platon seront
si bien transhumanistées, organisées, que l’humain,
parfaitement « sécurisé » et éveillé, ne souhaiterait
plus rien au monde puisqu’il ne
« posséderait plus
rien et qu’il serait heureux », selon Schwab-Harari
et aurait alors, suivant la formule de Simone Weil
rapportée par Gustave Thibon dans :
L’Ignorance
étoilée : « toutes les raisons de
”se croire au
paradis par erreur” ».
Préférez-vous l’immortalité sans le Soi ?
comme le prévoient les transhumanistes du
capitalisme ?
« Demandez à l’homme le plus fortuné du monde,
s’il connaît son Soi. Il vous dira « non ».
Que peut-on connaître si l’on ne connaît pas
le Soi ? Le savoir humain est bâti sur une
fondation si fragile ».
(
Ramana Maharshi 43, 28-3-1935).
Le Soi, la Vérité, le
Centrum Centri.
L’infini n’existe pas ici-bas.
Il ne peut exister que sous la forme
de la petiote chouse….
Seul le Satam Grand Architecte de cet Univers
éclaire le monde, le speed, et transhumanise l’âme
humaine en faisant croire à l’infini dans le
spatio-temporel dans un messianisme du
« Un jour mon Prince viendra dans une destinée
sans menaces et sans promesses, dans un avenir
prévu puisque sécurisé, quadrillé, châtré de tout
risque et de toute chance ».
Plus aucun abîme sous les pieds et plus aucun ciel
sur notre tête, et l’ennui et le calme plat sous
un ciel voilé, transhumanisté, artificiel.
Le Soi n’achèvera pas ce que l’humain n’a pas
encore commencé par le « QUI SUIS-JE ? » :
« Dieu créa l’homme ; et l’homme créa Dieu.
Ils sont tous deux les créateurs des
noms et des formes. Mais en réalité,
ni Dieu ni l’homme n’ont été créés ».
(Ramana Maharshi 264, 20-10-1936).
AUCUNE CRÉATION DE L’UNIVERS JUSQU’À CE HUI.