seule Permanence indéniable
 

Ecrit par Sechy, le 06-03-2023 17:19

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seule Permanence indéniable
il fallait bien trouver un ‘mot’ pour
cela : LE VI(D)E.
Dans la racine du mal le Dedans-Dehors ou
”sortir” de l’Univers pour le voir ou voir
le TROU, dans l’histoire (1) du dixième
homme, chacun fait dans le social en comptant
le nombre de présent mais oublie de se
compter soi-même, ils croient qu’ils ne sont
que neuf et qu’il manque un homme et ne
savent pas qui. C’est pareil avec le
VIDE.
 
”Nous sommes habitués à l’idée que tout ce que Nous voyons autour de Nous est permanent et que Nous sommes le corps [l’espace-temps comme une indépendance du Soi ou de l’Univers], et quand tout cesse d’exister, Nous nous imaginons ne plus exister Nous-mêmes, et Nous avons peur” (Ramana Maharshi au jour le jour, 21-7-1946).
Le Maharshi explique que le Vide, les modifications du Vide ou créations sont des manifestations du Soi la seule Permanence.

Bhagavân poursuit sur le sujet : ”La nature du Soi, ou ‘je’ doit être la lumière. Vous percevez toutes les modification et leur absence. Comment ? Dire que vous recevez la lumière d’un autre amènerait à se demander d’où il l’a reçue lui-même et il n’y aurait pas de fin à cette chaîne de raisonnements (2)”.
”D’abord on voit le Soi comme objets, ensuite comme le Vide et puis comme le Soi. C’est seulement dans cette dernière étape qu’il n’y a pas de ‘voir’ [comme dans un Trou il n’y a rien d’autre que le Trou, donc pas de Trou à voir] car voir, c’est Être [le scribe de cette pas souligne] ».

VOIR LE TROU = LA LOI DE SUCCION :
on a foi en ce qu’on ne connaît pas ; autre définition de la carotte ou judaïsme : le salut ne doit en aucun cas advenir : la lumière attribuée à l’autre, au DEHORS, doit demeurer le privilège de ce DEHORS, de cet Autre, comme rester étranger à l’égard de ses propres ombres, ce qui rejoint l’histoire des dix hommes (1). Comme Platon le précise expressément dans sa Caverne : aucun bénéfice à en sortir pour prendre en pleine gueule dans les yeux la lumière du Dehors. De même l’autorité de tout messie consiste en la pensée que sa présence reste et restera à venir. CE QUI PEUT EXPLIQUER LA PERMANENCE DES GUERRES CHEZ LES HUMAINS DEPUIS LE NÉOLITHIQUE ET LES CALCULS SUITE À LA DÉCOUVERTE DU FEU VULGAIRE ET À L’AGRICULTURE (notamment la domestication d’animaux).

LE TROU : ON NE SORT PAS DE L’UNIVERS : la recherche de sa propre identité est entreprise impossible en son principe parce qu’il est impossible de jamais identifier ce qui est le Soi, le Seul Réel, ON NE VOIT PAS LE TROU, COMME LE RÉEL EST PRÉCISÉMENT CE QUI EST SANS DOUBLE, COMME LE VRAI CESSE D’ÊTRE VRAI DÈS QU’IL EST VU, DONC DOUBLÉ, POSSÉDÉ.
« On a foi en ce qu’on en connaît pas. Mais le Soi est une évidence en soi. Même le plus grand égoïste ne peut nier son existence, le Soi. Vous pouvez appeler la Réalité ultime comme vous voulez et dire que vous avez foi en elle ou que vous l’aimez, mais qui ne croit pas en sa propre existence et ne s’aime pas lui-même (3) ? C’est parce que la foi et l’amour sont notre vraie Nature ». (Ramana Maharshi au jour le jour, 22-7-1946).

« Demandez-vous alors si vous n’êtes pas le même ‘je’ dans le sommeil (profond) et dans les autres états (rêve et veille). Existe-t-il deux ‘je’ ?
Vous êtes toujours la même personne. Alors, lequel des deux est le ‘je’ réel, celui qui apparaît et disparaît ou celui qui est là en permanence [dans l’Instant ou Ici et Maintenant] ? Ainsi vous découvrirez que vous êtes le Soi. C’est ce que l’on appelle Réalisation du Soi.
La Réalisation du Soi n’est pas un état qui vous est étranger ou qui est loin de vous et que vous devez atteindre. Vous êtes toujours dans cet état. Vous l’oubliez et vous vous identifiez au mental et à tout ce qu’il crée. Vous devez simplement cesser de vous identifier au mental. Nous nous sommes identifiés depuis si longtemps au non-Soi qu’il nous est difficile de considérer que nous sommes le Soi [le ‘Je’-‘je’].
Ce qu’on entend donc par Réalisation du Soi n’est rien d’autre que RENONCER [PUTRÉFACTION] à cette identification au non-Soi. Comment réaliser, rendre réel le Soi ? Nous avons réalisé, considéré comme réel, ce qui est irréel, le non-Soi. Abandonner cette fausse réalisation est la Réalisation du Soi. […] Tout le monde recherche uniquement ce qui lui procure le bonheur [la loi de succion ou attraction ”universelle” copiée par Newton]. Pensant que le bonheur vient de tel ou tel objet [donc du DEHORS], vous cherchez à obtenir cet objet [racine du mal Dedans-Dehors et tentative de ”sortir” de l’Univers et évidemment COMMERCE]. Voyez d’où vient réellement le bonheur, y compris le bonheur qui vous semble provenir des objets des sens [et du capitalisme]. Alors vous comprendrez que la seule source du bonheur est le Soi [Instant, le Blanc du Silence…] et vous demeurerez à jamais dans le Soi ». (Ramana Maharshi au jour le jour, 17-8-1946).


FONDA-MENTAL
« La vie de l’humain est ce qu’elle est. Ce qui est EST [sens du ”Le Royaume des Cieux est en Vous”]. Tous les problèmes viennent du fait d’en avoir une certaine conception [”certaine conception” qui s’appelle OPINION, la chose possédée par le mental]. Le mental entre en jeu [en ‘je’]. Il a une certaine conception [l’icarisme, telles les ailes de cire d’Icare ; de nos jours les ”ailes d’Icare” sont L’INTELLIGENCE ARTIFICIELLE : LA CAROTTE]. Tous les problèmes viennent de là. Si vous êtes tel que vous êtes, sans le mental avec ses concepts [ses opinions donc], tout ira pour le mieux pour vous. Si vous cherchez la source du mental, toutes les questions seront résolues ».
(Ramana Maharshi au jour le jour, 31-12-1946).


CON-CEPTION : con, avec, et captation, saisie, conceptualiser ou ORGANISER. Tous les problèmes viennent de L’ORGANISATION : l’ordre conceptualisé par l’homme n’est que désordre, chaos, car dans son EST toute chose s’or-donne d’elle-même dans leur SIGNATURE ou dans leur Soi lorsqu’aucun parasite ou aucun mental encombré de lois ou de calculs ne vient interférer ou opinioner.
CON-CEPTION = LA CAVERNE DE PLATON OU LE MONDE, la chaleur, et maintenant la technologie aliénante qui maintient les humains dans leur aliénation ; dans la caverne ou technologie les humains depuis leur enfance sont enchaînés à leur technologie, leur « machine intelligente », leur « ville intelligente », etc., aussi ls n’ont aucune envie de RE-découvrir le SURFEU, LE VRAI FEU qui brûle ”au loin”. Caverne = ce monde. Le SURFEU c’est la lumière INDIRECTE ou LA TECHNOLOGIE NÉCESSAIREMENT LIÉE AU CAPITALISME qui « éclaire » les parois du monde-caverne et ainsi qui fabrique ou MET EN VALEUR LE TEMPS, FABRIQUE LE SPATIO-TEMPOREL : CE SONT LES ACCIDENTS QUI ENGENDRENT LES ESSENCES ; TELLE UNE CATHOLICITÉ INVERSÉE, EN CREUX COMME L’ENVERS D’UN CUIVRE REPOUSSÉ, COMME UNE CAVE, UN CREUX, UN TROU, UNE DIFFÉRENCE, MONDE-CAVERNE OÙ LES OMBRES S’ALIÈNENT DANS LEUR FAIRE/FER QUI ROUILLE, COMME S’IL Y AVAIT BESOIN DE SUBIR LA RACINE DU MAL : LE DEDANS-DEHORS.
- Quelle est donc la racine du mal ?
- La « saisie » [loi de succion ou
Eucharistie (dans son sens en la
croyance au corps ou attraction
”universelle”, la ”valeur d’échange”,
la ”baisse du taux de profit”].
- La saisie de quoi ?
- La saisie du triple monde [de la Forme,
du Désir, du Sans-Forme, jusqu’à la
gloutonnerie spirituelle].
- Comment arrêter cette saisie ?
- En recourant à l’introuvable, car dans
l’introuvable il n’y a pas de saisie.
- Qu’est-ce que l’introuvable ?
- La fin du dualisme.
- Qu’est-ce que le dualisme ?
- La vision d’un dedans et d’un dehors,
lesquels sont introuvables.
(Soûtra de la Liberté inconcevable, chapitre V, 14)
Ils sont introuvables pour la raison naturelle que Nous sommes l’Univers et que la racine du mal fait SORTIR de l’Univers comme pour l’examiner et POUR-VOIR comment il fonctionne : ON SORT DU TROU…….
POUR-VOIR OU POUVOIR SIGNIFIERA ALORS :
D’É-couvrir : augmentation de l’ego par l’opinion ou le recouvrement de toutes choses par le MASQUE LE RIDEAU DE SON EGO (les ombres agitées sur le parois de la Caverne, CE SERA LA CHUTE : SORTIR, DEHORS, SAISIR… ET TENTER D’AMÉLIORER LA CONDITION. HUMAINE…

OR = OR-dre.
OR = OR-donné ou Amour, Gratuit.


Notes
1. « Cela rappelle l’histoire des dix insensés qui, après avoir traversé une rivière et atteint l’autre berge, se comptèrent et ne se trouvèrent plus que neuf. Ils devinrent inquiets et se mirent à pleurer sur la perte du dixième sans savoir qui c’était. Un passant, après avoir demandé la cause de leur chagrin, les compta et en trouva dix. Chacun des dix avait compté les autres et oublié de se compter soi-même. Le passant donna alors à chacun un soufflet en leur demandant de tous les compter. Ils comptèrent dix et furent satisfaits. La morale de cette histoire, c’est que le dixième homme n’avait pas réapparu. Il avait toujours été là ; c’est l’ignorance qui avait été la cause de l’affliction des autres.
Une autre histoire : une femme portait un collier autour du cou. Ne s’en souvenant plus, elle se mit à le chercher, questionnant son entourage. Une de ses amies, se rendant compte de ce qu’elle cherchait, lui désigna le collier autour de son cou. La femme le toucha de ses mains et fut aussitôt rassurée. Avait-elle récupéré le collier ? Là encore, l’ignorance causa la douleur et la connaissance, le bonheur.
Il en va de même en ce qui concerne l’homme et le Soi. Il n’y a rien de nouveau à gagner.
L’ignorance du Soi est responsable de la souffrance présente ; la connaissance du Soi apporte le bonheur.
De plus, si quelque chose de nouveau doit être obtenu, cela implique que c’était absent auparavant. Ce qui a été une fois absent peut disparaître encore. Ainsi, le salut ne serait pas permanent. Mais le salut est permanent parce que le Soi est ici et maintenant, et éternel.
Les efforts de l’homme sont donc dirigés vers la disparition de l’ignorance. La Sagesse semble survenir, alors qu’elle est naturelle et toujours présente » (Ramana Maharshi, entretien 63 du 6-7-1935).

2. Le mental de l’humain complique tout : « Considérez le cas suivant : un homme est en train de dormir. À son réveil, il dit avoir dormi.
Pourquoi ne le dit-il pas pendant qu’il dort ? Parce qu’il est alors immergé dans le Soi et ne peut pas parler, tel un homme qui plonge dans l’eau pour chercher un objet. Tant qu’il a la tête sous l’eau, il ne peut pas parler. Ce n’est que lorsqu’il sort de l’eau qu’il peut s’exprimer. Eh bien, quelle en est l’explication ? Que l’homme sous l’eau ne peut parler sinon sa bouche se remplirait d’eau. N’est-ce pas tout simple ? Mais le philosophe ne se contente pas d’un fait aussi simple. Il explique que le feu
est la divinité qui préside au langage, qu’il est antinomique avec l’eau et qu’en conséquence le langage ne peut pas fonctionner. Cela est appelé philosophie, et les gens se démènent pour l’étudier.
N’est-ce pas une pure perte de temps ? » (Ramana Maharshi, entretien 392 du 6-4-1937).

À l’entretien 428 du 15-12-1937 : « En quoi la logique ou les polémiques peuvent-elles être utiles ? »

« Les mahâvâkya et leurs interprétations mènent à d’interminables polémiques et maintiennent le mental du chercheur engagé à l’extérieur. Pour orienter le mental vers l’intérieur, le disciple doit directement prendre son assise dans le ‘Je’. Alors, les activités extérieures cessent et la paix parfaite règne ». (Ramana Maharshi, entretien 519 du 27-9-1938).

3. Ainsité.
Iti désigne l’ainsité (ainsi), le Soi, la Seule Réalité, le « JE SUIS », tathata en sanskrit, shinyo en japonais (‘Je’ et ‘je’ et devient ku : au-delà de l’ego et de ses différences sur-mortelles par leur vulgaire loi de succion et du C(T)OUCHER.

AINSITÉ : ni s’enfuir, ni s’approcher. Le Centre est nulle part et la Circonférence est partout.
Ni apparaître, ni disparaître, seulement « Je suis ce JE SUIS » ou immortalité, éternité du ‘Je’. Jean Coulonval dans Synthèse et Temps Nouveaux : « Il m’arrive encore de désirer le retour au Néant, l’anéantissement du ‘Je’. Mais, écrivant cela, je m’aperçois que c’est impossible. Retour au Néant ? Mais on ne peut retourner « à quelque chose » qui, par définition, ne peut être le Néant, le Rien. L’anéantissement du ‘Je’ ? Mais ce ‘Je’ est la fine pointe de mon âme, par laquelle je suis une « personne », selon la définition qu’en donne Olivier Clément, par laquelle je touche Dieu, je suis Dieu. Pouvoir tuer mon ‘Je’, ce serait pouvoir tuer Dieu. Idiot, stupide ! Le fleuve qui va à la mer ne peut supprimer sa source ».

L’œil ne peut fonctionner qu’en utilisant la lumière émanée du soleil, sans cela l’œil est inutile. De même, le jiva ou individu ne peut fonctionner qu’en utilisant la Conscience [le Sel…] qui émane du Soi. Également, de même que l’œil ne peut fonctionner que dans la lumière réfléchie du monde des  Essences. S’il l’œil se tourne pour regarder le Soi, il sera entièrement effacé et se fondra dans le Soi avec lequel il ne fera plus qu’un, comme le fleuve qui va à la mer ne peut supprimer sa source. C’est le EST, le « Je suis ce JE SUIS ».

 
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Dernière mise à jour : 06-03-2023 18:02

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