Destroy’s Russia - Monstrosities
 

Ecrit par Sechy, le 16-06-2009 22:50

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Publié dans : Nouvelles Spéciales, Russie

Tags : Argent, Banques, Bolcheviks, Business, Camps, Chrétiens, Cosaques du Don, Dictateurs, Destruction de la Russie, Etzel, France, Goulags, Identité, Israël, Juifs, Ku Klux Klan, Nazis, Pouvoir, Révolution, Russie, Sionisme, Terreur, Terroristes, Tortures, Usure


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Destroy’s Russia - suite 32
 
Le burlesque tragique en Russie ou le comique économique des Couilles en Or,
au détriment de vingt millions de morts.

LA TERREUR ROUGE

Pour l’esclavagiste Maison Rothschild : la faim, toujours la faim.
Pratique, en cas de famine, ça fait des millions de morts !
Aussi, quand est-ce qu’on se décidera à explorer la possibilité
de se nourrir par photosynthèse ?!
 
« C’est seulement quand l’indigène a appris à produire quelque chose de valeur au service de la race supérieure... qu’il obtient un droit moral à exister ». (Citation allemande et daté de 1912 tiré de Goulag, de Anne Applebaum)

« Votre excellence, il y a eu une révolution en Russie ! ». « Qui ferait la révolution en Russie ? Certainement pas l’inoffensif Herr Trotsky, attablé au Café central ? » (Citation tiré aussi du livre : Goulag)
 
 
Les événements qui se sont déroulés entre la guerre russo-japonaise et la chute du communisme en URSS ont un rapport certain avec ce qui se passe actuellement. Simplifié à l’extrême ça donne : MATÉRIALISME.
 
 
Oui, en résumé, il faut savoir que tous ces camps aussi bien nazis que soviétiques avaient un but économique ! Merci les Rockefeller et autres Rothschild... pour le renouveau de l’esclavage. Grâce à vous, des millions d’hommes sont de vulgaires marchandises. Et cela continu en douce en ce moment, avec ou sans goulags de la FEMA.
 
 
Le lobby Juif freine peut-être l’ouverture au public du génocide Russe, même en Russie, car les Juifs d’Hollywood qui détiennent les cordons de la bourse (les Couilles en or) exploitent deux registres ou blocs qui ont l’air de s’être installés partout dans le monde, avec une inversion en ce qui concerne les deux tyrans Staline et Hitler et leur politique :
 
- Registre grave :
La croix gammée, le nazisme et le génocide des « six millions de Juifs ».
MOURIR DE CRUAUTÉ.
Du côté d’Hollywood et des Couilles en Or, c’est Steven Spielberg qui fabrique des films comme La Liste de Schindler, Empire du Soleil ; Le Choix de Sophie réalisé par Alan Pakula. Spielberg a de ce fait un pouvoir médiatique gigantesque d’influence de l’opinion ; par contre, il ne réalisera rien à ce jour sur les goulags.
Justice pour tous, égalité sociale.
Camps de concentrations nazi. Le Juif est sûr de mourir.
Organisation Allemande exemplaire, normes de travail froides et technologiques.
Destruction des Juifs par chambres à gaz.
L’holocauste juif rapport de l’argent.
TROUVER DES EXCUSES À STALINE.
Hitler associe les Juifs à : une saleté, un ver... Humiliation des Juifs et multitudes d’interdictions à leur encontre.

- Registre comique :
La faucille et le marteau, les Goulags ou camps de vacances pour l’État français de l’après seconde guerre mondiale, l’état risible tellement il est pompeux et outré de la propagande bolcheviks.
MOURIR DE DÉSESPOIR.
La guerre froide et le Hollywood des Couilles en Or produisent des James Bond et des Rambos en caricaturant et ridiculisant les Russes soviétiques.
Racisme et eugénisme. Seul les forts triomphent et les faibles n’ont qu’a crever.
Camps de concentrations russe. Le Russe n’est pas sûr de mourir, mais il meurt quand même ! Et en plus les responsables des camps et les gardiens pouvaient se retrouver à leur tour prisonnier !
Stupidité et idiotie de la bureaucratie russe, normes de travail bourrées de tricheries.
Destruction des Russes par une ballade dans la neige avec une balle dans la tête. Et selon la police secrète, il fut utilisé aussi des gaz pour tuer les Russes, mais comme en Russie beaucoup de choses sont « folkloriques », ce furent des gaz d’échappement de voiture. Il y eut aussi des « tentatives d’évasion » déguisées.
L’holocauste russe ne rapporte aucun argent.
ACCABLER HITLER.
Staline associe les « ennemis du peuple » à : des pilleurs, des saboteurs, des espions, de la vermine de la saleté qu’il faut soumettre à une purification constante. Humiliation de « l’ennemi du peuple », d’où sa femme le quitte et ses enfants l’enfonce un peu plus.
On retrouve des techniques identiques de déshumanisation dans le camp de Guantanamo ou la prison d’Abou Ghraib. J’ai d’ailleurs peur que ces méthodes soient universelles :
- Habits déchirés et mise à nus des prisonnier, privation de tout intimité, règlements écrasants et menace de mort constante, coupure de tout contact avec l’extérieur, à Guantanamo c’est pire puisque le régime nazi de Bush tentait de priver ou prive peut-être encore les détenus de leurs pauvres cinq sens. En URSS quand il y avait procès, ce n’était qu’une mascarade grotesque.
Et là où je parle souvent de religion inverse du communisme, ça se conforte parce que le prisonnier politique était « excommunié », interdit de la vie soviétique, interdit de donner du « camarade » aux uns et aux autres, et à partir de 1937 il ne put pas espérer obtenir le tire tant convoité de : Travailleur de choc ! cela quelque fut ses efforts de bonne volonté et de sueur.

Pour résumer ces deux registres ou blocs :
Les deux systèmes de camps de concentration aussi bien soviétique que nazi sont liés à un niveau très profond ! La déshumanisation. Liés par la barbarie et le contexte des Couilles en Or (Les banquiers comme les Rothschild et les Rockefeller finançant les deux antagonistes de la première guerre mondiale) ajouté à la guerre civile russe. Aussi avec ces « apports financiers » des deux banquiers cité, l’industrialisation des méthodes d’incarcération s’est généralisée. Les camps d’internement et camps de prisonniers de guerre se multiplièrent en Europe dès 1914. En 1918 on comptait 2,2 millions de prisonniers de guerre sur le territoire russe. L’invention des fils de fer barbelé à la fin du 19è siècle y est pour quelque chose. Ces fils furent surtout utilisés au cours de la première guerre mondiale, comme on peut le voir sur nombre de photographies.
 
Il paraît que dans quelques universités américaines, il est encore possible de publier un livre où est écrit que « les purges staliennes » des années 1930 ont été utiles, parce qu’elles ont favorisé la « mobilité sociale » et ainsi jeté les bases de la perestroïka. Dans les pays anglo-saxon on peut rejeter un texte parce qu’il est encore trop anti-soviétique.
 
 
Pour les petits Juifs et leur holocauste ridicule, il faut tout de même savoir que l’horrible famine des années 1930 et cette même période de terreur ou « terrorisme d’État », Staline tua plus d’Ukrainiens que Hitler n’a massacré de Juifs.
Les crimes de Staline et ceux de Lénine et Trosky, ils s’y sont mis à trois tout de même, et bien ça n’inspire pas la même réaction viscérale que les crimes de Hitler.
Toujours dans les pays anglo-saxon on avance le sophisme suivant : les nazis étaient le mal mais l’Union Soviétique a été « dénaturée ». Elle aurait soi-disant « mal tournée » alors qu’elle n’était pas foncièrement mauvaise par rapport à l’Allemagne hitlérienne. Merde alors, comme mensonge et mauvaise foi on ne peut faire mieux ! Les Anglais, allez dire ça aux descendants ou rescapés des goulags et aux descendants d’émigrés russes.
Si la propagande soviétique fit merveille par son style en dehors de la réalité et outré et si grossier et si risible, dans le sens inverse, cette propagande s’est bien gardé de filmer ses goulags. Si bien qu’on ne dispose d’aucun film sur ces camps soviétiques et les victimes, comme les films que nous avons pu voir, à la fin de la seconde guerre mondiale sur les camps nazis.
Ce défaut d’image n’a pu que nuire à l’aura mondial qu’auraient dû avoir ces horreurs soviétiques.
 
 
Il paraît que dès le début de l’institution des camps de travail, l’information officielle était possible à n’importe quel Russe qui en faisait la demande !? Celui qui a le plus empêché la diffusion des informations sur le système soviétique fut le sénateur américain Joseph McCarthy. Il a en fait censuré les anticommunistes !

Ces lignes prennent leur source dans le livre très bien documenté de Anne Applebaum : Goulag.

En dehors des camps, une autre cause de nombreux morts fut l’exile : des millions de gens raflés à la même époque que les envoies dans les goulags furent envoyé dans de lointains villages d’exil, où ils moururent par milliers de faim, de froid et d’épuisement au travail. Certains furent exilés pour des raisons politiques comme les koulaks (paysans « riches ») dans les années 1930. d’autres furent envoyés en exile pour raison ethnique : les Polonais, les Baltes, les Ukrainiens, les Allemands de la Volga, les Tchétchènes dans les années 1940.

Un caractère qui me semble bien russe, et en accord avec Anne Applebaum : l’horreur des camps avec leur crasse, leur brutalité, leurs équipes de travail négligées ; cela reflète aussi la vie courante de cette époque à l’extérieur des camps. Les taux de mortalité étaient aussi élevés des deux côtés des barbelés ! Un autre côté bien russe, une certaine absurdité ou « réalité abstraite » : la peine de mort complètement arbitraire, puisqu’on fusillait arbitrairement, et à l’inverse on relâchait tout aussi capricieusement. Mais dans les goulags d’innombrables vies furent détruites, de même qui furent détruite d’innombrable familles, les enfants arrachés à leurs parents, les exilés condamnés à vivre dans des trous perdus à des milliers de kilomètres des leurs.
Le problèmes des exilés est vieux comme le monde : ceux qui avaient le pouvoir à Rome et en Grèce antique envoyaient les dissidents dans de lointaines colonies. C’est ce qui est arrivé au médecin et héros du livre de Mika waltari : Sinouhé l’Égyptien, exilé sur une île déserte parce qu’il faisait de l’ombre au pouvoir de Pharaon.

Dans le système tsariste on exile beaucoup depuis le milieu du 17è siècle : toutes sortes d’intellectuels dont l’écrivain Pouchkine souffrirent de l’exil.
Politique de facilité et de contrôle des populations et diabolisation de l’ennemi : on exile celui qui ne rentre pas dans le moule. D’où peut-être les prophétiques camps de la FEMA aux États-Unis.
Ainsi en Russie de 1891, si on était jugé susceptible de troubler l’ordre public, ou d’être « incompatible avec l’ordre public » (ça ne vous rappel pas notre époque et la France actuelle ?), on pouvait être arrêté sans mandat, être maintenu en prison pour une période de quinze jours à deux ans, puis déporté vers un autre lieu dans les limites de l’Empire russe, pour y être placée sous surveillance policière pour un temps allant de un à dix ans. (là encore je ne peux m’empêcher de penser à la « colonie de vacances » de Guantanamo !)

La politique de l’exil mène droit à l’esclavage (la katorga, katoргa : le bagne) : on emploie des forçats ou prisonniers divers à construire des routes et autres ouvrages publiques. Ainsi certains purent considérer cette mesure de « progrès économique », et politique ! notamment pour l’édification de Saint-Pétersbourg. Comme l’écrit Anne Applebaum : les méthodes étaient cruelles mais la nation en a profité.
En 1906 environ 6000 condamnés aux kotorga ou travaux forcés purgeaient leur peine. En 1916 ils n’étaient que 28 600.
Entre 1824 et 1889 des colons forcés furent envoyés dans des régions sous développées. Beaucoup furent accompagnés de leur famille. Ils peuplèrent les friches désertes mais riches en minerais. Mais ces colons jugèrent leur peine pire que ceux des katorgas, et beaucoup mouraient de faim ou buvait de l’alcool jusqu’à ce que mort s’en suive.

Au début du 20è siècle, sous l’influence de l’Europe, le régime pénitentiaire de la Russie s’est amélioré, la police est devenu plus souple. C’est ce qui a profité aux bolcheviks purgent des peines. Ainsi ils étaient autorisé a posséder de quoi écrire, et même disposaient de bibliothèque ! En comparaison de ce qu’ils allaient faire subir à leur futurs victimes, ils étaient bien nourris, bien habillés, et même coiffés avec soin ! Un photo de Trosky emprisonné à la forteresse Pierre-et-Paul en 1906, le montre avec ses lunettes, un costume cravate et une chemise au blanc éblouissant ! Le judas de la porte est le seul indice de l’endroit où il se trouve. Une autre photo dans un autre exile montre Trosky en manteau de fourrure avec bottes, chapeau, etc.
En plus de ces misères il était possible de s’échapper : Staline fut arrêté et exilé à quatre reprises. Il s’échappa trois fois. Dès lors, son mépris de la « mollesse » du régime tsariste ne devait connaître aucune limite. Selon Staline lui-même : « On était pas obligé de travailler, on pouvait lire ce qu’on voulait et on pouvait même s’évader ». Encore une fois : Staline ou un autre, c’est typiquement russe.

Après la Révolution, toutes les valeurs volent en éclat :
- L’expérience de la vie devient mauvais et négatif ;
- L’ignorance, la brutalité, le meurtre et le vol sont glorifiés sous couvert de « nationalisation », et pour la lutte pour la dictature du prolétariat.
Ainsi l’internement par Lénine de milliers de gens, sous prétexte qu’ils étaient des gens fortunés, ou portaient des titres d’aristocrates, ou qu’ils étaient des intellectuels ne semblait guère étrange.

En ce qui concerne l’ethnocide, à un certain niveau, les Juifs bolcheviks avaient tout de même conscience de la destruction par l’Empire russe des Kirghiz, des Bouriates, des Toungouses, des Tchouktches et d’autres. A la fin du 19è siècle il était assez courant de considérer qu’une race pouvait être supérieure par rapport à une autre. Les Tziganes, les gays, les malades mentaux et surtout les Juifs pouvaient être considérés comme des races inférieures ou sous hommes.
En URSS les opposants furent :
- Ceux de la Russie tsariste ;
- Les « ennemis du peuple », expression fourre tout et pleine de sophismes !
- Les opposants que l’on crée de toute pièce variant au grès des circonstances. Ainsi, le rôle de la police du régime totalitaire n’est pas de découvrir et de résoudre des crimes, mais de passer à l’action, de faire du chiffre comme sous notre France de Tsar Kozy, et donc de passer à l’action sur l’échine d’une certaine catégorie de population selon le bon vouloir du pouvoir en place. Ainsi on arrête les gens non pas pour ce qu’il ont fait, mais pour ce qu’il sont ! En Russie un intellectuel, ou dévisagé comme tel, était arrêté. Voir le cas tragique du paysan Vorvan accusé d’être un koulak (paysan riche).
 
 
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Suite des extraits du « Journal de Kolia » : À Paris, à la recherche d’un emploi et d’affection.

Rappel : il s’agit ici d’extraits du journal de mon père : Kolia, diminutif de Nicolas. Suite à la Révolution Bolcheviks, l’école des Cadets de Novotcherkassk Новочеркасск (capitale des Cosaques du Don), école pour officiers où se trouvait mon père, elle a été évacué avec tous ses jeunes élèves pour essayer de gagner l’étranger. Après un long passage par l’Égypte, la Turquie et Chypre, Kolia décide en 1926 de tenter sa chance à Paris. Rapidement à cours d’argent il décide de partir pour Cannes ; puis se retrouve dans la misère. Après une série d’aventures affectives à Cannes, Kolia rentre à Paris, toujours en recherche d’un job... et peut-être d’une future femme.

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Ces loisirs joyeux étaient maintenant terminés et cela avait éveillé en Kolia le problème du travail, et il se rendait compte que la vie n’était pas faite uniquement de loisirs. D’autant plus que son passé et sa situation présente confirmaient l’instabilité de son existence.
Il décida de rester à Cannes, dans l’espoir de trouver un travail. À cette époque de l’année (début juin), la saison à Cannes était presque terminée, et peu de chance s’offrait pour trouver du travail. Finalement, il décida de regagner Paris où la saison battait son plein. À Paris, il s’installa dans un hôtel situé dans la même rue où habitait Kalada, ils étaient presque en face l’un de l’autre.
Aussitôt arrivé à l’hôtel, il alla rendre visite à Kalada dans son appartement, il le trouva seul, couché, même à cette heure tardive (11h). Il habitait un trois pièces, propre, avec cuisine et salle de bains. Kalada accueillit Kolia avec chaleur et amitié. À la suite de leur conversation, les intentions et les façons de juger les faits de la part de
Kalada firent comprendre à Kolia qu’il lui sera difficile de trouver un travail sérieux, car Kalada se comportait comme un aventurier, quoiqu’il possédait un métier de musicien très capable et aussi organisateur. Enfin, Kolia admettait certaines motivations déclarées par Kalada, mais il ne désirait pas être manipulé par ces aventures et subir son influence. Néanmoins Kolia avait accepté de s’installer provisoirement chez Kalada jusqu’à ce qu’il trouve un travail sérieux.

La vie parisienne reprenait son cours, cela lui était facile de juger car Kalada l’invitait presque tous les soirs, soit dans les bars, soit dans les cafés et une fois au cabaret « Schéhérazade ».
En réalité cela ne plaisait pas à Kolia, parce qu’il avait résolu de disposer de son temps. De plus il désirait revoir son cousin et d’autres camarades, anciens Cadets. Il aimait rencontrer ses amis anciens Cadets, tous avaient beaucoup de choses à se dire et aborder aussi tous les problèmes de la vie. Certains pensaient au mariage, d’autres à l’amélioration de leur vie professionnelle, tous reconnaissaient les difficultés matérielles dans lesquelles ils se trouvaient. Si le problème de l’adolescence ne les touchait pas, ils étaient cependant en majorité préoccupés par les problèmes de la famille, du foyer, mais ils remettaient cela à plus tard. Kolia profitant d’avoir, à nouveau un peu d’argent, remit de l’ordre dans sa garde-robe et dans ses papiers divers. Il renouait ses relations avec le cabaret Casanova, et il pensait à son prochain emploi à l’hôtel Carlton au Touquet, car il souhaite travailler simultanément aux deux endroits. Mais Casanova ne devait pas s’ouvrir cette année-là ; puis il se prépara pour partir vers le 10 juillet. À Paris, il ne trouvait rien de sérieux comme emploi, c’était la saison des vacances. Voyant cette situation décourageante, il se laissa vivre, car il avait un toit et un gîte assurés chez Kalada ; celui-ci d’ailleurs recevait parfois des musiciens pour réorganiser son ensemble « jazz-band ».

Un dimanche de juin arriva chez Kalada un musicien muni de fleurs et de gâteaux pour le thé, et aussi pour se procurer quelques partitions pour la prochaine répétition. Après le thé, Kalada et sa femme devaient aller rendre visite à leurs Parents, et ce musicien nommé Pierre, invita Kolia à sortir avec lui.
Ils s’étaient rendu d’abord aux Champs-Élysées pour admirer les magasins et aussi les belles filles. Ils arrivèrent à l’Etoile, et de là se rendirent chez « Dupont », à la place des Ternes, pour prendre quelques rafraîchissements.
Puis ils décidèrent de rentrer chez eux en prenant le tramway. En se dirigeant vers l’arrêt, Kolia avait aperçu une jeune fille, d’apparence très bien faite, taille fine, jambes jolies et élancées. Aussitôt Kolia pressa son ami et se précipita vers l’endroit où se trouvait la jeune fille. S’étant approché assez près, il l’a dévisagea. Il constata qu’elle
était brune, yeux noir marron. Elle était jolie, avec beaucoup de tendresse dans son expression. Par bonheur, le tramway tardait à venir, et Kolia décida de faire sa connaissance, car il y avait chez cette fille quelque chose d’attirant, on aurait dit un fluide qui avait touché les sentiments de Kolia. Alors il se laissa guider par son ardeur. Son ami lui demanda pourquoi cette agitation ? Il répondit par un mouvement de tête en montrant la fille. Il s’approcha plus près de la fille et lui demanda si elle attendait le tramway. Pas de réponse, seulement un petit sourire qu’apprécia beaucoup Kolia. Il commença les manoeuvres d’approche en lui faisant des compliments avec insistance et essayant d’obtenir une réponse sur la possibilité de l’accompagner. Le tramway arriva, et tous trois montèrent sur la plate-forme en se tenant debout derrière, de manière à pouvoir parler plus librement. Pendant les cinq minutes de bavardage échangé entre eux, l’atmosphère était devenue si chaleureuse qu’on était à peu près sûr qu’elle accepterait un rendez-vous avec plaisir. Après l’échange d’adresses et des aux revoirs touchants, le rendez-vous était pris, trois jours après.

Le musicien, Pierre, n’en revenait pas, et il était très surpris du comportement de Kolia lequel était fier de son exploit.
Il attendait avec impatience ce rendez-vous au Parc Monceau, car cette jeune fille nommée Zazacharoula (Zaza) avait réveillé chez lui des sentiments très purs et sincères. Le jour fixé, Zaza était exacte au rendez-vous, et paraissait intimidée et un peu effarouchée, néanmoins malgré cette simplicité, il se dégageait d’elle un charme envoûtant, une sorte de beauté gréco-caucasienne, avec ses yeux doux se reflétaient la volupté et la tendresse.

M. Roudakoff
 
 

Dernière mise à jour : 17-06-2009 02:26

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