Druaga no Tou - The Aegis of Uruk
 

Ecrit par Sechy, le 09-07-2009 01:39

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Publié dans : Présentation Dessins Animés, Japanimation

Tags : Dessins animés, Druaga no Tou - The Aegis of Uruk, Japanimation, Japon

 
Druaga no Tou - The Aegis of Uruk -
ドルアーガの塔 〜the Aegis of URUK〜
La Tour de Druaga
 
 
 
 
http://www.animeka.com/animes/detail/druaga-no-to-the-aegis-of-uruk.html
http://www.druaga-anime.com/chara.html
Gonzo Style (en japonais)
http://www.rakuten.ne.jp/gold/gonzo/
Druaga chez DL.Roadrunner5 et plein d’anim.

Japanimation de 2008 en 12 épisodes, du Studio Gonzo. Réalisation de Chiaki Koichi 千明孝一. Character Design : Humi Atsushi Yamagata 山形厚史. Directeurs de l’animation : Huzisawa Toshiyuki 藤澤俊幸, Junichi Takaoka 高岡じゅんいち. Voir la page sur la deuxième série de 12 épisodes avec les mêmes héros : The Sword of Uruk.
 
Bref rappel de l’aperçu historique : Uru en Sumérien indique un village, une cité, une ville ; uru-kur indique une ville étrangère. Uruk est donc une grande ville, la plus ancienne connue, là où fut mis au point l’écriture cunéiforme, le plus ancien système d’écriture de notre monde sur tablette d’argile.
Gilgamesh est un personnage de légende de Mésopotamie, il était Roi d’Uruk presque à la même époque que le Roi Djeser : 4700 environ à partir de maintenant.
Surtout, qui dit Mésopotamie dit Noé, Tour de Babel, soit l’opposé de Noé où il fut préservé l’Original de toutes les espèces animales végétales de la planète Terre. Dans la Tour de Babel, c’est le contraire : une langue originelle est éclaté en une multitude d’autres langues. Comme si une graine avait donné plein de fruits et de plantes. Cette histoire de punition d’un dieu parce que des humains ont monté trop haut leur bâtiment, je n’y crois pas une seconde. Le problème des mots/maux oui j’y crois. Avant cette histoire de Babel, il devait exister des sonorités de langage communes à tous les peuples, un peu comme un inconscient collectif, où on retrouve le symbole de l’Ouroboros, le serpent qui se mord la queue, partout dans le monde. Les mots, des signes, un alphabet, tout peut être symbolique.
 
 
 
L’Ancien Testament est honteux d’avoir transformé le récit d’une tablette sumérienne en un conte immoral, à la seule fin d’effrayer les gens : la mythique Tour de Babel, pour les culpabiliser et leur faire croire qu’ils ne peuvent rien réaliser sans la bénédiction et l’intervention d’une classe dominante qui se fait passer pour Dieu. (Voir la page Stargate) Nous sommes arrivé à une époque où on ne peut plus nous faire prendre « des vessies pour des lanternes ».

Le héros principal : JILL ジル
Age : 16 ans
Sexe : Homme
Emploi : Gardien (celui qui protège le monde avec son bouclier)
Il a un caractère simple, un peu naïf mais avec du bons sens. Son armure intègre un bouclier à bras aux dimensions variables. Il se bat pour vaincre le démon Druaga. Que ne ferait-on sans l’adversaire : il n’y aurait plus qu’à rester couché toute la journée... en plus de la nuit !
 
 
Jolie ambiance à l’époque de la Tour de Babel : le premier épisode débute sur Fatina, jeune archère invoquant des esprits de défunts. A ses côtés se trouve entre autres un jeune homme appelé Neeba, lui aussi armé d’un arc.

Graphiquement dès les premières secondes de l’animation : l’ambiance générale est splendide, égale à The Sword of Uruk (la suite). J’adore le côté puppets des personnages collant bien avec le style graphique et l’aspect sculpture ; on en mangerait ! Et la stylisation des mèches de cheveux est parfaite ici, ce qui n’est pas souvent le cas dans la japanimation : où il y a trop de mèches, où c’est trop raide, trop de reflets, animation pauvre, etc. Les décors sont bien travaillés, l’ambiance éclairage heureuse, avec des surimpressions pour les feux et autres éclats lumineux venant enrichir le contraste général.
 
 
Vient rapidement le générique début très sympa, aussi speed que la suite, avec une musique « jeune » bien fraîche et drôle, en accord avec les couleurs et l’action qui se passe dans l’écran. Au travers du héros : Jill, il défile tous les symboles d’un jeune collégien actuel de 12 ou 16 ans (bien qu’il soit un farouche combattant, je donne 13 ou 14 ans à Jill plutôt que 16).
A ce début d’histoire on apprend que soixante ans après la destruction de la Tour par Gilgamesh, elle a été reconstruite. Plusieurs armées ont été créées pour tenter de vaincre Druaga, mais sans succès à ce jour.
 
 
On aborde donc la déesse Ishtar. Selon Anton Parks, dans son livre le Testament de la Vierge, Ishtar, en Sumérien s’appelle Inanna et ne serait autre que Nephtys, la sœur d’Isis, les « deux pleureuses », déesses de l’Égypte ancienne. Nephtys est aussi redoutable que sa sœur la magicienne Isis. Comme Isis, Nephtys aime Osiris... et ce n’est pas rien. Nepthys corrompt pour donner la vie. Ici elle révèle le destin de Jill, lequel est ensuite adoubé par Gilgamesh.
Il reste à Jill à renforcer la compagnie de Neeba, qui n’est autre que son frère, et qui le défie à l’archer. C’est une séquence au graphisme discutable ! En parlant d’Isis plus haut, il est question pour Jill de se rendre au pays d’Isis. Hélas pour Jill, le chevalier pourpre, une armure sur pieds avec un seul œil lui barre la route. Jill est accompagné de Neeba, de Utu, le champion en armure qu’on retrouve dans la suite de 2009, de Fatina et Kally, un jeune homme un peu punk. C’est justement Utu qui affronte la boîte de conserve pourpre à un œil. Utu tombe mort. Au tour de Jill, qui sort son arme secrète contre cette boîte de conserve.
 
 
Ensuite l’équipe découvre les Ropers, sortent de nouilles verdâtres, ressemblant parfois à des préservatifs. C’est Fatina qui expérimente les nouilles verdâtres !
A la moitié de l’histoire, je suis déçu par la tournure qu’elle prend : c’est assez fade et banal. Pourtant l’ambiance est là, mais la mise en scène manque de fluidité, des dessins en esquisse et des intertitres s’intègrent mal. Par exemple l’équipe rencontre un dragon qui crache du feu, c’est Kally qui prend, et un intertitre indique : Kally est mort ! J’accroche pas ; il y a aussi une tentative d’humour qui ne prend pas, par exemple l’attitude du dragon devant l’épée magique qu’à donné Gilgamesh à Jill. Dommage, car visuellement c’est bon ; mais c’est la tentative par endroits de faire jeu vidéo qui plombe l’histoire ; et au dernier tiers de l’épisode la légende de la Tour de Babel et de Gilgamesh ne sont pas assez présente : déjà trop de monstres à la mode jeu vidéo dans ce premier épisode, trop d’ambiances héroic fantasy. Le côté jeu vidéo vient peut-être du titre : Aegis, héros de jeu de Marvel Comics ; mais lorgnant plus certainement vers Égide, arme magique détenue par Zeus, rien que ça ! L’étymologie du mot Égide signifie peau de chèvre, alors ça fait penser au bouclier de Jill !
 
 
Pendant un combat Jill est assommé. Il est ramené et sauvé par ses compagnons qui le considère comme un fadeau. C’est le cas de le dire puisque Utu porte Jill sur son dos, enfin celle de son armure. Pas évident de savoir qu’ils sont dans la fameuse Tour ! on s’en rend compte dans les dernières secondes de l’épisode.

Épisode deux : sur la Tour, beaucoup de monde, l’équipe doit affronter à nouveau des forces hostiles ; mais l’armée d’Uruk est là. Comme l’équipe de Jill est à une certaine hauteur de la Tour, on les nomme les grimpeurs.
A une hauteur de la Tour, immenses tresses fibreuses joignant Terre et Ciel, se trouve la ville de Meskia. Hélas pour Jill, depuis la fin du premier épisode il devient le bouc émissaire de l’équipe, et son frère Neeba lui sort qu’il n’est pas digne de la ville de Meskia. Tout ce que dit Jill à Neeba se retourne contre lui, et il est viré. Fatina en rajoute, elle est désolé car Jill était mignon, mais elle le traite d’idiot. Quand on pense que Jill voulait de marier avec elle !
Après cette défaite, Jill se retrouve tout penaud, comme déprimé. Sauf qu’un vieux forgeron réparant le bouclier de Jill lui raconte que personne n’a réussit à monter jusqu’au sommet de la Tour, alors Jill décide qu’il y montera un jour, et qu’il vaincra Druaga et détruira la Tour. A ce qu’on sait dans Druaga, cette Tour à été détruite et construite à plusieurs reprises.
 
 
En attendant, il faut manger et payer la réparation du bouclier au forgeron, et Jill n’a plus beaucoup de Gildas (la monnaie du coin) dans sa bourse.
Cherchant une nouvelle équipe, Jill monte sur une estrade et harangue la foule en exposant son projet de vaincre Druaga... bien-sûr ça fait rire la foule qui le prend pour un idiot. Mais Jill ne se laisse pas déprimé, il les traite de voleurs, ce qui ne plaît pas à un soldat... et à quelques autres.
Après on tombe dans la magie ou le n’importe quoi, c’est limite ! Un type casse une grosse pierre sur la tête de Jill, celui-ci est tellement remonté qu’il ne sent rien !
 
 
Tout le long de cette séquence, une jeune fille a observé Jill. Elle vient à sa rencontre. Jill a la tête qui saigne... La jeune fille le soigne, elle veut aussi monter au sommet de la Tour, elle s’appelle Kaaya. L’équipe est en train de se reconstituer, il s’y ajoute une jeune demoiselle du nom de Ahmey, laquelle ne dit pas grand chose et quand elle parle c’est du bout des lèvres.
Attention ! en ce jour du rétablissement de la santé de Jill et de la reconstitution de l’équipe, le Roi Gilgamesh est en visite dans Meskia.... et son escorte est plus importante que celle de notre Tsar Kozy ! Mais peut-être que cela ne suffit pas, car un complot visant à tuer Gilgamesh serait en préparation. Jill va essayer d’empêcher cet assassinat. Une demie douzaine de types encapuchonnés on fort à faire face à Jill ; Ahmey, virtuose de la lance ; et de Kaaya, qui est une Oracle, et joue de la Magie.
À la fin de l’épisode, la situation de Jill est très délicate vis à vis des gardes de Gilgamesh !...
 
 
Dans l’épisode trois, Jill retrouve sa première équipe, Neeba et compagnie. Là encore l’histoire s’améliore et tient bien la route, et s’améliore aussi l’originalité des monstres. Dans cet épisode on découvre Coopa, une fillette de 10 ans avec une énorme ruban dans les cheveux. Elle est une sorte de domestique pour son maître Melt, autre nouveau personnage qui est un Mage.
La qualité graphique et les gammes de couleurs de cet épisode sont superbes. Il est souvent utilisé les contrastes de complémentaires.
 
 
Quatre étoiles. Dommage pour l’introduction « jeu vidéo », et un scénario banal et manquant de souffle au début, ce qui est un comble avec un sujet si riche que Gilgamesh et la Tour de Babel ! Le caractère des personnages principaux tarde a se mettre en place, ce qui fait qu’il semble moins travaillé que dans la suite de 2009. Visuellement ça vaut le coup d’œil, il faut simplement attendre que les choses s’installent ; par exemple dans le deuxième épisode la mise en scène et l’histoire sont nettement plus intéressantes, et ça se poursuit dans les épisodes suivants. Quelques plans en trucage numérique sont réussit visuellement.
Ce qui est amusant dans l’épisode trois, ce sont les petites boutiques et restaurants typiques de quartiers populaires de Tokyo ! mais transposé à Meskia, une ville typiquement sumérienne ! Les décorateurs japonais ont aussi introduit un côté Italie du Sud avec le linge tendu sur des cordes en travers des rues.

M. Roudakoff
 
 
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Dernière mise à jour : 09-07-2009 02:43

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