Cachez ce darwinisme social
 

Ecrit par Sechy, le 13-09-2009 01:14

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Tags : Argent, Banques, Charles Darwin


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Cachez ce darwinisme social

Article du journal Nexus n°64 de septembre-octobre 2009
 
 
Toute cette mascarade scientifique prêterait à rire si elle n'avait creusé le lit des pires délires eugénistes et du libéralisme actuel, tout en privant l'humanité de recherches alternatives sur les vraies origines de la vie.
N'est-il pas temps de brûler Darwin ?
 
Retrouvons J.-F. Morel(1) :
« Il est devenu évident pour nous que, dès 1859, le darwinisme ne reposait pas sur une théorie biologique bien fondée, mais qu'en revanche, il s’agissait d'une idéologie qui imposait sa vision du monde en promouvant un certain discours.
En d'autres termes, que nous empruntons à André Pichot, "c'est ce succès du darwinisme social qui a permis celui du darwinisme biologique malgré tous ses défauts". »(2)
Quelques lignes plus loin : « Si, plus de cinquante ans après la fin de la seconde guerre mondiale, il est toujours difficile d'écrire, comme l'a fait André Pichot, des ouvrages sur les relations existant entre darwinisme et nazisme, entre biométrie et eugénisme ou entre sociobiologie et racisme, il est presque impensable d'en écrire un qui aille à l'encontre du discours libéral officiel. »

Rétablir la « vérité des textes »
Effectivement, le darwinisme social et l'eugénisme gênent terriblement les darwiniens. Pour montrer jusqu'où ils sont prêts à aller pour défendre sur ce sujet leur maître, sinon leur dieu, visitons la page de présentation de l'Institut Charles-Darwin International(3) sis à Puycelsi (Tarn) sous forme d'association (les dons sont souhaités) principalement par un certain Patrick Tort, dont nous avons eu le privilège de lire une pensée dans notre « florilège darwinesque » (p. 19) : « L'évolution jouit du privilège de l'actualité permanente. Beaucoup d'erreurs cependant ont gêné la compréhension de sa théorie. Le nom de Darwin, fondateur illustre mais peu lu, a été malheureusement associé à des doctrines qui lui étaient contemporaines (darwinisme social, néo-malthusianisme, eugénisme, expansionnisme colonial, esclavagisme, racisme « scientifique »), mais qu'il a expressément combattues. Face à ces déformations, dont certaines eurent de graves conséquences, il était du devoir des spécialistes de restituer enfin la vérité des textes* (souligné par Nexus), l'intégrité des logiques scientifiques et l'état contemporain des connaissances positives en matière d'histoire évolutive du vivant. »

De même, sur Wikipédia, à l'article « Darwinisme social », on nous renvoie à Patrick Tort, dont on nous apprend qu'il est épistémologue et « a mis en évidence l'incompatibilité des thèses du darwinisme social, particulièrement dans leurs prolongements malthusien et eugéniste, avec les propres positions de Charles Darwin à propos de l'évolution humaine, en s'appuyant sur un ouvrage peu connu de ce dernier [NdA : The Descent Of man](4), paru en 1871, soit douze ans après De l'origine des espèces ».
À l'appui de cette défense vigoureuse, voici la phrase extraite : « Nous autres hommes civilisés, au contraire, faisons tout notre possible pour mettre un frein au processus de l'élimination ; nous construisons des asiles pour les idiots, les estropiés et les malades ; nous instituons des lois sur les pauvres ; et nos médecins déploient toute leur habileté pour conserver la vie de chacun jusqu'au dernier moment. Il y a tout lieu de croire que la vaccination a préservé des milliers d'individus qui, à cause d'une faible constitution, auraient autrefois succombé à la variole. Ainsi, les membres faibles des sociétés civilisées propagent leur nature... »

La « vérité » dans le texte
Suivant le précepte de Patrick Tort (« il était du devoir des spécialistes de restituer enfin la vérité des textes »), nous avons fait ce que nous faisons habituellement chez NEXUS, nous avons lu le texte original. Prévenons d'avance le lecteur que la méthode de ces gens nous paraît peu honnête (restons dans la litote), car la phrase ci-dessus est correctement traduite, certes, mais il manque la suite, plus problématique et si longue qu'elle n'a pu échapper à l'exégète en chef de l'Institut Charles-Darwin international : « ... et en conséquence, nous devons subir sans nous plaindre les effets incontestablement mauvais générés par les faibles qui survivent et propagent leur espèce ; mais il existe au moins un frein, c'est que les membres faibles et inférieurs de la société ne se marient pas aussi librement que les sains ; et ce frein pourrait être augmenté indéfiniment, bien que ceci relève plus de l'espoir que de l'attente, par le fait que les faibles de corps ou d'esprit se retiennent de se marier. (...)
... et c'est principalement grâce à leur pouvoir que les races civilisées se répandent et sont en train de se répandre partout, jusqu'à prendre la place des races inférieures.
(...) Soit un pays peuplé à l'origine par mille Saxons et par mille Celtes - eh bien après douze générations, cinq sixièmes de la population seront celtes, mais cinq sixièmes de la propriété, du pouvoir, de l'intelligence appartiendront au sixième de Saxons qui restent. » Et cela continue ainsi sur des pages et des pages, mais nous épargnerons le lecteur. Allez, une dernière pour la route :
« Mais je l'ai déjà assez répété, en traitant le sujet des races inférieures, que les causes d'une moralité avancée proviennent (...) de l'instruction durant la jeunesse et du sentiment religieux. »
« Du sentiment religieux » ? Sous la plume de Darwin ? Nul doute que ce M. Tort et ses amis darwiniens apprécient...
De plus, afin de prévenir les objections, Charles Darwin a répandu ce genre d'idées jusqu'à sa mort (en 1882). Voici ce qu'il écrit en 1881 : « Les races plus civilisées, qu'on appelle caucasiennes, ont battu les Turcs à plate couture dans le combat pour l'existence. Combien de races inférieures seront bientôt éliminées par les races ayant un degré de civilisation supérieur ? »
Ou encore : « Dans un avenir assez prochain, les races humaines civilisées auront très certainement exterminé et remplacé les races sauvages dans le monde entier. (...) la forte tendance qu'ont les formes les plus voisines de l'homme, les singes, les idiots microcéphales, et les races barbares de l'humanité à imiter tout ce qu'ils entendent. (...) Les races (humaines) anciennes ressemblent par leur conformation aux animaux inférieurs, se rapprochent, plus souvent que les races modernes, des animaux, par certains de leurs caractères, parce que ces dernières sont, dans la longue série de la descendance, un peu plus éloignées de leurs premiers ancêtres semi-humains. »(5)
Nous passerons sur la supériorité évidente des Anglais sur le reste de l'humanité, pour terminer avec le sujet des femmes : « L'homme a fini ainsi par devenir supérieur à la femme, par sélection sexuelle. (...)
Au moins, certains des traits mentaux pour lesquels les femmes excellent sont des traits caractéristiques des races inférieures. »

Halte aux dérives !
Nous nous empressons de rassurer nos lectrices en précisant bien que nous ne sommes pas du tout d'accord avec les thèses de Darwin !
Ce qui ne fait pas non plus de nous des créationnistes à la sauce biblique, bien au contraire...
Mais en attaquant les darwiniens et leurs méthodes, notre but est de prévenir les dérives. Car même si le XXe siècle et ses atrocités vont se perdre progressivement dans la mémoire collective, la bête rôde toujours :
« De plus, les enfants qui naissent de mères dans leur prime jeunesse sont plus lourds et plus grands, et partant, plus vigoureux, que ceux nés à d'autres périodes. Ainsi, les membres dégradés et souvent vicieux de la société tendent à augmenter plus rapidement que les prévoyants et généralement vertueux. » Ce texte de Darwin date de 1871(4), mais ne rappelle-t-il pas la volonté du gouvernement français, appuyé par l'inserm et ses porte-voix, de « dépister génétiquement » les futurs délinquants dès l'âge de trois ans ? Pour l'instant, le texte n'est pas passé, mais jusqu'à quand ?
C'est là que réside le véritable enjeu du darwinisme promu par ce gratin scientifique qui en a fait son fonds de commerce, mais que nous devons refuser sans compromission.

Alors, quelle parenté ?
À côté, la question de nos origines deviendrait presque secondaire. Laissons toutefois J.-F. Moreel conclure :
« Enfin, l'histoire se corse avec la non-parenté entre Néandertal et notre espèce, unanimement reconnue et parfaitement démontrée par la génétique moléculaire. De ce fait, les néandertaliens n'étant plus de nos ancêtres, l'homme moderne n'a plus d'ascendant direct et nos origines retournent dans le champ spéculatif »(1).
Dans le champ spéculatif, en dehors de la seule théorie de l'évolution, il y a la panspermie, c'est-à-dire « l'ensemencement » de la Terre par l'extérieur, par exemple par les comètes et autres météorites. Mais il y a une autre théorie, développée
notamment par Francis Crick, co-prix Nobel pour la découverte de l'ADN en 1962, c'est la panspermie dirigée : des extraterrestres seraient venus ensemencer la vie sur Terre. Cela reviendrait alors à accorder du crédit aux textes et récits de toutes les civilisations anciennes (ou presque), qu'ils soient sumériens, hindous, mayas, dogons, etc.
Un scientifique sérieux (ce que ne devait pas être F. Crick) ne peut croire à une telle fable, évidemment. Mieux vaut en rester à celle de la théorie de l'évolution.., qui elle, c'est sûr, est totalement crédible et infiniment prouvée ...


Notes
1 . Jean-François Moreel, Le Darwinisme, envers d'une théorie, éd. François-Xavier de Guibert, 2007 (en vente dans la librairie NEXUS).
2. A. Pichot, La Société pure, Flammarion, 2000, cité par J.-F. Moreel.
3. http://www.darwinisme.org/presentation.html
4. Charles Darwin, La filiation de l'homme, Ed. Syllepse, 2000 pour l'édition française.
5. Cité par Jean Costagliola, Faut-il brûler Darwin ? ou l'imposture darwinienne, Collection Conversciences, L'Harmattan, 1995.


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Faire parler les morts...
 
C’est, professionnellement, l'une des spécialités de nombreux évolutionnistes. Cela peut même aller jusqu'à ceux du XXIe siècle, puisque nous lisons dans Pour la Science n° 63 d’avril-juin 2009 sous la plume de Pascal Picq, paléoanthropologue et maître de conférences au Collège de France, que nous avons cité dans le « florilège darwinesque » : « ...Jean-Paul Il a admis devant l'Académie pontificale des sciences que "la théorie de l'évolution est plus qu'une hypothèse" ». Diable ! Et Dieu, alors ? Les darwiniens ont donc besoin de Jean-Paul II pour voler à leur secours ? Leur théorie est si fragile ? Soulignons d'abord que « plus qu'une hypothèse », c'est encore loin d'une certitude ou d'une vérité, qui seule devrait faire « foi » en science. Ensuite, voici ce que le Pape ajouta dans cette déclaration du 22 octobre 1996 : « En conséquence, les théories de l'évolution qui, en fonction des philosophies qui les inspirent, considèrent l'esprit comme émergeant des forces de la matière vivante ou comme un simple épiphénomène de cette matière, sont incompatibles avec la vérité de l'homme. Elles sont d'ailleurs incapables de fonder la dignité de la personne. » C'est ce qui fait que le darwinisme résiste aujourd'hui encore, alors que les découvertes scientifiques successives devraient le ranger dans le même placard que la théorie de la terre plate et autres forces savantes : une théorie qui ne fonde pas la dignité de la personne, c'est du pain béni pour les politiques en ces temps qui semblent redevenir obscurs. Effectivement, pourquoi se soucier de descendants de singes ? Darwinisme et libéralisme se joignent dans un même combat : aliéner l'être. Le libéralisme ne serait alors que le modèle social d'un darwinisme dévoyé... Après Jean-Paul II, Benoît XVI apporta aussi sur la question un éclairage dont la pénétration pourra étonner ceux qui conservent en mémoire ses propos sur le préservatif. Même s'il reconnaît que les sciences naturelles « nous ont transmis de nouvelles connaissances » : « La théorie de l'évolution n'est pas prouvable empiriquement, car il est impossible de mettre en laboratoire 10 000 générations. » (...) « [Sa] vraisemblance n'est pas égale à zéro, mais pas non plus à un », car elle laisse « de grandes questions ouvertes ». (...) « Il ne s'agit pas de choisir entre un créationnisme qui exclut catégoriquement la science et une théorie de l'évolution qui dissimule ses propres brèches (souligné par Nexus) et ne veut pas voir les questions qui se posent au-delà des possibilités méthodologiques de la science naturelle. » La messe n'est pas encore dite, mais on se rapproche du Requiem : RIP Darwinismus ?

1. Extraits de Création et évolution, un ouvrage du Pape qui retranscrit une conférence sur le sujet tenue en septembre 2006 à Castelgandolfo. Source AFP.
 

Dernière mise à jour : 13-09-2009 01:53

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