Enzai
 

Ecrit par Sechy, le 13-10-2009 00:35

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Publié dans : Présentation Dessins Animés, Japanimation

Tags : Dessins animés, Enzai, Japon, Tortures


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Enzai
冤罪
Enzai - Falsely accused
 
 
ATTENTION : Japanimation interdite aux moins de 18 ans.
Cette japanimation ou ce commentaire comporte des descriptions de relations affectives et physiques entre hommes et des violences ou tortures qui peuvent choquer la sensibilité. Donc si vous n’êtes pas d’accord, merci de zapper ou quitter cette page.
 
Enzai, Official Web Site : http://www.langmaor.com/anime/index.html
Le jeune devenu objet sexuel, ici dans cette histoire de prison. Autrement en France après la seconde guerre mondiale, de sujet il devient une personne ! d’après la loi de 1970 dite « enfance en danger ».
 
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A ce que je peux m’apercevoir sur Internet, il y a presque plus de sites en français consacrés au Yaoi, ou Shônen ou Boy’s love, que de sites aussi français qui se consacrent aux mangas ou à la japanimation... L’érotisme mystérieux entre garçons sur écran captive... On trouve des sites en allemand, italien, russe...

Japanimation en deux OAV produite au Japon en 2004, sur une réalisation de Sakurai Toshiyuki.
A l’origine Enzai est un jeu (Yaoi Game) à atmosphère un peu beaucoup sado maso !
Alors ici la France est à l’honneur, puisque l’histoire se passe dans la chronologie de Napoléon Bonaparte, vers 1809. Dure époque...
 
 
Gaise est un jeune garçon né dans une famille pauvre, donc une copie de Gavroche, et qui se fait arrêter pour un vol de bonbons dans un magasin parisien.

Dès les premières images on a un graphisme déjà daté, et une naïve reconstitution du Paris des années 1800-1820, avec des harmonies de couleurs très quelconques. Le graphisme est lui aussi quelconque ou passe partout, et même vieillot. Et comme dit très justement dans l’intertitre et en français : les gouvernements changent, mais ce qui reste fixe, c’est la prison ; ainsi on nous annonce la tonalité !
 
 
 
Alors après un bond chronologique, Gaise se retrouve dans la pénombre d’une sinistre prison sous le numéro 139, avec un gardien portant un uniforme d’un style un rien s’inspirant de celui d’un militaire d’un certain régime nazi dans une Allemagne fasciste : mauvais goût certainement. Comme c’est le gardien qui a le pouvoir, il en fait un mauvais usage en laissant libre court à ses plus bas instincts : il pelote avec ses gants blancs Gaise ; mais il fait bien plus ensuite... d’ailleurs avec des caches sexe et caches trous digitaux.
 
 
 
Bizarrement on revient en arrière sur la circonstance de ce qui a conduit Gaise en prison. Un autre type qui a un job sûr : inspecteur de police, coince Gaise dans sa fuite. Un fois dans le bureau de l’inspecteur, il abuse lui aussi de son pouvoir, mais là, c’est psychologique : il lui montre un cadavre, puis le couteau arme du crime et tâché de sang, et il accuse Gaise de ce meurtre. Le pauvre tremble de tout ce qu’il peut. Le chantage commence : si Gaise dit que c’est lui le meurtrier, l’inspecteur rédige un rapport bienveillant en sa faveur. Ba voyons... Ensuite une cause et effet complètement ratée : le jeune Io conduit Gaise malgré lui dans un guet-apens. Éternelles petites fesses qui en prennent des coups et à toutes époques...
Éternelle dualité entre chair et spiritualité, dont seule une autre vie vient mettre fin à cette souffrance.
 
 
 
France monstrueuse :
Avant la deuxième guerre mondiale existaient les bagnes pour enfants. Le bagne le plus tristement célèbre dans « la douce France » fut celui de Belle-Île-en-Mer (Morbihan). Il a du s’en passer des horreurs sous couvert de lois et de « justice ». Il faut savoir que les enfants qu’on envoyait presque à la mort (manque de nourriture suffisante) dans ces bagnes, n’étaient coupables que d’indiscipline ou de petits vols (tuiles d’église, nourriture, etc.). Après une plainte d’un voisin le « voyou » peut en prendre pour quatre ans. De 1850 jusqu’au milieu du XXe siècle, des milliers de jeunes sont condamnés à la maison de correction, et ils pouvaient y subirent de durs châtiments et des sévices sexuels.
Les enfants errants, les mendiants et les petites filles qui se prostituent, sont également enfermés. D’autres encore viennent de l’Assistance publique, après une mauvaise conduite dans leur famille d’accueil par exemple.
 
 
 
Pour ces deux OAV : zéro étoile, le graphisme est laid, vieillot, les décors sommaires, l’animation simplifiée. Reste cette histoire sado-maso qui évoque fortement le Comte de Monte-Cristo mais en version pornographique.

M. R.
 
 
 
 

Dernière mise à jour : 13-10-2009 01:26

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