Grande finance en France
 

Ecrit par Sechy, le 05-01-2010 01:41

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Grande finance en France

Les vrais terroristes...
 
 
En écho à l’article ci-dessous sur la main mise des banquiers sur l’État français il y a plus de 70 ans, voici une citation du Docteur Paul Chavanon tirée de son livre La Guerre Microbienne est commencée (1950) :
« On parlait jadis des 200 familles des marchands de canons et de munitions. Faut-!l, maintenant, subir comme des esclaves - et faire vivre - les 20 familles des marchands de vaccins ? Il s’agit de légitime défense. Le Peuple français en a assez de cette ‘occupation’ dirigée, là encore, par une poignée d’individus ». Tout est dit dans cette citation à propos de la situation actuelle économique et politique de la France.
 
 
La grande finance place ses hommes

Article du Journal NEXUS N° 66 de janvier-février 2010


L'histoire nous enseigne que l'emprise des industriels et des banquiers sur les États ne date pas d’hier.

C’est au temps de l'Entre-deux-guerres qu'il faut revenir pour comprendre comment l'emprise des industriels et des banquiers s'exerçait déjà sur l'État français. À cette époque, le terme des « 200 familles » désignait les deux cents plus gros actionnaires (sur près de 40 000) de la Banque de France. Édouard Daladier, président du Conseil, lors du Congrès radical de Nantes en 1934, déclarait que « deux cents familles sont maîtresses de l'économie française et, en fait, de la politique française (...) Elles placent au pouvoir leurs délégués. Elles interviennent sur l'opinion publique, car elles contrôlent la presse ».
Dans les années 1920-1930, ce sont alors « les 200 familles » qui gouvernaient dans les faits, qui mettaient une politique extérieure au service d'une politique intérieure consacrée à la guerre des salaires. Parmi les plus riches, on comptait déjà la famille Seillière (32 millions). C'est le « comité des forges (acier) et des houillères qui disposait de la plus grande influence avec la famille de Wendel en premier lieu (Ernest Antoine Seilières et Françoise de Panafieu sont descendants des de Wendel), mais aussi les Schneider, les Rothschild... », explique Georges Sédillot(1). Le comité des forges est l'ancêtre de l’UIMM (Union des métiers et industries de la métallurgie), qui est actuellement un des organes patronaux les plus puissants. L'UIMM a eu affaire à la justice en décembre 2007, à travers l'ouverture d'une information judiciaire et la mise en examen de son ancien président, Denis Gautier-Sauvagnac, pour abus de confiance. La caisse noire, créée au sein de l'UIMM depuis des générations, aurait servi notamment à corrompre certains acteurs-clés.

Les financiers de Vichy
L'action de la banque Worms (membre du réseau de la synarchie) pendant la guerre de 1940 est assez analogue aux rôles des autres banques dans les gouvernements ou les États fascistes de l'époque. Le groupe Worms, un géant du transport international, des compagnies minières et des sociétés financières et immobilières, tenait sous sa coupe directe plus de la moitié de l'industrie française avant la Seconde Guerre mondiale. L'historienne Annie Lacroix-Riz, profitant de l'ouverture des archives officielles, a découvert qu'en France, la quasi totalité des hommes qui sont arrivés au pouvoir avec le maréchal Pétain appartenaient à l'équipe Worms, l'un des éléments-clés de cette organisation des financiers en France(2). Les services de renseignement britanniques durant la Seconde Guerre mondiale avaient déjà repéré le rôle du groupe Worms dans le gouvernement de Vichy.

Ensuite, la synarchie se repose sur la Cagoule, une sorte de regroupement de membres des anciennes ligues. Cette dernière était une organisation secrète fondée par Eugène Deloncle et financée par le patron de l'Oréal, Eugène Schuller. La synarchie mise sur le duo Pétain-Laval jusqu'en 1941-1942, quand le vent commence à tourner avec l'entrée en guerre des États-Unis. Après cela, la synarchie se rabat sur Darlan, qui devient le numéro 2 du gouvernement de vichy, successeur attendu de Pétain, avant d'être - fort opportunément - assassiné en décembre 1942. Pendant son passage à Vichy, il a fait entrer toute une partie de la banque Worms dans le gouvernement(3).
Quelques années auparavant, dès le gouvernement du Front populaire de 1936, et malgré le fait que Léon Blurn prônait une alliance avec Roosevelt, la synarchie s'était infiltrée dans le ministère de l'Économie nationale (...).L'une des premières tâches sera la mise en coupe réglée de l'économie en faveur des financiers. C'est ici qu'entre en scène le groupe Worms, dont trois membres participent à la rédaction du texte de la loi du 16 août 1940 : René Belin, Jacques Barnaud, Bichellone. Elle instaure une véritable dictature étatiste de l'économie, avec des comités d'organisations pour chaque branche de l'industrie, dirigés par un seul chef et qui font l'intermédiaire entre l'État et les entreprises. Cette loi du 16 août donne tout pouvoir à l'État sur le patronat. Avec la loi du 16 août 1940, « la synarchie bancaire se voit attribuer la totalité du pouvoir économique aux dépens de ceux qui en tenaient jusqu'alors les principaux leviers, c'est-à-dire le patronat industriel et ses organisations professionnelles. Tout se passe comme si, le 16 août 1940, à la faveur de la défaite, le patronat était passé entièrement sous la coupe des mafias bancaires », explique Lacroix-Riz(4).

Ramifications
On retrouve encore les ramifications de la banque Worms aujourd’hui. La société suisse Glencore et la banque française Paribas (chef de file d'un pool d'une dizaine de banques, la BNP, Worms, la Banque Populaire...) sont au cœur du système de prêts gagés sur le pétrole futur de l’Angola(5). Certains des membres et des représentants de ces différentes entreprises ont été inculpés dans le cadre du procès de l’Angola-gate qui a débuté en 2008.
L'histoire récente confirme ces pratiques de collusion entre intérêts privés et intérêts publics. La Banque mondiale a souvent été dirigée par d'anciens membres, issus des grandes banques privées des États-Unis, ou de grandes transnationales. Par conséquent, les intérêts capitalistes des banquiers et des élites économiques ont leurs gardiens et cheminent au coeur des pouvoirs publics internationaux. Robert Strange McNamara fut président de la Banque mondiale d'avril 1968 à juin 1981. Les années précédant sa nomination, McNamara était considéré comme l'un des plus importants hommes d'affaires des États-Unis et devint à l'âge de 44 ans, président de la Ford Motor Company. Depuis le 1er juillet 2007, Robert Zoellick est le dixième président de la Banque mondiale. En 1997, il a été conseiller aux affaires internationales de la banque Goldman Sachs. Paul Wolfowitz fut le neuvième président de la Banque mondiale. Auparavant, il a été homme d'affaires et a mené une carrière de banquier. Puis il a été poussé à la démission pour népotisme en 2007.

Intérêts privés
Georges Pompidou, avant d'être président de la République, était un banquier. De 1945 à son élection comme président de la République en 1969, il exerça des fonctions au sein du gouvernement français tout en continuant, de 1954 à 1958 et de 1959 à 1962, à travailler au service de la banque Rotschild. Le 8janvier 1959, il devint directeur général de la banque Rothschild. Pourtant, il fut nommé en mars 1959 au Conseil constitutionnel où il siégea jusqu'en 1962. Il règne alors un grave manque d'indépendance entre les intérêts de l'État français et ceux des intérêts privés des banques.
La Banque de France avait été nationalisée en 1945 par le général de Gaulle. Durant cette période, l'État avait retrouvé le contrôle sur le crédit et sur la monnaie. Mais le président Pompidou, l'homme des banquiers de l'époque, ne l'entendra pas de cette oreille. L’article 25 de la loi du 3 janvier 1973, de Pompidou et Giscard d'Estaing, « interdit au Trésor public d'être présentateur de ses propres effets à l'escompte de la Banque de France ». C'est à cette date que l'État français a de nouveau basculé sous l'emprise directe des banquiers privés.
Contre ce type de dérive, le prix Nobel d'économie Maurice Allais estimait que « la création monétaire doit relever de l'État et de l'État seul. Toute création monétaire autre que la monnaie de base par la Banque centrale doit être rendue impossible »(6)


Notes
1 Sédifot Georges, Histoire morale et immorale de la monnaie, Ed. Bordas culture, Paris, 1989.
2. Lacroix-Riz Annie, Le Choix de la Défaite, Les élites françaises dans les années 1930, Armand Colin, 2006.
3. Lacroix-Riz Annie, op. cit.
4. Lacroix-Riz Annie, op. cit.
5. Verschave François-Xavier, L'Envers de la dette, Agone, 2003.
6. Allais Maurice, La Crise mondiale d'aujourd'hui. Pour de profondes réformes des institutions financières et monétaires, Ed. Clément Juglar, 1999.



Aux origines de la confiscation monétaire

En Europe, on estime l'origine de la Banque moderne au XVIIè siècle avec la création des premières banques centrales. Sans doute après avoir reçu de l'argent des banquiers, Napoléon Bonaparte (1769-1821) confessait : « Lorsqu'un gouvernement est dépendant des banquiers pour l'argent, ce sont ces derniers, et non les dirigeants du gouvernement, qui contrôlent la situation, puisque la main qui donne est au-dessus de la main qui reçoit, [...] L'argent n'a pas de patrie ; les financiers n'ont pas de patriotisme et n'ont pas de décence ; leur unique objectif est le gain ». Celui-ci savait ce qu'il disait, puisque ce sont un ou des banquiers qui avaient financé son coup d'État contre l’acceptation des statuts d'une nouvelle banque qui progressivement se verrait octroyer le monopole de l'émission de la monnaie. Jean-Pierre Collot (1764-1853) est un financier et « aurait prêté 800 000 francs-or pour financer le coup d'État de brumaire », il deviendra ensuite « directeur de fabrication de la Monnaie de Paris sous la Restauration »(1)

Monopole. « Fondée le 13 février 1800, quelques semaines seulement après le coup d'État, la Banque de France, société privée par actions dirigée par des « régents » reçoit le monopole de l'émission de la monnaie de papier en 1803 (Marseille)(2).
Les deux cents membres de son Assemblée générale avaient ainsi le pouvoir de désigner quinze membres du Conseil de régence de la Banque de France(3). Amchel Mayer Rothschild (1743-1812), dont la famille siégeait parmi les régents de la Banque de France et prospérait déjà depuis des dizaines d'années grâce à ses banques privées, affirmait ainsi : « Donnez-moi le contrôle sur la monnaie d'une nation, et je n'aurai pas à me soucier de ceux qui font ses lois ». Thomas Jefferson, troisième président des États-Unis, déclara aussi à ce propos : « Je crois sincèrement que des institutions bancaire sont plus dangereuses pour nos privilèges que des armées institutionnelles. Déjà, ils ont élevé au sommet une riche aristocratie qui a défié le gouvernement. Le pouvoir d'émission devrait être aux banques et redonné au peuple à qui il appartient »(4)

Jeux d'écriture. Actuellement, nous n'utilisons presque plus d'argent « fiduciaire », c'est-à-dire des billets et des pièces frappées par les États, mais de la monnaie scripturale matérialise par les chèques et la monétique créés par les banques elles-mêmes. Maurice Allais, prix Nobel d'économie, explique que « fondamentalement, le mécanisme du crédit aboutit à une création de moyens de paiements ex nihilo [à partir de rien] (...). A chaque opération de crédit, il y a ainsi duplication monétaire. Au total, le mécanisme de crédit aboutit à une création de monnaie par de simples feux d'écritures. »(5) Ainsi, les banquiers s'enrichissent avec de l'argent qu'ils n'ont pas entièrement, mais l'emprunteur privé ou public (l'État) doit néanmoins rembourser. Pour être plus précis, les banques privées ne peuvent en fait créer qu'environ 8 à 9 fois plus d'argent qu'elles n'en disposent réellement. Ainsi, si une banque privée reçoit 1 million d'euros de la Banque centrale, elle détient le droit de créer 9 millions d'euros en les proposant en crédit. Si le président Pompidou n'avait pas supprimé en 1973 le droit régalien de l'État français d'émettre la monnaie, les contribuables français n'auraient pas à rembourser 40 à 50 milliards d'euros d'impôts chaque année et la dette publique française serait totalement remboursée depuis 2006, estime l'économiste et auteur André-Jacques Holbecq(6).

États-Unis. De manière relativement analogue, de 1861 à 1913, l'État américain disposait du contrôle de l'émission et de la circulation d'une monnaie sans intérêts. Mais le président du pays, Woodrow Wilson, signa l'acte de la Réserve fédérale du 23 décembre 1913, le transformant en loi. Ainsi, la propriété, le pouvoir de décision et la capacité de création monétaire de la Réserve fédérale passaient du Congrès des États-Unis, composé des élus du peuple, aux plus puissantes banques privées américaines. Selon Eric Samuelson, depuis novembre 1997, la banque new-yorkaise de la Réserve fédérale détient la majorité des actions. Cette dernière est sous la propriété majoritaire de la Chase Manhattan Bank appartenant aux Rockefeller avec 32,35 % des actions et de la Citibank à 20,51 %. Ces deux banques privées contrôlent donc à elles seules la FED, qui est censée être un bien public aux États-Unis(7) .

1. Monnaie de Paris, Fondation Dosne-Thiers-lnstitut de France, juillet 2004, Napoléon, profil de médaille... Profil de communicant», Catalogue de l'exposition, Ed. Monnaie de Paris.
2. Marseille Jacques, Napoléon, ses batailles économiques », L'Expansion n° 691, novembre 2004.
3. Wolff Jacques, « La belle époque du capitalisme », Historia, n° spécial n° 37, septembre-octobre 1995.
4. Jefferson Thomas, « Thomas Jefferson à John Taylor, Monticello, 28 mai 1816 », in Ford, Paul Leicester, Les écrits de Thomas Jefferson. New York : GP Putnam's Sons, 1892-99, 10 vols.
5. Allais Maurice, La Crise mondiale d'aujourd'hui. Pour de profondes réformes des institutions financières et monétaires, Ed. Clément Juglar, 1999.
6. Holbecg André-Jacques, Derruder Philippe, La Dette publique, une affaire rentable - A qui profite le système ?, Yves Michel, 2008.
7. Carmack Patrick S. J., The Money Masters : How International Bankers Gained Control of America, 2007.


Extrait du même dossier sur l’économie dans le Journal NEXUS :

La descente aux enfers de la société américaine.

Pour mesurer l'ampleur de la crise, il faut analyser le problème du chômage aux USA. 16 000 entreprises ont déposé leur bilan d'avril à juin aux USA. L'industrie automobile s'effondre totalement (faillites de Chrysler et Général Motors) et les compagnies aériennes sont en grande difficulté. Le 31 octobre 2009, le taux de chômage dépassait les 10 %. Selon les prévisions, ce chiffre devait grimper à 11 % à la fin de l'année 2009, soit 19 millions de personnes auxquelles il faut ajouter 5,5 millions de citoyens non comptabilisés(1) et 9,3 millions d'actifs contraints de travailler à temps partiel. A ce tableau, il faudrait aussi ajouter les retraités qui ont perdu l'essentiel de leur retraite. La Pension Benefit Guarantee Corporation (PBGC) qui accuse déjà 13 milliards de dollars de déficit selon l'évaluation de la cour des comptes américaine (GAO), devra garantir les pensions de millions d'Américains, ce qui lui est impossible. A titre d'exemple, General Motors doit verser 12,3 milliards de dollars pour les retraites avant 2014 (source : Moneynews.com du 6 mars 2009). L'État devra là aussi intervenir pour éviter l'effondrement de son système de retraite. Ce dispositif va totalement s’effondrer(2), car il est basé sur la capitalisation. Raymond Van der Putten, économiste chez BNP Paribas, a ainsi démontré que le système US de retraite ne pouvait faire face à une crise économique majeure(3). Comme l'indiquait l'expert Paul Jorion sur son blog, le 9 mai dernier, « le nombre des Américains toujours employés bien qu'ayant atteint l'âge de la retraite continue de croître, pour atteindre pour la première fois les 16,9 % ».

Gâchis immobilier. D'après l’OCC(4), l'autorité de tutelle des banques américaines, 11,4 % des prêts hypothécaires ne sont pas remboursés et les saisies immobilières ont augmenté de 16,9 % par rapport au premier trimestre avec 11 600 saisies par jour !
Le rapport de juin 2009 sur les sans-abri nous rappelle que ce ne sont pas 11 600 saisies qu'il faut retenir, mais 11 600 familles jetées à la rue chaque jour. Fait insupportable, la plupart de ces maisons sont désormais détruites(5). On jette ainsi des centaines de milliers de familles à la rue dans le plus grand gâchis immobilier.
Quelle idéologie peut vraiment justifier ces faits ?
Pour dissimuler la gravité de la situation, on « trafique » les chiffres. Le rapport publié par le N.A.R., organisme officiel du secteur immobilier US, fait état d'une augmentation des ventes immobilières de 9,4 %. Mais lorsqu'on étudie de près le texte, on s'aperçoit que le vrai chiffre est de - 5,2 %. En effet, un « ajustement saisonnier » a été appliqué. Une méthode dont les critères ne correspondent absolument pas aux normes objectives pour le suivi d'un secteur marchand.

Enfants SDF. 200 000 Américains (7000 par jour !) sont en fin de droit (allocation chômage)(6) Le nombre de SDF explose et le nombre d'enfants sans domicile à New York est passé de 15 069 au mois de juin 2009 à 16 15 au mois de septembre 2009 soit + 10 % en 3 mois, selon le New York City Department of Homeless Services. Et ceci malgré la solution « miraculeuse » prise en 2007 par le maire de New York qui paie aux sans-abri des billets d'avion, sans retour, vers la destination de leur choix(7). Un nouveau concept est né, la délocalisation des pauvres. 1,5 million d'enfants étaient SDF aux USA au mois de mars 2009 selon mwcnews.net et la faim menacerait plus de 3,5 millions d'enfants de moins de cinq ans d'après Feedingamerica.org, la plus grande organisation US de lutte contre la faim. Reuters, le 4 novembre dernier, signalait que plus de 36 millions d'Américains recevaient des bons alimentaires. Au final, fin 2009, plus de 50 millions d'Américains se retrouvent en très grande précarité.

1. Le Monde du 6 mars 2009
2. Rapport GAO du 17 janvier 2008
3. La crise du système de retraite américain », BNP Paribas Conjoncture, janvier 2007.
4. http://www.occ.treas.gov/ftp/release/2009-118a.pdf
5. http://www.telegraph.co.uk/finance/financetopics/financialcrisis/5516536/US-cities-
may-Have-to-be-bulldozed-in-order-to-survive.html

6. http://money.cnn.com/2009/10/22/news/economy/unemploymenf_benefits_extension/
7. http://www.liberation.fr/societe/O101584908-le-maire-de-new-york-exporte

Dernière mise à jour : 05-01-2010 03:09

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