TEMPS PHILOSOPHIQUE (suite)
FANTASTIQUE !

Enfin ça commence à bouger en 2007 - 2008 !
Il serait temps, depuis que Savinien de Cyrano de Bergerac a écrit dans : Fragment de Physique, paru pour la première fois en 1662, un texte fondamental qui pourrait paraître cartésien, car ayant reçu les enseignements de Descartes, mais Savinien s‘en écarte à mes yeux dans le problème de l’espace, et donc du mouvement et donc de ce que l’on appel : TEMPS.

Texte d’époque mis en français actuel, page 530 de l’édition des Œuvres complètes de Savinien à la Librairie Belin :
- Ayant serieusement medité sur la nature du mouvement, il me semble que tout ce que nous pouvons dire pour expliquer la connoissance que nous en avons, consiste à dire qu’il est le passage d’un corps du voisinage de certains estres dans le voisinage d’autres estres. Et en cela je m’éloigne un peu du sentiment du vulguaire qui le définit le passage d’un corps d’un lieu en un autre ; car il conçoit tous les corps logez dans une étenduë ou espace de laquelle ils diferent réellement ; de sorte qu’attribuant des parties à cette étenduë, il conçoit le corps mobile appliqué successivement au lieu dont il est contenu. Cette pensée seroit raisonnable, si ce qu’il supose estoit vray : mais comme nous avons rejetté cette prétenduë extension, parce qu’elle est la matiere mesme, nous sommes obligez de considerer cette mobilité à l’égard des parties de la matiere, & non pas de ce lieu imaginaire qui n’a point de parties, puisqu’il n’a pas d’extension. Se mouvoir donc, c’est se détacher de certaines parties d’un corps, pour s’appliquer à d’autres : & parce que tout détachement est réciproque, c’est-à-dire qu’un corps ne se sçauroit détacher d’un autre, que cet autre ne se détache en mesme temps de luy ; il s’ensuit que l’on ne sçauroit concevoir qu’un corps se meuve au respect d’un autre, que cet autre ne se meuve au respect de celuy-cy ; & par consequent si je fais une piroüette dans le Monde à l’entour de mon propre centre, ou bien si je demeure sans bouger dans le mesme lieu (ce qui est encore la mesme chose) il s’ensuit à cause que les parties du Monde qui m’environnent se détachent de certaines parties de la surface de mon corps pour s’appliquer à d’autres ; il s’ensuit, dis-je, la mesme chose, si je me suis meu dans le Monde autour de mon centre, que si toutes les parties du Monde se sont meuës à l’entour de moy. Vous ne sçauriez donc prononcer que l’un se meuve plutost que l’autre, si ce n’est sous certaines considerations, dont la meilleure que vous puissiez avoir, c’est d’attribuer le mouvement au corps, dans lequel est la cause du détachement, & le repos à l’autre.
...

Ainsi déjà au 17è siècle, Savinien de Cyrano de Bergerac ne considérait pas la chronologie comme linéaire : Passé, Présent, Futur, mais comme des espaces de simultanéité pouvant se permuter instantanément. Ça ne peut pas être linéaire, ou euclidien, mais en « volume » ou comme une sorte de Soleil.

    RIEN N’EST PAREIL D’UN INSTANT À L’AUTRE

Aussi, comment peut-on considérer une distance linéaire dans l’espace ou l’univers ? Car cet univers est vivant, nous sommes dedans, il est en nous et donc « variable ». Ainsi un lieu est vivant, il a des caractéristiques propres comme sa chronologie, et cela peut se révéler mortel dans un autre lieu ayant une autre chronologie.
Par exemple, un acier fabriqué en dehors de l’Égypte va rouiller s’il est apporté en Égypte, tandis que l’acier du pays d’Égypte, lui reste inoxydé. (Fait constaté au 19è siècle).
Autrefois le temps était mesuré en fonction non seulement du lieu, mais en fonction du règne de la personne qui était la représentante du pouvoir dans son pays.
Le terme alchimique de : Temps Philosophique, que j’ai mis longtemps à comprendre, est tout simplement la propre « horloge chronologique » interne de chaque chose. Et ce Temps Philosophique change constamment, selon le rien n’est pareil...
Ici on mondialise tout : le temps, les expériences dites scientifiques : car selon une définition du mot science de notre société matérialiste : C’est une expérience reproductible et contrôlable par d'autres. Donc on répand, on universalise.
Ce sens pratique et matériel ne peut que renforcer notre impasse actuelle.

A l’invitation de Savinien, il serait temps de remettre à zéro notre sens du mot : DISTANCE ! Car « l’histoire de la vitesse de la lumière » conduit dans l’impasse mais surtout projette la tête dans le mur qui est au fond !
On ne doit pas oublier le sens du mot ÉCHELLE : celle servant à la construction d’une route ou d’une maison, et celle de l’espace : donc celle du haut et celle du bas !
Mesurer un univers en année lumière ou mesurer la longueur d’une route me font penser au film plein de bon sens de Robert Dhéry : La Belle Américaine, où un ouvrier en usine a la charge d’une machine idiote avec une grande manivelle. A la fin du film, la chronologie ayant fait son chemin, le patron inaugure une nouvelle machine idiote soit disant plus « moderne », c’est simplement la taille de la manivelle qui a changée, elle est devenue très petite !... Donc les efforts de l’être humain sont risibles, grotesques, prétentieux, vains, et viennent là en dépareillant l’ensemble. On ne sait d’ailleurs toujours pas bien ce qu’est l’énergie...
J’ai une trouille matérialiste : je possède un Mac et je vois qu’Apple mets le paquet sur son téléphone Iphone ; tellement ça ma paraît ridicule, que je me demande si Apple ne va pas perdre sa créativité et surtout son argent, et fermer boutique et que les Macs vont être fabriqué par un repreneur d’Apple, ou qu’il ne restera plus que le monde des PC !

Cette apparente digression en passant par le téléphone portable à la mode en ce moment pour justifier de se moquer de la distance, et d’imaginer inventer un téléphone, sans ondes néfastes, qui relierait dans l’Instant deux personnes en ayant abandonné l’idée même de distance. Il faut revoir à zéro nostre physique ! Et c’est ce qu’explique entre autres, dans le journal NEXUS n° 55 de mars-avril 2008, David Barclay.

Donc rien de nouveau, on fait du neuf avec du vieux !


Bienvenue dans un monde à chronologies multiples
Par David Barclay © 2007

Avec la théorie de l'Accélération Non-linéaire de la Fréquence du Champ Temporel, (NTFFA) [Non-linear Time Field Frequency Acceleration] les notions d'année-lumière et les concepts de Passé, Présent, Futur liés à la vision linéaire de l'univers s'effacent pour faire place à un « multivers » dynamique au sein duquel tout chose, de l'atome a la galaxie, dispose de sa propre chronologie en interaction avec celle des autres...


Pour comprendre ce que nous entendons par chronologies, il nous faut remonter aux missions Apollo qui ont commencé la récolte d'échantillons géologiques lunaires en 1969.
Lorsque les premiers échantillons lunaires arrivèrent au centre spatial Johnson, ils furent maintenus en quarantaine tandis qu'on y pratiquait des tests pour s'assurer qu'ils ne représentent pas de danger pour l'écologie terrestre.
De la très fine poudre de roche lunaire fut mêlée à de l'eau pour arroser des plantes et injectée à des animaux. Dans un cas, les essais portèrent sur des graines de maïs et de haricots. Elles germèrent et les plantes connurent une croissance accélérée, ce que j'avais initialement prévu, mais ce qui fut inattendu et inquiétant, c'est qu'elles présentèrent aussi des malformations génétiques et des excroissances cancéreuses.
Aujourd'hui, la NASA refuse de reconnaître les résultats de ces premiers essais et nie que les plantes et les animaux ont subi un dommage quelconque, mais reconnaît que la solution lunaire a accéléré la croissance des plantes.
Ces effets radicaux se sont bel et bien produits et auraient dû provoquer l'arrêt immédiat du programme spatial. Nous aurions dû revoir nos copies et mettre au point la science et la technologie nécessaires à l'accès efficace et sûr à l'environnement d'une autre planète, mais il n'en fut rien ; ce fut « business as usual » et ça l'est encore.
Einstein a un jour affirmé que le temps était différent pour chaque système en mouvement. C'est vrai, mais qu'est-ce que cela veut dire ? Malheureusement, il voyait l'univers en termes de proportions linéaires, ce qui limite notre vision et notre compréhension, tant de l'univers que de ce qu'il essayait de nous expliquer. Nous avons certes besoin de mesures linéaires pour construire une maison, mais s'agissant des principes de base de l'univers, cela devient inadéquat pour résoudre les
problèmes d'une éventuelle installation humaine sur un autre objet céleste.

Ce que nous voyons, ce n'est pas la lune, mais son passé...
Les planètes, la Lune, les étoiles sont en relations non-linéaires qui incluent la mesure du temps, et le temps sur la Lune est plus « rapide » que sur la Terre. Ce que nous voyons de la Lune est en fait son histoire, autrement dit, le passé de la Lune tel qu'il existe dans notre présent.
Et si le temps est différent sur la Lune, le satellite n'est dynamiquement pas synchrone avec notre environnement terrestre. La dynamique sous-jacente à la constitution des matériaux lunaires est nettement décalée par rapport à celle des matériaux terrestres. Le rapport énergie par unité de masse est plus élevé sur la Lune. Celle-ci exerce par conséquent un effet de distorsion sur la Terre et les matériaux lunaires ont ce même effet sur la flore et la faune terrestres.
Nous vivons dans l'illusion que ce qui sépare la Lune de la Terre n'est qu'une distance linéaire de même nature que celle qui sépare deux lieux sur notre planète, or il n'en est rien. Pourquoi ignorons-nous les chronologies au point d'agir comme si elles n'existaient pas ?
Pour commencer, il serait utile de savoir pourquoi les instances gouvernementales dissimulent une information critique, non seulement au public, mais même aux scientifiques et ingénieurs de la NASA ; une information cruciale pour tout projet de base habitée sur la Lune ou colonisation d'une autre planète.
On parle aujourd'hui d'implantation sur Mars et de l'utilisation éventuelle de l'eau en sous-sol de cette planète pour subvenir aux besoins du personnel de la mission. Mais si Mars est déphasée par rapport à la Terre, l'eau martienne sera déphasée par rapport à la biochimie des humains qui s'y trouveront (Note de M.R. : voir l’exemple du clou en Égypte et ailleurs). Le problème n'est donc pas simplement la pureté ni la qualité apparentes de l'eau martienne ; c'est la dynamique sous-jacente de cette eau qui risque de nuire à la santé et à la sécurité des colonisateurs humains.
C'est une question de mesure du temps, et c'est un problème sérieux.
Si l'on devait enfin se rendre compte qu'une mission sur Mars est actuellement hors de notre portée et qu'une base habitée sur la Lune n'est pas davantage envisageable, je suis persuadé que le financement de certains programmes spatiaux serait drastiquement réduit. Et à défaut d'une percée radicale en science et technologie, les activités de la NASA connaîtraient un arrêt brutal. Il faut reprendre le programme spatial sur de nouvelles bases en partant de quelques principes fondamentaux concernant le temps et l'espace, autrement dit il faut repartir à zéro et avancer prudemment.

Décalages chronologiques
La question des chronologies n'est pas qu'une vague idée, mais un obstacle réel à toute mission habitée au-delà des limites proches de notre planète.
Les chronologies correspondent à des différences énergétiques en rapport avec une énergie sous-jacente qui affecte la forme et la fonction de toute structure physique. Ce concept n'est pas simple, mais les astronautes doivent en acquérir la connaissance pour survivre à l'impact environnemental du contact ou du voisinage avec un autre objet planétaire.
Malgré les idées reçues à propos de l'énergie nous sommes en vérité toujours dans l'incertitude quant à sa véritable nature. Nous l'assimilons à une force de résistance parce qu'elle limite l'efficacité de tout système motorisé alimenté par un carburant. Et à défaut de cette résistance, nous estimons impossible d'entretenir le flux d'énergie nécessaire à l'activité humaine.
S'il s'avère que nous nous trompons sur ce point et que l'énergie n'est pas une force de résistance, mais une force dynamique, non-résistante, sous-jacente, en augmentation constante, nous comprendrons que la consommation de carburants gazeux, liquides ou solides, ne nous apporte en fait aucune énergie.
Chaque élément de notre monde physique est gouverné par des chronologies, des différentiels énergétiques qui sous-tendent et perpétuent toute matière physique. Sans cela, rien n'arriverait et il n'y aurait pas de matière physique.
La forme et la fonction de la matière physique est régie par un différentiel dynamique de l'énergie sous-jacente de l'univers l'Accélération Non-linéaire de la Fréquence du Champ Temporel (NTFFA) [Non-linear Time Field Frequency Acceleration]. C'est une accélération/décélération en directions opposées simultanées, ce qui justement rend possible les chronologies. [NdT : Nous apercevons ici, une fois de plus, l'idée des « univers jumeaux à flèches de temps opposées » de J.-P. Petit].
Nous nous sommes forgés l'idée que l'univers est structuré linéairement, ce qui en rendrait les proportions mesurables avec un étalon métrique, sans jamais envisager sa nature dynamique ou la relation simultanée temps-espace.
Le délai bien connu entre l'émission d'un signal radio à travers l'espace et sa réception, par exemple, entre le centre de contrôle et une sonde, est-il imputable à la distance linéaire ou plutôt à un différentiel du temps lui-même ? Il est extrêmement important de connaître la réponse à cette question si nous voulons comprendre la nature véritable du temps et de l'espace, car les conditions et les propriétés de l'univers n'ont rien de statique.
Toute interaction entre deux ou plusieurs systèmes implique des décalages chronologiques en relation avec ceux de l'énergie sous-jacente de chaque système agissant dynamiquement avec chaque autre système. Ces interactions sont assimilables à des distorsions, car le champ de chaque système a un effet de gauchissement sur chaque autre système. L'importance de ce gauchissement est proportionnel à l'ampleur de l'énergie sous-jacente des systèmes en interaction réciproques.
Chaque système de l'univers correspond à la condition de l'univers avec laquelle il est en relation, puisque le système de référence détermine cette relation pour chaque système, et il n'y a pas qu'un seul système de référence.
il y a une condition unique et particulière de l'univers associée à chaque système, à cause des décalages chronologiques. Et toutes les conditions de l'univers associées à différents systèmes existent simultanément, mais chaque système existe aussi en termes de conditions passées ou futures relatives au système de référence.
Nous devons comprendre que l'univers n'est pas structuré ou animé linéairement. Nous ne pouvons appliquer des termes de référence statiques à la nature dynamique de l'univers. L'espace et le temps changent continuellement à cause de la nature dynamique de la force sous-jacente de l'univers.
Les chronologies nous confinent à une condition spécifique de l'univers en relation avec l'état du champ unifié de notre planète. Celui-ci ne correspond pas à celui d'autres systèmes, car chaque système correspond à une condition non absolue de l'univers.
La conséquence de cela pour nous est simple : nous devons adapter notre perception à la véritable nature de l'univers, plutôt que d'espérer que l'univers correspondra, d'une manière ou d'une autre, à l'idée préconçue que nous en avons.

Communication instantanée
Si nous voulons installer une base habitée sur la Lune, il va nous falloir mettre au point une méthode d'accès uniforme aux chronologies concernées pour assurer une voie de communication compatible avec la sécurité du personnel en mission.
Cela implique que cette base ne serait pas accessible, ni même visible, pour ceux qui restent sur Terre, car il y aurait toujours un décalage chronologique entre la base lunaire et le contrôle.
Il faudra donc développer des méthodes de communication permettant le contact instantané à travers les chronologies, c'est-à-dire vers n'importe quel point de l'espace et du temps correspondant aux conditions passées et/ou futures de l'univers.
Certains nomment cela la « communication gravifique ». La gravitation elle-même est instantanée, elle n'a pas de vitesse, c'est pourquoi il est impossible dc détecter les gravitons et/ou les ondes gravitationnelles. La gravitation n'est qu'une condition de champ déterminée par l'énergie sous-jacente à la dynamique de n'importe quel système de champ unifié.
Pour mieux comprendre la nature instantanée de l'univers et les chronologies, nous devons remettre en question la notion de vitesse de la lumière, c'est-à-dire le fait qu'elle aurait un mouvement linéaire mesurable avec un étalon métrique et une horloge. Selon ce postulat on a établit qu'elle parcourt un mètre en 1/299 792,427 de seconde.
Nous avons faussement présumé que chacune des 299 792,427è parties de la seconde a exactement la même durée que toutes les autres, c'est-à-dire que nous avons utilisé des termes statiques en attribuant une valeur absolue à chaque partie de la seconde. À partir de là, nous avons défini « C » comme étant une constante universelle qui à son tour définit notre perception de l'univers. Cela nous permet de mesurer les propriétés de l'univers en termes d'AL (année-lumière), en dépit du fait qa'il n'existe pas d'AL, ni même d'année linéaire, mesurable.
C'est ainsi que nous évoquons les milliards d'années de l'âge de la Terre, la dimension et l'âge de l'univers sans envisager la simultanéité des phénomènes.
Les chronologies ne correspondent pas à des durées linéaires de temps mais à des différentiels simultanés de la NTFFA. Le passé et l'avenir n'existent pas en tant que durées linéaires, mais en tant que conditions simultanées de l'univers dans lesquelles ils acquièrent un sens. Par conséquent le concept de transformation instantanée n'est pas qu'une possibilité, mais un aspect fondamental de l'univers.

Perception du temps
Lorsque nous évoquons un événement qui s'est produit il y a dix ou vingt ans, nous construisons un schéma mental dans lequel nous pensons en termes de duree linéaire sans nous rendre compte qu'il n'y a pas d'années linéaires mesurables.
Nous sommes dans le même schéma lorsque nous prétendons pouvoir photographier, à travers un télescope, les conditions d'existence de l'univers il y a des milliards d'années. Nous pensons qu'en établissant une équivalence entre l'espace et le temps nons pouvons voir le passé en regardant loin de la Terre.
Malheureusement le temps ne correspond ni à une durée, ni à une distance linéaire. Le temps lui-méme est la cause première déterminant la nature de l'univers, c'est-à-dire la simultanéité au niveau des causes et des effets. Chaque système est isolé des autres par un décalage chronologique et non par une distance linéaire.

La masse et l'énergie
Nous avons l'habitude de mettre l'énergie et la masse sur le même pied sans nous rendre compte que le rapport spécifique entre les deux varie d'un matériau à l'autre. Nous présumons qu'une augmentation de masse implique un accroissement énergétique. C'est apparemment vrai globalement, mais c'est loin d'être exact en ce qui concerne le rapport énergie par unité de masse.
Au niveau de l'énergie sous-jacente, dite NTFFA, pour un matériau donné, plus la masse est faible, plus le rapport énergie/unité de masse est élevé. C'est dans la structure atomique de l'hydrogène que ce rapport est le plus élevé ; supérieur à tous les éléments connus. Autrement dit l'hydrogène est l'élément le plus énergétique de l'univers. C'est en vertu de cela que cet élément occupe environ 75% de la matière physique de l'univers. La chronologie de l'hydrogène est beaucoup plus rapide que celle de tous les autres éléments. Et c'est parce que l'univers est de nature simultanée et que l'hydrogène est en forte accélération qu'il y a une forte proportion de cet élément dans l'univers ; c'est l'élément de moindre résistance.

Distorsions Soleil-Terre
Le rapport énergie/unité de masse au centre du Soleil est énorme comparé à celui de la Terre. Le décalage chronologique entre les deux augmente sans cesse. Cela seul détermine l'espace qui nous sépare du Soleil. Au fur et à mesure que l'écart chronologique augmente, la résistance de la Terre au champ solaire augmente aussi. L'accroissement énergétique augmente plus rapidement sur le Soleil que sur la Terre. Une augmentation de résistance au champ solaire augmente la température moyenne de la Terre.
Il importe de prendre conscience des décalages chronologiques et de ce qu'impliquent les inévitables tempêtes solaires pour notre existence future. Nous perturbons notre relation avec le Soleil en provoquant des gauchissements du champ terrestre et en modifiant le rapport chronologique entre le soleil et la Terre.
Rien n'est plus efficace pour cela que les explosions nucléaires car celles-ci, au plan de la NTFFA, ne libèrent pas véritablement de l'énergie, mais diminuent l'énergie du champ par l'effet de distorsion.
Nous devons non seulement tenir compte des chronologies, mais respecter leur stabilité car tous les différentiels chronologiques sont en relation non uniforme. Bien que les chronologies soient dynamiques elles doivent demeurer stables, c'est-à-dire que les changements doivent rester progressifs et non heurtés. (Note de M.R. : comme une « Fixation cavalante »)
Nous sommes inconscients du fait que les distorsions affectent non seulement la dynamique structurelle de la    Terre mais aussi la dynamique sous-jacente de la masse solaire et de son champ. Ce phénomène est mal compris parce que ces effets sont cachés par les décalages chronologiques. En modifiant la condition future du Soleil nous ignorons ce qu'en seront les conséquences lorsque nous y parviendrons. Il est trop facile de feindre d'ignorer cela aujourd'hui, mais lorsque nous atteindrons ce futur nous risquons de continuer à l'ignorer parce que nous ne percevons pas de lien de cause à effet.

Références non-linéaires
Les chronologies et leurs décalages exigent que nous abordions notre relation avec l'univers en ayant recours à des références non linéaires telles que la NTFFA, car celle-ci exprime l'énergie sous-jacente disponible gouvernant la forme et la fonction de toute structure physique. La valeur de la NTFFA est différente pour chaque système de l'univers et cela comprend tout, depuis les micro-composants des structures atomiques jusqu'aux galaxies. Cette valeur correspond à l'énergie sous-jacente de chaque système de champ unifié. On peut considérer un « multivers » [univers multiple] dans lequel les conditions diverses de l'univers correspondent à un nombre apparemment infini de systèmes existant simultanément dans un passé, un présent et un avenir.
Curieusement, cela nous empêche de distinguer le passé du futur puisqu'il n'existe pas de présent absolu pouvant servir de référence. L'univers n'existe véritablement qu'en vertu d'un processus purement dynamique.
Le temps lui-même implique une continuité de champ sous forme d'une énergie sous-jacente en accélération où le passé et le futur existent simultanément, vu la nature non-absolue du présent.
Soit dit en passant, cela nous propose une vision de l'univers infiniment moins matérialiste que ce que nous impose notre perception conventionnelle.
Nous avons consacré beaucoup d'efforts à nier les conséquences inévitables d'un système dynamique en postulant faussement que la stabilité apparente de notre système solaire demeurera inchangée pour des milliards d'années. Nous avons omis d'envisager la nature cyclique du champ solaire.
Que ce soit par peur ou par mépris des conséquences de notre déni, nous avons choisi d'ignorer les décalages chronologiques et la dynamique fondamentale de l'univers. Ne pas reconnaître l'échec stratégique de cette attitude équivaut à nier la possibilité de notre survie.
Si nous reconnaissions que la relation quantique entre l'énergie et la masse est définie sur la base des décalages chronologiques, nous ne pourrions ignorer qu'il y a de quoi satisfaire tous nos besoins, tant en énergie qu'en abondance de toutes choses.

Traduction : André Dufour



Références
- David Barclay : http://www.gravitycontrol.org
- Bruce Cathie,  The Harmonic Conquest of Space, NEXUS, 1995
- Immanuel Velikovsky, Mondes en Collision, Le jardin des Livres, 2003.


À propos de l'auteur
David Barclay a passé des années à étudier la géologie, la physique et l’astronomie et a élaboré une nouvelle théorie portant sur le contrôle de la gravité et l’énergie libre. Son Project Unity propose une alternative aux fusées et aux systèmes à combustion grâce a un système de propulsion révolutionnaire sans carburant.
On peut le contacter par email : mailto : wdbarclay@shaw.ca. Pour plus d’information sur Project Unity voir son site :  http://www.gravitycontrol.org et son blog à : http://gravityc-idealism.blogspot.com.