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Chronologie et Verbe et Réalité ou Matière Suggérer par mail
 

Ecrit par Sechy, le 20-03-2010 19:27

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Publié dans : Les News, Dernières news

Tags : Chronologie, Espace, Langage, Matière, Mots, Mouvement, Temps, Verbes, Vibrations, Vide


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Chronologie et Verbe et Réalité ou Matière
 
 
Avec nos pauvres mots/maux il est très difficile de se faire comprendre entre-nous, humains ; on voit ce que ça donne sur la planète Terre comme ravages et horreurs depuis des millénaires, depuis que l'humain possède un langage évolué, depuis qu'il est sortie du Paradis de Chasseur-Cueilleur. Difficile car nos langages sont en séquence, et non en parallèle.
 
Étant-donné que tout bouge tout le temps ! (une idée, un symbole chasse l’autre, le vagabondage de l’esprit) comme l'explique David Bohm dans son livre : La Plénitude de l'Univers, se basant sur la balance éternelle entre le Yin et le Yang, une graine contenant des ressources énergétiques, des « informations » comme on dit maintenant, soir un ADN ; cette graine étant le Yang pour la partie ADN, mais aussi pour son environnement, le Yin étant la graine elle-même. Dans les deux cas : intérieur et extérieur : tout bouge ! tout vibre ! La plante issue de la graine bénéficie du Yang, du feu énergie constitué par l’environnement : graine et environnement sont vivants, y compris le pot dans lequel se trouve la plante, s’il elle n’est pas en pleine terre. Ainsi une molécule de dioxyde de carbone qui traverse la limite d’une cellule dans une feuille ne devient pas « brusquement vivante », et une molécule d’oxygène ne meurt pas brusquement lorsqu’elle est relâchée dans l’atmosphère. C’est pareil lorsqu’on allume une bougie, en l’éteignant la flamme poursuit sa continuité dans l’invisible, tout comme elle était présente à l’état latent même avant la fabrication de la bougie. La flamme est là « de toute éternité », comme « instinctivement présente ».
La vie est a considérer comme une totalité : la bougie, celui qui la fabrique, celui qui l’illumine, l’action que cela provoque sur l’environnement, etc. La vie en latente dans Tout, comme une « Pré-Matière », comme une sorte d’Archée.


Pré-Matière
Invisible ou ce qui est « très petit », et que l’on ne peut pas voir avec notre sens de la vue.
Ce qui n’est pas encore du monde de la manifestation.
La graine d’un arbre est comme une sorte de Pré-Matière ou futur arbre.
 
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CHNOUPHIS/KHNOUM : « Oh Divin Chnouphis sur ton TOUR de potier, tu donnes vie à l’Argile ». Le Potier des Formes, le Logo manifesté, le mâle phallique qui féconde la Nature-Temps, il unifie mâle et femelle.
Chnouphis/Khnoum est :
1) Le Potentiel.
2) L’Ouvrier/Potier avec SES 2 MAINS.

Dans le bouddhisme ésotérique nous avons Abhimanim (sanscrit) : référence au feu (le dieu agni), un Élémental du Feu, le fils aîné de Brahmâ, ou premier élément (dieu créateur), ou énergie produite dans l’univers (feu du désir créateur).


VIDE = CRÉATION
ESPACE/TEMPS/MOUVEMENT sont relatif l’un à l’autre.
 
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Face A, face B peuvent se rapprocher jusqu’à constituer UN SEUL PLAN.
 
Zone A : ordre de génération intellectuel/métaphysique.
Zone B : ordre de perception sensible/physique.
Espace/Temps/Mouvement
Mouvement/Temps/Espace > perception vécue, renversement des concepts.
C’est l’image renversée sur le dépoli du Photographe et le Mouvement occupe le Point focal ou Foyer/Feu. (Jean Coulonval).
 
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Et la Lumière et sa Non-Forme ?
 
C’est le 1er cycle. Le ▲ s’il tourne autour de son Axe, il engendre la sphère vide (abstraction Euclidienne). C’est la Longueur/ligne droite Euclidienne.
(Pour la géométrie Euclidienne, l’essentiel est la ligne droite).
Si la sphère « plénifiée » intérieurement, de pré devient réelle sans volume Euclidien, c’est la largeur.
 
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Si la sphère projette son être à l’extérieur, elle fait des petits, réalise l’espace perçu par nos sens physiques, c’est la hauteur.
Le ▲ chez les Grecs représente la FÉCONDITÉ UNIVERSELLE : c’est la Source.
 
Il y a 3 dimensions.
2 droites ont seulement deux dimensions.
Longueur = zéro, vide, ONDE.
Largeur = corpuscule, SURFACE.
Hauteur = éclate en matière observable : VOLUME.
 
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Le bouclage des deux extrémités de la ligne accomplit l’identité des contraires (mariage). Cela rend possible la notion de circonférence.
Exemple : la ligne indéfinie, est une longueur sans terminus assignable. Mais en bouclant A et B, elle devient une longueur quantitativement finie, close, fixe, mais en même temps on ne peut plus lui assigner un commencement et une fin. Tous ses points sont commencements et fin. Mais c’est la géométrie de la ligne droite et non celle du cercle ? ! ?
Circonférence : tous les points tournent autour d’un centre.
Et la Spirale, et la Lumière ! ! ? Quel sera le mode de pensée ??
(Écriture/Langage, voir plus bas)
 
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Dans la sphère, le pôle A est lui-même le contraire de B, et le pôle B est lui-même le contraire de A. (Alchimie : Soufre et Mercure)
Travailler la Matière pour trouver à unir les contraires avec l’aide du Vent
(Peut-être est-ce un Point de Lumière dans un fond noir ; avant c’est le Chaos).
Cas du schéma en 2 dimensions. Il peut arriver qu’un schéma dégage une force en une autre dimension. Par exemple un schéma “ radio ” (en Radiesthésie). (Magie) L’invisible peut se cacher dans un tel schéma.
 
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La Pré-Matière et l’Araignée.

Le Coran écrit à 29, 40 que : « La demeure de l’araignée est la plus fragile des demeures ». Oui, si seulement le vent, une main destructrice, ou un animal détruisent en un instant le travail de plusieurs heures de l’araignée. Hors l’araignée construira inlassablement sa toile malgré de multiples destructions. Là encore il y mouvements : construction et destruction, mais surtout admirable labeur de la création en fils de soie. Un certain sens du dérisoire aussi : une araignée qui se pend au beau milieu d’un plan de travail d’une cuisinière, celle-ci, si elle est respectueuse de toutes vies, enveloppera précautionneusement l’araignée dans un chiffon, puis la déposera dans un autre endroit. Tant pis pour l’ébauche de toile de l’araignée, en espérant que la rupture du « cordon ombilical » ne lui sera pas trop pénible.
L’araignée représente bien le mouvement Yin et Yang, comme une ambivalence, sa toile ne peut pas être totalement dérisoire, elle existe ou existera. Ainsi la précieuse araignée est une prodigieuse créatrice : chez des peuples d’Afrique occidentale, Anansé, l’araignée a créé la Pré-Matière des premiers hommes, créé le Soleil, la Lune et les étoiles. (Dictionnaire des Symboles de Chevalier et Gheerbrant).
L’araignée représente totalement le temps et l’espace : temps qui construit et qui détruit, l’évolution et son contraire l’involution. il n’y a qu’à observer une toile pour s’en convaincre. Un espace non occupé pendant quelques temps est choisit par l’araignée pour y tisser sa toile ; l’araignée aime les « trous ».
Le fils de soie est aussi symbole du destin : projeter de, projection dans l’avenir. Dans des endroits de la terre, l’araignée sert à lire l’avenir, notamment chez les Incas au Pérou. Comme avec l’expérience de la bougie et de la flamme éteinte devenant âme ou libération, l’araignée chez des peuples d’Asie centrale et de Sibérie représente l’âme libérée du corps. Chez les Aztèques elle devient le symbole du dieu des Enfers. Ainsi l’araignée symbolise un degré d’initiation.
Enfin le fil de soie de l’araignée symbolise le rayon vers la lumière, vers la libération, comme la feuille de la plante verte tendue vers le rayon de lumière nourricière. Fil de soie si fragile de l'araignée, qu'il indique bien qu'il y a lumière et lumière ! ou vibration et vibration...


Problème de la Chronologie et du langage humain : sujet-verbe-objet.
Tout symbole doit être vue EN MOUVEMENT, NE PAS DIVISER objectif et subjectif, ne pas faire comme le monde scientifique actuel qui divise, qui ne voit que les choses séparément, statique, se référent sur des particules de bases, et donc sur des bases FIXES !
Ce qui amène à la synchronicité : ainsi et reprenant l’exemple donné dans le livre de David Bohm cité plus haut : au lieu de dire « un observateur regarde un objet », plus précisément on pourrait dire « Une observation se produit impliquant un mouvement entre un être humain et un objet ». Ce qui demande à se servir du Verbe plutôt que du nom, et de la division destructrice, comme tout analyse détruite par la Chronologie et la vision en séquence. Car le Verbe décrit des actions et des mouvements...

M. R.
 
 

Dernière mise à jour : 21-03-2010 00:55

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