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HADOPI liberté de pensée et business Suggérer par mail
 

Ecrit par Sechy, le 26-03-2010 22:14

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Publié dans : Les News, Dernières news

Tags : Argent, Banques, Business, Censure, Hadopi, Idée, Liberté, Pensée, Pouvoir, Symbole


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HADOPI liberté de pensée et business
 
Aux hommes et femmes politiques : Celui qui travaille à l'amélioration de la condition humaine a généralement cessé depuis longtemps de vouloir le bien à quiconque. (Voir la vie en rose démocratique, ça ne marche pas)

« La propriété de la pensée ! Autant vaudrait dire la propriété de l’air renfermé dans le ballon que je tiens dans ma main. L’ouverture faite, l’air s’échappe ; il se répand partout, il se mêle à toutes choses : chacun le respire librement. Si vous voulez m’en assurer la propriété, il faut que vous me donniez celle de l’atmosphère : le pouvez-vous ?
 
Aux partisans du droit de propriété littéraire, nous demanderons d’abord, avec M. Portalis : qu’entendez-vous par une pensée qui appartient à quelqu’un ? Cette pensée vous appartient, dites-vous. Mais avec dix livres, peut-être, on a fait toutes les bibliothèques qui existent ; et ces dix livres, tout le monde les a composés. » Texte de Louis Blanc publié en 1848, siècle du développement du matérialisme à fond la caisse ; ce que démontre plus ou moins malgré elle H. P. Blavatsky.


“ ...certaines voix s'élèvent contre toute velléité de nier la nature même de la création, qui est de se diffuser le plus largement possible. C'est le cas du socialiste Louis Blanc qui juge indigne qu'un auteur obtienne une quelconque propriété sur sa création. Il pousse même sa logique en affirmant que, si la valeur d'une oeuvre est liée à sa diffusion, « alors reconnaître, au profit de l'individu, un droit de propriété littéraire, ce n'est pas seulement nuire à la société, c'est la voler »... Il y adjoint l'idée d'un système de « librairie sociale », où des comités de sages sélectionneraient des oeuvres, et où l'État assumerait la rémunération des auteurs et des éditeurs. Selon Louis Blanc, soit le créateur est purement désintéressé, soit il doit s'en remettre à l'État pour lui assurer une rémunération. Le modèle qu'il propose est de fait tout aussi excessif que celui des tenants de la propriété intellectuelle absolue : la liberté de création aurait tout à perdre de passer ainsi sous le contrôle de l'État et parier sur le pur désintéressement est à coup sûr forcer les auteurs ou inventeurs à courir les boulots alimentaires pour survivre... ”. D'après Florent Latrive Du Bon usage de la piraterie ; Culture libre, sciences ouvertes.

Par exemple : une idée, selon Plutarque, est un être incorporel, qui n’a point d’existence par lui-même, mais qui donne figure et forme à la Matière informe, et devient la cause de sa manifestation. (De Placitio Philosophorum, cité dans Isis Dévoilée, vol 1, part 1 de H. P. Blavatsky).
L'idée représente l'AGENT, “ l’Opérateur ” Ce qui agit, opère, pousse, donne le mouvement au repos.

Une idée ne se vend pas : quand on cherche une idée elle ne vient pas, il est bien d’abandonner l’idée et elle viendra bien à un moment où l’on ne l’attend pas.

L'idée fait partie des essences, du squelette de la Nature des choses. C’est le dieu THOT qui parle et qui révèle les choses Divines à ses élus. Pour former des mots et des idées : signes qui possèdent un sens pour une communauté, et pour son usage ; mais ce sens est établi à l’Origine de toute Éternité. Par conséquence on ne peut pas vendre une idée, tout comme on ne peut pas vendre du feu ! ou un moyen d'énergie (le pétrole devrait être gratuit, ou pour un coût limité aux techniques de son extraction, en admettant de poursuivre l'exploitation criminelle de cette ressource naturelle).
Par exemple : J’ai trouvé une idée, et je me regarde, fière de cette idée.
Encore mieux, je vais en faire profiter d’autres personnes, comme cela elles me jugeront en bien, ou en mal.
Encore pire, je vends cette idée. Pire, car d’autres auraient pu trouver cette idée. L’idée appartient à tous ; le tour de main d’exécution de l’ouvrage (technique) appartient à la personne.
Pour les idées les plus fondamentales : ne les confier qu’a un second soi-même. Ou à quelqu’un avec qui l’on a des affinités. Sinon l’autre vous prendra pour un Fou ! ou il ne comprendra pas. Ce qui correspond au “ se Taire ” de la devise : Savoir, Pouvoir, Oser, Se Taire. De toutes façons le “ se Taire ” est classé toujours en dernier.

Ainsi tout est cyclique, créé en poids et mesure pour l'éternité : rien n'est jamais découvert, tout ici bas est retrouvé, revenu à la mémoire à la faveur d'une retrouvaille (synchronisme) avec l'idée originale. Dans ces conditions de "réalité" aucune idée ne peut être vendu !

Effets pervers de la société de l'abondance et de la croissance.
“ L'autre effet pervers de la guerre à l'abondance, c'est la destruction des effets économiques positifs indirects de la copie. L'exemple le plus évident est celui des pays en développement. Avec les accords ADPIC, ils sont désormais censés respecter des niveaux de protection de la propriété intellectuelle proches des pays riches. Conséquence ? « À long terme, une protection plus forte du copyright peut aider à stimuler une industrie culturelle locale si d'autres facteurs conditionnant le succès de telles entreprises sont aussi présents. Mais sur le court et le moyen terme, cela va certainement réduire la capacité des pays en développement et des pauvres à combler ce fossé en se procurant les livres, l'information scientifique et les logiciels dont ils ont besoin à un coût supportable », indique un rapport au gouvernement britannique. Autrement dit, en interdisant aux pays les plus pauvres de copier les livres ou les programmes informatiques du Nord, on freine leur accès au savoir et on rend plus difficile leur décollage économique. Même raisonnement avec les médicaments : catastrophe sanitaire avant tout, le sida est aussi une catastrophe économique car il décime la population active des pays ravagés par l'épidémie et désorganise la production. Les accords ADPIC interdisent pourtant la copie à bas prix de traitements antirétroviraux, qui sont le seul moyen aujourd'hui de limiter ce fléau. Sans clone des médicaments, l'espoir d'un essor économique s'évanouit en même temps que les populations sont dévastées par la maladie.

La même logique s'applique aux pays développés, et dans tous les domaines. Empêcher la copie de livres dans les établissements scolaires entrave l'éducation des élèves ou des étudiants en les privant des ressources qui leur auraient permis de mieux se former, et d'être plus à même de contribuer au bien-être économique général. La guerre au piratage de logiciels exclut de l'apprentissage des outils informatiques tous ceux qui n'auraient pu se payer les programmes – ou qui seront désormais tenus d'en acheter un seul, au lieu d'en copier dix ”.

“ La rareté artificielle imposée par l'attribution d'un droit de propriété intellectuelle mène alors à la sous-utilisation d'un savoir. Bien entendu, le titulaire d'un brevet ou d'un copyright peut concéder une licence à un tiers désireux de créer quelque chose de neuf. Mais rien ni personne ne l'y oblige. Si un restaurateur sert un couscous immangeable, le client va ailleurs ”.
(Toujours d'après le livre de Florent Latrive).

Et à propos de vendre une idée.
“ Privatisation du vivant, extension et renforcement du droit d'auteur, attribution de propriété intellectuelle dans des domaines historiquement libres d'accès : l'expansion du contrôle sur la culture et la connaissance a pris mauvaise tournure ces dernières années, au détriment des ressources communes et accessibles à tous. Comment en est-on arrivé là ? La logique à l'oeuvre est semblable à celle qui conduit beaucoup de gouvernements, depuis les années 80, à prôner le tout-marché. La vulgate néo-libérale a promu l'initiative privée comme condition première de l'efficacité économique. Le refrain est connu : la gestion publique mène à la gabegie et au gaspillage, le communisme a démontré son inanité en Union soviétique et seule la propriété privée peut inciter les gens à faire bon usage des ressources en les responsabilisant. Ce raisonnement a naturellement été appliqué à l'immatériel, comme si le domaine public et le patrimoine commun des savoirs et de la culture étaient une verrue kolkhozienne au sein d'un monde dominé par le marché ”.

“ C'est aux États-Unis que cette tendance au tout brevet est la plus forte. On y brevète les logiciels, le vivant, mais aussi les méthodes d'affaires ”.
(Toujours d'après le livre de Florent Latrive).
 
 

Dernière mise à jour : 26-03-2010 23:16

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