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Crapules, Sagesse, Soi Suggérer par mail
 

Ecrit par Sechy, le 05-04-2010 19:42

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Publié dans : Les News, Dernières news

Tags : Argent, Banques, Business, Crapules, Crimes, Politique, Pouvoir, Sagesse, Terroristes


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Crapules, Sagesse, Soi
 
 
Comme écrit maintes fois ici, le temps n'existe pas, la preuve : avec ce qui se passe dans le courant politique du monde actuel, comme au temps de l’Empire romain on prend les mêmes et on recommence, ce qui est tout le contraire de la Sagesse, qui pourtant tendrait a aider à ce que les humains s'organisent le mieux possible ; mais Sagesse et politique ne sont pas prêtes de faire « bon ménage ».
 
En effet, la plupart des criminels et autres crapules qui dirigent le monde actuellement, non pas pour le bien des humains, mais pour s’en mettre plain les poches, existent de tous temps, de façon cyclique, tel le côté négatif de l’Ouroboros. Du temps de Crassus, sinistre personnage, la République Romaine penche irrémédiablement vers l’Empire ; comme nous sommes en train de le faire, avec des suzerains comme Nicolas Sarkozy, Horst Köhler, etc.
Comme maintenant, suite à l’incompétence de beaucoup d’hommes et de femmes de pouvoir, ou au pire qui sont manipulé dans l’ombre, les institutions ne vont pas bien, alors on s’en donne à cœur joie avec son ego et pour s’en mettre plein les poches.

À Rome, dès 60 avant notre ère, trois hommes : Pompée, César et Crassus (qui est en plus le plus riche personnage de son temps... comparable aux Rockefeller), s’unirent secrètement (comparable aux Bilderberg) pour dominer la vie politique et conduire l’État à leur guise. Ils conclurent cette alliance, que l’on appelle le Premier Triumvirat, en dehors de toute légalité, et au seul profit de leurs intérêts particuliers (comme maintenant). Fort de l’appui de ses deux complices, César obtint le consulat pour l’année 59, et aussitôt, reprit la vieille politiques des « populaires ». Il fit voter deux lois agraires, limita les privilèges des gouverneurs de provinces, puis, afin de reconstituer sa fortune tarie par ses prodigalités, se fit attribuer pour l’année suivante le gouvernement des deux Gaules : la Gaule cisalpine et la Gaule transalpine. Mais avant son départ, il avait laissé à l’un de ses partisans, le démagogue Clodius, toute liberté d’action. Clodius s’en prit d’abord à Cicéron, qu’il fit exiler, et obtint ensuite le vote de lois qui accordaient, en fait la prédominance aux assemblés populaires. (Cette partie de l’histoire romaine provient du livre de Pierre Grimal : La Civilisation Romaine)

Comme les merveilles reposent sur la merde et le fumier, la boue ou la corruption comme la fleur de Lotus, ci-dessous voici un étonnant parallèle sur le Soi Supérieur de Ramana Maharshi et le Tao. Comme quoi, encore une fois, le temps n’existe pas ! Les pauvres humains qui ont un pouvoir, et sont totalement corrompus comme maintenant, auront la possibilité de s’élever vers le meilleur, comme la fleur de Lotus.
Ainsi dans le Taoïsme pure(1), le côté philosophique, l’enseignement du maître taoïste est un enseignement silencieux ; au disciple de comprendre intuitivement ce qu'il doit faire. Un lent dépouillement de son esprit le rapproche peu à peu du maître, mais dans une dernière étape, celui-ci doit lui-même disparaître de la conscience de l'adepte parvenu à l'état d'extase. Le maître durant l'instruction semble purement passif, comme l'exige la doctrine du Wou-wei et de l'enseignement sans parole. C'est l'adepte lui-même qui doit progresser, se dépouillant peu à peu des constituants de son moi social. Le Wou-wei ou Wuwéi exprime le « non-agir », tout ce qui se fait spontanément est supérieur à ce qui se fait volontairement.

Nous avons la même chose chez Ramana Maharshi.
Dans l’enseignement 17, du 24 janvier 1935, on peut lire :
Question : Le travail est-il un obstacle à la réalisation du Soi ?
Réponse : Non, pour être réalisé, seul le Soi est la Réalité et les actions ne sont que des phénomènes qui n’affectent pas le Soi. Même quand il exerce une activité, l’être réalisé n’éprouve pas le sentiment d’en être l’auteur. Ses actions ne sont qu’involontaires et il en reste le témoin sans éprouver aucun attachement. Son activité n’a aucun but. [Ici Maharshi est en total synchronisme avec le « non-agir » du Taoïsme]. Même celui qui est engagé sur la voie de la Sagesse peut suivre la voie tout en travaillant. Pour le débutant, cela peut être difficile, tout au moins dans les premiers stades, mais avec un peu d’exercices il réussira vite, et le travail n’apparaîtra plus comme un obstacle à la méditation.

Question : En quoi consiste cette méditation ?
Réponse : En la recherche constante du « Je », la source de l’ego. Cherchez « Qui suis-je ? ». Le « Je », à l’état pur, est la Réalité, l’absolu Être-Conscience-Félicité. Lorsqu’on oublie Cela, toutes les misères surgissent ; lorsqu’on fixe son attention sur Cela, les misères passent.



Note.
1. Le Taoïsme peut se décomposer en deux courants : l’un philosophique et l’autre religieux ; vient un faible troisième courant plus ou moins important selon les époques : le Taoïsme magico-religieux (mélange de superstitions grossières).
 
 

Dernière mise à jour : 05-04-2010 20:04

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