Si en politique hélas le mondialisme est susceptible de se concrétiser, tout au moins pour un temps donné seulement, avec des États qui resteraient des « coquilles vides » ; pour les croyances, modes de vie et de pensée il n’en est pas de même ! Imposer une « religion mondiale » quelle qu’elle soit ne marchera jamais, même à coups d’extraterrestres...
Aussi je reprend ici un « enseignement » de
Ramana Maharshi qui me paraît fondamental et permet de se libérer des ismes.
Enseignement 40.
Un visiteur brahamane : « Comment savons-nous si une action est nôtre ou non ? »
Réponse de Maharshi : Si les fruits des actions n’affectent pas la personne, celle-ci est libérée de l’action.
Question : Le savoir intellectuel est-il suffisant ?
Réponse : Comment pratiquer un enseignement sans l’avoir compris intellectuellement ? Comprenez-le d’abord intellectuellement mais ne vous en tenez pas là. Mettez-le en pratique.
Puis Maharshi fit certaines remarques : « Lorsque vous adhérez à un seul système philosophique, vous êtes obligé de condamner les autres. [C’est la division tueuse].
C’est le cas des chefs des monastères ».
« On ne peut pas s’attendre à ce que tout le monde se livre au même genre d’activité. Chacun agit selon son tempérament et ses vies antérieures ».
« Les voies de la sagesse, de la dévotion et de l’action sont imbriquées les unes dans les autres. [voir la Trinité alchimique : Une seule opération ; Un seul vase ; Un seul four]
« La méditation sur une forme est déterminée par la structure mentale de l’individu. Elle a pour but de délivrer l’esprit des autres formes et de le fixer sur une seule. Elle conduit au but. Il est impossible de fixer le mental dans le Cœur dès le départ. C’est pourquoi de telles aides sont nécessaires ».
« Il est certain que chacun de nous pense à « Dieu » selon son degré de maturité spirituel ».
« Vous prétendez être le corps de l’état de veille et pas celui du sommeil. S’il y a plusieurs corps enveloppant l’individu, pourquoi « Dieu » n’aurait-il pas d’infinis pouvoirs ? »
« Quelle que soit la méthode que l’on suit, les sages l’encouragent, car elle conduit au but comme n’importe quelle autre méthode ».
Ainsi se termine l’enseignement 40, qui me rappel une devise de
Louis Cattiaux : « Quelle que soit la chose que nous avons décidé de faire, persévérons jusqu’à ce que l’absurde ou la lumière de Dieu nous délivre et nous rende libres dans l’acte et dans le repos ».
Une religion quelle qu’elle soit n’a aucune importance. En étant Soi-même ou en atteignant le Soi supérieur on arrive à :
Quand la biche pourra brouter aux côtés du lion herbivore.
Quand le liseron ne bouffera plus le géranium.
Aimez-vous les uns les autres, oui, mais pas au point de se bouffer les uns les autres.
Quand la forêt ne connaîtra plus la hache de l’homme.
Quand on ne fera plus attention au temps (chronologie) et au profit matériel.
Quand l’Or ne servira plus de monnaie.