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Croisements et énergie Suggérer par mail
 

Ecrit par Sechy, le 22-04-2010 21:49

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Publié dans : Elementals Yôkai, Élémentals, Divinités, Yôkai

Tags : Croisements, Focale, Libération, Philosophies, Point, Sagesse, Yôkai


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Croisements et énergie

À la croisée des chemins

Connaissons-nous
 
 
Nombreuses sont les pages de ce site où j’ai cité ce mot : CROISEMENT, et pour cause : il forme le POINT FOCAL, l’Aleph (ensemble infini). Ainsi il est dit dans le Brabudha-bharata, par Kabîr, cité par Ramana Maharshi
Tout le monde sait que la goutte d’eau se perd dans l’océan, mais rares sont ceux qui savent que l’océan se perd dans la goutte.
Autre exemple de croisement :
« Quand le corps se corrompt, ce qui était appelé esprit est décrit corps ; et ce qui était âme est décrit esprit ». Exemple de passage ou croisement d’après le Trésor des Trésors, de Nicolas Grosparmy.

Encore un exemple :
« Un poteau sur lesquels ces mots étaient tracés : Quiconque ira tout droit, souffrira la faim et le froid ; quiconque prendra à droite, restera en vie, mais son cheval sera tué ; quiconque prendra à gauche, sera tué, mais son cheval restera en vie ». Extrait d’un conte russe : L’oiselle de feu et le loup gris, d’après Afanassiev.

Ainsi ce croisement est comparable à l’énergie du point zéro (ou effet Casimir). Mais les spécialistes en physique ne sont pas d’accord sur le mot zéro ! Pour moi le zéro n’est qu’un passage, le POINT FOCAL. Les Hindous sont les grands spécialistes de ce complexe zéro ; complexe comme tout ce qui est invisible... et SIMPLE (genre atomes et autres corpuscules). Le zéro étant « mobile », correspond à l’INFINI (ananta en sanskrit), lequel est représenté, et pour cause vibratoire, en un immense serpent représentant à la fois l’infini, l’éternité et l’immensité de l’espace.
Hélas pour quelques physiciens, le vide ou zéro chose dans un espace donné, n’est que la plus petite énergie possible. Hors cette catégorie de chercheurs figent le zéro, le vide ; ce qui est grave. Ainsi ils en concluent que si on pouvait extraire de l’énergie du vide, cela voudrait dire que celui-ci est au-dessus de l’énergie minimale. Et le processus d’extraction d’énergie pourrait passer du « faux » vide vers le « vrai » vide en dégageant une énergie propre à détruire notre Univers et nous avec ! (Comme ce qu’explique le journal Nexus numéro 67 de mars-avril 2010 à propos d’effet Casimir)

En français du Moyen-Age le mot Croisel est une lampe à quatre lobes rappelant la forme de la croix, ce qui est aussi explicite que le creuset... de l’Alchimiste, son véritable Point focal.
La croix ansée c’est Vénus, le + et le - venant du Divin, l’énergie d’accoucher. (Voir la Doctrine Secrète, vol 3, pages 38 - 42, de H. P. Blavatsky).

D’ailleurs, comment un vide peut-il être vide ?
Le zéro (en sanskrit : shûnya) exprime, selon l’histoire universelle des chiffres, de Georges Ifrah :
- Le Vide (shûnya)
- L’absence (shûnya)
- Le néant (shûnya)
- Le rien (shûnya)
- L’insignifiant (shûnya)
- La quantité négligeable (shûnya)
- Le nul (shûnya)
- Le « Point » (Bindu)
- Le « trou » (Randhra)
- L’éther ou élément qui pénètre tout (Akasha)
- L’atmosphère
- Le ciel
- L’espace
- Le firmament
- La voute céleste
- L’immensité de l’espace
- Le « voyage sur l’eau »
- Le « pied de Vishnu »
- Le zénith
- Le plein, la plénitude
- L’état de ce qui est entier, achevé
- La totalité (Pûrna)
- L’intégrité
- L’achèvement
- Le serpent de l’éternité
- L’infini

Donc la notion indienne du zéro a dépassé la vulgaire notion du vide, de l’absence, et du non-être de toutes les philosophies de son temps.

J’ajouterai la notion russe de l’infini et du zéro :
« Est-ce loin d’ici chez toi ? - On ne voit pas ma maison d’ici, donc ce doit être loin ».
« J’avais un aïeul, il est mort il y a maintenant quatre-vingt dix ans, on l’a mis en terre ; eh bien, il n’est pas encore revenu ; il faut donc croire qu’elle est profonde ! ». Tout ça pour dire que le ZÉRO N’EST PAS UNE FIN... MAIS UNE CONTINUITÉ avec PASSAGE.

Par contre, le mauvais zéro, ou celui de quelques physiciens croyant que l’énergie « du vide » pourrait détruire notre Univers, est comparable à l’ARGENT :
- Question : Qu’est-ce qu’il y a au monde de plus impitoyable et de plus féroce ?
- Réponse : C’est l’argent. Tous la convoitent : c’est pour l’argent que les gens s’injurient, se battent, s’entre-tuent, ou encore trouvent quelque autre moyen, et qui n’est pas meilleur. Jusqu’aux mendiants, aux crève-la-faim à qui on vole la besace, remplie à grand-peine de morceaux dont les autres ne veulent plus ! C’est l’argent qui donne la plupart des soucis. (Extrait du conte russe : Le potier, recueil de contes populaires russes d’Afanassiev)

Le POINT FOCAL ou Laya en sanskrit représente ce zéro, mais aussi l’INSTANT : ce qui existe et se passe au moment ou on le voit, au moment ou l’on parle ; qui correspond à la situation présent, qui « existe pour la conscience » à ce moment là et pas à un autre.

Le vide est essentiel, Lao-tseu l’exprime fort bien dans le Verset 11 du Tao-Tö-King :
« Une maison est percée de portes et de fenêtres, c’est encore le Vide qui permet l’habitat ». Ici il n’y a pas de « coagulation » ou fixation, mais la circulation des transformations... L’énergie du vide ne peut en aucun cas « détruire » notre Univers.


A propos de zéro et de vide, et autres vidages :

« Qui pleure là ? - C’est moi, le Chagrin ! - Qu’est-ce qui te fait pleurer ? - Et tu crois qu’il n’y a pas de quoi ? - Tu t’en vas et me laisses seul ! - Mais non, mais non mon cher, je ne te laisse pas, au contraire ! Holà femme ! Vide la malle ! »
La femme vida la malle. « Allons le Chagrin, monte là-dedans ! » Le Chagrin obéit. Il claqua sur lui le couvercle et boucla les trois serrures ; puis il enterra la malle en disant : « Disparais à jamais, maudit, et qu’on n’entende plus parler de toi ! » (Afanassiev, conte Les deux chances)
Le Chagrin personnifié dans les contes russes est une entité dont tout le monde veut se débarrasser, tant il veut s’attacher à tous jusqu’à leur dernière chemise. Avec le business de la chimie moderne, on tente de l’effacer maladroitement avec des pilules chimiques.

Comme le chagrin qui s’attache à nous tous, le « voleur » s’attache à nous tous aussi, mais il ne s’agit pas d’une personne chère à N. Sarkozy et à son obsession sécuritaire de ministre de l’intérieur qu’il est toujours resté, mais du MENTAL ; terrible tueur également.
« J’ai découvert le voleur qui m’a ruiné si longtemps. Je vais en finir promptement avec lui et après je serais heureux » comme l’écrivait le roi Janaka, un grand Sage cité dans l’enseignement 49, du 24 avril 1935, de Ramana Maharshi. Les notes entre-crochets sont de moi.
- Comment connaître le ‘Je’ [Soi supérieur] ?
- Réponse de Maharshi : Le ‘Je’ est toujours là. Il n’y a pas à le connaître. [C’est exactement la même chose que le mot Nature : nous n’avons pas à la connaître car NOUS SOMMES LA NATURE, protégeons-nous avant de soi-disant protéger la Nature] Il n’est pas une connaissance nouvellement acquise. Or ce qui est nouveau et qui n’est pas ici et maintenant ne peut être qu’évanescent [Volatil]. Le ‘Je’ est toujours là. Il y a obstruction à sa connaissance et cela s’appelle ignorance. Éliminez cette ignorance et la connaissance resplendira. En fait, cette ignorance et même la connaissance ne concernent pas l’atman [Homme-esprit ou septième degré de l’évolution de la personne, selon des traditions bouddhistes et autres philosophies].
Ce ne sont que des excroissances qu’il faut couper. C’est pourquoi il est dit que l’atman est au-delà de la connaissance et de l’ignorance. Il demeure tel qu’il est naturellement. C’est tout.

A propos de progrès :

- On ne peut parler de progrès que lorsqu’il s’agit d’obtenir des choses nouvelles. Mais ici, il s’agit de supprimer l’ignorance [comme le Chagrin] et non d’acquérir la connaissance. Quel genre de progrès peut-on attendre dans la recherche du Soi ?

- Question : Comment se défaire de l’ignorance ? [Comme se défaire du Chagrin ?]
- Réponse : Vous dormez dans un lit à Moscou et vous rêvez que vous vous trouvez dans une autre ville. Pour vous la scène est réelle. Votre corps reste cependant ici étendu sur votre lit. Une ville peut-elle rentrer dans votre chambre ou bien pouvez-vous quitter celle-ci en laissant votre corps derrière vous ? Les deux éventualités sont impossibles. Par conséquent, le fait que vous restez ici et que vous voyez en même temps une autre ville sont tous deux irréels. Le ‘je’ du rêve s’évanouit peu après, pour laisser place à un autre ‘je’ qui décrit ce même rêve. Ce dernier ‘je’ n’existait pas dans le rêve. Les deux ‘je’ sont donc irréels. C’est le substrat du mental qui poursuit toujours sont activité, faisant surgir quantité de scènes. Un ‘je’ différent s’élève avec chaque pensée et disparaît en même temps qu’elle même. D’innombrables ‘je’ naissent et meurent ainsi à chaque Instant. Le mental qui subsiste est le véritable problème. C’est lui le voleur dont parlait Janaka. Démasquez-le et vous serez heureux.


Et comme on dit chez moi en Russie :

« J’y étais (sur Terre), du miel et de la vodka j’ai voulu boire, sur ma moustache ils ont coulé, dans ma bouche rien n’est tombé. On m’a donné un bonnet et on m’a poussé par le collet ; on m’en a donné un autre et le l’ai jeté sous le portail ! Voici la fin du conte, donnez-moi un pot de miel ! »

M. R.
 
 
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Derničre mise ŕ jour : 22-04-2010 22:27

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