Voici pour ces maffieux de l’art et de l’entertainment une jolie citation :
L’ART NE SERT À RIEN. C’est pour cela qu’il est ESSENTIEL.
Sans lui le Monde est mort.
Je vais vous conter l’anecdote suivante, qui relie bien notre société du fric, du matérialisme et de l’individualisme galopant.
Habitant de Paris, je ne m’étais pas rendu dans la poste près de chez moi depuis plus de six mois. Ma surprise fut grande lorsque je découvris ma poste sous la forme d’un hall, sans guichet, tous disparu ! Il ne restait que deux petits comptoirs style comptoir de pharmacie, avec seulement derrièrel’un d’eux une femme. Le reste est à l’avenant de l’individualisme :
« Démerdez-vous tout seul » : plus de guichets pour acheter ceci, il n’y a plus que le contact avec des machines, comme à la poste. Voulant poster une lettre pour le Japon, je m’adresse à la femme derrière son comptoir, elle emporte ma lettre pour la poser sur une machine qui demande ensuite d’introduire des pièces. Comme je n’avais qu’un billet... pas de problème, il suffit de le glisser dans la fente d’une autre machine à côté de la première, et toc... ça recrache plein de pièces rondes... Naïvement je croyais que la femme allait prendre enfin ma lettre, comme autrefois, et bien non ! je dû la glisser dans la boîte à l’extérieur de la poste... un comble !
Tout est comme ça, à la RATP, plus de banc où l’on s’assoie à plusieurs, uniquement des trucs calculés pour que personne ne puisse s’allonger sur un quelconque banc. Pareil sur les trottoirs, près de chez-moi, sur un boulevard, il y a seulement quelques années, sur les grilles d’une bouche d’aération un pauvre femme couchait avec ses maigres affaires. Là encore le fric est passé : on a élevé une tourelle en briques avec le haut en pente à quarante-cinq degrés, pour que personne ne puisse ni s’asseoir ni s’allonger dessus !
La sécurité de Sarkozy est passé par là, mais il n’est pas le seul :
« Circulez salauds de pauvres ». Plus aucun banc pour s’asseoir, que vous soyez riche ou pauvre...
« Circulez, ya rien a voir... »
Et bien les dérives maffieuses du droit d’auteur, aussi bien aux USA qu’en Europe et bientôt dans le monde, sauf peut-être quelques pays comme le Canada, la Russie, la Chine, etc. réduisent, veulent contraindre à cet individualisme forcené uniquement destiné à consommer. Dans un hôpital vous n’êtes plus un patient, mais un
« usagé », comme à la poste. A cette logique là, dans l’hôpital, vous allez bientôt devoir vous faire votre piqure vous-même ; et en poussant jusqu’à l’absurde, vous vous enterrerez tout seul ! Et paradoxalement, les technologies nous mettent en communication les uns les autres en une fraction de seconde. C’est complètement un monde de fous...
Mais attention, cette volonté délibérée d’isoler humainement les personnes n’est pas un hasard, le tout est relié uniquement au fric, toujours au fric. C’est aussi simple que cela. Et nos moyens de communication : avions, téléphone, internet, etc. qui prétendent relier les humains entre-eux, les isoles encore plus. C’est l’effet en pléonasme quand on en oublie LE CROISEMENT, LA CROIX, dont des exemples ont souvent été donné ici. Mais il n’y a pas que l’oublie de la CROIX, il y a l’oublie de la Réalité, tout simplement.
Pour palier à l’isolement humain fabriqué de tout pièce par les Couilles en Or, on invente des rassemblements style :
fête facebook, fête de la musique, fête des voisins, fête de ceci ou de cela. Mais pas encore de fête des fous, comme au Moyen-Age ou de carnaval comme à Rio.
Mais les choses du style facebook sont dans le même sac que les fausses gratuités : celles où on vous laisse créer votre site sans rien débourser aux Couilles en Or, mais on vous truffe votre site de publicités...
Quand vous offrez un cadeau à une personne, vous ne l’offrez pas pour pour l’acheter, ou pour lui demander un service en retour. Non, vous l’offrez sans rien en attendre, même pas un remerciement, si la personne est trop inconsciente. Un cadeau est comme une oeuvre d’art : GRATUIT.
Chanteur de tubes et compositeurs de musiques, réalisateurs de films, ce sont des nouveaux métiers de la société industrielle d’après la Révolution de 1789.
Il se passe le même paradoxe de la non communication et de la communication technologique instantanée avec : le tout payant, même l’eau de robinet et peut-être un jour l’air dans les villes ; et la gratuité toute nouvelle avec internet. Mais cette gratuité, ou plutôt cet ÉCHANGE n’est pas nouveau : lorsque j’achète un livre, je peux le prêter, le donner ; pareil pour un disque vinyle que je peux prêter et donner, et alors mon copain peut l’enregistrer gratuitement ; tout manque à gagner pour l’éditeur de livres et de musiques... Pareil pour la radio en modulation de fréquence, où sur la chaîne
France Musique la qualité de transmission est très bonne, on peut enregistrer sur bande magnétique, ou sur CD maintenant, tous les grands concerts. La
Radiodiffusion Télévision Française (RTF) en passant par
l’Office de Radiodiffusion Télévision Française (ORTF) du général de Gaulle n’ont jamais parlé de piratage que je sache.
Avec l’arrivé du magnétoscope à bande, on enregistrait facilement par exemple le film diffusé le dimanche soir sur TF1, alors chaîne d’État. La gratuité prenais de l’ampleur.
L’école de Jules Ferry est gratuite. Là il y a peut-être une raison sournoise de fabriquer de futurs citoyens dociles dans UN MÊME MOULE (la fameuse Matrice). D’ailleurs en parlant de matrice, Internet est une toile, comme l’araignée, internet emprisonne : même soupe pour tous (comme déjà plusieurs fois ici) donc méfiance, continuer de chercher ailleurs que dans un ordinateur.
L’échange est vitale, le don et la gratuité aussi (voir plus haut la citation sur l’Art)
La création et donc l’invention n’a que faire du fric. Aucune œuvre ne peut naître sans la SOURCE de la conscience collective, de l’idée, du sens qui appartient à tous et existe de toute éternité. On ne va pas breveter Dieu... ni Jésus de Nazareth.
La création est LIBERTÉ, et c’est ça qui dérange les Couilles en Or comme les hommes de pouvoir, dont l’élu Sarkozy.
Tous ces moyens techniques : radio et télévision, puis les ordinateurs personnels et le réseau internet font que l’on a accès à une foule d’information dont la musique, les films.
Comme l’écrit si justement Florent Latrive, dans son livre :
Du Bon usage de la piraterie, l’offensive de l’ACTA et autres HADOPI et Lopsi débouchera sur : « ...étendre sans limites l’appropriation privée de l’immatériel est voué à l’échec : cette offensive se soldera soit par la dissolution complète du lien social et la stérilité économique généralisée, soit par des conflits toujours plus virulents entre les auto-proclamés propriétaires intellectuels et la gratuité anarchique. L’obstination absurde de l’industrie musicale face au développement de la copie numérique annonce bien les batailles à venir : criminalisation des usages individuels, affrontements stériles entre le public et les ayants droit, incertitude juridique et sociale pour tous. C’est donc l’extension politique de la gratuité qu’il faut viser, la réaffirmation du primat de l’échange social sur le commerce et l’organisation civilisée du non-marchand. L’objectif historique de la propriété intellectuelle est justement de tracer la frontière, mouvante, entre la marchandise et la gratuité. C’est ce sens-là qu’il convient de lui redonner aujourd’hui ».
Un producteur de disques
J’ai assisté de loin à la passion
d’Alain Villain pour la musique. A l’époque il était petit producteur de disques. À des années lumière des grosses maffias américaines, il partait vendre ses disques attachés derrière lui sur sa bicyclette ! Il est aussi le sauveur de l’orgue du Gaumont Palace, victime de maffias de l’immobilier, dont la société de cinéma Gaumont s’est rendu complice, uniquement pour le fric de la vente du terrain, très bien situé, puisque il s’agissait de l’ancien hippodrome de la
Place Clichy, devenu par la suite le plus grand cinéma d’Europe : le
Gaumont Palace.
Malheureusement,
l'orgue du Gaumont Palace est de nouveau menacé, toujours à cause du fric, et comme il est monument classé, seule une collectivité peut en faire l'acquisition. Si vous connaissez un homme politique mélomane, faites signe à la direction du Pavillon Baltard où est actuellement entreposé et délaissé l'orgue.
Page avec le son de l'Orgue, du temps où il était encore dans le Gaumont Palace, et
joué par son titulaire.