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Ecrit par Sechy, le 18-06-2010 23:17

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Publié dans : Présentation Dessins Animés, Japanimation

Tags : Dessins animés, Japanimation, Japon


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Summer Wars
Sâma Wôzu
サマーウォーズ


Bienvenue au Pays du Transistor Levant ou Pays de la Silice éveillée
 
 
 
Dessin animé japonais de 2009 réalisé par Mamoru Hosoda, sur un scénario de Satoko Okudera, produit par les studios Madhouse. Ce film a été projeté au Festival du Films d'Animation d'Annecy en juin 2010. Mamoru Hosoda a réalisé en 2007 la Traversée du Temps. Un dessin animé très très Luna Park. Presque deux heures de films, prévoyez les problèmes de pipi avant...
 
Résumé : un lycéen pirate par erreur un jeu en ligne. Intrusion dans le monde des geeks. Les "petits Mickey" et autres bidules roses informatisés en pixels ; ou la jouissance de voir la barre de progression du download. Bienvenue dans le monde virtuel où théoriquement l'argent ne compte pas (sauf pour acheter le matériel réel, le PC), et sauf si l'argent est devenu virtuel (presque comme dans ce qu'on ose appeler réalité ! celle de la chair et du sang). Et effectivement le réalisateur et son scénariste mélange virtualité et monde "réel" que je résume en "Trois virtualités". Comme souvent dans les dramas ou animations japonaises, la famille et le traditionnel tiennent une place principale, ce qui est le cas de Summer Wars.
 
 
 
Le début du dessin animé est dans les couleurs acidulées bonbons fondants avec un avatar tout excité et sans originalité. Le monde de la planète Terre semble désormais relié... et paradoxalement l'individualisme règne en maître... comme si les gens ne communiquaient plus dans la réalité. Le passage de la langue orale vers l'invention de l'imprimerie a déjà dégradé pas mal de choses ; alors le passage de l'imprimerie vers le tout virtuel : qu'est-ce que ça donnera dans 200 ans ? Le chaos et l'imprévisible sont une constante de la Nature... Dans 200 ans les gens auront peut-être une puce greffée dans leur cerveau ! et certainement il n'y aura plus de claviers ni d'écrans. J'ai eu mon premier ordinateur, un VIC 20, en décembre 1980 ; une extraordinaire machine pour apprendre la programmation, et à l'époque il n'existait pas de souris. Mais 20 ans après ça n'a absolument pas bougé, sauf en taille mémoire et matériel, rapidité et définition d'écran...
 
 
 
Synopsis d'après IMDB (attention, ce résumé révèle des détails de l'intrigue)

L'histoire est centrée sur lycéen Kenji Koiso, un crack en mathématiques, mais mal habile socialement, très timide, tout maigre, qui passe son temps sur OZ en tant que modeste modérateur et à temps partiel ; ce jeu est un monde virtuel simulé par ordinateur mais qui s'étend aussi dans le monde réel.
Au début des vacances d'été, il est demandé à Natsuki, une des filles les plus populaires de son école, pour aider à célébrer le 90ème anniversaire de sa grand-grand-mère. Bien que Kenji ne connais pas les détails du plan, il accepte, et part accompagné de Natsuki à la succession de sa grand-mère à Ueda, à la préfecture de Nagano. À la grande surprise de Kenji, il est introduit dans la maison de la famille Shinohara comme le fiancé de Natsuki et son premier amour.

Comme Kenji tente de jouer le rôle du fiancé parmi une douzaine de membres de la famille de Natsuki, il reçoit un mystérieux e-mail codé. Il brise le code et le retourne à l'expéditeur, mais se trouve au centre d'une histoire le lendemain. Pendant la nuit, OZ a été piraté et il est le suspect principal. Utilisant le compte de Kenji et son avatar, le vrai "hacker", qui est en fait le système d'intelligence artificielle avancée baptisée Love Machine, fait des ravages dans le monde virtuel d'Oz qui affecte aussi le monde réel qui est profondément enraciné dans le système de Oz.
 
 
 
Ainsi les systèmes de navigation automobiles et les systèmes informatiques sont en dysfonctionnement, le Japon s'enraye. Avec ses compétences en mathématiques Kenji est capable de casser le mot de passe et redonne le contrôle d'Oz aux modérateurs et aux ingénieurs Oz. Pendant ce temps, la grand-mère de Natsuki, Sakae Jinnouchi, utilise le niveau d'influence qu'elle a créé dans ses 90 années vie et invite diverses personnes à des postes importants dans la société japonaise et de sa famille qui travaillent dans divers services d'urgence. Elle les encourage tous à travailler plus durement afin de rendre moindre pénible cette période de turbulences. Mais ses actions ne passent pas inaperçus par Love Machine, qui conduit à une malheureuse tragédie pour le clan Shinohara. Bien quelle ne contrôle plus Oz elle-même, la Love Machine a continué de voler des comptes d'utilisateurs, au nombre de plus de 10 millions à l'époque, l'un étant lié à un système de monitoring cardiaque pour l'arrière grand-mère de Natsuki. Cela provoque des retards de soins, et finalement sa mort quand son cœur s'arrête pendant son sommeil. Afin de prévenir des incidents, semblables Kenji fait appel à son meilleur ami Takashi Sakuma, le cousin de Natsuki de Kazuma Ikezawa (qui est le légendaire combattant d'Oz, King Kazma, le lapin), et au reste de la famille Shinohara pour mener à la défaite de la Love Machine.
 
 
 
Après avoir échoué à piéger ni défaire la Love Machine par le combat en ligne, il prend le contrôle d'un satellite et il s'occupe d'une centrale nucléaire qui pourrait mettre en danger toute vie sur Terre.
Le roi Kazma essaie de lutter contre la Love Machine à nouveau ; 400 millions sont volés ; il échoue et est absorbé par la Love Machine.
Ayant besoin d'un moyen de reprendre les 400 millions de comptes volés et trouver le lien vers le satellite et son GPS, Kenji utilise le fait que Love Machine voit tout comme un jeu, et avec l'aide de la famille de Natsuki il provoque la Love Machine dans un jeu de Koi-Koi au Casino d'Oz. Là, ils parient sur les comptes de la famille Shinohara et éventuellement sur celui du peuple à travers le monde. Natsuki fait perdre la Love Machine et parvient à retrouver la quasi-totalité des comptes volés et empêche un satellite de s'écraser sur la centrale nucléaire. Toutefois, la Love Machine est capable de régler la navigation par satellite et pour se venger, elle le dirige vers la maison de Shinohara. Grâce à son niveau de modérateur et de l'accès aux systèmes mathématiques de Oz, Kenji parvient à pirater le GPS du satellite et il le redirige loin de la maison, tandis que la Love Machine est supprimé par le nouveau roi Kazma (un lapin). Dans la foulée, la famille de Natsuki, avec un peu de retard, va célébrer la victoire en mémoire de leur grand-mère. Sous la pression de la famille de Natsuki, qui suggèrent que Kenji et Natsuki se marient, tous les deux s'embrassent...

Graphiquement ça s'améliore, passé l'introduction en couleurs acidulées, on trouve une stylisation plus ou moins copiée sur les américains, une animation speed elle aussi copié sur les studios Disney, le tout destiné à en mettre plein la vue : le eyes candy, cher aux jeux vidéos. On retrouve la vie japonaise dans les grandes villes avec ses transports en communs, etc.
L'équilibre de valeurs entre décors et personnages est bon, et les possibilités de coloration par ordinateurs donnent un palette aux tons infinies, ce qui est aussi un danger de tout uniformiser. Quant aux décors, ils sont d'un classicisme désolant.

La musique genre symphonique soutient bien l'image, mais sans plus... et par moments sert carrément de bouche-trous. Côté dialogues c'est souvent très bavard, bien convenu, comme s'il ne fallait heurter personne. Jusqu'à ce que Kenji reçoive sur son téléphone portable son mail codé, c'est lent, avec des longueurs inutiles, sans originalité et fabriqués qui font prétentieuses.
Pauvre Kenji dormant avec presque sous son oreiller son téléphone portable ; il va se griller le cerveau. Dans 200 ans on en greffera dans le cerveau, cela sera plus pratique...
Tout étant interconnecté, il n'est pas étonnant que le jeu Oz déteigne sur le monde "réel" allant jusqu'à le détraquer.

Une étoile sur quatre seulement. C'est bien fait mais très décevant, pas de charme d'un bout à l'autre du film. Cet hyperréalisme est crispant. Tout comme est crispant et même écœurant le côté qui se veut kawaï ou trognon à tous prix. La fin s'illustre par une grossière vulgarité. Si la Silice est éveillée, elle ne devrait pas renvoyer autant d'angoisse, reflet d'un futur bien inquiétant : où l'on ne sortira plus qu'armé de sa télécommande, si elle n'est pas déjà greffé dans le cerveau. Ils essayent bien de mettre beaucoup de fleurs par ci et par là, mais ça pue...
Pour moi le personnage le plus réussit et attachant, parce qu'il ne parle pas, est le roi Kazma, le lapin. Ne le loupez pas, il ressemble à un copain... Enfin, le scénario est quelconque.

[Le gros machin jaune citron en haut représente l'avatar de Kenji]

M. R.
 
 
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Dernière mise à jour : 18-06-2010 23:47

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