Drama français en un épisode diffusé le 12 juillet 2010 en France. C'est plus sinistre qu'un drama japonais. Prévoyez des mouchoirs.
Résumé : Monsieur le Président (joué par
Nicolas Sarkozy)... votre république est loin d'être "irréprochable". Le Président dit qu'il fera tout, tout pour qu'il en soit ainsi (les réformes) ; ça fait peur, en même temps c'est très vendeur ! La réforme des retraites est la catalyseur de l'histoire, et ça doit tous nous sauver du naufrage, et donc il va falloir accélérer l'esclavage des français pour accélérer le remplissage du coffre des banquiers. Il faut 100 milliards d'euros pour faire fonctionner l'État français pendant trois ans, alors on vire des fonctionnaires, et on risque de devenir un État coquille vide avec tous les services principaux confié au privé.
Le journaliste
David Pujadas à l'air totalement chiffon ou ectoplasme devant Sarkozy. Je ne regarde plus la télévision d'État depuis six ans, donc pas besoin d'exercice pour me rendre compte que ce journaliste est hypnotisé par son prédateur. Il essaye bien de se reprendre à de rares moments.
Nicolas Sarkozy n'a pas l'air sincère, il est tout le temps en tension, sur ses gardes, outré dans ses propos, se disant équilibré à propos de telle affaire ; de plus son attitude est peu aimable, voir sinistre et renfermée. Son comportement me revoie un homme malade, ou en tout cas en santé précaire, ou en danger. Il ose parler d'honneur à propos du ministre du travail impliqué de connivence avec le pouvoir de l'argent. Alors on se demande d'où certains médias tirent leurs informations...
Sarkozy emploie des mots creux et outrés : honnête appuyé par profondément, calomnie, mensonge, extrêmement fouillé, jamais, aucun moment, etc. Arrête Nicolas, on va pleurer !
L'ego de Sarkozy dérape lorsqu'il dit mettre en œuvre des réformes pour remonter la France, la sortir de la crise, mais en parlant dans ce sens il se coupe de ses prédécesseurs. Tous les présidents de cette république font la même chose ! Il est vrai que l'époque actuelle est particulièrement dure. Il se défend maladroitement en avançant que les réformes dérangent des intérêts et que les "adversaires" ripostent par des calomnies, comme celles qu'ils y eut à son encontre et envers sa nouvelle femme, etc.
Il vend sa "république irréprochable", en expliquant qu'il est le seul président à avoir introduit la Cour des Comptes à l'Élysée pour en vérifier le budget. Tellement irréprochable cette république qu'il nomme le président de la télévision restant à la charge de l'État. Et aussi : finit les petits fours et l'alcool, les pépés et les cigares à gogo ! Arrête Nicolas, on va pleurer.
Sarkozy ment quand il dit qu'en Europe il y a deux pays qui tienne le "système" comme il dit : l'Allemagne et la France ; il oublie de citer les principaux : l'Angleterre et la City, et les États-Unis.
Zéro étoile sur quatre, tant l'égo de Nicolas Sarkozy est inquiétant : il prononce un grand nombre de fois, justice, vérité, et même fait sienne la vérité... ce qui est un comble pour un homme politique à la tête d'un État. L'inquiétant dans cette histoire c'est qu'il se prend pour un démiurge... comme Staline, ou plutôt comme Satan. La déco est sinistre : cette terrasse vide en béton ou dalles, avec la Nature reléguée dans un quart de l'écran, avec en plus le drapeau de l'Europe et celui de la France ; cette table nue et ses chaises font austères, ça fait fausse économie trop polie pour être honnête...
Voir aussi l'article :
20 mensonges, 4 enveloppes et un parc.
M. R.