Cosmos, cerveau, illusion

 

 

Le savoir humain est bâti sur une fondation si fragile... celle de ne pas se con-naître. L'humain qui n'est q'un grain de poussière dans l'Univers veut en obtenir d'avantage et en récolte les ennuis...

Déjà écris mainte fois que le cerveau n'était qu'un récepteur, un outil, un organe comme un autre, certes peut-être le plus complexe du corps humain. Donc le cerveau n'est que la PARTIE D'UN ENSEMBLE incluant le cosmos.

 

Un épistémologue : Michel Bitbol, auteur de : De l'intérieur du monde - Pour une philosophie et une science des relations, estime que le jeu des relations est sans cesse en mouvement ce qui lui faire croire qu'il n'y à rien à quoi se raccrocher. Je ne suis pas d'accord, on peut s'accrocher à un Point : l'Instant où coule la Source de Tout. Il faut bien qu'il y ait une Source quelque part...
M. Bitbol dit encore "qu'un jour la 'science' du 'futur' découvrira une base ou socle ou fondement..." J'espère que non, sinon nous sommes foutu !
Encore une fois, on naît seul et on meurt seul ; je ne peux pas manger à votre place... La solitude est partout, l'individu est toujours seul. Ce qu'il doit faire, c'est découvrir en lui-même et non pas chercher les choses en dehors de lui. On en revient toujours au Centrum Centri.

Rappel : Ce qui est réel doit toujours exister ; ce qui Est doit perdurer à jamais ; ce qui apparaît nouvellement doit aussi disparaître du monde temporel, ou monde des accidents, ou monde des causes et effets. Ou encore : ce qui naît ne peut être vrai, seul est vrai ce qui est depuis toujours. La Bhagavad-gîtâ (II, 16) : "L'irréel n'a pas d'être ; le réel ne cesse jamais d'être. Cette Vérité a été perçue par ceux qui voient l'essence des choses". Voilà le fondement pour M. Bitbol.

Par contre, Michel Bitbol dit la même chose que Ramana Maharshi, en variation, mais le sens est le même : le Centrum Centri ou Cœur, ou Instant...
"Plus nous devenons conscients de notre contribution au phénomène (observé), plus nous résolvons l'énigme qui est supposée porter sur la nature même des choses" ou  encore : "Plus on fait place à la subjectivité, plus on atteint un degré élevé de description objective".
Ainsi, comme le temps, un objet existe parce que celui qui le voit en prend connaissance, en prend conscience ; il y a ACCORD.

C'est ce qu'on appelle chez les Alchimistes : le Temps philosophique, ou une hyper-réalité. Le drame de la dualité, du sujet et de l'objet doit être dépassé, un peu comme ce qu'on tenté de faire les asiatiques avec le Yin et le Yang et la figure du Taiji. Ce qui rejoins un MOUVEMENT, lequel est appelé par certains chercheurs : probabilité. "Tout est possible mais tout n'est pas permis" écrivait déjà au 13è siècle l'Alchimiste Roger Bacon. La théorie quantique était déjà dans l'air, dans le cerveau du monde, et surtout sans temps et donc sans loi de cause et effet !

Une Pyrite de Fer se construit par division en partant de la première figure fermée : le TRIANGLE, qui symbolise la PYRAMIDE, laquelle est hélas mal vue à cause de la vision pyramidale de la société actuelle. Ceci constitue l'évolution de la Pyrite. Côté involution, la division ou dualité est source de guerres perpétuelles, comme par exemple adhérer à un seul système philosophique, ce qui condamne tous les autres, c'est pareil avec un parti politique, une classe sociale, etc.

Le sujet et l'objet, ce que M. Bitbol semble redouter en tant que "mouvement perpétuel", inclus donc le mental ou soi vulgaire, reposant sur le Soi, ou Cœur, ou Instant, ou Centrum Centri, qui est aussi celui des animaux, des choses, du cosmos.

M. R.