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Ecrit par Sechy, le 11-10-2010 23:16

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Publié dans : Les News, Dernières news

Tags : Argent, Aube, Banques, Esclaves, Nation, Prison, Travail

 
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Aube nouvelle

« Où ai-je appris la sculpture ? Dans les bois, en regardant les arbres ; sur les routes, en observant la construction des nuages ; dans l’atelier, en étudiant le modèle ; partout, excepté dans les écoles ». Auguste Rodin.
 
 
 
T’en a marre du light, voilà du bio !


Actuellement nous vivons peut-être la même période qu’il y a plus de 2000 ans à l’aube du christianisme. De grands bouleversements sont donc à prévoir. Avec les moyens technologiques modernes, la mondialisation est en marche qu’on le veuille ou non. Les problèmes de l’être humain deviennent communs à toute la planète, et se posent partout en termes de base identiques qui semblent donner naissance à un style unique de civilisation. Ces problèmes se résument en deux blocs : Orient-Occident, Capitalisme-Communisme. Hors, la nation comme l’individu comportent des différences. La nation doit toujours pouvoir jouer de son individualité, comme l’instrument d’un orchestre symphonique joue son propre contrepoint par rapport aux contrepoints des autres instruments, ce qui donnera des accords selon une harmonie. Comme pour les nations et les individus : les dons sont divers, mais c’est le même esprit. (Saint Paul, Premier Épître aux Corinthiens, chapitre 12)

Ainsi, le respect des colorations différentes dans les modes de vie, de sentir et de penser des nations peut et doit créer l’unité dans la diversité (une Fixation cavalante), seule forme d’unité qui puisse se dire universelle.
Opposé aux nationalismes diviseurs, la mondialisation futurs qui est proposé, voir imposé ! comme moyen de « sécurité », de pragmatisme ne vaut rien, car elle procède par négation des vocations particulières. Ce mondialisme ne peut q’entraîner qu’un terrible appauvrissement mondial, en procédant par nivellement par le bas, sur une base unique matérielle et mental.
Comme déjà dit, tout deviendra faux, ainsi le mondialisme deviendra un « général » vraiment général, qui sera baptisé « universel ». Tout cela à cause de valeurs de civilisation uniquement matérielles, et comme moyen de persuasion politique des procédés qui visent uniquement le mental et le sensible, c’est-à-dire la part de l’âme la plus excentrique, celle qui le plus tendance à refuser, à refouler tout ce qui, a vraiment valeur universelle.
Ce qui est de l’Esprit ne peut qu’être qu’universel (qualitatif - caste), quant au général il reste terrestre (quantitatif - classe).

Le capitalisme ou américanisme réduit sa civilisation à la technique et au dieu Dollar. La capitalisme uniformise tout et étouffe l’Esprit. Il unifie le peuple dans le culte des besoins de consommation imposée par les médias, et il abandonne les choses de l’esprit au dévergondage religieux des sectes.
 
Le communisme croit savoir ce qu’est l’être humain, il est un aboutissement de la Révolution de 1789, car il est le règne de l’opinion, aboutissant à une religion et une mystique renversées, en creux, au renoncement volontaire de l’être humain à sa liberté propre. L’opinion n’est q’une conception de l’Être ne soi issue de l’expérience de l’existant, dans le monde spatio-temporel.

Comme déjà exprimé ici sur de nombreuses pages, la « science », mais carrément toute la civilisation actuelle, procède de l’extérieur vers l’intérieur, de la matière vers l’esprit, si tant est que cette civilisation suppose qu’il existe encore un esprit ! Cette civilisation procède comme s’il elle concevait un cercle sans centre ; mais c’est bien le centre qui confère sa définition à la circonférence, et non l’inverse. Comme en sculpture, Auguste Rodin expliquait : « Quand tu sculpteras désormais, ne vois jamais les formes en étendue, mais toujours en profondeur... Ne considère jamais une surface que comme l’extrémité d’un volume, comme la pointe plus ou moins large qu’il dirige vers toi. C’est ainsi que tu acquerras la science du modelé ». Puis Rodin poursuit : « Ce principe fut pour moi d’une étonnante fécondité. Je l’appliquai à l’exécution des figures. Au lieu d’imaginer les différentes parties du corps comme des surfaces plus ou moins planes, je me les représentai comme les saillies des volumes intérieurs. Je m’efforçai de faire sentir chaque renflement du torse et des membres, l’affleurement d’un muscle ou d’un os qui se développait en profondeur, sous la peau. Et ainsi la vérité de mes figures au lieu d’être superficielle sembla s’épanouir du DEDANS au DEHORS, COMME LA VIE MÊME ». C’est-à-dire que la Forme/Volume doit être habillée d’énergie, comme gonflée. Les contraires ne doivent pas être vu en antagonistes mais en COMPLÉMENTAIRES. Alors avec le système capitaliste et communiste nous en sommes loin ! Car ces doctrines politiques sont en perpétuelle fluctuation, se pliant aux circonstances. Capitalisme et communisme prennent donc pour source l’extérieur, le dehors, la surface que redoute A. Rodin : les sens physiques et l’expérimentation technologique sont comme les seules voies par lesquelles l’être humain prendrait conscience de tout ce qui existe. Comme cette vérité devient sens commun, est transformé en universelle, il ne doit pas y avoir de contradiction. Là où deux opinions sont contraires, une seule est bonne et l’autre doit disparaître ; c’est le monde du binaire ; où au pire toutes deux ont tort et une troisième opinion doit les éliminer par dépassement dialectique.
Avec ce système, nous sommes passé au milieu du si matérialiste 19è siècle, au darwinisme ou évolutionnisme : la matière est la source de toutes choses, par conséquence, l’être humain ne peut qu’être une évolution à travers le travail de la chronologie tueuse ! Donc seule la méthode dite scientifique vaut pour la matière, et vaut ainsi pour la connaissance de l’être humain ! L’homme devient donc un objet pour l’homme. Alors il ne faut plus s’étonner de notre triste société de consommation esclavagiste(1).
Ainsi, l’Inquisition ou police de la pensée règne en maître pour nous faire prendre des vessies pour des lanternes : « C’est un squelette humain découvert dans du charbon dans le comté de Macoupin (Illinois) en 1862, ainsi que cela est rapporté dans un journal appelé The Geologist. Il date du carbonifère et pourrait avoir 300 millions d’années. Ce sont donc des découvertes extraordinaires. Maintenant, il arrive que si une chose est en contradiction avec le concept le plus partagé, on ne fait pas forcément l’effort de la préserver. Au contraire, si c’est conforme à notre attente, on fait tout pour le garder. Si l’on a quelque chose qui correspond aux théories en cours sur les origines de l’homme, l’establishment le conserve soigneusement. (...) Vous avez des gens vraiment puissants dans ces domaines, ils contrôlent les fonctions, publications et le financement des recherches si vous voulez faire votre chemin, il faut faire avec ça. C’est ainsi que le système marche fondamentalement. J’ai personnellement parlé avec des gens qui avaient eu des problèmes avec ce système, qui n’ont pas pu publier, qui n’ont pas pu accéder à des postes, qui n’ont pas pu avoir de financement pour leurs recherches ». (Interview de Michael Cremo, pour le journal Nexus n°57) On empêche les chercheurs de voir selon leur point de vue.

Dans le capitalisme, l’homme qui possède comme objets un ou d’autres hommes est celui qui est reconnu comme possédant le mieux la doctrine, et l’homme-objet possédé est celui qui se reconnaît ignorant de la doctrine et qui consent à se laisser former, fabriquer, par son possesseur qu’il reconnaît comme ayant pénétré plus avant dans les arcanes de la matière et de la chronologie. Capitalisme comme communisme ne font que conduire à ses dernières conséquences logiques le règne de l’opinion, aboutissant à une religion et une mystique renversées, un cercle sans centre, au renoncement volontaire de l’être humain à sa liberté propre.

Le drame de la libre pensée, et donc du libre penseur, c’est que ça rayonne à partir du mental, de l’ego, du piège des mots/maux. Personne n’est plus sectaire qu’un libre penseur rationaliste qui ne connaît que l’opinion, parce que toute idée tenue pour « vérité », à tort ou à raison, constitue un dogme et en joue le rôle. Or les opinions, si proches qu’elles soient, sont toujours contradictoires par quelque côté ; elles ne peuvent être tenue, légitimement, que par hypothèses de travail analytique de la pensée et d’une logique en vue de la synthèse, sans oublier pourtant que la synthèse n’est en aucune façon un jeu de puzzle qui consisterait à emboîter tous les résultats analytiques. C’est cette erreur qui créé la confusion entre général et universel.
Le général n’est qu’une opinion d’opinions, le centre de gravité de toutes les opinions particulières, et c’est ce centre qui se veut universel ! et en deviendra donc un oppresseur de la minorité. Ainsi personne n’est plus dogmatique, plus sectaire qu’un libre penseur et que le principe républicain prend nécessairement à sa maturité la forme de la dictature et réclame la suppression morale ou métaphysique des minorités qui sont rejetées en enfer (voir les Vendéens en 1792)1794 ; les « collaborateurs » à l’armistice de la seconde guerre mondiale, etc.)

Le culte de l’opinion a conduit au désir d’une unité de l’Opinion, et ce désir, dans ses profondeurs, ne vient pas d’une volonté de suprématie intellectuelle, mais d’une besoin profondément spirituel et religieux de trouver la paix de l’âme et de la société, qui cherche se satisfaction par des voies fausses. Ne pas oublier que l’athéisme n’a jamais été qu’une forme de religion !
La libre pensée, née avec la Renaissance et le besoin d’étudier la matière selon des disciplines autonomes libérées des suggestions de la théologie de l’Église, a effectivement conduit à la liberté des opinions personnelles et à la Révolution de 1789. Mais en prenant le pouvoir politique, elle se niait du même coup ! Elle a obnubilé, paralysé dans le consensus social les prises de conscience métaphysiques, ôtant ainsi tout principe de stabilité dans le gouvernement politique, principe qui, jusqu’alors, RÉSIDAIT DANS L’ESSENCE MÉTAPHYSIQUE DU POUVOIR ROYAL, et dont la prise de conscience s’était éteinte de plus en plus depuis la Renaissance. La Révolution de 1789 a été ainsi, tout à la fois, l’accouchement d’un processus commencé avec la Renaissance et le début d’une aube nouvelle.

Qui dit libre pensée dit son arrêt de mort, car il devient impossible de gouverner en reconnaissant à chacun le droit de ne pas être d’accord (voir plus haut à propos de recherches archéologiques). Donc le pouvoir du peuple, les régimes d’assemblée, si subtile que soit leur dosage, c’est du grand bluff. Tout cela n’a pu tenir que parce les société secrètes style franc-maçons exerçaient occultement, en usant habilement de tout le clavier des appétits économiques des individus et des groupes, le pouvoir métaphysique qui avait été abandonné par la royauté officielle.

(Référence à Jean Coulonval, Auguste Rodin, Jean Belot pour Télérama)


M. R.


Note.
1. Par exemple, il est interdit de faire la sieste dans les entreprises, ou alors c’est exceptionnel. Dans notre société devenue industrielle depuis le 19è siècle, le mot paresseux est condamnable par la société judéo-chrétienne qui le juge feignant ou feignasse ; et le mot oisif est accepté par la société laïque ! On voit tout de suite que c’est encore l’argent qui dirige le monde. Évidemment, pour les judéo-chrétiens il est écrit : « Que tu gagneras ton pain à la sueur de ton front ». L’oisif ne fait rien, vu qu’il doit vivre de ses rentes... Oisiveté, argent = débauche...
On a la même chose avec le flemmard qui se shoote dans son deux pièces minable en attendant des jours meilleurs, et qui passe pour un rebut de la société ; tandis que le désœuvré, ou la personnalité du showbizz qui sniffe une ligne de coke pour exciter son inspiration passe pour un intellectuel.
L’éloge de la paresse, de la sieste, de la flemme n’est pas pour demain dans le royaume de Sarkozy, où même l’âge de la sieste, pardon, de la retraite a été repoussé au-delà de 60 ans.
Évidemment, plus on a d’argent et plus on peut paresser ! Et en ce qui concerne la société industrielle et de consommation, la machine n’a rien arrangé du tout : « A mesure que la machine se perfectionne et abat le travail de l’homme avec rapidité et précision sans cesse croissantes, l’ouvrier, au lieu de prolonger son repos d’autant, redouble d’ardeur, comme s’il voulait rivaliser avec la machine », « Le grand problème de la production capitaliste n’est plus de trouver des producteurs et de décupler leurs forces, mais de découvrir des consommateurs et de leur créer des besoins factices ». Paul Lafargue, gendre de Karl Marx !
 
 
 
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Ouvrier américain dans les années 1950.
 
 

Dernière mise à jour : 11-10-2010 23:40

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