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Pureté morale et franc-maçonnerie Suggérer par mail
 

Ecrit par Sechy, le 02-12-2010 22:28

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Publié dans : Les News, Dernières news

Tags : Anarchie, Argent, Banques, Communisme, Démocratie, Dictature, Inquisition, Instant, Justice, Libéralisme, Liberté, Opinion, Pouvoir, Prisons, République, Supplices, Synarchie, Terreur, Tortures, Travail

 
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Pureté morale et franc-maçonnerie

Les modèles de vertu (1) la plus pure

Page dédiée à Roger Abel, mort à 20 ans le 1er avril 1937,
torturé par la justice française et républicaine
 
 
 
Si la pureté morale de la si importante franc-maçonnerie en quantité de membres de par le monde, et si importante en qualité : la pureté morale ! et si importante dans l’implication de son pouvoir dans les gouvernements successifs de France et des États-Unis par exemple, pourquoi a-t-elle laissé faire les abominations de la Révolution de 1789 et de ses suites : bagnes pour enfants et pour adultes ? Cette République qui se voulait universelle avec ses droits de l’homme et donc de pure vertu. QUELLE HONTE !
 
Avec le pouvoir qu’elle a, je tiens pour coupable la franc-maçonnerie ayant laissé faire cela, avec l’Église catholique romaine tout aussi coupable, et avec les « honnêtes gens », les bons pères de famille mariés... (Voir plus bas la partie ‘chasse à l’enfant’), et bien-sûr avec les franc-maçons politiciens du moment.

Oui, j’insiste, vous, Franc-maçons étiez responsable de cela. Une soi-disant élite en avance sur son temps ne devait absolument pas laisser faire ça.

Car enfin, la « maison de correction » n’a jamais fais aussi peur, Marie Rouanet cite dans son livre : Les enfants du bagne, le cas du jeune Lucien Leconte, qui en 1899 se jetait sous un train pour y échapper. Ma mère m’a menacé de m’y faire envoyer... comme si c’était l’enfer.

Les surveillants recrutés pour ces bagnes d’enfants étaient tous de médiocres êtres humains choisis parmi d’anciens gardiens de prison centrale ou d’anciens militaires qui avaient priorité sur les candidats civils ; autant dire un absolu manque de « pédagogie ». Pédagogie : ‘science’ de l’éducation des enfants, puis par la suite des adultes... Dans ces bagnes pour enfants l’État les nomme : « éducation surveillée ». Vraiment une totale infamie républicaine !
Ces salauds ne connaissaient de pédagogie que la poigne et le bâton ; quand le scandale ne révélait pas une sombre histoire de pédérastie et de sadisme. D’après Marie Rouanet, il paraît que les exemples de cruauté et de violences abondent. Et on appelait ça des « maisons de correction ». Horrible !

Horrible ! car comme maintenant, il s’agissait d’entretenir et de cultiver LA PEUR. Avec en plus LA FAIM, exactement comme dans les goulags de Staline. A croire que les Juifs bolcheviks s’étaient inspirés des bagnes pour enfants pour leurs goulags soviétiques.
L’histoire des bagnes pour enfants n’est qu’une clameur de faim et d’envie d’un minimum de ‘gourmandises’, un simple fruit, une cuillerée de confiture, du beurre.
Comme explique Marie Rouanet, la nourriture est le poste dépensier le plus important pour une collectivité. Un gouffre pour nourrir 100 ou 200 enfants et trois fois par jour. Moins ils mangeront, plus il y aura de profit. Voilà la conséquence du siècle de la famille Rothschild, et du passage du monde paysan au monde industriel que nous subissons tel l’enfer du capitalisme ou de l’américanisme.

Il y eut tellement d’abus dans les restrictions alimentaires pour les enfants que les autorités entre 1865 et 1869 durent préciser de façon draconienne ce que devait être la soupe, la pitance, de quoi devait être composé le pain, ce qu’on entendait par la portion carnée des « jours gras ». On précise même le poids des légumes épluchés, les quantités de sel, de poivre. A cette époque le pain constitue la nourriture du français, mais pour les enfants bagnards il était de mauvaise qualité, des inspecteurs le goûtaient, etc. Le pain est la hantise du bagnard, le petit comme l’adulte, le moindre morceau était volé, entreposé parfois dans les lieux infectes, où le morceau était dévoré en partie par des bêtes. Pour les rares morceaux de viandes, inutile de dire qu’il s’agissait de « bas morceaux ».

Pour faciliter la tâche des inspecteurs, ou plutôt pour les tromper, on multipliera les registres où doivent apparaître les achats. Le droit des enfants sera toujours détourné et contourné, la fraude et le mensonge seront systématique.
Comme dans les goulags des Juifs bolcheviks, on traitera de sauvage les petits bagnards volants des œufs dans un nid et les goband immédiatement, alors qu’ils avaient simplement faim.

Marie Rouanet évoque le cas dramatique de Roger Abel, qui entre à l’âge de 10 ans et jusqu’à sa mort, à 20 ans, avait connu différents bagnes pour finir à celui de Eysses où il avait été envoyé à la suite de révoltes. A son arrivée il pesait 68 kg ; cinq mois après, il n’en pesait plus que 57, et 50 à sa mort le 1er avril 1937. Une enquête révéla que depuis son arrivée il vécu 150 jours en cellule avec, par suite de punitions successives, des périodes de « pain sec de rigueur » où l’alimentation se bornait à un kilo de pain par jour. Roger Abel est mort de dénutrition et de claustration. C’était en 1937, c’était hier que l’État français torturait de jeunes français.

« Une campagne sur le bagne de Eysses est orchestrée par Alexis Danan. Il la mène dans Paris-soir à la suite de “l’affaire d’Eysses” d’avril 1937 [Roger Abel], sert de détonateur, dans un contexte idéologique occupé par des partisans de la défense sociale qui font du traitement des mineurs un préalable à la mise en œuvre des réformes pénales. Il reste donc de cette période durant laquelle Eysses est une maison d’éducation surveillée, une solide réputation de « bagne » d’enfant ». A l’heure actuelle Eysses est toujours un lieu de détention ! et avec toujours le soucis « pédagogique ». On ne se refait pas...
 

Chasse à l’enfant et honnêtes gens

On retrouve sur notre actuel internet des commentaires de sites d’informations que ceux qui se trouvent derrière les barreaux, en prison, l’ont bien mérité. C’est la même engeance que ceux qui critique sans savoir et sortent « Si c’était votre enfant », à propos de l’affaire Frédéric Mitterrand et Polansky. Cette même engeance qui clamait vers 1930 qu’on dépensait trop l’argent des impôts pour des voyous dangereux qui n’avaient pas eu pitié de ceux qu’ils agressaient ou volaient ; qu’on les traite durement ne gênait personne... pas même les franc-maçons.
On lit aussi actuellement des commentaires du genre : « Pitoyable illustration de ces ‘jeunes raclures, minoritaires’, qui pourrissent la vie des banlieues. Une solution, envoyer l’armée et réouvrir les bagnes pour remettre les délinquants dans le droit chemin. Le Comité veille (sic) ».

Aujourd’hui comme au milieu du 19ème siècle rien n’a changé... peut-être qu’après 2012 ?

Ces « braves gens » qui chassaient de l’enfants bagnards pour récupérer la prime. Ces « honnêtes gens » se croyant supérieurs, comme les franc-maçons, tous méprisants dans leur supériorité orgueilleuse de « biens pensants ».

Les médias de l’époque des années 1930 se mettent bien-sûr du côté de l’opinion ou le vent tourne, les « honnêtes gens » : Indignation vertueuses des habitants des villes et villages auprès desquelles se situaient les bagnes, « inquiets de voir rôder dans la campagne ou dans les rues des individus sinistres prêts à toutes les pires et criminelles besognes ». Un journaliste récolte même les conversations des gens habitants d’Aniane où se situe son sinistre bagne d’enfants. Les habitants d’Aniane racontent qu’ils sont révoltés, écœurés parce que l’Administration de la justice ne donnait pas au directeur et aux surveillants les moyens de faire respecter la discipline. Certainement l’Ordre du Grand Architecte de l’Univers des franc-maçons. Ces franc-maçons, pardon, ces Anianais qui critiques les règlements « édictés par des bureaux funestement influencés » [par les franc-maçons ?] qui avaient prévu des récompenses mais rien pour punir, sauf quatre jours en cellule et présenté par l’article du journaliste comme une villégiature. Vous pensez : le détenu y trouvait un matelas pour dormir, la même « nourriture » qu’au réfectoire et en plus il ne travaillait pas. Le drame venait justement de cet isolement où l’enfant ne « travaillait pas » ; le pire était de n’avoir rien à faire.

Page de la mairie d’Aniane où est évoqué plus que succinctement son bagne pour enfants.

La triste chanson de Jacques Prévert ne narre que la révolte et les évasions de Belle-Ile et la chasse à la prime qui s’ensuivit, mais à Aniane cette chasse ne dura pas un jour, mais 60 ans ; on donnait systématiquement la chasse aux évadés. Dès l’appel de la cloche, nous raconte Marie Rouanet, la meute des « honnêtes gens » allait battre la garrigue vers la Boissière, Puechabon, Argeliers.... Avec fierté et quelle bonne conscience les « braves gens » ramenaient les délinquants par la peau du cou, comme on ramenait la vipère morte ou la patte droite de la pie... pour toucher la prime. Et sans se cacher, si sûrs de mériter les félicitations et d’être dans le « bon droit ».

Un journal d’époque rend hommage aux « honnêtes gens », leur courage (sic) et leur efficacité qui, « gourdins à la main », avaient maintenus avec la police la bande de forcenés. Quelques jours plus tard nous dit Marie Rouanet, ce fut une motion de remerciements du Syndicat national pénitentiaire aux Anianais, pour « l’aide particulièrement précieuse » apportée par eux à ces braves gens - les gardiens - estimés des habitants, père de famille et mariés dans le pays, « ayant des parents et des intérêts dans Aniane et les environs ». Dans la foulée des événements, ce journal résumait « pour éclairer de nombreux lecteurs », les règles juridiques appliquées aux délinquants mineurs. Même procédé « pédagogique » avec HADOPI, rien n’a changé ! Il faut faire peur, nous en sommes toujours à la « poigne et le bâton », bâton remplacé par le taser ou la chimie de Big Pharma.


Justice française, « Bon Droit », vrai ouvrier et Maçonnerie spéculative


Avec cette justice française à plusieurs vitesses, nous sommes dans la même logique que les universalités de la foi ! Dire : ‘Notre religion’ c’est déjà pratiquer une division à la mode : ‘Peuple élu’, ce qui reviens à exprimer une vulgaire opinion. le mot FOI n’est que simple option sentimental pouvant se perdre lorsque change le contexte des contingences sensibles qui l’ont vu naître.
La vraie FOI est CONNAISSANCE.

Je rappel que Aniane était destiné à faire des petits bagnards, une usine de future chair à patrons du cac 40, dans la fin du passage du monde paysan au monde des banquiers et de leurs industries.
Or le véritable ouvrier perçoit le divin et le cosmique au travers de ses outils et de son travail. Le vrai ouvrier perçoit immédiatement, sans erreur, l’identité de l’essence sacré et celle du profane. Ce qui est vrai pour tous les arts. Mais ça les franc-maçons doivent le savoir !
Hélas, il semble que non... Pour le maçon spéculatif, le discours logique est par définition nécessaire pour réaliser la fusion du sacré et du profane, et c’est ce qu’il essaye de faire dans son cabinet de réflexion ou sa loge£. Or, qui dit discours logique dit vérité vécue comme possession, comme opinion [ma vérité]. Il y a là contradiction écrit Jean Coulonval dans sont livre Synthèse et Temps Nouveaux, et c’est le drame de la franc-maçonnerie que constate Fred zeller quand il dit que « Le Grand Orient n’échappe pas aux clivages politiques et aux luttes que se livrent les partis politiques dans le monde profane ». C’est avouer que la franc-maçonnerie reste en proie aux opinions, que leur symbolisme a été inefficace. Il n’y a là rien de surprenant. L’histoire nous apprend que la franc-maçonnerie est le moteur occulte des sociétés où l’opinion et le principe de la majorité numérique sont érigés en dogmes, en critères infaillibles de la Vérité. Nous avons là un exemple de ‘Même soupe pour tout le monde’. À ce propos de vote à l’unanimité, voir les pages sur Augustin Cochin et la révolution de 1789. Le vote par le 'pouvoir du peuple' est un bel attrape-couillons. Le pire actuellement ce sont les Think tank : 'laboratoire d'idée', ça veut dire OPINION À FOND LA CAISSE...

Contrairement à ces messieurs friqués de la maçonnerie (il faut compter entre 200 à 800 euros annuel pour cette société, plus des repas et autres sauteries ce qui fait qu’on compte rarement des maçons de moins de 30 ans), l’ouvrier manuel, celui qui œuvre avec ses mains, vit la soudure des essences et des accidents d’une façon immédiate, sans ce hiatus que le spéculatif philosophe ou maçon prétend combler par le discours logique. Pour lui, la non-conformité des accidents aux essences est immédiatement sanctionné : son travail est loupé et il ne passe pas à la paye. Au contraire, le spéculatif peut passer sa vie à construire des systèmes philosophiques qui satisfont son appétit de « vérité possédée », passer sa vie d’universitaire à enseigner des conneries [n’est-ce pas Monsieur Kant] sans s’en porter plus mal, au moins financièrement. S’il sait prendre le vent de l’opinion du moment, de la température des pulsions telluriques tel un opportuniste, de l’instant historique, il fait fortune en imaginant un nouveau philosophisme, qui sera remplacé par un autre, au gré des appétits du « savoir ». C’est Jean Coulonval qui écrit cela, et on peut le croire vu qu’il a été cet ouvrier d’usine toute sa vie.

La Maçonnerie spéculative est une singerie de la maçonnerie opérative. elle ne construira jamais une cathédrale sociale. Voir ci-dessus ce que je dénonce Maris Rouanet avec les bagnes d’enfants. Cette Maçonnerie spéculative ne construit que des HLM !
Tous les philosophismes, avec leur miroitement verbal, sont des miroirs à alouettes qui ne sont guère dangereux tant que leurs promoteurs se contentent de pondre des bouquins, mais sont des catastrophes genre Aristote, John Locke et Rousseau quand ils s’incarnent dans des structures politiques et pédagogiques concrètes, dans des partis qui n’existent en tant que tel que parce qu’ils prétendent être les détenteurs de la Vérité, du centre de toutes choses, ce qui fait que tous sont des dictateurs, des totalitarismes, en acte ou en puissance.
Les franc-maçons qui parlent de pureté morale, de vérité, et de trucs en absolus sont des imbéciles : on n’atteint pas l’absolu par un raisonnement logique. Les accidents dans le monde spatio-temporel sont en quantité indéfinie ; mais les essences sont immuables, éternelles, car non soumises à l’histoire et à son opinion changeante.
Comme l’explique Ramana Maharshi : Ce qui est réel doit toujours exister. Ce qui ‘Est’ doit perdurer à jamais ; ce qui apparaît nouvellement doit aussi disparaître. Ainsi le monde a été créé en mesure, nombre et poids et c’est vrai pour l’éternité, écrit Jean Coulonval.

« ...stratégie de la répression et de l'enfermement qui s'est révélé tellement contre-productive que l'évidence de la prévention et de l'éducatif s'est peu à peu imposée à l'institution judiciaire et au législateur. A l'heure d'aujourd'hui, c'est à dire d'un délire sécuritaire (savamment orchestré par les maîtres du monde) prônant un retour prioritaire à la répression et à l'enfermement, c'est peu dire que ce livre est à lire... de toute urgence ! » écrit le commentaire du livre de Paul Dartiguenave sur les bagnes d’enfants sur le site Amazon.

Roger Abel, j’espère que là où tu te trouves, là où tu es réincarné, tu as enfin trouvé une harmonie de vivre.


M. R.

(Photo du haut : la cour intérieur du bagne de Eysses. Merci au site consacré à Villeneuve sur Lot)



Note.
1. Vertu : Force avec laquelle l'homme tend au bien ; force morale appliquée à suivre la règle, la loi morale définie par la religion et la société. Ou encore : Disposition constante à accomplir une sorte d'actes moraux par un effort de volonté ; qualité portée à un haut degré. Évidemment le contraire sera : lâcheté, vice, défaut, immoralité, débauche, libertinage. Bref, la vertu c’est le ‘Premier de la classe’.
 
 

Dernière mise à jour : 03-12-2010 00:31

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