Killer Aristote

MONDE DE CACARE et de FESSES

 

 

 

 

 

 

 

 

« Même des adultes instruits ont tendance à ne suivre les règles de la logique [raison] que dans la mesure où elles aboutissent à des conclusions qu’ils approuvent ! Si des adultes peuvent faire d’une certaine compréhension des règles logiques, ils respectent ces mêmes règles dans certains contextes mais les trahissent dans d’autres contextes ». (Dans L’univers de l’écrit, de David R. Olson). Ainsi nous avons un parfait exemple de ce que certains prennent pour universel alors que cela n’est que général, et encore... La logique ou raison ne prouve absolument rien, c’est encore une CONVENTION, une opinion, un moule prit dans une chronologie tueuse : pensée pré-machin ou ce que d’autres appellent péjorativement pensée primitive, ou encore : pensée magique. Comme Jean Coulonval l’écrit dans Synthèse et Temps Nouveaux, bâtir sa vie sur un modèle « idéal de raisonnement » est le meilleur prison qui soit, car c’est bâtir sa vie sur des opinions, et non sur des Essences. La plupart des gens s’en remette donc à une « règle générale » ou opinion pour construire des déductions dites valides... D’autres s’en remettrons tantôt aux opinions tantôt aux Essences.
 
La raison serait comme R a i sonne : l’air part du A ou début pour sonner, pour être accordé avec le I du Point c’est Tout. Le côté sonore de la raison ne lui permet pas de concurrencer la Lumière. Raisonner ‘tue la pensée’ et sa fulguration. Raisonner comme une cloche.
Ainsi la raison ne donne aucune assurance, ni aucune vérité, elle n’est qu’opinion tout comme l’imagination. Comme l’explique sous des variations, Jean Coulonval, Ramana Maharshi, Jiddu Krishnamurti et Savinien Cyrano de Bergerac, la vérité n’est d’aucun monde, d’aucun mode : elle ne peut être contenue dans un appareil d’explication globale (le Tout étant autre chose que la somme des parties). Le discours scientifique autant que le discours mythique est victime des illusions et des préjugés et opinions du langage. Il ne peut pas exister de « système » ni de modèle du Vrai. Nous ne prétendons qu’au possible [probabilité] ou au vraisemblable puisque nous sommes dans un monde spatio-temporel ou monde des accidents.

Quand raison et intention changeront, le mot/maux se transformera en un mot.
La raison n’est pas l’art de découvrir la vérité, mais est l’art de « figer la vérité », ce qui donne le rationnel tueur. Déjà la comparaison divise : compare et raisonner pour établir un « rapport » ! Rationnel comporte le mot : ratio (rapport de deux grandeurs et valeurs avec leurs limites), une ration, une portion, donc encore une division avec un sens matérialiste. Le rituel permet d’échapper à la tueuse raison humaine. La « raison d’être » est une formule diabolique de dynamite humaine !...
Surtout ne pas confondre raison et bon sens ! Un illettré peut raisonner superbement, alors qu’un bachelier être superbement creux. Et même le sens bien perçu peu être supérieur à l’oraison verbale.
« L’homme qui soutient qu’on ne raisonne que par le rapport des sens, et qui cependant a les sens les plus faibles, les plus tardifs, et les plus faux d’entre toutes les créatures : l’homme enfin que la Nature, pour faire de tout, a crée comme les monstres, mais en qui pourtant elle a infusé l’ambition de commander à tous les animaux à exterminer ». (L’autre Monde le Soleil, de Savinien Cyrano de Bergerac).
« Ce qui est sert à la possession. Ce qui n’est pas sert à œuvrer » est-il mentionné de façon binaire dans le Tao-Tö King.

Les Essences ne sont pas issues d’une quelconque civilisation, encore une fois on confond général et universel, on applique la « NORME » confondue avec universel, alors que ce n’est qu’une vulgaire opinion quantitative appliqué au plus grand nombre. Les Essences ce sont ce qu’on n’atteint pas : atteindre : ne pas teindre, car ce serait fixer et emprisonner. Les Essences c’est l’Instant, la Réalisation du Soi : l’essence des mots sans maux.

Comme déjà écrit, toute analyse, toute logique introduit naturellement la chronologie, annulant du même coup la recherche de départ ! Rien qu’une pensée mettra en jeu des descriptions, des jugements, des interférences, des perceptions, etc. bref, un vagabondage temporel. Certains appellent ça « la culture ». Mais de quelle culture il s’agit ? Car la plupart du temps on ne tient compte que du contenu sans tenir compte du contenant, comme le fait l’éducation de Jules Ferry, pardon l’éducation nationale. Comme dans la société de consommation, il s’agit D’ACQUÉRIR, alors on oublie le contenant.
Et on embraye aussi sur une pensée en séquences, comme sur ce que nous avons construit sur notre modèle humain : les ordinateurs. Système à base de oui, non, permission, validation de ceci ou cela...

Par exemple dans la Déclaration dite à tort « universelle », l’expression de l’article premier du modèle de 1789 : « Les hommes naissent et demeurent libres et égaux en droits » ne veut rien dire, car cela n’inclue pas les femmes, ensuite s’agit-il d’hommes libres ou non ? et qu’est-ce que la liberté et l’égalité ? Qu’entend-on par « droits » s’il y en a plusieurs et des droits de qui ? et établit par qui et de quel ‘droit’ ? Absolument rien dans cette expression ne dit qu’il faille la prendre « à la lettre », et d’ailleurs on ne s’en prive pas dans nos pseudos démocraties. Au moins les Alchimistes préviennent charitablement le lecteur en le mettant en garde de ne pas prendre « au pied de la lettre » leurs écrits.

La remarque d’Empédocle donnée en exemple par Olson : « La mer salée est la sueur de la terre ». Parle-t-il littéralement ou métaphoriquement ? Cette phrase est-elle rejeté par Aristote parce que poétique ? Tragiquement avec le killer Aristote on fixe la musique, le texte, on finit par préférer le sens littéral des expressions, conçu comme premier mode de la pensée « scientifique » ou technique comme on l’entend actuellement, parce que ce sera une solution de facilité, on aura trouvé la base, on aura pris le général pour de l’universel.
Olson écrit que le langage orale ignore presque toujours la logique, ce qui amène le support argile ou papier ou informatique pour « formuler de la technique et des opérations mathématiques ».

Il paraît qu’il exista un fossé jugé « infranchissable » entre le savoir et l’opinion avant le 17ème siècle. C’est un aveux de plus confortant le règne de l’opinion et de la libre pensée prenant son essor à la Renaissance, parce qu’après la Renaissance, le « fossé » sera comblé, croyons-nous !

Comment s’éloigner de L’INSTANT
Inférer, inférence, infernal, informe, information ou non formation ou informe ! Satan est dans le coin : penser que cela doit être...
Déduire, séduire : penser que c’est...
Concevoir c’est : con : avec, et voir ou se voir avec ; ce qui est la dualité sujet-objet !

Comme écrit dans l’encadré, la société de la langue écrite s’est coupé de la Nature puisque sa pensée porte sur les représentations, les formules, bref un tas de trucs sur le papier et non sur le monde lui-même ou la Nature. On se sert de représentation pour « penser », un peu comme les poupées russes emboîtées les unes dans les autres de la plus petite à la plus grande, toute chose pouvant être utilisée pour représenter autre chose, la géométrie pouvant représenter le mouvement, ou les mots/maux pour représenter les choses, et non simplement les nommer. Les nombres avec encore un killer : Pythagore, sont venus compliquer l’histoire humaine, chez Pythagore entre en plus la logique ! Nous sommes un peu dans la tête de ce fou de Pythagore...



État sadomasochiste

Une personne peut avoir des connaissances lui permettant de participer à toute société organisée, je suis tenté d’écrire : par Satan ! car ce sera une société de croyances et de conventions exprimées maintenant sur le Monde-Papier et qui sera source de POUVOIR : loi, religion, politique, technologies, autorité justice et sécurité, etc. Cette société se bâtira sur des « institutions », sorte de fondations, dont la principale sera de couler dans un même moule les futurs esclaves : l’éducation maître-esclave, comme le sado-maso. Évidemment car la maîtrise de l’écrit permettra de participer à cet esclavage ; alors qu’un ensemble d’activité et d’éducation n’est JAMAIS LA MÊME SOUPE POUR TOUS. Pour les écoles de Jules Ferry la lecture et l’écriture sont de la dictature culturelle et religieuse, il n’y a qu’à lire les témoignages et ouvrages relatants les bagnes pour enfants aux 19 et 20ème siècles.

Le modèle éducatif obligatoire issu du franc-maçon Jules Ferry endoctrine les enfants dans un système d’apprentissage de l’écriture trop étroit et dictatorial, car la maîtrise de l’écriture sera imposé par le pouvoir en place : technologie, littérature du moment, religion, le fric et l’esclavage du travail du monde industriel, etc. Or il existe un grand nombre de variétés de l’usage des écritures, et pour des objectifs autre que l’esclavage des banquiers à cause d’un nombre important de cultures différentes éloignées les unes des autres... La fameuse compétence sera uniquement centrée sur le côté esclavage et donc économique avec les horreurs de la rentabilité. Ainsi des élèves seront considérés comme des « premiers de la classe » uniquement parce qu’ils seront apte à mémoriser, à résumer, à analyser l’essentiel, alors même qu’ils se montrent dépourvus de tout esprit critique à l’égard du contenu de l’enseignement.

« Normandie ‘quasi’ venu du Nort pour mandier. De vostre nation les serviteurs sont traistres, les égaux insolents, et les maistres insuportables. Jadis le blason de cette Province estoit trois Faux, pour monstrer les trois especes de faux qu’engendre ce climat ; « scilicet » Faux-sauniers, Faux-témoins et Faux-monoyeurs ; je ne veux point de Faussaires en ma maison. La troisiéme, qui m’est une raison invincible, c’est que vostre bourse est malade d’un flux de ventre, dont la mienne apprehende la contagion ».
Savinien Cyrano de Bergerac, Le Pedant joué, une réplique de Granger (Pedant), scène 1.

Pourquoi ne naissons-nous pas vieux et ne mourrons-nous pas jeune ?
Au travail Big Pharma et les Couilles en or.

M. R.