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Ecrit par Sechy, le 30-01-2011 03:53

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Publié dans : Les News, Dernières news

Tags : Folie, Instant, Liberté, Sagesse, Vérité

 
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La Grandeur du Monde

Au mieux : des Mondes
 
 
 
Oui, il est évident que la fabrication du territoire nommé Israël à la fin de la seconde mondiale, sous couvert de préserver des croyants en la foi de Moïse ayant souffert pendant cette guerre, n’est qu’une basse manœuvre des vainqueurs : les anglo-saxons, et avec une idée derrière la tête : par ici les pépettes du Moyen-Orient et au avant poste de l’Orient... Il est étonnant qu’à la révolution russe de 1917, les bolcheviks n’est pas morcelé, ou « vendu » des bouts de l’empire russe aux anglo-saxons ! Ils auraient eut une grosse avancée vers l’Orient...
Les catholiques romains ont leur pays : le Vatican. A quand un pays pour les protestants, un pays pour les nombreuses autres croyances non monothéistes...
 
Bien-sûr, l’Occident n’est absolument pas un modèle pour le monde, c’est plutôt le contraire quand on voit le résultat ! Hélas, l’anglais est même parlé et enseigné en Orient, puisque c’est la langue du business. Alors là, oui, ils ont véritablement créé un Empire... du mercantilisme ! My God ! Pourvu que dans un siècle, la langue unique de la planète Terre en soit pas l’Anglois !

Les jeunes révolutionnaires tunisiens et ceux qui en prennent le chemin en Égypte, sous le regard de l’impérialisme américain, parlent de vouloir une « démocratie », comme chez nous ! Les pauvres, il ne savent pas ce que c’est une « démocratie », ça ne fait pas partie de ce monde ! Vivante ou morte, la démocratie n’existe pas. A notre époque de globalisation forcée grâce à la technologie, on ne sait plus qui influence quoi ! Tout devient faux, et depuis l’invention de l’imprimerie, de l’imposition d’une heure et d’une date mondiale, pas besoin d’accuser le trop récent téléphone portable...

Comme déjà écris ici maintes fois, le monde est une ILLUSION, et bien pire : un monde devenant cauchemardesque. Et c’est dommage que ces illusions soient très très très loin du merveilleux attendu. Le merveilleux n’est pas de ce monde. On en trouve des étoiles par ci par là, dans des rares œuvres humaines, dans le règne animal, végétal, minéral surtout.
Voici ce qu’est la véritable grandeur du monde.

Nasr Eddin donne sa leçon en plein air, sur la place du village, entouré de ses élèves.
- Hodja, lui demande l’un d’eux, le monde est vaste, mais quelle est exactement sa grandeur ?
Juste à ce moment passent, sortant de la mosquée, quatre croque-morts, portant la civière d’un mort.
- Tiens, répond Nasr Eddin, va plutôt demander à celui-là qui est dedans. Il vient juste de la mesurer.


Maintenant pour les emmerdeurs qui ne jurent que par le rationalisme, et par la « science », voici la PREUVE ABSOLU, la Vérité que tout le monde cherche depuis maintenant des millénaires.

- Nasr Eddin, s’enquiert un jour auprès du maître un de ses élèves de la medrese, comment peut-on avoir la certitude qu’un homme est mort ? Il serait très grave de l’enterrer s’il a encore un souffle de vie...
- Quelle sotte question ! s’emporte le Hodja. Il y a pourtant à cela une preuve évidente...
- Laquelle, s’il te plaît ?
- Eh bien, voyons, il suffit de le lui demander.

[D’après l’édition préparée et présentée par Jean-Louis Maunoury : Absurdités et Paradoxes de Nasr Eddin Hodja, Éditions Phébus]

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Nasr Eddin Hodja est une personnage légendaire, ou mieux, « légendarisé », dont la tradition s’est constamment diversifiée et enrichie au cours des siècles. La vérité par l’absurde, le renversement des choses dites normales est conforme à la loi des croisements, celle de la focale d’un objectif, et il se révèle à l’œil du lecteur témoin l’inanité de toute entreprise humaine.
Il ne faut pas oublier que derrière l’écran de l’illusion de ce monde tout s’inverse : ce qui semblait vrai se révèle faux, ce qui paraissait lumière devient obscurité, ce qui était raisonnable semble folie ; et ce que l’on croyait conscient n’était que sommeil.

Autres pages sur Nasr Eddin Hodja.
http://www.fangpo1.com/ja/content/view/385/2/
http://www.fangpo1.com/ja/content/view/384/2/
http://www.fangpo1.com/ja/content/view/355/2

Le Hodja dénonce merveilleusement la logique tueuse de Aristote, ses orgueilleuses évidences et sa philosophie. Seule la dérision possède un pouvoir de dénonciation et de démontage. La raison chère à Aristote ne vaut rien face à la bêtise permettant seule de restaurer la lucidité. C’est la même chose que le conte d’Andersen : Les Habits Neufs de l’Empereur, où seul un petit garçon est lucide devant l’évidence que le roi est tout nu ; c’est la même chose que le rire du fou, ou de l’idiot ou de l’innocent qui est seul à pouvoir faire tomber les masques. Là est la démarche de Nasr Eddin Hodja.

Nasr Eddin Hodja évoque aussi Ramana Maharshi par son invitation à percevoir la réalité ultime ou vraie, à travers le monde illusoire que nous percevons tous. Or le rire, la dérision de tout ce qui relève du terrestre, est un moyen d’échapper à l’émotion comme la peur, et donc d’accéder à un début d’éveil et de prise de conscience. Ces chiens au pouvoir, qui sont incompétents et démagogues, et qui stigmatisent par la peur en croyant rendre justice et qui chient des lois restreignant toujours plus la liberté, ce qui est typique de notre république dite démocratique.

Nasr Eddin Hodja a été parfois qualifié « d’ombre comique de Rûmî » (Djalâl ad-Dîn Rûmî)
 
 

Dernière mise à jour : 30-01-2011 04:02

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