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Ecrit par Sechy, le 10-03-2011 20:40

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Publié dans : Les News, Dernières news

Tags : Amour, Anarchie, Argent, Banques, Chaos, Communisme, Crimes, Dieu, Démocratie, Dictature, Église, Esprit, Inquisition, Justice, Laïcité, Langage, Libéralisme, Liberté, Mort, Mots, Nature, Nourriture, Opinion, Paix, Politique, Paroles, Pouvoir, Prisons, République, Sagesse, Sectes, Sexe, Supplices, Synarchie, Terreur, Tortures, Travail, Vérité

 
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Mode du sécuritaire

La digitalisation de notre société

et sa parade : la cryptographie
 
Nous sommes devenus des patates dans un sac (mondialisation) avec un code-barre.
Au nom de notre protection, il ne reste plus qu’à tous nous mettre en prison, ou sous camisole chimique. Au nom du Christ, il faut civiliser les sauvages, comme pour certains il faut civiliser l’Internet. Au nom des francs-maçons, il faut combattre pour le bien contre les méchants terroristes et les méchants royalistes.
 
 
En haut de la page : un verrou façon Égypte ancienne, qui fut utilisé pendant près de 4000 ans, et encore de nos jours dans certaines contrées. La digitalisation était déjà en marche : 3 plots ou « digits » empêchent de faire coulisser la barre sur la porte. Pour faire coulisser cette barre et la dégager de la partie dormante (dans le mur par exemple), il faut introduire un levier (clé) qui poussera les trois plots, permettant ainsi à la barre de coulisser et libérant le battant de porte.
 
 
Peu de gens en prennent conscience, mais c’est que tous pouvoirs sont en train de nous tous enfermer dans la PRISON DU SÉCURITAIRE, c’est tellement commode pour eux de tous nous contrôler sous prétexte que nous aurions peur de nous égarer dans « des grands espaces de liberté ». Le confort ça fait tellement civilisé. C’est dur de quitter son savoir pour l’inconnu, alors on instille la pensée unique, et les déviants au pire on les casse en hôpital psychiatrique, avant de les casser par manipulations de toutes sortes.



La République Sécuritaire Française, le monde sécuritaire de l’oncle Sam.

Avec la mode du sécuritaire nous sommes entré en dictature : le pouvoir veut tout contrôler, c’est aussi simple. Nous allons vers la digitalisation de la société, d’où la nécessité de manier parfaitement l’informatique et de crypter ses données.

Il est loin le temps où l’on pouvait laisser la clef de chez soi sous le paillasson ou derrière un volet. Maintenant il faut des portes blindés, des verrous à multiples points d’ancrage, et en plus, on vous propose des assurances de banques avec matériel de détection d’effraction et d’intrus, etc... Toujours le sécuritaire. Bien-sûr il faut être assuré contre le vol.

Au Moyen-Age, il fallait compter sur soi, on ne pouvait pas compter sur « l’État » ; aussi on se faisait construire des bâtiments fortifiés jusqu’à ces fameux châteaux forts.

Notre mode du sécuritaire s’est renforcé après la révolution de 1789 et son développement du libéralisme : monté en puissance de la bourgeoisie et des banques, de la « propriété intellectuelle » et des brevets et autres droits d’auteurs.

Qui dit sécurité dit aussi USAGER, RESPONSABILITÉ.

La sécurité c’est aussi LA MISE EN CONFORMITÉ ou orthodoxie tatillonne, donc la normalisation, la raison, la digitalisation. Un des premiers a avoir mis en place la conformité fut le franc-maçon Jules Ferry. Celui-là je ne le lâche plus ! En effet, ce ne sont pas les masses de citoyens dépourvus d’instruction qui ont exigé que soit mis en place une instruction obligatoire et générale, instrument de leur libération. C’est une classe dirigeante « bien intentionnée » reposant sur le gouffre franc-maçonnique qui la leur a imposée, dans l’espoir d’y former des esclaves productifs et dociles. Et l’école de Jules Ferry ne formait au mieux que l’apprentissage de l’écriture, et du calcul.

Maintenant Administrer c’est aussi assurer une sécurité. Et administrer, les Sumériens savaient parfaitement le faire, le fer !

Être objectif, quelle sécurité ! Établir un discours scientifique « neutre » dans un style de logique mathématique pour qu’il n’y ait aucune ambiguité ; alors qu’au Moyen-Age le locuteur pouvait dire une chose de telle manière que l’on pouvait en comprendre une autre. De plus la syntaxe était très libre.
Dans notre temps où nous nous sommes coupé de la Nature, on étudie celle-ci en utilisant le modèle mathématique et en plus on la représente sur le papier ! C’est bien sécuritaire de représenter des conventions !
Quelle sécurité de représenter le savoir en un formulaire montrant les événements vécus. C’est bien ce qui nous pend au nez avec un monde futur sous vidéosurveillance, pardon, sous vidéoprotection.
Simple : il suffit de chloroformer pour mieux tuer, ou amadouer pour mieux exécuter.


C’est grave !

Sous prétexte de protection tout azimut, on étouffe les gens carrément. Ainsi la psychiatrie est en train de prendre une tournure à la mode stalinienne de l’ex URSS : « Projet de loi relatif aux droits et à la protection des personnes faisant l’objet de soins psychiatriques et aux modalités de leur prise en charge ». C’est une phrase à la fois vide de sens et qui en dit long sur un futur enfermement, soit physique, soit chimique, donc physique dans les deux cas.

Sous prétexte de libéralisme, de liberté, et du dogme de l’égalité, nous sommes tous devenus des USAGERS et donc responsable même de nos maladies. Il ne faut surtout pas grever le budget de la Sécurité Sociale. La mode du sécuritaire marche fort dans la psychiatrie : construire des chambres d’isolement et installer des barricades (70 M€ ! pour le plan de sécurisation).

Là encore on applique la norme, vous pensez en psychiatrie !!! comme si une « science humaine » pouvait être une science ! Alors on divise, je dirais même QU’ON TUE. En enfermant, « Cela signifierait alors que certaines personnes pourraient ne pas être dignes de faire partie de l’humanité. C’est ce que l’on veut nous faire croire en appliquant une norme dans notre société et en enfermant, en rendant clandestins ceux qui ne peuvent s’y conformer », explique le site collectif psychiatre.

La perversion est bien du côté de l’État français actuel, celui déguise les mots pour mieux piéger les citoyens : au lieu de surveillance on emploi le mot de protection ; et pour garantir une hypothétique sécurité on emploi le mot de PRÉSOMPTION.

Présomption : conjoncture (1180). Opinion fondée seulement sur des signes de vraisemblance (apparences, commencement de preuves). Alors comme pour le langage écrit, on se base sur des conventions n’ayant plus rien à voir avec la réalité, laquelle est déjà une illusion. Donc c’est illusion sur illusion... On a transformé la « présomption d’innocence » en « présomption de coupable ». Alors nous sommes tous coupables ou condamnés sur des présomptions... de dangerosité ! Ce mot est tout récent (1963). On ne parle pas de dangerosité d’un arbre mais d’un malade par exemple ; pourtant un arbre en bordure de route peut se révéler une dangerosité pour le conducteur éméché d’une automobile, mais l’arbre n’y est pour rien !

« Le 2 décembre 2008, dans une enceinte psychiatrique hospitalière, se saisissant d’un crime pourtant très rare commis par un patient diagnostiqué comme schizophrène, le président Sarkozy a annoncé un plan pour la psychiatrie aux conséquences dévastatrices ».
« En amalgamant la folie à une pure dangerosité sociale, en assimilant d’une façon calculée la maladie mentale à la délinquance, est justifié un plan de mesures sécuritaires inacceptables ».

Attention danger, sécurisez, enfermez, obligez, et surtout n’oubliez pas que votre responsabilité sera engagée en cas « de dérapage ». Et oui, nous sommes tous des USAGERS ! Et boire ou conduire, il faut choisir !
Les soins psychiatriques ne peuvent se réduire à un pur contrôle sécuritaire criminalisant outrageusement la maladie mentale. Il ne peut absolument pas y avoir une logique de surveillance et de séquestration, sinon nous entrons dans la pire époque du stalinisme des juifs bolcheviks.
L’être humain NE DOIT PLUS SE COUPER DE LA NATURE, sinon c’est sa fin.

RAPPEL : un psychiatre : Monsieur je ne soigne pas l’âme.

A chaque crimes ou délits importants, l’élu Sarkozy sort son artillerie sécuritaire : « Nous devons repenser notre politique en ce domaine et adopter des mesures sévères pour combattre la possession et l’utilisation d’armes à feu par des voyous », il divise toujours, pourquoi employer l’expression « voyous » ? Le 16 février de 2010, l’Assemblée adopte la loi Loppsi, qui renforce les mesures d’identification et de vidéosurveillance et autorise l’instauration d’un couvre-feu pour les mineurs de 13 ans.

Dans le même genre que la psychiatrie du Petit père des peuples découlant des travaux de Ivan Pavlov, nous voici en France avec la secte de la Miviludes. Cette secte d’État, donc ayant pignon sur rue, s’attaque au chamanisme et va même jusqu’à citer le jardin de Findhorn (page 31 de son rapport 2009).

On y parle aussi de dealers New Agistes, de narco-tourisme consumériste ; et là c’est un point positive pour cette Miviludes. Mais qui est vraiment le responsable ? si ce n’est le libéralisme et son fric, et les repères disparues depuis 1789. En fait tout se résume encore au FRIC. Il n’en est pas moins vrai qu’il y a en France une dérive anti-secte, certainement du au dogme de la laïcité ; et la Miviludes, malgré son intention de protéger, ne fait qu’être un « étouffe-chrétien », une officine inquisitoriale gouvernementale de plus.

Le danger vient non seulement de Pavlov, mais aussi de J. B. Watson qui entendait « soumettre l’Univers » avec son béhaviorisme, à savoir débarrasser la psychologie classique qui empêchait l’avancement de « ma, la vraie science » (sic). C’est-à-dire que Watson voulait n’utiliser que le visible, et supprimer tout contact avec toute conception abstraite ou trop spirituelle ; la psychologie n’avait plus pour tâche que d’enregistrer des faits, des preuves, des observations, et tenter des expériences partout où cela était possible. Nous étions entré là aussi dans le dogme de la laïcité chère aux francs-maçons. Maintenant on fait la confusion entre science et technique et on prend pour « scientifique » tout ce qui est mesurable et faisable par tout le monde : même soupe pour tous, donc ce qui est « validement scientifique ». Dans ces conditions, toutes déviantes mentales qui n’entre pas dans des cases conventionnelles est considérées comme maladie. Avec le béhaviorisme on entrait dans des : psychologies sans conscience psychologique ». C’est le même problème que confondre universel et général en inversant diaboliquement : « Ce n’est que lorsque nous pouvons appliquer à un phénomène la catégorie du nombre (le général) que nous faisons entrer ce phénomène dans la catégorie scientifique de son étude ». Il y a donc inversion : général devrait correspond à technique, et scientifique à universel.
Se rappeler la devise de Freud empruntée à l’Enéide (VII 312) : « Flectere si nequeo superos, acheronta movebo » (Si je ne peux pas influencer le monde supérieur, puis l’enfer, je proposerai). Ainsi Freud ne pouvant pas toucher les paliers supérieurs de l’être humain, il se contenta d’en remuer le « sous-sol » (le sensible, le sexe façon libido), qu’il baptisa : psychanalyse. Il ne travailla que sur l’émotionnelle. Freud est un utilisateur du lit de Procuste est un mode sécuritaire bien pratique : une perversion de l’idéal en conformisme, comme le monde que nous vivons en ce moment. Procuste est un symbole de la tyrannie éthique et intellectuelle exercée par les personnes qui ne tolèrent les actions et les jugements d’autrui qu’à la conditions qu’ils soient conforment à leurs propres critères. C’est bien un symbole du totalitarisme, d’un parti, d’un régime politique.
Procuste : un monde binaire avant l’heure du transistor.



Religions : l’horreur du sécuritaire.

Les religions sont sécuritaires, et le christianisme en parallèle avec le culte de Mithra est diablement fascisant.
Ce culte symbolise la régénération physique et psychique par l’énergie du sang, à coups de sacrifices d’animaux en particulier de taureaux, puis le culte tombe dans l’adoration de l’énergie solaire pour soi-disant déboucher vers l’énergie divine. Mais qu’entend-t-on par ‘énergie’ ?
Ce culte en vient à exalter non seulement l’énergie vitale guerrière, mais l’énergie de celui qui est appelé à combattre toutes les puissances du mal, pour faire triompher la pureté spirituelle, la vérité, le don de soi et la fraternité universelle des vivants. Si ce n’est pas « soumettre l’Univers » de la faction sectaire franc-maçonnique, je veux bien avaler tous les Talmud de la planète !
Ce dogme de Mithra est tout simplement du fascisme.
Il découle plus ou moins du monde gréco-latin et de son organisation à la mode des Sumériens à coups de conventions, puisque culte populaire dans les armées des Romains, des centurions et parmi les affranchis ; ce qui peut avoir un rapport avec ce que les Grecs appelaient : Géométrie. Cette géométrie qui n’est qu’une construction du mental, mais en aucun façon une propriété de la Nature. Les Grecs ont simplement fait de l’anthropomorphisme : on colle des étiquettes sur tout, on analyse, etc., ce qui est incompatible pour une vision d’ensemble.
Bien-sûr Mithra fait partie des divinités solaires, tout comme le christianisme et la franc-maçonnerie.
Le culte à mystères de Mithra a de nombreuses similitudes avec les autres religions à mystères hélléniques, mais il conserve certaines particularités propres. Ses caractéristiques se retrouvent dans le 18è degré de la franc-maçonnerie bleue (symbolique).


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Mithra égorgeant un taureau (musée du Vatican). Taureau symbolisant bien souvent l'ardeur cosmique, la force chaleureuse fertilisante. En Inde, le taureau de Çiva, Nandi, symbolise le Dharma, l'ordre cosmique : on le dit insondable pour cette raison.
 
 
Le culte de Mithra est donc une religion essentiellement militaire : fraternité entre « frères d’armes ». Les femmes ne furent jamais admises à leurs rites initiatiques (on peut entrevoir le parallèle avec certaines obédiences franc-maçonniques qui n’acceptent pas les femmes). Ces « frères d’armes » combattaient pour le bien (sic), la vérité (sic), et évidemment face aux ennemis ou nos modernes « terroristes » !
Cette Eucharistie (sacrifice du Taureau, sacrifice du Christ, sacrifice d’Osiris) à été transmise jusqu’à maintenant par le cérémonial du degré de Rose-Croix de Herodom (1), où la « fraternité d’armes » s’est soi-disant transformée en « fraternité d’amour ». Pourvu que ce ne soit pas une « fraternité étouffante », car l’amour peur, pardon, peut aussi étouffer... Il y a beaucoup d’analogie entre le Mithriacisme et le Christianisme, comme par exemple Mithra est une sorte de messie dont on attend le retour comme juge des êtres humains, et il est le dieu « porteur-de-péchés » qui expie pour les iniquités de l’humanité... il a donc du boulot !


Autre dieu horrifique et sécuritaire : le FER


On met dans les fers (chaînes et modernes menottes) les condamnés, les « terroristes », les « repris de justice », les forçats, les esclaves. On parle bien de tôle : mettre en tôle (taule). De tous temps le fer est principalement considéré comme un métal vulgaire : l’âge du fer actuel est dur, c’est le moins que l’on puisse dire.
Voir l’atroce supplice de Damiens en 1757 à Paris, c’était seulement il y a 254 ans, mais la barbarie est toujours présente en 2011. Supplicié pour avoir simplement donné un coup de canif sans gravité au roi Louis 15. En plus cela se passa en plein milieu du Siècle des Lumières...

Le fer est destructeur : on en fait des armes, des outils genre soc de charrue et des automobiles ; de plus il s’oxyde rapidement. C’est donc un instrument de Satan. D’ailleurs les outils de fer étaient interdits dans la construction du Temple de Salomon. L’Égypte ancienne associait le fer aux os de Seth ! Si le fer va bien avec Satan, il va bien aussi avec le feu de la FORGE, ce forgeron qui façonne les outils, les socs de charrues mais aussi les épées et les couteaux et les pointes de flèches, les fers des chevaux.
D’après Platon (Critias, 119e), les habitants de l’Atlantide chassaient sans arme de fer, mais avec des épieux de bois et des filets. Les Druides ne pouvaient user d’instruments en fer ; ils coupaient le gui sacré avec une faucille d’or. Quant on pense à toutes nos modernes constructions en béton armé... il y a de quoi partir en courant... Car en définitive, le fer symbolise une force dure, sombre, impure (il rouille), diabolique. Et comme toute matière il tombe en poussière.

Le fer donne des forces, comme le mythe du héros de dessin animé américain : Popeye.
La carence en fer se retrouve chez les végétaux : Chlorose ou pâleur des feuilles manquant de fer. Mais on retrouve le fer dans le sang humain.
Les Chinois avaient trouvé un moyen de supplice autre que le fer, voir ci-dessous.
 
 
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Note.
1. Voir Bernard de Tiron, fondateur de monastères.
 
 
 
TOUS AUX ABRIS !
Il est bien connu que la sécurité en cas d’attaque par bombes atomiques ce sera le bon vieil abri en béton armé, de fer !
 
 
 
 

Dernière mise à jour : 10-03-2011 21:54

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