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Taocratie direct 4 Suggérer par mail
 

Ecrit par Sechy, le 18-05-2011 01:14

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Publié dans : Elementals Yôkai, Élémentals, Divinités, Yôkai

Tags : Amour, Anarchie, Argent, Banques, Chaos, Communisme, Chronologie, Démocratie, Diable, Dictature, Dieu, Église, Esprit, Europe, Inquisition, Justice, Laïcité, Libéralisme, Liberté, Maffia, Monarchie, Mondialisme, Mort, Nature, Opinion, Politique, Pouvoir, Prisons, Pyramides, Religions, République, Révolution, Royauté, Russie, Sagesse, Satan, Science, Sécurité, Sexe, Silence, Supplices, Synarchie, Tao, Temps, Terreur, Yôkai

 
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Taocratie direct 4

L’Orient face à l’Empire terroriste des killers John Locke et Aristote et leurs philosophistes d’hier et d’aujourd’hui, avec le monde souterrain franc-maçonnique.
 
 
 
 
 
Ce qu’on appel « démocratie » dans l’actuelle République d’un gouvernement représentatif n’est qu’une OLIGARCHIE, puisque reposant avant tout sur l’élection au suffrage général d’une ÉLITE, donc une aristocratie, ce mot ayant sens : « du meilleur », et de « puissance ». Alors la chanson « Ah ! ça ira » est une propagande douteuse qui ne pouvait être issue que de manipulations occultes, pour ne pas dire plus, et poussant à une autre dictature et futures horreurs : celle du peuple...
Une ÉLITE c’est un groupe d’élus. Pour choisir une élite dans une collectivité humaine, il faut que celle-ci soit à même de le permettre. Il faut une haute formation de la collectivité, une formation préparatoire qui ait rendus les individus aptes à figurer un jour parmi les élus, ou tiré au sort. Un élu de ce genre ne s’improvise pas, même avec le concours du suffrage dit universel. Plus nombreux seront les hommes instruits, plus le vivier de l’élite sera important et d’un niveau élevé, alors le choix se fera avec plus de rigueur : en effet, là où il y a ‘grand choix’ on ne se contente pas de n’importe quoi ni de n’importe qui.

Le mauvais guide est un MENEUR, il indique le chemin des tendances animales et des bas appétits, de la perdition et de l’enfer, comme actuellement. C’est le règne du FAUX.
Le bon guide est un DIRIGEANT, il conduit à l’harmonie et à une musique d’ensemble. C’est l’élévation. La conduite par le bon guide ne saurait être sociale ou collective si elle n’a pas été d’abord individuelle. On part bien de l’invisible pour aller vers le visible.
Actuellement et depuis longtemps, ce sont des meneurs passionnés et donc intéressés qui se sont substitués aux dirigeants authentiques. Donc problèmes de formations des élites mais qui ne passe pas du tout par une école, mais par l’ensemble de la société. L’élite actuelle, donc les meneurs, ne joue que sur la sensibilité et sa sœur jumelle, l’émotion, constituant le terrain favorable au règne de la PASSION, énergie dangereuse dont on peut justement se demander qui elle nourrit comme force obscure...
 
 
 
Il ne faut pas confondre ÉLITE et INITIÉ (le contraire étant profane). Je fais à nouveau référence à Jean Coulonval. L’initiation est en principe la voie d’accès à la vision intellectuelle du monde, visible et invisible, à partir des essences. Vision qui se réalise sans prendre appui sur les perceptions du sensible spatio-temporel, ce qui fait que l’intellect, pour exercer sa fonction, n’est plus astreint à n’utiliser que les observations puisées dans le sensible, mais porte ses jugements dans un dialogue directe avec l’Esprit (ou Verbe). Ce déplacement des critères de jugement du haut dans le bas, c’es-à-dire en fait l’exercice du jugement non plus par déduction à partit des accidents du spatio-temporel, mais par dialogue direct de l’intellect et de l’Esprit, c’est l’INITIATION.
Être initié c’est être passé au-delà d’une barrière, d’un pont, d’un seuil, et celui qui fait passer ce pont, c’est le Pontife (haut dignitaire, grand prêtre). L’initiation n’est nullement le résultat d’attitudes morales, lesquelles ne sont qu’une esthétique du sentiment ; et c’est à ce piège que se font prendre les Pharisiens (selon Jean Coulonval). Si l’initié a passé le pont, ou le seuil, le profane en est encore à chercher dans la prison des opinions.

Un gouvernement représentatif, comme celui que nous avons en France et dans beaucoup de pays, suite au lavage de cerveaux fait par les philosophistes, ne signifie pas qu’un petit nombre de gens gouvernent à la place du peuple, mais qu’ils soient désignés par élection exclusivement. Et c’est là que rentre en piste le problème de l’élite, décrit plus haut.
Actuellement et depuis au moins le 19è siècle, le mot démocratie ne veut plus rien dire, puisque le rapport entre représentants (les élus) et les représentés (le peuple) est perçu comme démocratique, alors qu’il est conçu en OPPOSITION avec la démocratie. Comme déjà écrit sur plusieurs pages, seul le tirage au sort est véritablement démocratique.

Comme l’écrit Bernard Manin dans « Principes du gouvernement représentatif », ce gouvernement représentatif comporte à la fois des traits démocratiques et des traits non démocratiques. Le côté bancal est dans sa nature ! Et son aspect oligarchique ressort depuis son origine. Le dispositif institutionnel du gouvernement représentatif se caractérise par la combinaison de propriétés démocratiques et non démocratiques.

Ce type de gouvernement représentatif reposant sur l’élection fonctionne donc sur le dogme de L’OPINION : la liberté de l’opinion publique formant un « contrepoids populaire » face à l’indépendance des gouvernants. Le plus bancal et même hypocrite là-dedans est que les élus, bons ou incapables, ne sont pas liés par les promesses faites aux électeurs. Si ceux-ci élisent un représentant parce qu’ils veulent voir mise en œuvre la politique qu’il a promis de conduire, cette volonté n’a que la valeur d’un vœu. Comme les représentants du peuple sont soumis à réélection, ils savent qu’ils auront des comptes à rendre et qu’à ce moment là les paroles ne suffisent plus !

L’élection au suffrage général (dit universel) est donc une procédure aristocratique ou oligarchique, car elle réserve les charges à des individus éminents (les élites) que leurs concitoyens jugent de leurs opinions supérieurs aux autres.
Cette procédure du suffrage général fait obstacle à la vraie démocratie, que les gouvernants soient des individus comme les autres, proches des gouvernés par leurs caractères, leur mode de vie et leurs préoccupations.
Je ne suis pas convaincu par l’argument de Bernard Manin sur la variation du thème gouvernement représentatif, à savoir que des citoyens de gouvernants potentiels et opinion possible des autres, se transforment en sujets du choix et donc en futur titulaire du droit et du pouvoir que leur donne leurs futures charges, même si ça « teinte » différemment l’élection au suffrage général : une couleur démocratique, puisque tous les citoyens ont l’égale possibilité de choisir les gouvernants ou de les renvoyer. Mais le problème de cette élection fabrique toujours une oligarchie : l’élite, souvent mauvaise au lieu d’être bonne ! Car si le niveau général de la population est VOLONTAIREMENT maintenu très bas, grâce à la télévision notamment, comment voulez-vous, Monsieur Manin, que le peuple soit à même de « définir ce qui constitue une élite et qui en fait la partie ? » L’élite actuelle est plus que jamais CORROMPUE puisque acoquinée totalement avec le pouvoir économique (l’argent) et donc l’ambition personnelle.

Conclusion : le gouvernement représentatif est totalement bancal, et on ne doit jamais s’inspirer des ergoteries de philosophistes quels qu’ils soient ! Ce sont tous des dictateurs en puissance : ils imposent leurs opinions à l’ensemble en croyant détenir la Vérité (leur opinion). Ce terrible dogme de l’OPINION POLITIQUE qui s’élabore par le matraquage psychique des idéologies des partis politiques, lesquels sont toujours sous-tendus par des options philosophiques (nos valeurs, comme ils disent), même quand les arguments de la propagande électorale semblent ne prendre en considération que les problèmes économiques, les seuls auxquels est sensible la grosse masse des électeurs.

Le franc-maçon spéculatif, le philosophe peut passer sa vie à construire des systèmes philosophiques qui satisfont son appétit de « vérité possédée », passer sa vie d’universitaire à enseigner des conneries sans s’en porter plus mal, au moins financièrement. S’il sait prendre le vent de l’opinion du moment, de la température des pulsions telluriques, de l’instant historique (comme les philosophistes du siècle des lumières dont John Locke), il fait fortune en imaginant un nouveau philosophisme, qui sera remplacé par un autre, au gré des appétits du savoir.
Le gouvernement représentatif est une oligarchie puisque ses représentants doivent être des citoyens socialement distincts de ceux qui les élisent. Il paraît qu’en politique ça s’appel « principe de distinction », donc les élus sont une aristocratie déguisée, ni plus ni moins, et plus dramatiquement, une aristocratie privée de noblesse, le pire !!! comme si le mot noble était banni de la République !...
Mais il faut savoir qu’en Angleterre à l’époque post-révolutionnaire, le droit de vote était réservé à une fraction étroite de la population et que le sens de la hiérarchie y était élevée. Prémisse du NOM (Nouvel Ordre Mondial) ?
De plus dans ce pays l’argent entrait déjà en ligne de compte : les élections étaient couteuses : il fallait une fortune pour rassembler des voix... En plus les lieux de scrutins étaient peu nombreux, alors il fallait voyager longtemps, se payer nourriture et frais de logement pour aller voter.

Il faut savoir qu’en France à la révolution de 1789, pour pouvoir voter au suffrage général, il ne fallait pas être une femme, ni un domestique, ni un pauvre, ni un vagabond, ni un moine ! Les femmes en ce temps là étaient considérées comme ne faisant qu’un avec leur époux ; et il n’y a pas si longtemps on pouvait entendre son grand-père parler de « sa moitié » en parlant de « sa femme ». La troisième république était passé par là...


À suivre...



(Références à : Bernard Manin : Principes du gouvernement représentatif ; Jean Coulonval : Synthèse et Temps Nouveaux)
 
 

Dernière mise à jour : 18-05-2011 01:38

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