1789 a inventé la notion de Gauche et Droite. Le national-socialisme s’étale de 1789 à 1989, date de la chute du mur de Berlin. Le premier a essayer de recoller les morceaux fut le bonapartisme, « c’est-à-dire le premier centrisme par addition des extrêmes qui se soit essayé, après 1789, à refermer, au moyen d’une dictature militaires appuyée sur le suffrage universel, la fracture entre la Droite et la Gauche ouverte par la Révolution », écrit Fabrice Bouthillon dans
Nazisme et révolution - Histoire du national-socialisme 1789-1989.
Un « homme du peuple », donc la base, le « Monsieur Tout-le-Monde », peut unir la société, ce fut le cas d’Adolphe Hitler dans lequel chacun pouvait, en conséquence, se reconnaître. Le Christ aussi était issu du peuple :
fils de charpentier. Ici on a toujours le rapport de classe et d’argent : ouvrier - bourgeois ; noblesse - roturier. La vraie égalité, et donc la liberté, ce n’est pas pour demain ! Mais la volonté d’être libre passe naturellement par le Soi, avec l’ego et l’individualité ; ça ne passe pas par le communisme ou «
ego d’État ». Être libre, c’est être différent du voisin ; et être libre c’est aussi courir les risques qui sont toujours inhérents à la différence, par exemple un Saint est craint ; être libre passe par un ciment, un accord naturel entre les personnes, naturel c’est-à-dire qui ne soit pas conventions ni opinions de quelques uns. C’est difficile, car Adolph Hitler voulait « atteindre le cœur de la masse » pour créer cet accord, qui évidemment ne peut pas venir d’une opinion ! Évidemment Hitler est classable dans ce qu’on appelle aujourd’hui « extrême droite ». Pour Hitler, « le juif Karl Marx » est un « adepte de la magie noire » et avec le « mal » on ne compose pas ! Le « mâle », pourquoi pas, à voir le système pileux visible dans la zone de la tête de Karl Marx ! Raspoutine en voyant le portrait de Karl Marx se serait écrié : « Quel homme ! Mon Dieu ! Mais c’est Samson, mon ami, un vrai Samson ! Présente-le-moi ! Allons le voir immédiatement ! Voilà qui le peuple doit suivre en rangs serrés ! » (Cité dans :
Raspoutine l’ultime vérité, de Edvard Radzinsky, page 374)
Karl Marx et son marxisme, toujours les « ismes » et leurs prisons, nous avons tous vu ce que cela a donné au monde. C’est toujours le drame de Religion : relier les autres, mais tellement les relier qu’on les attache entre-eux par de vraies chaînes ! Ce qui est bien dans le matérialisme, et qui est contre le peuple ! Un comble !!!
Car le communisme pour relier les uns et les autres s’est contenté effectivement d’une révolution ou nouvelle évolution : renverser totalement de fond en comble la hiérarchie des valeurs d’une société humaine. Le communisme a mélangé les trois pouvoirs : spirituel, politique et économique. L’Islam fait de même mais au service du divin. Comme tout bouge d’Instant en Instant, la vie est évolution, mais naturellement et donc respectueuse. La maladie c’est la violence et un chaos destructeur.
Vie individuelle et vie sociale c’est pareil.
Comme déjà écrit toutes révolutions est synonyme de SANG, de TERREUR, de CHOC. Et on appelle ça « démocratie », ou « république ».
La république, le socialisme et le communisme sont basés sur l’idée d’égalité, mais ils se soucient peu de liberté. Ce sont des dictatures au même titre ou pire que la dictature bourgeoise dénoncé par le marxisme, car fondé sur l’égoïsme et l’individualisme, et au niveau des fonctionnaires censés s’occuper du peuple et gérer ses affaires : tout le monde s’en fou ! mais en estompant grandement l’ego on y trouve effectivement la liberté.
Le socialisme et le communisme renforce le pouvoir d’État de façon monstrueuse pour imposer de force le dogme de l’égalité. Cet État-Dieu est un hydre qui ne possède même pas de corps qu’on pourrait tuer. Dans ce système le bourgeois comme l’aristocrate à tout perdu, y compris sa vie ; et l’ouvrier devient l’égal du bourgeois et de l’aristocrate, mais se retrouve toujours avec un maître et plein de petits chefs !
Dans le capitalisme et le libéralisme bourgeois de 1789, un travailleur grâce à son travail « travaille plus pour gagner plus », il peut effectivement s’offrir sa datcha, son frigo, sa bagnole et quelques vacances et billets de la Française des jeux ; et « monter dans la société », acquérant ainsi une « certaine liberté » (fausse bien-sûr). Comme l’écrit
Fernando Pessoa dans :
Le banquier anarchiste, « Dans le régime socialiste ou communiste, il n’y a plus aucun espoir [sauf celui « d’avoir été utile au régime », ce qui est du masochisme]. C’est la parfaite réalisation de l’enfer sur la Terre, et en Enfer, à ce qu’il semble, tous les hommes sont égaux ». Comme on peut le lire dans l’Histoire du Goulag chez divers personnes ayant vécu cet enfer, le communisme est la haine de ce qui est noble et de ce qui possède quelques biens en propre ; à tel point qu’au début du Goulag, les prisonniers revenant de leur travail de jour devaient partager leurs haillons avec ceux qui partaient au travail de nuit, pendant qu’eux dormaient tout nus !
Comme écrit dans la page sur l’Homéopathie pour soigner la société, l’Anarchie s’apparente à la réalisation du Soi, comme l’enseigne Ramana Maharshi ; et comme l’écrit fort bien Fernando Pessoa, l’Anarchie, si tant est qu’on puisse en faire un régime ou un système, est plutôt une recherche d’amour, l’opinion y étant réduite à sa plus simple expression, on ne cherche pas à imposer quoi que ce soi à l’autre.
Si la « couleur noire » (qui n’est pas une couleur) est le symbole de l’Anarchie, tout comme d’ailleurs le drapeau des pirates, c’est qu’elle a à voir avec l’Instant, qui lui est symbolisé par le BLANC ! Tout est double et la lumière survient bien de l’ombre et du noir, tout comme la caverne ou le gouffre de la chimère renferme bien des trésors à qui saura les employer... Le noir est donc la 'couleur' de la Substance universelle, la
Materia prima, celle du Chaos et donc de l’Instant. L’Anarchie a donc bien un « lien » avec l’Instant. Le noir symbolise la mort en Occident, alors que c’est le blanc en Orient, comme au Japon et en Chine. Et bien-sûr il y a la célèbre
Œuvre au noire de l’Alchimiste (la Putréfaction ou Silence...) qui en est la phase principale.
Comme le socialisme et le communisme sont des religions à l’envers : où « l’opinion atteint son ultime maturité en se parant des prédicats de l’absolu religieux dans une vision globale, une fausse synthèse de tout l’existant, est morphologiquement une réalisation en creux, à l’envers », écrit Jean Coulonval dans :
Synthèse et Temps Nouveaux ; ce sont des religions de haines puisque à l’envers ; et bien-sûr ces religions ou régimes ne peuvent avoir qu’une courte vie.
Le libéralisme s’il profite à l’individu est égoïste dans son principe, car c’est larguer les autres.
Et maintenant le plus urgent, c’est de se débarrasser du système diabolique de l’argent.
Saint Paul dans le
Premier Épître aux Corinthiens, chapitre 12,
Diversités et unité des charismes résume parfaitement l’idée de l’ACCORD : « Il y a, certes, diversités de dons spirituels, mais c’est le même Esprit ; diversités d’opérations, mais c’est le même Dieu qui opère tout en tous. A chacun la manifestation de l’Esprit est donnée en vue du bien commun ».
ACCORD veut aussi dire relier, HARMONISER : la fraternité véritable dans « le même Esprit », comme le dit Saint Paul. En terme de FRÉQUENCE c’est la porteuse et la sous-porteuse.
Saint Paul (
Romain 8 – 20/23) : « C’est au désordre, en effet que fut assujettie la création non de son gré, mais à cause de celui qui l’y a assujettie, avec toutefois l’espoir que la création elle aussi sera libérée de l’esclavage, de la corruption, pour participer à la liberté des enfants de Dieu. Car nous le savons, la Création tout entière gémit et connaît les douleurs de l’enfantement jusqu’à ce jour ».
Oui, Anarchie colle parfaitement avec Liberté. Cela colle même avec l’enseignement de Ramana Maharshi, avec les écrits des lettres de Jean Coulonval, et même avec le dieu égyptien PTAH (patron des artisans et des « petites gens »). Anarchie colle parfaitement avec SAINT. Saint – serre : le Saint serre la Foi au plus près. Le Saint comme l’Alchimiste est craint, car tous deux dérangent les conventions.
1789 qui déboucha sur le libéralisme-capitalisme et le communisme prôna la liberté de consommer, de tout ! du meilleur comme du pire ! Cette liberté de société de consommation sous la poigne du fric des banquiers montre à la fois la liberté derrière une vitrine, et ses oppresseurs ; tout comme elle montre paradoxalement la nécessité de la liberté et la nécessité d’abolir toutes ces conventions sociales, à commencer par le premier : L’ARGENT. La question est toujours contenue dans la réponse.
En résumé : 1789 et sa tyrannie sociale du libéralisme bourgeois aboutit, à sa maturité, comme l’écrit Jean Coulonval, à la tyrannie d’État du communisme ou socialisme. Et comme l’écrit Fernando Pessoa : c’est comme faire passer un prisonnier de la cellule 23 à la cellule 24. Cette dernière est peut-être un peut plus lumineuse et confortable, mais ça n’en reste pas moins une prison !
RAPPEL : les « ismes » sont des viols des foules, une mécanisation des âmes genre « la même soupe pour tous » ; si bien que suite à 1789 et au développement de l’industrie tout au long du 19è siècle, la mécanisation sociale a progressé parallèlement à la mécanisation industrielle. Être mécanisé c’est accepter cette même soupe pour tous.
Dans le capitalisme le gardien du dogme est le banquier.
Dans le catholicisme de Rome le gardien du dogme sera le Pape, qui prêche lui aussi pour sa « paroisse » en principe « universellement reconnue », normalement cela concerne : les essences.
Dans le communisme le dogme est inversé : il veut fixer l’infixable : le temps chronos et l’histoire, même si écrire cela fait tautologique, et donc surréel ; et comme l’écrit Jean Coulonval il y a des similitudes entre communisme et catholicisme dans les formes sentimentales : même désir de découvrir en toutes chose ou matière un centre ultime (
Centrum Centri) et d’y vivre, comme réaliser l’Instant ou Soi. Même aspiration à une synthèse cosmique et humaine, à une fin eschatologique. Même appel au renoncement à la volonté propre, à la soumission à la définition doctrinale du sommet hiérarchique. Même désir de relations communielles entre individus et groupes sociaux. Ces similitudes s’incarnent dans des institutions analogues :
Séminaires et écoles de doctrine ; confession et autocritique ; dogmes catholiques et dogmes marxistes ; Pape et chef du Parti ; et de part et d’autre, même aptitude au sacrifice.
« L’État marxiste idéal est la dictature d’un seul [Staline] qui « dit » la vérité du jour [opinion] et ce que sera celle du lendemain, qui décide du dogme à tout instant remis en question. C’est
Sisyphe qui pousse son rocher. C’est un Pape et une Église à l’envers, en creux », écrit Jean Coulonval.
1789 nous a bien donné le capitalisme suivi du communisme, car le communisme lui doit son existence : « c’est la Révolution qui se dévore elle-même » comme écrit Jean Coulonval. Communisme et capitalisme se conditionnent l’un et l’autre : voyez le cas du capitalisme galopant de la Chine, du Viêt Nam. Mais il ne reste plus beaucoup de pays communistes !!! Et avec le projet de mondialisation politico-économique de la planète, ce sont tous les pays qui deviendront communistes !!! Il faudra attendre que la doctrine, encore une, celle de l’évolution à la Darwin s’écroule, et le communisme et le mondialisme se dissoudront...
Voir aussi
Pierre Kropotkine et
l’Anarcho-communisme, pouvant évoquer les Incas et leur gouvernement patriarcal dans l’esprit. Ce peuple par exemple ne connaissait pas la monnaie ! Ainsi rien n’existait de ce qu’on appelle aujourd’hui « propriété ». Tout était réglé comme du papier à musique par l’État et ses lois. Le pouvoir d’agir librement était annulé au Pérou ! (D’après
Aztèques et Incas, de William H. Prescott)
Je ne sais pas s’il existe un anarcho-monarchisme !!! Car comme écrit plus haut, le noir et le blanc forme un tout, et la couleur du roi c’est l’Instant, le BLANC. Comme la source de l’Instant, le roi est un Point de naissance, il ne participe pas et n’a pas de pouvoir. Le roi assure le « pouvoir politique » dans le sens d’harmoniser, d’assurer la prospérité ou meilleur liberté de ses sujets, comme le sens du mot politique l’entend ; car il est celui qui connaît l’Homme, ce qui est une « connaissance » d’essence métaphysique, et donc qualitative. Le roi est l’incarnation de « L’Instant circulant sur le Tout ». Il a donc comme un rôle d’impulsion et de régulation cosmique, celui qui fait mouvoir le flux courant dans le circuit des sucres de la « fibre quantique » (dessin ci-dessous). Voir la série de pages sur la
TAOCRATIE. Le faux roi est celui qui utilise un quelconque pouvoir, donc il doit faire très attention aux impôts, si ceux-ci et un système économique existent toujours dans quelques siècles ! et s’il existe toujours une civilisation humaine !!!
Le roi symbolise le Soi, l’Instant, et donc l’idéal à réaliser pour se libérer, chose que chacun peut réaliser s’il se connaît. C’est au roi de tout mettre en œuvre pour faciliter cette réalisation. Il est donc comme un Père, l’archétype de la perfection humaine et le garant du qualitatif. S’il dévie de cet équilibre, il tombe alors dans le pouvoir, qui engendrera la perversion et la tyrannie avec une volonté de puissance non contrôlée.
Le roi n’est pas un gourou ou un maître, il ressemble à un Adepte : celui qui est hautement compétent dans l’art de vivre et la science de la vie. Par conséquence le roi aura un grand sens de la beauté, de l’amour.
On pourra constater que le roi n’a rien de comparable avec ce qu’on entend par
‘Président', lequel possède le sens de directeur, de chef de quelque chose, en l’occurrence d’un gouvernement, mais hiérarchiquement au-dessus de son premier ministre. Président est bien un mot issu du libéralisme et du monde matérialiste de 1789, un président l’est de sa fonction de
‘président directeur général’ du groupe de business qu’il dirige ; libéralisme capitaliste oblige !
(L’affiche du haut vient du site
communisme-bolchevisme.net)
Yôkai 
