Florence Foster Jenkins

Voilà mon amoureuse !

 

 

 

 

 

Cette dame qui eut une vie facilitée par un gros héritage de finance, eut accès à tous les professeurs de musique qui soit pour n’en sortir que ce qu’elle en ressentait. Elle était elle-même pianiste. Bien-sûr on peut trop facilement la juger et dire qu’elle n’a aucun sens musical, aucun sens du rythme, qu’elle massacre Mozart, ou que ça couine de partout, etc. Mais elle y croyait, et c’est cela qui en est émouvant, et qui devait faire son succès, qui frise parfois le génie. Car elle se produisait beaucoup sur scène et avait du succès, même si un certain nombre de gens venaient pour s’amuser d’elle à ses dépends. Elle n’était d’ailleurs pas dupe et en venait à sélectionner ses spectateurs.
La foi soulève effectivement les montagnes, en bien ou en mal, mais comme déjà évoqué : qu’est-ce que le bien et le mal ?? Il est arrivé la même chose au président Nicolae Ceaucescu en Roumanie (indépendant de ce qu’il a pu faire de négatif vers la fin de son règne et du culte de la personnalité attaché à tout totalitarisme), il avait une foi inébranlable. D’ailleurs son assassinat par le nouveau pouvoir est une variation du thème de l’assassinat du Tsar de Russie Nicolas II.


Autres airs :
- Like a Bird, par Florence Foster Jenkins

- Bell Song, Lakmé, de Léo Delibes par Florence Foster Jenkins.

- Florence Foster Jenkins chante Bach.