Il faut sortir du cancer : individu-État ; nation-monde. Personne n’a pouvoir pour décréter que l’être humain doit être ceci ou cela ; qu’il doit être digne ou pas digne, qu’il doit être libre ou pas libre, de se suicider ou de ne pas se suicider ! Il est urgent de sortir de la confusion entre universel et général. L’universel n’est pas de l’être humain ; le général est matérialiste, il relève du quantitatif, de l’indéfini, de l’extérieur sans limites de l’espace chronologique.
Nous ne sommes pas des marchandises (les trop fameuses « ressources humaines » comme si c’était des patates), ni des animaux de boucherie, comme semble le croire des entreprises chinoises qui interdisent par contrat à leurs esclaves de se suicider ! Faut pas gâcher la marchandise nom de Dieu !!! Qu’est-ce que vous croyez ! Vous devez prendre soin de votre corps : on lave le cerveau des gens à la publicité, dans les médias : VOUS ÊTES RESPONSABLE, de votre corps ; l
a Française des Jeux met même à disposition des joueurs, sous dépendance de la drogue des jeux, un service spécial. Et si vous allez « aux putes », vous serez considéré comme un criminel. Là encore, comme s’il y avait « une mauvaise vie », et « une bonne vie », comme les herbes !!!
« Le suicide des travailleurs, comme protestation contre la détérioration de leur conditions de travail, est un symptôme de cette mutation de la propriété de soi qui efface le corps individuel et social au profit de l’image du corps. Il est le phénomène de l’émergence d’une nouvelle forme de subjectivité qui fusionne l’existence du travailleur avec la jouissance de son employeur », écrit justement Jean-Claude Paye dans son
article sur voltairenet.
L’homme ignorant : l’État, croit que le Soi est limité au corps, tandis que le sage sait que le corps ne peut exister séparé du Soi. Pour lui, le Soi est infini et inclut également le corps. (R. Maharshi, ent.293)
Autrefois on parlait d’idole animée.
Maharshi : Pouvez-vous donner une explication à l’animation de votre corps ? Le mouvement de l’idole est-il plus mystérieux que celui de votre corps ?
Question : Mais un objet de métal ne peut pas bouger par lui-même.
Maharshi : Le corps n’est-il pas un cadavre ? Si le cadavre se mettait à bouger vous considéreriez cela comme un mystère, n’est-ce pas ?
(Entretient 386, du 6 avril 1937).
C’est sûr, depuis quelques années nous entrons dans le stalinisme à la soviétique du bon vieux temps des années 1950, ainsi que dans celui de l’hitlérisme des années 1930 : les Petits Pères des peuples s’occupent de tout.
Voilà que nous retombons dans les fabricants d’âmes du bureau politique de l’Union soviétique : vous ne pouvez jouir de votre corps que selon les lois de l’État, genre définition de ce qu’est une « dignité humaine » façon société « moderne ». Seul l’entité « État » possède le droit sur vous, vous êtes sa propriété.
ATTENTION : Il vous est interdit de mourir ! Vous devez continuer à être un « bon citoyen » sous peine de conduite à la clinique psy du coin. Autrefois le « mauvais citoyen » était conduit au bucher ou guillotiné ; c’était moins barbare que l’hôpital psychiatrique actuel ou « centre de rééducation », bref, le
service après-vente.
L’État français est en train de devenir inquisitorial à la soviétique :
Ainsi Galilée, et tous membres d'un parti politique, surtout d'un parti communiste, sont supposé avoir parfaitement conscience d'avoir défailli au dogme, sauf cas de psychose. C’est la même chose avec une société. Aussi le condamné, s'il sait qu'il a failli au dogme, comme
Galilée, comme
Luciolo Vanini (qui n'eut pas la chance de Galilée) est obligé de s'auto-critiquer pour amoindrir ou supprimer la punition, comme pour les communistes chinois ou russes. Ainsi on peut comprendre que tout parti, tout
'isme' sont des dictatures QUI IMPOSENT À L'ENSEMBLE. Ce système d'auto-critique est particulièrement vicieux et sadique. Comme le Parti niant le libre arbitre de l’individu et en même temps exige de lui une abnégation volontaire (le libre arbitre est à la fois affirmé et nié). Il nie que l’individu eût la possibilité de choisir entre deux solutions et en même temps il exige qu’il choisisse constamment la bonne (la possibilité de choix est à la fois niée et affirmée).
Court-circuit vicieux sadique et diabolique qui REFUSE LA NATURE HUMAINE et veut la reformater selon sa convenance, comme un poison destiné à tuer une « mauvaise herbe » qui n’a de mauvais que parce qu’elle a le malheur de pousser au milieu de la pelouse du propriétaire.
Ce sadisme qui mena des millions de gens à la mort s’appel aussi « confessions spontanées ». Ainsi Jean Coulonval écrit dans :
Synthèse et Temps Nouveaux : « Les catholiques sont désorientés, déconcertés, par ce qu’on a appelé les « confessions spontanées » et qu’il ne croient pas tellement
spontanées. Ils ne savent pas que le communisme est une foi et que les tortures qui précèdent ces confessions (pas toujours) peuvent être consenties et vécues comme une purification et qu’elle peuvent faire naître, non pas de la haine, mais l’amour du bourreau. Les « lavages de cerveaux » ne sont rien d’autre que l’application d’une science psychologique qui, par des précédés qui ont beaucoup à voir avec la méthode des réflexes conditionnés de
Pavlov, dissout la tessiture logique du complexe intellectuel, des accidents-connaissance qui ont pris corps sur l’intellect-essence, des « noumènes » [choses pensées] comme dirait
Kant. Cela produit véritablement un « déluge » de l’âme, un véritable déluge de la vision cosmique. Et sur ces ruines peut alors se bâtir un nouveau corps, une nouvelle chair d’opinions et de pensées.
Cela est véritablement luciférien et les catholiques ont parfaitement raison de dénoncer comme tel, bien qu’il n’y ait en cela rien de diabolique, c’est-à-dire de faux surnaturel, mais seulement la mise en œuvre dans un sens pervers, renversé, de la connaissance des seules lois naturelles ». Voilà la nouvelle psychiatrie.
Bien-sûr, de nos jours, tout cela ce sont des conneries qui se résument encore et toujours au mot FRIC.
STOP !!! Le centre du monde ne doit plus être le FRIC, le FAUX. La Nature est remplacé par le FRIC. STOP à l’humain robotisé par la « machine économique ». Personne n’est la propriété d’un État et encore moins d’un patron d’une quelconque entreprise ! Pour se protéger d’un État et d’un patron, cherchez qui habite ce pays et qui travaille. Cela correspond à « Qui suis-je ? ». Le travail s’accomplira sans effort. Si votre destin est de ne pas travailler, vous aurez beau faire tous les efforts possibles, vous ne trouverez jamais du travail. Aucun État ne pourra vous y contraindre. Par contre, si votre destin est de travailler, alors normalement un État devrait tout faire pour vous faciliter votre destin.
Tout comme l’outil spirituel servira à supprimer l’ignorance, et donc ne sera pas une quelconque acquisition comme l’achat d’un paquet de lessive ou d’une quelconque « évolution » !
Beaucoup de « grands hommes » travaillent pour soi-disant l’intérêt public, mais ne peuvent résoudre aucunement le problème de la misère du monde.
Maharshi répond que c’est à cause de l’égoïsme de ces « grands hommes ». S’ils demeuraient dans le Soi, ils seraient différents.
La Déclaration des Droits de l’Homme des variations révolutionnaires et franc-maçonniques de 1789 à 1948 conduit à des conventions de conventions genre « dignité humaine » ne portant plus sur la réalité même : le corps, mais sur L’IMAGE DE CELUI-CI :
VU À LA TÉLÉ !!! Nous sommes vraiment entré dans le cul des Couilles en Or, puisque c’est l’image du corps et de la soi-disante dignité humaine qui fait vendre, selon les fabricants d’âmes procédant à leur mécanisation.
L’État franc-maçonnique israélo-machin invente une nouvelle religion : la dignité humaine. C’est Nouveau, Vu à la télé, ça vient de sortir en 1789. On ne vous laissera plus que le dessein de votre naissance s’accomplisse, il faudra désormais que ce soit celui de l’État, comme dans la civilisation Inca où rien n’existait de ce qu’on appelle aujourd’hui « propriété ». Tout était réglé comme du papier à musique par l’État et ses lois. Le pouvoir d’agir librement était annulé au Pérou ! (D’après Aztèques et Incas, de
William H. Prescott)
Depuis 1789 où on a guillotiné les nobles, la république n’ose plus employer le mot NOBLESSE qu’elle remplace par « dignité ». Les nobles étaient aussi des dignitaires ! Dignité, noblesse, majesté, hauteur, fierté, c’est la même famille ! La bête rampe au sol ! On parle alors de « bassesse ». Pourtant l’oiseau vole ! Il est aussi une bête. Pourtant l’être humain rabaisse constamment son prochain !!! La « dignité » décrétée par un pouvoir d’État est une escroquerie de plus.
L’État d’un pays est identique à un simple individu, la fonction est la même, tout comme celle du cosmos est la même. Or l’être humain n’a de cesse de rabaisser son prochain par toutes sortes de calamités : guerres, mensonges et manipulations les plus sordides. rares sont les moments de Paix véritable.
L’invention de la dignité humaine et sa cohorte d’autres trucs genre droits de l’homme, crime contre l’humanité, etc. sont des CONVENTIONS de notre temps. Car enfin, « les animaux semblent se conformer à leurs propres lois naturelles en dépit de leur milieu et des changements, tandis que l’homme transgresse constamment la loi sociale et n’est lié par aucun système défini [surtout pas par un quelconque État !]. Il semble dégénérer [entropie] alors que les animaux restent stables. N’en est-il pas ainsi ?
Maharshi (après un long moment) : Les Upanishad et les Écritures affirment que les êtres humains ne sont que des animaux tant qu’ils ne sont pas réalisés [Soi, Instant]. Peut-être même sont-ils pires ». Ramana Maharshi, entretient 79, du 3 octobre 1935.
Le « Royaume des Cieux » n’est absolument pas sur Terre ! Même si certains considèrent que le monde est illusion, et d’autres qui disent que le monde est réalité.
Maharshi : Les deux affirmations sont vraies. Elles se réfèrent à des stades de développement différents et sont faites de points de vue différents [opinion]. Le chercheur, au début, part avec la définition que ce qui est réel existe toujours ; puis il élimine le monde, le considérant comme irréel parce qu’il change. Pour lui, le monde ne peut pas être réel : « Ni ceci ni cela ». Il atteint finalement le Soi et y découvre l’unité comme la note dominante. Ce qu’il a rejeté au début comme irréel lui apparaît maintenant comme faisant partie de l’unité. Étant absorbé dans la Réalité, le monde est également réel. Dans la réalisation du Soi, il n’y a que être et rien d’autre que être [Instant] ». Ramana Maharshi, enseignement 33, du 4 février 1935.
Les objets ne viennent pas vers vous pour dire qu’ils existent ; c’est vous qui dites que les objets existent. Les objets sont donc ce que celui qui les voit en fait. Ils n’ont pas d’existence indépendante du sujet. Découvrez ce que vous êtes et vous comprendrez ce qu’est le monde. (Ramana Maharshi, d’après l’entretient 387, du 6 avril 1937).
Enfin, pour les « scientifiques » et autres francs-maçons frères et sœurs chapeautés :
Tout ce qui est visible ne peut être réel. Telle est la vérité. (Ramana Maharshi, ent.364)
Beaucoup d’être humains, surtout les « scientifiques », font la profession de ne croire qu’à ce qui est démontré, analysé, et refusent pour cela d’admettre la vérité de l’existence de Dieu...
Il devrait y avoir sur ce monde des « milliards d’États ! »
News 
