L’État doit se con naître

et se poser la question : Qui suis-je ?
au lieu d’être un actuel monde de requins qui se dévorent entre-eux !
au lieu d’être un État qui carotte (1) les habitants de son pays.

‘Vous n’avez pas le monopole du cœur’, lançait l’ancien élu Giscard d’Estaing au futur élu Mitterrand. Un État n’a aucun monopole.

 

 

État : Manière d’être : regardez dans quel état j’erre ! Ensuite naturellement on pousse jusqu’à l’individu, ou c’est plutôt l’individu qui construit l’État. Alors un État ne doit pas empiété sur l’individu, sinon c’est une dictature, une tyrannie. Comme déjà écrit, il devrait y avoir des milliards d’États sur cette planète ! Plein de petits moteurs valent mieux qu’un gros qui peut casser à tous instants ; et cela en corrélation avec le pouvoir spirituel et le pouvoir économique. Aucun État ne doit être « suprême », sinon on tombe dans le républicanisme, le communisme, la démocratie, le nazisme, etc. En ce moment nous prenons le chemin contraire de plein de petits moteurs pour aller vers un énorme machin nommé : Gouvernement mondial ou mondialisation, ou internalisation, comme si cela était lié à la technologie et à l’industrie ! Toujours au nom du confort-sécurité.

 

Il est temps de voir qu’il y a confusion entre individu-opinion et groupe-état-opinion. L’État n’a pas le monopole de l’opinion, par conséquence il ne peut pas imposer son point de vue. L’État, c’est encore une idée franc-maçonnique et idée luciférienne du « trop bien faire », le fameux « Ordo ab Chao » (du Chao à l’Ordre, ou style « évolutionniste »). Ce fameux « trop bien faire » ou fer, se retrouve dans l’expression  « C’est chouette ! ». Or la chouette symbolise le voleur, les ténèbres et la mort... Elle se retrouve sur le billet de un dollar et dans de nombreuses sociétés secrètes ou mercantiles. Le « C’est chouette » correspond parfaitement au DORG (Demain On Rase Gratis) et à tous les dealers de paix et de liberté. Le DORG c’est l’Âne et sa Carotte (1).
Ce que certains politiques de pouvoir opposent entre « loi de la jungle » et « ordre » selon eux. Sans se tromper, les francs-maçons sont la base de cette idée de paix et de liberté IMPOSÉE, et ça se résume au mot CONTRÔLE (la carotte). Ça se résume aussi par Rationnel contre Irrationnel, ou raison contre intuition.
« La plupart d’entre nous croyons que l’état existe pour servir l’individu, et pas vice versa. L’Ordre [secret] croit le contraire sur la plupart d’entre nous ».
L’État n’existe pas en tant que tel, il est comme un individu : Je suis CE JE SUIS. Ce sont les habitants d’un pays qui font l’État et pas l’inverse ni une quelconque société secrète.

 

L’État qui impose c’est par exemple :
- Partir librement  sur les routes de France dans une roulotte avec ses cinq enfants non formatés par les écoles du franc-maçon Jules Ferry. Vous n’aurez cette autorisation que si vous êtes contrôlé (inscrit) comme membre de la communauté gitane des « gens du voyage ». Toujours le contrôle, toujours les étiquettes.
On appelle ça « Dérogation à la loi ». Il faut donc appartenir à un groupe représentatif et puissant pour se faire respecter, comme appartenir à la secte franc-maçonnique, celle qui est née en 1717 à Londres et dont toutes les autres découlent plus ou moins en des variations. L’individu qui n’est membre d’aucune loge se sentira perdu quand on lui reprochera le vole d’une pomme... par contre un banquier comme les Rothschild qui pille un État et ses habitants ne risque rien...

Maintenant voici un exemple d’un « grand » chef d’État, ou plutôt de pouvoir ; pour l’État on repassera dans quelques siècles. L’histoire ci-dessous fait partie du Soi, de l’Instant, du Centrum Centri, de la Conscience, etc.
« Dans chaque ville qu’il venait de conquérir, Timour Leng demandait que les habitants lui dépêchent le plus sage d’entre eux, auquel il posait cette question :
D’après toi, suis-je un souverain juste ou un tyran ?
Si l’homme répondait ‘un souverain juste’, il lui coupait la tête pour hypocrisie, et s’il répondait ‘un tyran’, il le décapitait aussi, pour insulte.
Lorsqu’il a envahi la ville d’Akshéhir, c’est naturellement Nas Eddin que les gens envoient pour subir l’épreuve, sûrs de ne pas le revoir vivant.
- Suis-je un souverain juste ou un tyran ? Fais bien attention, bonhomme, car si ta réponse ne me plaît pas, je t’occis comme je l’ai déjà fais à tous les autres avant toi.
- Tu n’es ni l’un ni l’autre, répond Nasr Eddin calmement.
- Explique-toi.
- Tu n’es pas un souverain juste puisque tu tues des innocents.
- Un tyran alors ?...
- Pas davantage : à-t-on jamais vu un tyran tuer quelqu’un après lui avoir demandé son avis ?
Timour, décontenancé, lui laissa la vie sauve et peu de temps après il s’attacha ses services.
[D’après Sublimes paroles et idioties de Nasr Eddin Hodja, présentées et recueillies par Jean-Louis Maunoury, Phébus Libretto]

Autres pages sur Nasr Eddin


Le merdier est tellement important qu’il en est devenu invincible. Une seule solution pour le vaincre : EN SORTIR, LE REJETER, lui dire D’ALLER SE FAIRE VOIR AILLEURS. L’autre solution est d’appliquer le Yoga-vâsishtha (voir plus haut), mais ça risque d’être long !
SORTIR, c’est adopter un autre mode de vie et une nouvelle identité : Je suis CE JE SUIS, et elle irradiera et se fera naturellement respecter de l’État qui ne pourra rien. Comme beaucoup le constate désormais : SORTONS DE L’ORDRE MONDIAL par tous moyens.

Oh là là ! Je vais faire dans ma culotte ! Je vais avoir l’illumination comme les francs-maçons du 322ème degré.

Notes.
1. Timour Leng (ou Timur Lang) a convoqué Nasr Eddin pour une affaire sérieuse.
- Nasr Eddin, tu as acquis, dit-on, la connaissance des mystères. Je voudrais donc que tu me dises ce qu’est une certaine science occulte appelée « ésotérisme », paraît-il.
- Par la barbe du prophète, seigneur, je n’ai jamais entendu parler de cette science-là i
- Eh bien, informe-toi, questionne. Je veux que tu me fasses un rapport là-dessus dans un mois.
Un mois plus tard, Nasr Eddin, qui entre-temps s’est borné à cultiver son jardin et à bichonner son âne comme d’habitude, revient à la cour, mais les mains vides.
- Nasr Eddin, je vois que tu as oublié ce que je t’avais demandé.
- Oublié ? Ô maître du monde ! J’ai parcouru des provinces entières, j’ai questionné les plus grands sages, j’ai lu des centaines de traités. Et qu’Allah me maudisse si je mens !
- Mais alors donne-moi ton rapport. Je ne le vois pas.
- Mon rapport tient en un seul mot !
- Comment ? fait Timour stupéfait, un seul mot pour expliquer toute une science secrète ! Dis-moi donc lequel.
- CAROTTE ! crie soudain Nasr Eddin aussi stupidement que glousse un dindon.
- Comment carotte ? Que signifie cette incongruité ?
- CAROTTE ! répète sur le même ton Nasr Eddin. J’ai appris deux choses sur « l’ésotérisme ». La première, c’est que beaucoup d’ânes s’y intéressent. Le deuxième est que, fort heureusement, la partie la meilleure en est cachée.

2. « Le yoga Vâsishtha est vénéré en Inde tant par sa teneur philosophique et sa mystique, que pour sa beauté littéraire.
Rédigé au VIe siècle, ce texte est un des sommets de la spiritualité, au même titre que la Bhagavad Gîtâ ou le Râmâyana ».