Maharshi : Les gens ne comprendraient pas la vérité toute simple, toute nue - la vérité de leur expérience de chaque jour, toujours actuelle et éternelle. cette vérité est celle su Soi. Existe-t-il quelqu’un qui ne soit pas conscient du Soi ? Les gens ne veulent même pas entendre parler (du Soi), en revanche, ils sont avides de savoir ce qui se passe dans un au-delà - le paradis, l’enfer, la réincarnation. C’est parce qu’ils préfèrent le mystère à la simple vérité que les religions les dorlotent ; et cela uniquement pour mieux les amener vers le Soi. Vous avez beau errer dans tous les sens, vous devez en fin de compte revenir au Soi [Instant]. Pourquoi alors ne pas s’établir dans le Soi ici et maintenant même ?
Les autres mondes ont besoin du Soi comme spectateur ou penseur. Leur degré de réalité est le même que celui qui les voit ou les pense. Ils ne peuvent exister sans celui qui les voit ou les pense. Par conséquent, ils ne sont pas différents du Soi. Même l’ignorant ne voit que le Soi lorsqu’il voit les objets. Mais son esprit est confus et il identifie le Soi avec l’objet, c’est-à-dire avec le corps et les sens, en participant au jeu du monde.
Sujet et objet - tout se fond dans le Soi [Instant]. Il n’y a ni observateur ni objet vu. Celui qui voit et ce qui est vu sont le Soi. Il n’y a pas non plus plusieurs soi. Tout n’est qu’un seul Soi.
(Entretient 145, du 23 janvier 1936).
Je pense que le Soi dans l’Égypte ancienne est le
Pilier Djed, l’Axe, le Point Focal, qui est la base de la fixité illusoire et mortelle du corps. On retrouve cet axe dans tous les pays sous la forme de
l’Arbre de Vie. (Ici le
complément de l’Arbre de Vie). Tout comme l’Eau et le Feu sont la base, ou plutôt les DEUX VERROUS fermant les portes de la Nature, comme l’écrit
Isha Schwaller de Lubicz dans
Her-Bak disciple.
Les religions servent de nuage, de tampons face à la vérité, sinon c’est trop effroyable, on est SAISIT comme le MIROIR, lorsqu’on ne l’a pas remarqué, il guette le moment de vous saisir à l’improviste dans le double sens du terme de saisir (à la fois capter et faire tressaillir). Vous n’étiez pas dans l’Instant, vous n’étiez pas dans la réalisation du Soi. Vous étiez dans le soi et le Soi : « Qui est cet autre si proche de moi, qui m’épie et me surveille à mon insu ? ».
Les ombres des corps vivants se reflètent, les ombres des morts étant déjà reflets en elles-mêmes ne peuvent se dupliquer une seconde fois en allant se re-doubler dans un miroir ; une répétition suffit, une deuxième répétition doit être écartée, de même qu’un ticket de métro usagé ne peut pas être réutilisé. Le miroir est un appareil qui enregistre les corps vivants ou les objets existants, et il laisse laisse passer le vampire sans l’enregistrer. Telle une machine informatique qui ne réussit pas à déchiffrer le carte ADN d’un individu et le « recrache en le déclarant non vivant ». Le miroir est incapable d’identifier, de lire un vampire.
La Lune est ce MIROIR comme toute surface polie. Comme le précise Maharshi, la Lune une fois le Soleil levé n’est plus s’aucune utilité. La Lune est RYTHME : tantôt lumineuse, tantôt éteinte, tantôt vivante et tantôt morte. En réalité elle n’est ni tout à fait l’un ni tout à fait l’autre. Le vampire est un corps intermittent, il ne fonctionne que de NUIT. Il ne supporte que la lumière lunaire et celle de la bougie ; donc des éclairages naturels et doux palliants à son manque d’âme ou de principe animé.
D’après le tableau ci-dessus, on voit que de tous temps dans toutes les nations, deux groupes de religions ont vécu côte à côte, malgré le désir qu’elles ont toujours manifesté de s’exterminer réciproquement. En réalité il faut CROISER, c’est la seule façon de s’en sortir et une clef pour énigmes.
Grasset d’Orcet dans
Œuvres décryptées vol.1, explique que lorsque la religion de la plèbe, fille de Mars, triompha, la
Lunela se réfugia dans les forêts où elle se maintint sous le nom de
Lunel et de
Braganze. La déesse
Berecynthia, en grec la chienne de malheur, a laissé son nom aux Burgondes et à la Bourgogne. De là descendent les
sans-culottes révolutionnaires. Les armes de la Bourgogne jouent sur son nom qui, en vieux français, équivoquait avec
Brague n’a et
Bourg n’a (sans culotte ou sans-bourg)...
Grasset d’Orcet explique que le mécanisme des religions lunaires, ou négatives, est infiniment plus savant et plus délicat, mais il ne laisse debout qu’un seul dogme positif, celui de la certitude et de l’éternité du moi : «
Cogito, ergo sum ». Ces religions nient le libre arbitre et par conséquent la responsabilité humaine, aussi bien que la charité, de sorte que leur morale se réduit à celle de Thélème :
Fais ce que voudras. La machiavélisme se rapproche de cette absence e charité et de moral qui donnera : La force prime le droit. Le christianisme répond :
Fais ce que dois. Les religions lunaires doivent ainsi se cacher... comme la Lune !
Les religions positives ou solaires se résument dans le décalogue (Dix Commandements) emprunté au rituel funéraire égyptien, qui le tenait probablement d’une civilisation plus ancienne (les Atlantes ?). Ces religions n’ont pas de doctrines secrètes et sacrifient la logique métaphysique au côté moral et politique. Ce sont les seules qui établissent sur des bases solides la discipline sociale, en promettant aux déshérités de ce monde une compensation certaine dans une autre vie ; et toutes aboutissent à l'égalité devant la loi humaine comme dans la loi divine. Ce sont donc des religions essentiellement politiques et militaires, et l’Europe leur doit uniquement l’empire du monde : la république et la démocratie remise au goût du jour par la franc-maçonnerie spéculative née en 1717 en Angleterre.
En ce qui concerne ces religions solaires puisant dans l’ancienne Égypte, et certainement déformant à cause de l’aspect « mystère », il s’agissait tout simplement d’éducation dans une école appelée
Temple. On y apprenait en de nombreuses années les connaissances que l’on avait acquise en ces temps, et surtout ce qui concernait l’Après-Vie, car les Anciens Égyptiens ne passaient leur vie terrestre qu’à préparer leur Après-Vie. Évidemment, et comme maintenant, tout le monde ne peut pas rentrer dans une université ; et les rites ou examens de passage ne devaient pas être révélé. Cela semble naturel car comme l’expose Ramana Maharshi dans l’entretient 107 du 29 novembre 135, les instructions spirituelles diffèrent selon le tempérament des individus et leur maturité spirituelles. Il n’est pas possible d’instruire en masse. Il y a autant d’opinions sur Terre qu’il y a d’habitants ; l’aspect des choses varie selon le point de vue de la personne. La perception du monde dépend de la vision et de la compréhension personnelle : elle est donc unique pour chaque individu. Voilà une universalité.
L’actuelle franc-maçonnerie née en 1717 prétend utiliser ces secrets initiatiques. Si c’était réellement ces secrets là, leur « monde républicain et de libéralisme » ne serait pas dans un état de décomposition avancée après à peine plus de 200 ans !
Selon certains, dont
C.W. Leadbeater, c’est une hypothétique « Grande Loge Blanche » ayant son « siège » en Asie centrale (comprendre le Tibet) qui chapeaute toutes les religions. Et toujours selon Leadbeater, l’Égypte ancienne fut le centre de l’illumination spirituelle du monde occidental dans son ensemble (sic). Pour Leadbeater, si les Anciens Égyptiens symboliquement furent « engagés dans l’édification de la Grande Pyramide », les francs-maçons « modernes » sont engagés dans l’édification du
temple du
roi Salomon ; « les deux structures devant être représentatives des
‘processus de construction à l’œuvre dans la nature’ », toujours selon l’opinion de Leadbeater. Les derniers mots de sa phrase prouvent qu’il n’apporte qu’une opinion, tout comme ceux qui prétendent construire le Nouvel Ordre Mondial avec un nouveau Temple. My God !
Rappel : le maçon est un artisan ouvrier.
Voici ce que dit Jean Coulonval dans son livre : Synthèse et Temps Nouveaux, de la franc-maçonnerie et de ses outils : Le symbolisme de la F.M., emprunté à l’outillage du maçon, prétend être évocateur d’une possibilité de conjonction, par l’œil de l’intellect [les frères chapeauté], des essences et des accidents à partir du centre qui n’est ni surface ni volume bien qu’il les engendre (symbole du compas). Mais l’outillage du maçon peut-il être efficace pour l’appel à l’Esprit chez les maçons spéculatifs qui ne sont pas imprégnés de l’usage pratique de ces outils ? Car la connaissance formelle du symbole ne réalise pas ipso facto la perception des essences par l’intellect conscient : autrement dit, le sens. C’est l’Esprit qui décide et il ne répond pas à l’homme qui « possède » son savoir : il est déjà satisfait. « Heureux les pauvres en Esprit ». Dès que l’Esprit a répondu, le symbole a joué son rôle de chemin, de suggestion. Sa connaissance n’est pas une fin en soi.
Il n’est plus guère d’ouvriers qui perçoivent le divin et le cosmique au travers de leurs outils et de leur travail, sauf dans le compagnonnage. Pour les vrais ouvriers il y a perception immédiate, sans un hiatus qui doit être comblé par un discours logique, de l’identité d’essence du sacré et du profane. Cela est vrai pour tous les arts, pour tout artisan. [Le dieu égyptien PTAH est le dieu des artisans]. C’est l’imbécilité des temps bourgeois [à partir du début du 19è siècle] qui a distingué l’art gratuit du travail qui n’aurait pour fin que l’argent.
L’ouvrier est authentique : son travail loupé, il ne passe pas à la caisse !
Tout cela est plus grave qu’il n’y paraît, car ça recouvre le Darwinisme apparut au cour du si matérialiste 19è siècle derrière la révolution de 1789, précédée de l’époque de la Renaissance, le communisme étant la maturation historique de la république franc-maçonnique, comme déjà écris ici en référence à Jean Coulonval et son livre :
Synthèse et Temps Nouveaux. En effet, le darwinisme est en cheville avec le communisme, la franc-maçonnerie, puisque Leadbeater écrit dans son livre :
Rites mystiques antiques, une brève histoire de la franc-maçonnerie : « Beaucoup de contemporains s’imaginent que nous connaissons [le franc-maçon Leadbeater et ses frères] les vérités morales sans qu’elle aient été enseignées - mais il n’en est pas ainsi. Si elles nous semblent à présent tout à fait naturelles, il s’agissait à une époque reculée de découvertes ou de révélations similaires aux progrès successifs des sciences et des inventions matérielles [théorie de l’évolution, dogme de l’ascension ou
évolution gradualiste, par échelons].
Depuis Darwin le dogme de l’évolution s’est transformé en
évolution buissonnière ! C’est-à-dire que « la science officielle » refuse systématiquement un apport extraterrestre dans l’évolution. Or on se demande toujours comment les Anciens Égyptiens ont acquérit si brusquement leurs Hiéroglyphes qu’ils disaient tenir des « dieux » (des Atlantes ?). Même rupture dans l’évolution ou évolution buissonnière : les outils et la technologie, qui est évidemment liée au langage. Certains chercheurs estiment que des extraterrestres sont venus sur notre planète pour « éduquer et améliorer » la race humaine de l’époque. Mais pourquoi cette bienveillance apparente ? Pour s’en servir comme esclaves et bétail humain ? Pour les manger ?? Il y a aussi la possibilité des ces « extraterrestres » ne le soient pas, mais venaient du continent englouti comme la
Lémurie qui devait se trouver dans l’Océan Indien, il y a peut-être 100.000 ans. Ou venant de la mythique Atlantide. On ne sait toujours pas comment fut construit la Grande Pyramide d’Égypte, ni comment furent manipulés les blocs gigantesques à Baalbek. Mais il ne faut surtout pas parler de civilisations disparues ou de pauvres humains aidés dans l’antiquité par des frères et sœurs de l’espace ; si on est archéologue on perd sa travail, si on écrit un livre là-dessus on ne trouve pas d’éditeurs et si on en trouve, les attaques pleuvent et on se fait traiter de « charlatan ». Pour la « science officielle » on ne remonte pas au-delà de 8000 ans en comptant à partir de maintenant. Alors parler de civilisations avancées il y a 65.000 ans, on risque de se faire enfermer à l’asile de fous. Et pourtant, qu’est-ce que c’est 8000 ou 10.000 ans ? Peut de chose sur l’échelle de la formation du globe terrestre.
On a étiqueté « l’aide extraterrestre » au humain :
néo-évhémérisme. Alors ça se résume toujours à la même formule, bien-sûr aussi valable pour toutes religions : Faut-il le Croire pour le voir ou le Voir pour le croire ??
À propos de nos divisions Lune, Soleil, et surtout Droite, Gauche : « Oui, le roi existe au-dessus de nos divisions », comme le clame le parti royaliste de l’Alliance Royale ; car la stabilité dans le gouvernement politique a régné durant des millénaires parce qu’elle résidait dans l’essence métaphysique du pouvoir royal, et dont la prise de conscience s’était éteinte de plus en plus depuis la Renaissance, même chez ses détenteurs. La révolution de 1789 a été ainsi, tout à la fois, l’accouchement d’un processus commencé avec la Renaissance et le début de temps vraiment nouveaux. Tout est désormais a inventer, ou plutôt à ré-inventer (Rien de nouveau sous le Soleil et la Lune).
Avec la république franc-maçonnique : même soupe pour tous ou uniforme de la société de consommation hyper matérialiste. Le monde entier est devenu des American way of life ou « démocratie ».
Seul reste le Dieu Dollar et la moralité des machines binaires, des machines à sous ou des cuisses de starlettes ou de beaux mecs portant l’artillerie lourde de la propagande électorale en vue du tirage au « suffrage universel ».
VIVE LE ROI !
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