Accueil arrow News arrow Dernières news arrow Dans le Meilleur des Mondes
Dans le Meilleur des Mondes Suggérer par mail
 

Ecrit par Sechy, le 22-11-2011 15:43

Pages vues : 7687    

Favoris : 37

Publié dans : Les News, Dernières news

Tags : Amour, Anarchie, Argent, Banques, Chaos, Communisme, Chronologie, Démocratie, Diable, Dictature, Dieu, Église, Esprit, Europe, Goulag, Homéopathie, Inquisition, Justice, Labyrinthe, Laïcité, Libéralisme, Liberté, Maffia, Médecine, Monarchie, Mondialisme, Mort, Nature, Opinion, Politique, Pouvoir, Prisons, Ptah, Pyramides, Religions, République, Révolution, Robot, Royauté, Russie, Sagesse, Satan, Science, Sécurité, Sexe, Silence, Supplices, Synarchie, Tao, Télépathie, Temps, Terreur, Yokaï

 
Free Image Hosting at www.ImageShack.us
 
 
Dans le Meilleur des Mondes
Dans le Meilleur des Mondes : oui, un Monde sans Objet
 
 
 
« La raison d’être des nations ne se trouve pas en elles-mêmes, mais dans l’humanité », écrit Vladimir Soloviev (L’idée russe), c’est-à-dire dans l’Instant, le Soi.
 
NATURE : L’être humain, qui chute par le péché de la pensée, ne peut pas sortir de l’Univers, de la Nature, le Tout, pour l’observer tel un OBJET, et lui le SUJET. C’est réellement impossible. Pourtant depuis au moins l’époque de la Renaissance, l’être humain a voulu se faire exister par lui-même, donc se couper de la Nature : la Chute, une énième fois. Et se faire par soi même c’est l’affiche pour appeler à renverser la royauté et installer la République, affiche qu’on peut voir dans la troisième partie du film de Raymond Bernard : les Misérables (de Victor Hugo) : « Le pain et le droit de penser pour tous ! ». Ainsi mûrissait à point le dogme de l’Opinion et du libre penseur. Et ce sont ceux qui détiennent le pouvoir qui façonnent les opinions à leur convenance.
 
Finalement depuis la fin de la seconde guerre mondiale, nous sommes en route vers une VRAIE VISION D’ENSEMBLE qu’on peut rapprocher de tous arts, ce qui est synonyme de TRANSPARENCE, donc il n’y aura jamais d’antagonisme mais toujours ACCORD, aspect qualitatif. Il n’y aura jamais uniformité d’aspect quantitatif comme veulent nous l’imposer les pouvoirs actuels dans leur FAUSSE VISION D’ENSEMBLE (comptabiliser et contrôler et vision à court terme).

La République : « Là, où il n’y a pas d’unité vivante et intérieure, l’intégrité extérieure ne peut être soutenue que par la violence et la fraude » (Soloviev cite Ivan Aksakov). Se tourner uniquement vers l’extérieur (le progrès, la croissance sans fin) c’est ne vivre que pour le CONFORT ; il n'y a pas CIRCULATION, FLUIDITÉ.
Ivan Aksakov qui écrivait aussi : « L’esprit de vérité, l’esprit de charité, l’esprit de vie, l’esprit de liberté — c’est son souffle salutaire qui fait défaut à l’Église russe » (toujours cité par Soloviev). Cela ressemble à un vrai « liberté-égalité-fraternité ».

Les modes créent l’opinion ou courants de pensées dans ce monde d’illusions ou monde créé, opinion qui uniformise mentalement : la normalité, toujours à recommencer : les Goulags sont un dépotoir indéfini dans le temps pour les déchets « que laisse toujours la fusion de cette uniformité du psychisme social dans un monde unique. Toute fusion laisse des scories, mais ces scories sont des hommes », comme écrit Coulonval dans : Synthèse et Temps Nouveaux.

Dans le Meilleur des Mondes : un Monde sans Objet, effaçant toutes les souffrances provoquées par les guerres d’opinions. Une organisation humaine de qualité ne peut être qu’une humanité unie « comme un grand être collectif ou un organisme social dont les différentes nations représentent les membres vivants », pour reprendre l’expression de Vladimir Soloviev. Même pas des nations, mais des « provinces » de maximum 10.000 habitants.

Ainsi chaque peuple, comme chaque instrumentiste d’un orchestre symphonique, ne peut « jouer » pour lui seule, ne peut vivre pour lui seul, ne peut vivre par soi et pour soi ; la vie de chacun, de chaque instrumentiste n’est qu’une participation déterminante à la sonorité de l’orchestre et de la musique du musicien qu’il illustre, comme chacun participe à la vie générale de l’humanité. Il en est de même pour une pièce de théâtre, où chaque comédien est complémentaire de son collègue par le dialogue et le jeu d’acteur, et de l’ensemble de la troupe représentant la pièce de théâtre.
Pour l’accord de l’ensemble d’une population je vais prendre l’exemple simple, et bref, illustré au début du film de Steven Spielberg, un de ses films les plus réussit : E.T. l’extraterrestre.
On y voit les E.T. recueillir des plantes dans une forêt. Puis vient le moment de partir : le cœur des E.T. s’illumine en rouge indiquant UN ACCORD : ils sont accordé par jouer, donc pour embarquer un peu précipitamment dans leur engin volant, en oubliant par accident un des leurs...

Soloviev parle de « pensée de Dieu » dans son texte : L’idée russe (1888), qui est le « devoir moral » pour accorder l’ensemble. Ramana Maharshi dit la même chose en parlant de réalisation de Soi, ou l’Instant. De ce fait, qu’on ne veuille ou non, le Soi, l’Instant, existe toujours quoi qu’on fasse ou pense en bien ou en mal.
« L’être moral ne peut jamais se soustraire à l’idée divine, qui est sa raison d’être, mais il dépend de lui-même de la porter dans son cœur et dans ses destinées comme une bénédiction ou comme une malédiction », écrit Soloviev.
Cela rejoint Louis Cattiaux : « Quelle que soit la chose que nous avons décidé de faire, persévérons jusqu’à ce que l’absurde ou la lumière de Dieu nous délivre et nous rende libres dans l’acte et dans le repos ».

« Qui a jamais su la pensée de Dieu sur une nation, qui peut parler de devoir à un peuple ? Affirmer sa puissance, poursuivre son intérêt national, voici tout ce qu’un peuple doit faire, et le devoir d’un patriote se réduit à soutenir et à servir son pays dans cette politique nationale sans lui imposer ses idées subjectives.
Et pour savoir les vrais intérêts d’une nation et sa mission historique réelle, il n’y a qu’un seul moyen sûr, c’est de demander au peuple lui-même ce qu’il en pense, c’est de consulter l’opinion publique ».
Soloviev se rend compte qu’il est impossible de souder, d’accorder un peuple sur des opinions sans cesse changeantes et instables, ce qui est presque toujours le cas des démocraties : là où l’opinion nationale est partagée.
Et la Russie du Tsar était encore protégé de la démocratie : « Le produit falsifié qu’on appelle opinion publique, fabriqué et vendu à bon marché par une presse opportuniste, n’a pas encore étouffé chez nous la conscience nationale qui saura trouver une expression plus authentique de la véritable idée russe » écrit Soloviev.

NATIONALISME : c’est pour un peuple ce que l’égoïsme est pour un individu : « le mauvais principe qui tend à isoler l’être particulier en transformant la différence en division et la division en antagonisme », écrit Soloviev.
Un courant nationaliste populaire existe hélas toujours dans la Russie actuelle, avec un racisme sous-jacent, comme si au 19è siècle, l’Église russe était pour la Russie « le palladium d’un particularisme national étroit, et souvent même l’instrument passif d’une politique égoïste et haineuse », comme l’écrit Soloviev.
« L’Église russe en tant qu’elle conserve la vérité de la foi, la perpétuité de la succession apostolique et la validité des sacrements participe essentiellement à l’unité de l’Église universelle, fondée par le Christ. Et si malheureusement cette unité n’existe chez nous que dans un état latent et ne parvient pas à une actualité vivante, c’est que des chaînes séculaires tiennent le corps de notre Église attaché à un cadavre immonde, qui l’étouffe en se décomposant » (Soloviev).

Donc on a peur de la Vérité parce qu’elle est universelle. « On veut à tout prix
  avoir une religion à part, une foi russe, une Église impériale. On n’y tient pas pour elle-même, mais on veut la garder comme attribut et comme sanction du nationalisme exclusif. Mais ceux qui ne veulent pas sacrifier leur égoïsme national à la vérité universelle ne peuvent pas être et ne doivent pas s’appeler chrétiens », écrit Soloviev.


« Tout régime démocratique, construit par définition sur la base de l’opinion, ne peut subsister que s’il s’en débarrasse. Car l’opinion, en tant que phénomène de pensée, n’est valable que comme hypothèse de travail, n’est pleinement légitime que pour l’étude de la matière et de la physiologie », écrit Jean Coulonval.
Et Soloviev qui vécu dans la seconde moitié du 19è siècle, période plein pot où après la guerre de 1870 et l’installation de la troisième République, il voit clair sur la France se retrouvant en grande partie sous la coupe des francs-maçons : « Quelle est la vraie opinion publique de la France : celle des catholiques, ou bien celle des francs-maçons ? »
En Russie du Tsar, l’opinion sera divisé entre l’opinion sous la coupe des vieux croyants, ou sous la coupe de la monté des nihilistes « eux qui représentent peut-être l’avenir de la Russie ? ». Cette préparation de l’avenir de la Russie se fait avec l’aide des Juifs et de la montée du sionisme et de leur hostilité envers le christianisme.

L’opinion se réduit aux « sens communs » (les cinq sens). Ainsi : « là où deux opinions sont contraires, une seule est bonne et l’autre doit disparaître ; ou toutes deux ont tort et une troisième doit les éliminer par dépassement dialectique ». La méthode par laquelle s’accomplit cette sélection des opinions s’appelle le « matérialisme dialectique historique et scientifique.
Pourquoi historique ? Parce que la perception de l’existant s’accomplit dans le temps, dans l’histoire. C’est le temps qui a créé l’univers.
Pourquoi scientifique ? Parce que la matière étant la source de toutes choses, l’homme est nécessairement, lui aussi, issu de la matière. La méthode scientifique qui vaut pour la matière, vaut donc également pour la connaissance de l’homme », écrit Jean Coulonval.

La dialectique matérialiste et historique depuis la Renaissance et en forme d’humanisme prétend imposer au monde entier comment il devrait se comporter comme un individu unique : une unité à l’envers comme un seul corps physique, une sorte de Dieu ou un seul corps spirituel. C’est donc une singerie du mysticisme.
Le « le droit de penser pour tous ! », comme sur l’affiche réclamant la République, correspond « au pouvoir du peuple », ou la plus fantastique des illusions collectives de toute l’histoire depuis l’antiquité.
Mais « le droit de penser pour tous ! » c’est LE BORDEL. Et ça peut tenir uniquement à cause du FRIC, c’est-à-dire en asphyxiant la vraie vie sous le débordement des réactions sensibles, physiologiques et psychologiques : même soupe pour tous ou « massification des peuples ». Même soupe côté communiste ou capitaliste avec comme dessous les assiettes : les sociétés secrètes ou les clubs d’influences exerçant le véritable pouvoir politique.

« L’homme devient donc un objet pour l’homme. L’homme qui possède comme objets un ou d’autres hommes est celui qui est reconnu comme possédant le mieux la doctrine, et l’homme-objet possédé est celui qui se reconnaît ignorant de la doctrine et qui consent à se laisser former, fabriquer, par son possesseur qu’il reconnaît comme ayant pénétré plus avant dans les arcanes de la matière et du temps. Ainsi, le communisme ne fait que conduire à ses dernières conséquences logiques le règne de l’opinion, aboutissant à une religion et une mystique renversées, en creux, au renoncement volontaire de l’homme à sa liberté propre », écrit Jean Coulonval.


Drame du Suffrage universel.


« Le général n’est qu’une opinion d’opinions, le centre de gravité de toutes les opinions particulières, et c’est ce centre que prétend définir le principe de la majorité du corps électoral. Il tend à jouer le rôle de l’universel, à s’ériger en dogme oppresseur de la minorité. C’est pourquoi personne n’est plus dogmatique, plus sectaire qu’un libre penseur et que le principe républicain prend nécessairement à sa maturité la forme de la dictature et réclame la suppression morale ou métaphysique des minorités qui sont rejetées en enfer », écrit Jean Coulonval.
Les minorités rejetées en enfer ce sont notamment les « dévergondés », soit ceux ou celles qui sortent de leurs gonds ou de la norme-convention édictée par le pouvoir.

Jean Coulonval dit une chose lucide : « Le culte de l’opinion qui a conduit au désir d’une unité de l’Opinion : et ce désir, dans ses profondeurs, ne vient pas d’une volonté de suprématie intellectuelle, mais d’un besoin profondément spirituel et religieux de trouver la paix de l’âme et de la société, qui cherche sa satisfaction par des voies fausses. Paradoxe ? Oui. Mais le nier serait rendre un bien mauvais service à l’Église et aux communistes eux-mêmes qui, pas plus que les catholiques, ne sont voués à l’Enfer. Besoin spirituel égaré, oui, et on ne le dira jamais assez ; mais besoin religieux et recherche d’un centre immuable ». Tout le monde cherche plus ou moins consciemment la libération, le Centre du Centre.

« Pour le rationaliste, le libre penseur, le cordon ne peut jamais être coupé entre l’opinion, qu’il érige en dogme, et la vie. Pour lui, l’acte de penser est le sommet ultime des manifestations de la vie « cogito, ergo sum », écrit Coulonval.
Comme déjà écrit dans des pages consacrées à la langue écrite, c’est l’époque de la Renaissance qui facilita grandement l’opinion et la libre pensée, surtout grâce à l’invention de l’imprimerie, à Galilée, et grâce au début de l’étude généralisée de la matière sous tous ses angles, ce qui amorça un début de libération des idées qui étaient sous l’emprise de la théologie ; et le plein épanouissement de l’opinion se trouve dans la révolution de 1789 : « Le pain et le droit de penser pour tous ! ».

En triomphant, la libre pensée signait son arrêt de mort, car il est évidemment impossible de gouverner en reconnaissant à chacun le droit de ne pas être d’accord...

En résumé
: il est facile de tomber dans l’illusion que c’est par amour de la Vérité qu’on recherche la « science », comme si on cherchait à « être proche de la Nature », alors qu’on EST la Nature. Cette recherche de la « science » ne fait que renforcer l’ego et devient un but (système) qui deviendra ensuite un tombeau.

« La vraie Église condamnera toujours la doctrine qui affirme qu’il n’y a rien au dessus des intérêts nationaux, ce nouveau paganisme qui fait de la nation sa divinité suprême, ce faux patriotisme qui veut remplacer la religion.
L’Église reconnaît les droits des nations en combattant l’égoïsme national, elle respecte le pouvoir de l’État en résistant à son absolutisme », écrit Vladimir Soloviev qui résume parfaitement avant l’heure le courant de pensée de Jean Coulonval.

« Pour s’élever à la fraternité universelle, les nations, les états et les souverains doivent se soumettre d’abord à la filiation universelle en reconnaissant l’autorité morale du père commun. L’oubli des sentiments que les peuples doivent au passé religieux de l’humanité serait de très mauvais augure pour son avenir.
Quand on sème l’impiété, ce n’est pas la fraternité qu’on recueille ». (Soloviev)

La Trinité sociale de Soloviev, reprise de nos jours par le Docteur psychiatre A. Stocker (Folie et Santé du Monde) et par Jean Coulonval : Pouvoir politique, Pouvoir économique, Pouvoir spirituel :
« Trinité sociale où chacune des trois unités organiques principales, l’Église, l’État et la Société, est absolument libre et souveraine, non pas en se séparant des autres, les absorbant ou les détruisant, mais en affirmant sa solidarité absolue avec elles. Restaurer sur la terre cette image fidèle de la Trinité divine, voici l’idée russe ».

« L’organisation libre et parfaite de la société, ce qui est la mission des vrais prophètes, suppose l’union et la solidarité du pouvoir spirituel et du pouvoir temporel, de l’Église et de l’État, de la chrétienté et de la nationalité. Or cette union et cette solidarité n’existent plus. Elles ont été détruites par la révolte du Fils contre le Père, par le faux absolutisme de l’État national qui a voulu être tout en restant seul, en absorbant l’autorité de l’Église, et en étouffant la liberté sociale. La fausse royauté a engendré les faux prophètes, et l’absolutisme anti-social de l’État a produit nécessairement l’individualisme anti-social de la civilisation progressive [libéralisme et croissance].
La grande unité sociale, rompue par les nations et les États, ne peut pas se maintenir longtemps pour les individus... »

Vision prophétique de Vladimir Soloviev pour vaincre le Nouvel Ordre Mondial ?
« L’empire russe, voulant servir et protéger l’Église universelle et l’organisation sociale, apportera dans la famille des peuples la paix et la bénédiction ». C’est un des possibles dans l’arbre des chronologies indéfinies... Regrouper l’Europe et la Russie jusqu’au Japon en passant par l’Inde et la Chine pour former l’Eurasie politique.


(En haut de page : portrait de Vladimir Soloviev par le peintre Nikolaï Yarochenko)
 
 

Dernière mise à jour : 22-11-2011 16:23

Citer cer article dans votre site Favoured Print Envoyer à un ami Articles associés

Commentaires utilisateurs  Fil RSS des commentaires
 

Evaluation utilisateurs

 

Aucun commentaire posté



mXcomment 1.0.8 © 2007-2024 - visualclinic.fr
License Creative Commons - Some rights reserved
< Précédent   Suivant >