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Perte et non perte de l’INSTANT Suggérer par mail
 

Ecrit par Sechy, le 31-12-2011 20:43

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Publié dans : Les News, Dernières news

Tags : Amour, Anarchie, Argent, Banques, Chaos, Communisme, Chronologie, Démocratie, Diable, Dictature, Dieu, Église, Esprit, Europe, Goulag, Homéopathie, Inquisition, Justice, Laïcité, Libéralisme, Liberté, Maffia, Médecine, Monarchie, Mondialisme, Mort, Nature, Opinion, Politique, Pouvoir, Prisons, Ptah, Pyramides, Religions, République, Révolution, Robot, Royauté, Russie, Sagesse, Satan, Science, Sécurité, Sexe, Silence, Supplices, Synarchie, Tao, Télépathie, Temps, Terreur, Yokaï

 
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Perte et non perte de l’INSTANT

Simplement le mental cherche à y adjoindre un SON, alors que le vrai son de l’Instant est LE SILENCE.
 
 
 
Voir aussi :
Le TORE c’est chez Soi
JE SUIS - JÉSUS - INSTANT


Chez les Juifs l’Instant est représenté par quatre lettres : J.H.V.H. (YHWH), et est donc considéré comme le Nom de Dieu, donc de l’Instant, peu importe le nom en fait.
La perte de l’émission sonore de l’Instant figure la Chute dans la Matière puisque évidemment dès que l’on sort de la Source, c’est foutu ! Tout au moins dans l’état actuel de notre civilisation où seul l’extérieur des choses compte : ce qui est mesurable !
Les Juifs ont donc substitués un secret à une partie du son des consonnes perdues. Alors on remplaça chaque occurrence du nom Yahvé, lors de la lecture de la Loi, par le nom Adonaï (mon Seigneur). La « course » aux noms de Dieu commençait !
 
Le nom moderne Jehovah utilise les consonnes JHVH et y intercale les voyelles provenant du mot Adonaï. Comme dans toutes religions du Salut ou de Rédemption, la tradition attend le moment où les conditions seront réunies pour rétablir la vraie méthode de prononciation de l’Instant, où d’après ces religions du Salut l’être humain rejoindrait Dieu, l’Instant, le Soi, peu importe le nom ! Peu importe le nom car l’Instant est toujours là et n’a jamais été perdu, sinon nous n’existerions pas et je n’écrirais pas cette page !
Tout est basé sur ce qu’avaient bien assimilés les Anciens Égyptiens : LE VERBE, le signifiant était lié au signifié, le mot à l’être ou à la chose qu’il signifie. Écrire le nom d’une personne ou d’une chose, c’était susciter cette personne ou cette chose, et à l’inverse, détruire le nom abhorré ou sa représentation équivalait à détruire l’être ou la chose elle-même.
Ainsi cela concerne non seulement le SON, mais ensuite l’IMAGE (Hiéroglyphes) et donc l’ÉCRITURE. C’est pourquoi les Anciens Égyptiens avaient une foi inébranlable en la vie des statuettes déposées dans les tombeaux. La croyance que la statuette pouvait remplacer le corps vivant passant de la vie posthume à la vie terrestre. Les statues des dieux n’étaient plus des images sans intelligence, mais des corps réels des dieux, où siégeait l’Esprit divin qui manifestait sa volonté et protégeait celui qui avait sa statuette dans la maison ou la portait sur lui.
Dans des contes égyptiens des statuettes en cire se changent en êtres vivants véritables lorsque le sorcier prononce sur eux une formule magique. (Voir par exemple Pinocchio de Carlo Collodi).

Les Anciens Égyptiens ont donc réellement conscience de l’Instant, et évidemment avec l’écoulement du temps ou chronologie, si magnifiquement illustré par leurs constructions en pierres qui durent !!! Ils avaient conscience de l’éternité. La tenaient-ils des Atlantes ?

On parle de perte du son de l’Instant depuis l’époque de « l’ancienne alliance ». La « nouvelle alliance »  ajouta une lettre supplémentaire au tétragramme : le caractère hébraïque SHIN, symbole du Feu, qui évoque notre E européen par sa forme, mais tournée et ouvert vers le Ciel : le « Feu du Ciel » ou celui « énergie » de Prométhée ou de Lucifer apporté sur Terre. Alors le mot Jehovah devient Jeheshuah, le Nom du Christ (voir la page JE SUIS - JÉSUS - INSTANT).

Donc il devient évident que « réaliser le Soi » puisse se faire notamment par la voie christique. Mais le plus important est qu’il n’y a pas de « mystères » là-dedans, mais une CHUTE, une RUPTURE, et que cette Chute n’appartient pas seulement aux Juifs, mais est universelle. La Bible ne fait que le rappeler, ce qui est déjà pas mal. Il n’y a qu’une seule Voie [sens Tao mais peu importe le nom] et qu’une seule Réalisation. En fait il n’y a même pas Chute puisque comme le dit dans ses entretiens Ramana maharshi : « Vous existez toujours [même après la mort physique]. Le fait d’être est le Soi. « Je suis » est le nom de Dieu [Je sus, Jésus] ». LA RÉALISATION EST TOUJOURS PRÉSENTE. « Si elle était un état nouveau à acquérir, elle devrait être supposée absente à un moment et présente à un autre. Dans ce cas, elle ne serait pas permanente et ne vaudrait donc pas la peine d’être acquise. Mais la Réalisation est permanente et éternelle, elle est ICI ET MAINTENANT » (entret. 354).
La Chute, le péché, n’existe pas en sommeil profond comme l’explique Ramana Maharshi. « C’est la pensée du corps qui fait naître l’idée de péché. La naissance de la pensée est en soi un péché ». Voilà l’origine de la Chute ! La pensée ‘je’ est l’ego et c’est ce qui se perd. Le vrai ‘Je’ est « Je suis ce JE SUIS ».

Pas de Gourou, de Messie, de maîtres de loges blanches ou noires à attendre : « Trouvez si votre ‘je’ est différent de la partie divine du monde. Vous n’êtes pas capable de vous aider vous-même et cependant vous cherchez la partie divine pour qu’elle vous aide à aider le monde. C’est le Divin qui vous dirige et vous contrôle. où allez-vous en sommeil profond ? D’où revenez-vous ? » (Ramana Maharshi, entretien 163, du 24 février 1936).

La franc-maçonnerie né est 1717 à Londres, dans son ensemble n’a fait que reprendre la variation judaïque du thème de l’Instant. Et le « temple de Salomon » n’est qu’une convention matérialiste voulant matérialiser le métaphysique à coups des symboles ! Notamment par des proportions et dimensions réputées être liées à celles du Cosmos, comme une liaison microcosme-macrocosme. Ce « temple de Salomon » rappel bien-sûr les pyramides d’Égypte, leur alignement, etc.

Le VERBE c’est évidemment DANS LE MENTAL : « Un objet [ou le ‘temps’] peut-il exister sans quelqu’un qui le voit ? Les expériences peuvent être réelles, mais les objets dépendent de celui qui les voit ».
« Toute vision se rapporte toujours à un objet [ou une personne]. L’objet implique l’existence d’un sujet. La valeur de la vision est la même que celle de celui qui la voit. (En d’autres termes, la nature de la vision est au même niveau que la nature de celui qui voit)(1). L’apparition implique aussi la disparition [tout comme la fête implique sa fin et le retour à la routine]. Tout ce qui apparaît doit aussi disparaître. Une vision ne peut jamais être être éternelle.
...
La vision implique celui qui voit. Ce dernier ne peut nier l’existence du Soi. Il n’y a aucun instant où le Soi, en tant que Conscience, n’existe pas. De même, celui qui voit ne peut être séparé de la Conscience. Cette Conscience est l’Être éternel et le seul Être qui soit. Celui qui voit ne peut se voir lui-même. Nie-t-il son existence parce qu’il ne peut pas se voir lui-même avec ses propres yeux comme dans une vision ?
...
Être, c’est réaliser : « Je suis ce JE SUIS ». (Entret. 450)



Note.
1. Ce niveau ou cette échelle de vision, ou sa profondeur est exprimé par les grandes oreilles du Bouddha.
 
 

Dernière mise à jour : 31-12-2011 20:43

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