Kaiki Club - Mokuyou no Kaidan
Mini-drama (1) de 32 épisodes de 20 minutes diffusé au Japon sur Fuji TV en 1995.
Akaboshi Noboru (joué par Takizawa Hideaki, dit Takki) est élève dans une école élémentaire. On ne reconnaît pas aux premiers regards Takki, sauf à certaines expressions de ses yeux. Noboru a un étrange grand-père qui collectionne des tas d’objets ramenés de plein de pays du monde.
Encore un drama sur une sujet d’école, mais ici sur une tranche d’âge plus jeune. A quand un drama sur les écoles maternelles !
Dans l’école il est question de fantômes, et de gobelins ou élémentals, ces esprits de la Nature. (Voir le film : The great Yokai war). Noboru n’en a jamais vu. Par contre l’élève Shuhei dit à sa maîtresse qu’il vient d’en apercevoir un derrière la vitre d’une fenêtre de l’école : une silhouette féminine dans un couloir.
Évidemment une heure avant dans le cours d’anatomie, le prof de sciences avait montré à ses élèves la statue d’un écorché. Ça à de quoi faire travailler l’imagination des enfants, heureusement encore intacte ; après, à l’âge adulte c’est foutu pour beaucoup.
Un yokai (élémental) se trouverait-il dans les toilettes des filles ? Noboru et quelques uns de ses copains sont curieux mais craintifs.
Noboru est déjà rationnel, il parle de la science à son grand-père, lequel lui assure que les yokais existent. Le grand-père n'est pas souvent présent et manque d'intégration à l'histoire.
Le jeu des enfants principaux acteurs semble naturel, par contre celui des adultes est superficiel, outré et théâtral. La réalisation est plus que quelconque et la musique un bouche-trou, par ce qu’il faut bien mettre, là, une illustration musicale ! L’histoire fait un peu patronage, mais bon je veux bien être indulgent, et c’est intéressant pour le début des jeunes acteurs. Seulement comment des enfants se promènent en pleine nuit dans les couloirs de leur école, sans qu’aucun adulte ne vienne à leur rencontre !?
Noboru a aperçu la silhouette féminine dans la salle de la pratique de chimie. Sa vision lui joue des tours. Par la suite la petite bande : 4 garçons dont le petit Shuhei et Tsubasa Imai (ici à l’allure de savant avec des lunettes et armé d’un balai dans l’épisode un), et une fille s’aventurent la nuit dans l’école, comme pour goûter les joies de se faire peur. Takki-Noboru est le plus téméraire de la bande. Pour avoir peur le jeu est réussit, ils s’enfuit tous à la vue de la jeune silhouette d’ectoplasme et sans yeux flottant dans un couloir. Elle a perdu une pierre laissé tombé du ciel et ramassé dans le jardin de l’école par Shuhei. C’est le téméraire Noboru qui rétablit cet accident d’espace-temps yokai.
Les enfants croient à un phénomène UFO.
Chaque épisode apporte un état synchrone, une interaction avec le monde des yokais.
Le monde magique partagé par les enfants de Mokuyou no Kaidan rappel, un peu, Harry Potter... Dans ce mini-drama il vient se mêler une part de technologie avec l’informatique de 1995, et les rubriques : psychisme, et phénomènes paranormaux. Bref de l’irrationnel. Marrant, dans l’épisode deux, à propos de miroirs qui en ont fasciné plus d’un, il est fait allusion à Aleister Crowley, membre au début du 20è siècle de la Golden Dawn. Pratiquant la magie, il semble jouir encore d’une popularité.
Comme Alice au Pays des Merveilles, le téméraire Noboru passe derrière le miroir et ramène plein de personnes disparues.
Une étoile à Mokuyou no Kaidan pour Takki et ses amis. On peut se laisser tenter à les regarder dans ce mini-drama mais sans plus, car le mystère et le merveilleux ne prennent pas du tout... Enfin à mon avis.
M. R.
Note.
1. Épisodes de 15 à 20 minutes chacun. Ancien standard de diffusion.
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Dernière mise à jour : 20-08-2008 23:15
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