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LA CLÉ Suggérer par mail
 

Ecrit par Sechy, le 24-05-2012 23:22

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Publié dans : Les News, Dernières news

Tags : Amour, Anarchie, Argent, Banques, Chaos, Communisme, Chronologie, Démocratie, Diable, Dictature, Dieu, Eau, Église, Esprit, Europe, Feu, Folie, Goulag, Gouvernement, Homéopathie, Illusion, Inquisition, Jardin, Justice, Labyrinthe, Laïcité, Libéralisme, Liberté, Maffia, Magie, Médecine, Métaux, Monarchie, Mondialisme, Mort, Nature, Opinion, Pagan, Peur, Pierre, Politique, Pouvoir, Prisons, Ptah, Pyramides, Religions, République, Révolution, Robot, Royauté, Russie, Sagesse, Satan, Science, Sécurité, Sexe, Silence, Supplices, Synarchie, Tao, Télépathie, Temps, Terreur, Volonté, Yokaï

 
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LA CLÉ
 
 
 
Comme un refrain essentiel, je repars avec la clé donné par Jean Coulonval dans Synthèse et Temps Nouveaux. Cette clé est aussi évoquée par le physicien Werner Heisenberg, élève de Max Planck et Sommerfelfd, et qui travailla avec Niels Bohr.
 
La CLÉ en question peut correspondre à la symbolique alchimique COAGULATION :
« Les ombres s’allongeaient dans la cour du château, puis la chaude journée se termina par un crépuscule gris bleu, suivi d’une nuit éclairée par la lune. On continuait à discuter, puis un garçon tenant un violon parut sur le balcon au-dessus de la cour, et le silence se fit ; alors résonnèrent au-dessus de nous les premiers accords en ré mineur de la chaconne de Bach. A ce moment là, j’eus le sentiment que le contact avec le centre était établi sans aucun doute possible. En-dessous de nous, la vallée de l’Altmühl, baignée de clair de lune, eût suffi à fournir les motifs d’un enchantement romantique ; mais ce n’était pas là l’explication. Les notes claires de la chaconne étaient comme un vent déchirant le brouillard et faisant apparaître les structures nettes cachées derrière celui-ci. On pouvait donc bien considérer qu’il y avait un centre, et que ce centre avait pu être évoqué à toutes les époques, par Platon et par Bach, dans le langage de la musique ou de la philosophie ou encore de la religion ; il devait être possible de l’évoquer encore, aujourd’hui et dans l’avenir ». (Werner Heisenberg, La Partie et le Tout - Le monde de la physique atomique).

En corrélation avec cela et Max Planck, il faut se souvenir du principe alchimique, et du Soi ou Instant et ici l’Athanor : on ne peut pas observer une chose sans perturber la chose ou le phénomène à observer.
Tout tourne avec un centre parfaitement défini par Jean Coulonval. Et cela est fondamental et concerne ceux qui veulent tout mesurer et veulent faire avaler à tous leur opinion. Ainsi si une personne mesure avec un thermomètre classique la température d’une tasse thé et trouve 70°, quelque soit la façon dont elle effectue la mesure, ce qui est l’actuelle définition du mot science : une chose ou expérience reproductible par tous, en tous lieux et en tous temps, la chose risque de se corser ou de devenir fausse pour des observateurs différents physiquement ou mentalement. Car la notion de température n’est qu’une convention humaine concernant le degré de notre conscience ou de notre ignorance sur les mouvements des molécules dans le thé. Si les observateurs étaient différents, et même si l’état véritable du système ne varie pas de l’un à l’autre ; car ces observateurs différents pourraient posséder un degré de savoir différent. Je reprend ici l’idée de Heisenberg sur la température de la tasse de thé, cela peut se compliquer car il s’agit d’échange entre le thermomètre et le thé. Aussi un thermomètre n’est véritablement un thermomètre que lorsque, à la fois dans le système à mesurer (le thé), et le thermomètre, les mouvements moléculaires correspondent, avec le degré de précision exigé, à une base, à une sorte « d’équerre et compas ». Si cette condition est remplie, tous les thermomètres donnent le même résultat, c’est pour ainsi dire : « La même soupe pour tous », que certains appelleront « objectivité ». Ainsi est très problématique, et en dehors de l’Instant, la dualité entre subjectif et objectif et pénètre dans la zone de l'OPINION.
Ce qui se nomme science actuellement est donc l’expérience dite objective, c’est-à-dire reproductible et contrôlée par d’autres, qui est donc objective dans ce sens précis. Alors toute « science » doit accepter et se baser sur la loi de causalité, et que cette « science » ne peut exister que si la loi de causalité existe. Cette loi cher aux Hindous  est comme un « outil » de la pensée actuelle, à l’aide duquel on peut essayer de transformer une matière brute de nos impressions sensorielles en expérience. Werner Heisenberg se demande si la mécanique quantique du côté rend moins stricte la loi de causalité, et de l’autre côté prétende encore rester une « science » ?
 
 
Voici à nouveau l’exposé de Jean Coulonval :
« Je ne suis pas maçon, mais ouvrier d’usine. Je vais donc employer un symbolisme de mes outils.
1. Le tour, ou toute autre machine pour usiner le métal avec des outils de coupe. Il possède une essence : la conjonction de deux mouvements, l’un circulaire de la pièce à usiner, et l’autre de translation de l’outil sur la pièce (ou l’inverse). Cette conjonction, ou sa possibilité, existe de toute éternité dans les essences de la Création, avant même qu’aucun homme ait eu l’idée, dans le temps et l’espace, de construire un tour. Les tours, fraiseuses, perceuses, imaginés à partir de ces essences géométriques pour une multitude de besoins particuliers, je les appellerai des « accidents ». Il se trouvera toujours un imbécile pour essayer de faire fonctionner la machine à l’envers, c’est-à-dire renverser l’ordre essences-accidents. Résultat : il bousille quelque chose.
La révolte de Lucifer, le péché originel, ce n’est rien de plus. C’est simple comme le fil à couper le beurre.
2. L’équerre à centrer. C’est un outil qui sert à trouver le centre approximatif d’une surface qui ressemble plus ou moins à une circonférence. A la façon dont on a décidé que Bourges est le centre géométrique de la France.
La circonférence fort irrégulière représente la section d’une barre d’acier plus ou moins cylindrique. En portant l’appui des tétons en plusieurs points on trace autant de lignes AB [figure ci-dessus]. On obtient un petit polygone irrégulier qui est le centre approximatif. Ce sont les accidents externes du contour de la pièce qui en ont décidé. En quelque sorte, ils l’ont imaginé, fabriqué. C’est ce que fait le mode de pensée qu’on appelle « opinion », scientifique, métaphysique, ou même religieuse, quand l’homme se fait de l’Absolu une conception qui convient à ses appétits, dans le monde des accidents, du spatio-temporel.
Le discours logique qui cherche les essences au travers des accidents opère à la façon de l’équerre à centrer qui ne peut tenir compte de toutes les lignes AB possibles pour la simple raison qu’elles sont en nombre inépuisable, in-défini (ce qu’on appelle à tort l’infini). Pas plus que l’équerre à centrer, il ne peut tenir compte de tous les accidents existants ou possibles dans le spatio-temporel, et en conséquence aucun discours logique (tous les philosophismes sont des discours logiques) ne peut atteindre à la vision de l’Absolu. Il est toujours couillonné. L’Homme ne peut atteindre l’Absolu que si l’Esprit vient lui-même le chercher pour le placer au centre, c’est-à-dire en LUI [le Soi, l’Instant]. [Coulonval parle alors de 'soumission']

La Vérité, pour l’Homme et pour chaque homme, c’est l’idée qu’il se fait de sa nature d’homme. Et il se trouve que, de même que l’équerre à centrer situe le centre d’une façon subjective, par approximation imaginative, aucune idée de l’Homme acquise par le discours logique, et qu’on appelle « opinion », n’a de valeur scientifique, quoi qu’elle en prétende.
En fait, la connaissance par l’Homme de sa nature humaine ne peut être une science puisque toute science naît d’un dialogue entre un sujet qui étudie et un objet étudié ; et que par ailleurs l’Homme étant ontologiquement, en ses essences, le résumé, la globalité de l’Être et de l’ex-istant, il est de ce fait dans l’impossibilité de se poser comme sujet étudiant d’un « Univers » qui lui serait extérieur. C’est, géométriquement, impossible. C’est pure illusion satanique fondée sur le renversement des rôles entre essences et accidents ».

Imaginer le centre se produit dans la langue tous les jours : on fait des conventions car on ne sait jamais exactement ce qu’un mot signifie ; et le sens de ce que nous disons dépend de la relation avec les autres mots de la phrase et de sa syntaxe, et du contexte où la phrase est prononcée, et même d’une grande quantité d’autres circonstances.
Ainsi : Les noms sont relatifs soit aux opérations, soit aux couleurs, soit aux principes, soit aux qualités de la Matière. (D’après A.J. Pernety). Donc attention au con-texte (avec le texte) : rien que la Matière-Mercure peut signifier ces mots :
ADROP, AGNEAU, AIGLE, AIR, ALGALI (1er Matière de l’œuvre), ARSENIC, ATHANOR (vulgaire, ou secret des Philosophes), BAIN, BAIN-MARIE, BEJA, BLANC-ESPRIT, CADMIE, CHIEN, CHOSE VILE, CIBATION, CIRCULATION, CLEF, etc... Bref, Tout part de l’Eau.

La vérité se trouve dans l’Abîme de simplicité, celui des V comme : Vie / Vif / Vigueur / Virilité / Voir / Vérité / Verbe / Voix / Voie / Vertu / Viser / Vision / Vitre / Voler / Voter / [VOLOIR] / VOLONTÉ (AVE-AVERE) / Victoire / Vent / Vain [VAI] / Vide / Vanité / Vague / Venin / Vulgaire / Vase ou Vaisseau. Vain touche Vanité, et par là Bouvard et Pécuchet, car iceux n’ont pas eût le courage d’aller jusqu’au bout, et s’avouèrent vaincu en retournant à leur routine d’avant leur exploration du gouffre. Par contre, Antonin Artaud a été jusqu’au bout.

Cette loi de cause et effet m’a toujours paru suspect, tout comme la soi-disant impossibilité de dépasser la « vitesse de la lumière ». Les philosophistes du siècle des perruques poudrées ont bien dépassé cette vitesse pour nous donner 1789 ! Il est dit que pour entrer en Alchimie, il faut y aller entièrement nu : laisser dans le monde profane toutes ses idées reçues depuis la petite enfance, et même avant, à cause de l’hérédité et du milieu professionnel dans lequel on naît ; il faut surtout y laisser au profane le langage conventionnel appris, donc la loi de cause à effet. C’est pour cela que le TAO et son Non-Agir (Wou-wei ou Wuwéi) est très attractif : tout ce qui se fait spontanément est supérieur à ce qui se fait volontairement. C’est une définition de la GRATUITÉ, ce qu’il n’y a pas dans la la loi de cause à effet, que je qualifie de LOI MAFFIEUSE : Action-réaction, je casse ta baraque et si tu veux pas que je continue à tout détruite, tu dois me payer pour que je te protège.
La loi de cause à effet est parfaitement rendu par la symbolique du BLÉ, d’où d’expression : se faire du BLÉ (voir la page Jardin et Abîme de simplicité). S’il y a bien quelque chose comme le « produit du travail », ou « à la sueur de son front », c’est bien la civilisation agraire et ses cultures de céréales ! On le retrouve jusqu’au nucléaire en passant par le pétrole et le charbon et le gaz. La loi de cause à effet du blé est dans la lignée d’abord de la chronologie tueuse, ensuite de la hiérarchie chère aux francs-maçons et à l’Église de Rome, du darwinisme, puisque passant par l’analyse du genre : le ciel donne sa substance, sous forme de lumière et d’eau, qui descend sur la graine qui va devenir épi de BLÉ. Tout cela relève de l’idéation et donc d’un espace et d’une chronologie. Certes, les saisons jouent en Alchimie, mais le « point d’entrée » y est partout et à la fois à n’importe quel moment et à un moment déterminé ! La chronologie n’a plus rien à voir avec que nous en connaissons avec l’appellation « Temps philosophique », renvoyant à un ordre de séquences appelées « Temps philosophique ». Et par exemple l’heure appelée « midi » dans le temps vulgaire peut être appelée « heure sans ombre » en Alchimie. Tout est symbole.
Je ne dirais pas comme Françoise Bonardel (dans sa thèse d’État de 700 pages) que l’Alchimie est « sotériologique », car il est dit dans quelque livres d'Alchimie que le début est identique à la fin ! Et Paracelse dit qu’il faut se débarrasser de la chronologie. Bien-sûr il y a naturellement un commencement : LA PEUR DE LA PAGE BLANCHE (Instant) ; la peur parce que la Page est le TOUT, à un moment donné.
 
 

Dernière mise à jour : 24-05-2012 23:50

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