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Chute de l’humain = Humanisme Suggérer par mail
 

Ecrit par Sechy, le 16-07-2012 00:25

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Publié dans : Les News, Dernières news

Tags : Amour, Anarchie, Argent, Banques, Chaos, Communisme, Chronologie, Démocratie, Diable, Dictature, Dieu, Eau, Église, Esprit, Europe, Feu, Goulag, Gouvernement, Homéopathie, Illusion, Inquisition, Jardin, Justice, Labyrinthe, Laïcité, Libéralisme, Liberté, Maffia, Magie, Médecine, Métaux, Monarchie, Mondialisme, Mort, Nature, Opinion, Pagan, Paradis, Peur, Pierre, Politique, Pouvoir, Prisons, Ptah, Pyramides, Religions, République, Révolution, Robot, Royauté, Russie, Sagesse, Satan, Science, Sécurité, Sexe, Silence, Supplices, Synarchie, Tao, Télépathie, Temps, Terreur, Volonté, Yokaï

 
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Chute de l’humain = Humanisme
ou systèmes en isme ou iste


Allons enfants de la patrie... des élites de pédophiles,
l’étendard sanglant des masses noires est délavé...
 
 
 
Le principal état et sentiment fondamental du Moyen-Âge fut l’insécurité, de nos jours c’est la même chose ! Au Moyen-Âge la sécurité se trouvait derrière les châteaux de pierres, mais surtout derrière la religion et au Paradis ou derrière les miracles et autres merveilles, cependant il existe toujours l’insécurité lié à l’enfer ! Ce qui prolonge l’insécurité terrestre. Le Miracle au Moyen-Âge tient lieu de Sécurité Sociale, écrit avec un sublime humour noir Jacques Le Goff dans : La civilisation de l’Occident Médiéval.
 
 
HUMANISME : doctrine qui prend pour fin la personne humaine et son épanouissement. L’existentialisme de Jean-Paul Sartre est un humanisme. Tous ces ismes d’après le dictionnaire Le Robert. Sinon Le Robert donne le sens de 1877 : mouvement intellectuel européen de la Renaissance, caractérisé par un effort pour relever la dignité de l’esprit humain et le mettre en valeur, et un retour aux sources gréco-latines. Mais qui dit « mouvement intellectuel » dit le MENTAL, et donc un recul de la spiritualité et de l’Instant.
L’humain est celui qui sait se tenir verticalement sur ses deux jambes sans être gêné par la pesanteur de sa planète, et qui n’a pas besoin des béquilles compas et équerre.


Voir aussi les pages :
- Humanisme ou débilité humaine - Civilisation diabolique anti-humaine.
- Hu-mains.

Dire : « Je suis juif et vous êtes anti-machin » (en cas de problème), est typiquement la dérive de l’humanisme. À ce moment là on peut aussi dire : « Je suis bouddhiste et vous êtes anti-machin » est également de l’humanisme tordu ou de la pleurnicherie, mais précisément du chantage typiquement humaniste (au mieux typiquement humain).
Est aussi typiquement humaniste le phénomène du GHETTO (mot italien : guetto, désignant le quartier de résidence forcée des Juifs à Venise). Pendant le 19è siècle, surtout en Russie, le ghetto physique s’installa ; puis ensuite il s’installa une autre forme de ghetto, mental : la peur ou phobie de « l’antisémitisme ».
D’autre part, toujours dans le registre humaniste, voir ce qu’il se passe de sordide dans les réseaux de pédocriminalité de l’élite étatique (évidemment dans le sens dégénéré actuel) : les messes noires d’antan ça existe toujours à notre époque de diarrhée technologique et de soi-disant « civilisation » ! Le dernier film de Stanley Kubrick en parle très bien.
« Allons enfants de la patrie » des élites de pédophiles étatique... l’étendard sanglant des messes noires est levé ! »

Il est possible de voir le thème du COMMUNISME sous deux variantes :
- Le Communisme modèle soviétique qui devait détruire de par le monde toutes les nations.
- le Communisme modèle sionisme qui devait installer une seule nation (Gouvernance mondiale).
Il ne faut pas oublier que beaucoup de Juifs commencèrent à créer des brouettes de banques (voir les Rothschild-Rockefeller) tout au long du 19 siècle s’industrialisant, et se révoltant aussi, le 19è siècle est le siècle des révolutions, et pas seulement en France, ça commence en Russie : fin de la révolution de 1789 et des guerres de Vendée, puis révolutions de 1830, de 1848, la Commune de Paris, les assassinats en Russie...
Et pour faire des révolutions IL FAUT DU FRIC.

RAPPEL : la révolution russe est la création des Juifs sionistes. La plupart de ses chefs étaient juifs.
     
Le mot/maux « antisémitisme » (encore un isme) est devenu le symbole de la croix en Argent destinée à tuer le vampire ! (tuer l’autre à la façon du dualisme guerrier) et à ramener à 1939-1945 et à l’Allemagne de Hitler.
À ce moment là, je sors l’autre Croix, mais celle-là en Or : communisme des Juifs Bolcheviks et du marxisme-léninisme = au delà de 50 millions de morts (voir notamment Katyn et les communistes qui en rendirent l’Allemagne de Hitler responsable, alors que l’URSS et Staline sont les responsables).
La mode du chantage ou Inquisition à « l’antisémitisme », et sa fabrication de toute pièce, n’a que trop duré, ça ne prend plus. Les Russes ont beaucoup plus souffert que les Juifs au cours de ces 300 dernières années (depuis la construction de Saint Pétersbourg).
Et puis, autre croix, il y le sacrifice des Arabes et des Palestiniens exterminés par les alliés et les Couilles en Or et leur création de l’Israël raciste. Il n’y a qu’à voir la montée anti Islam actuelle et les problèmes de la Syrie etc.
D’autre part, si certains Juifs (les Jéhovistes lunaires de la tribu de Juda) représentent une forme d’humanisme vérolée parce qu’ils abiment tout et possèdent un fond raciste (le peuple ou race élu, selon leur opinion de judaïstes), le monde a besoin d’eux à cause de leurs qualités (et de leurs défauts) ; et on ne peut pas retrancher une croyance religieuse ou une machine politique, quelle qu’elle soit, et ses croyants !

Les deux découvertes fondamentales de l’être humain sont :
- La Mort.
- Le Feu.

Au Moyen-Âge naît une sorte de « Triomphe de la Mort » : l’imprimerie, véritable révolution, et non celle de 1789 ! Car on commence à imprimer la Bible, mettant ainsi aux plus fortunés (pas nécessairement les nobles), TOUT LE TEXTE à la portée du public sachant lire. On entrait dans le monde du conventionnel par rapport à l’ancien monde de l’image accessible aux personnes qui ne savaient pas lire.
Et c’est là qu’entre véritablement en piste l’humanisme. Un humanisme qui se répand à partir de 1350 à travers toute l’Europe, dans les milieux cultivés, mais avant dans les universités qui ne sont pas encore sous le lavage de cerveaux de la scolastique sclérosée et inquisitoriale. La pensée nouvelle s’installa pour se poursuivre jusqu’à nos jours.

Ainsi naissait l’idée que l'homme est la mesure de toutes choses ; et de nos jours on en a fait, grâce à la religion de l’homme : l’homme est mesuré par les choses !
L’homme est la mesure de toutes choses est par exemple surtout symbolisé par la découverte de la perspective : œuvres de Piero della Francesca (tableau en haut de page). « Plus qu’un système de projection géométrique fondée sur l’adoption du point de vue unique [naissance de l’opinion], ‘un symptôme d’une plus vaste transformation des esprits’, qu’il implique ‘une analyse incessante de la position de l’homme, dressé sur la terre et plongeant dans une atmosphère fluide’ », écrit Jacques Le Goff dans : La civilisation de l’Occident Médiéval.
L’homme devient individuel. Il mesure désormais l’espace, et bien d’autres choses ! « Pour le Moyen-Âge, l’homme était une imitation, un raccourci du monde, un microcosme. Désormais le rapport est inversé. L’uomo è modello dello mondo, dit Léonard de Vinci : « L’homme est le modèle du monde ». Et ils part à sa découverte », écrit Jacques Le Goff.
Il part à sa découverte mais est en train de se perdre : « il est mesuré par les choses ! »

« La pensée antique n’a survécu au Moyen-Âge qu’atomisée, déformée, humiliée par la pensée chrétienne [notamment le vandalisme vis-à-vis des monuments et pratiques des anciens cultes celtiques et autres] », écrit Jacques le Goff.
Le Moyen-Âge est par excellence anti technologie (l’innovation ou l’anti tradition fait peur), ce qui exaltera l’imagination et l’art sous toutes ses formes. Les textes sur le christianisme sont difficiles, aussi on tente de les expliquer à plusieurs niveaux de lectures ; « d’où toute une série de clefs, de commentaires, de gloses derrière lesquels l’original commence à disparaître », écrit J. Le Goff. Alors le concours de l’imprimerie et de la Réforme au 16è siècle tentera sa redécouverte, mais en rationalisant.
Le mot RÉFORME commence a apparaître sous Charles 6 (1380-1422), au moment où le royaume français est la proie des guerres entre Armagnacs et Bourguignons, et où le Concile de Constance (1414-1418) se penche sur le Grand Schisme.


Le Moyen-Âge reste, est, une société profondément humaine, et non humaniste ou système iste. En regardant la moindre sculpture, la moindre enluminure, les moindres émaux, cela suffit à prouver ce côté profondément humain, et j’ajoute : chaleureux, rieur même s’il crève de peur. C’est cela qui en fait une société profondément humaine dont l’époque m’a toujours attirée dès l’enfance. En tous cas une société profondément moins INHUMAINE que la notre !



Une société TOLÉRANTE : supporter les autres, (les autres pratiques religieuses), c’est supporter les « infidèles ».
D’autre part, le mental, avec le pouvoir, étant le drame humain, comme l’écrivait Abélard au 12è siècle, a soutenu qu’il n’y a de péché que selon l’INTENTION, donc l’action du mental. Ainsi on peut se tromper de bonne foi sans se dresser contre Dieu. Abélard en est venu à défendre les bourreaux de Jésus : en faisant ce qu’ils ont fait ils ont cru être agréables à Dieu... Donc cette liberté à protéger les autres croyances ne marche que dans un sens, et ne vaut que pour ceux qui sont nés hors de l’Église de Rome (Juifs, Musulmans, Païens), car si le croyant combat sa propre croyance, il devient un hérétique, car le Baptême engage irréversiblement, mais les baptêmes forcés sont condamnés.

Une société TOLÉRANTE ? qui croyant à son Dieu et voulait l’imposer à tous en tuant ? En apportant ses maladies et ses tares de civilisation ? (cas des destruction des Peuples du Soleil en Amérique, mais c'est déjà la Renaissance).

Comme écrit en début de page, est étonnant le parallèle de l’insécurité au Moyen-Âge avec notre époque aussi obnubilé par sa sécurité, feinte plus que réel, surtout grâce à sa technologie. Ainsi au Moyen-Âge le véritable humanisme était pour se protéger, de s’appuyer entièrement sur la solidarité du groupe, des communautés dont on fait partie. Les risques de damnation sont si grands, les chances de salut si faibles, que la peur l’emporte sur l’espérance. Pour les êtres humains du Moyen-Âge, ce sont les calamités naturelles et la mesure des réalités spirituelles, qui ont amené les historiens à dire « que le rendement de la vie morale paraissait à l’humanité médiévale aussi faible que le rendement de l’agriculture. Ainsi mentalités [chevalerie de l’entraide], sensibilités, attitudes sont ordonnées par le besoin de se rassurer », écrit Jacques Le Goff.

Le compas et l’équerre du Moyen-Âge c’est la théologie : du Grec théo (Dieu) et logie, soit : étude des questions religieuses fondée principalement sur les textes sacrés, les dogmes et la tradition. Donc la vie se construit sur cette base réglementaire.
De nos jours, la franc-maçonnerie spéculative rêve d’établir le même genre de base, mais avec sa « théologie » pochette surprises des religions à mystères à grandes louches de judaïsme sous le package "laicité".
Au Moyen-Âge on glose tellement qu’on en perd le file de l’origine. Le savoir en devient un recueil de citations, de sentences, recueillies sous forme « d’autorité » ou sorte de « géométrie du compas et de l’équerre » transformée en opinion.

Si le Paradis, donc l’Instant devait se retrouver à une époque, il serait au Moyen-Âge, tant le temps semble s’y être arrêté ! tant il s’y trouve la volonté de non changement, avec la force d’inertie qui « semble avoir absorbé une grande part de l’énergie mentale des hommes du Moyen-Âge », écrit J. Le Goff. Changer d’état était un pêché !
Dans cette société paysanne traditionnelle (à cause de la dérive lointaine des chasseurs-cueilleurs ayant choisit la voie de l’Agriculture), le proverbe joue un rôle capital. Et le poids du passé joue un rôle essentiel dans l’encadrement de la société médiéval. Le droit féodal est fondé sur LA COUTUME.

COUTUME : sonne comme COSTUME : habitude, façon d’agir selon l’usage, l’habitude, la tradition. La règle ou le compas c’est ce qui a été établit à « une époque immémoriale », soit : « les vieux rouleaux ». Et après des millénaires d’errance, de nos jours prochains nous sommes près de retrouver les VRAIES COUTUMES ancestrales.

Comme pour contrer cette apparent état figé de répétition mécanique, comme une prison, le Moyen-Âge s’évadait dans le merveilleux ou les Miracles, les Saints, ou le surnaturel (l’Alchimie). La science elle-même peut devenir miracles : tremblements de terre, comètes, éclipses. L’art au Moyen-Âge aborde l’être humain par le rêve avec les monstres.
Le miracle ayant lieu dans le monde spatio-temporel pose alors un problème qui deviendra une tare (selon notre mentalité) de l’époque médiévale : le Jugement de Dieu : on se comporte en sophiste en prêtant des pensées à Dieu comme : « Dieu se tient du côté du droit, ou du bien ». Avec ce sophisme on envoya bien des pauvres bougres dans les flammes des bûchers !

Épreuve de Dieu d’Iseut : « Elle s’approcha du brasier, pâle et chancelante. Tous se taisaient : le fer était rouge. Alors, elle plongea ses bras nus dans la braise, saisit la barre de fer, marcha neuf pas en la portant, puis l’ayant rejetée, étendit ses bras en croix, les paumes ouvertes. Et chacun vit que sa chair était plus saine que prune de prunier. alors de toutes les poitrines un grand cri de louange monta vers Dieu ».

Aussi, ce « Jugement de Dieu » est-il réellement un sophisme ?
Ce n’est pas si simple, si dualiste.


Pouvoir de l'esprit sur la Matière, la notre, la Terre.

« À une fête de marabout, j'assistai un jour à une sorte de séance de Derviches tourneurs. Un homme, après avoir tourné des heures au son de la raïta [Note : sorte de flûte à anche qui deviendra après de nombreuses transformations notre moderne hautbois], autour d'un brasier, en balançant la tête, croquait une braise rouge comme un bonbon, sans en avoir aucune brûlure. Je me souviens alors qu'un jour, alors qu'un copain coupait au chalumeau une sorte de cadre en fer à charpente, j'avais retenu avec le bras la partie coupée pour qu'elle ne lui tombe pas sur les pieds. Je vis la fumée qui montait de la peau brûlée, mais je ne ressentis rien. Et cette brûlure qui, raisonnablement, aurait dû mettre à guérir quinze jours ou trois semaines, s'est effacée en deux ou trois jours, sans cicatrice.
Aucun doute, il y avait des rapports étroits entre l'âme et le corps physique. Ou plutôt entre l'esprit et le physique, puisque le corps aussi est animé. Il est difficile d’employer ces deux mots [âme, esprit] qui, tantôt, sont donnés comme synonymes, tantôt comme désignant des réalités différentes. Alors se posait, avec plus d’insistance encore, la question qui s’était éveillée en moi lors de la crise d’asthénie au Maroc : « Que suis-je ? Qui suis-je ? Qu’est-ce qu’un homme ? ». Jean Coulonval, Synthèse et Temps Nouveaux.
À la suite, Jean rêve d’une cathédrale, comme moi il ne parvient pas à dessiner la beauté de cette cathédrale...

Dans la pensée médiévale, chaque objet était considéré comme quelque chose qui lui correspondait sur un plan plus élevé et devenait son symbole : en haut comme en bas et l’inverse (macrocosme et microcosme). Le sens du sacré, de la pensée magique existait encore...

Enfin, il est étonnant que les « humanistes » (dans le mauvais sens du mot), se montrent actuellement hypocritement respectables envers TOUTES les religions, alors que c’est ce respect des religions que les « humanistes » ont retiré en premier aux religions révélées : « Les religions c’est pas bien, ça enchaîne l’être humain, etc... ». C’est pourtant l’Église de Rome qui a fait quasiment l’humanisme en décrétant que les « sauvages » que massacrèrent les Conquistadors espagnols et portugais, étaient des humains comme eux ! Même si leurs Dieux étaient différents...
À ce propos, ne pas manquer l’extraordinaire conférence de Marion Sigaut sur le Siècle des Lumières ou anti humanisme.
 
 

Dernière mise à jour : 16-07-2012 00:58

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