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Ce salaud d’Aristote déclenche la PEUR Suggérer par mail
 

Ecrit par Sechy, le 31-12-2012 18:56

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Publié dans : Les News, Dernières news

Tags : Alchimie, Amour, Anarchie, Argent, Banques, Bourgeois, Chaos, Communisme, Croyance, Chronologie, Démocratie, Diable, Dictature, Dieu, Dragons, Eau, Église, Esprit, Europe, Feu, Goulag, Gouvernement, Guerre, Homéopathie, Illusion, Inquisition, Internet, Jardin, Justice, Labyrinthe, Laïcité, Libéralisme, Liberté, Maffia, Magie, Médecine, Métaux, Monarchie, Mondialisme, Mort, Nature, Opinion, Pagan, Paradis, Peur, Pierre, Politique, Pouvoir, Prisons, Ptah, Pyramides, Religions, République, Révolution, Rire, Robot, Royauté, Russie, Sagesse, Satan, Science, Sécurité, Sexe, Silence, Supplices, Synarchie, Tao, Télépathie, Temps, Terreur, Transformation, Vide, Volonté, Yokaï

 
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Ce salaud d’Aristote déclenche la PEUR

La dramaturgie ou culture-prison de la Cause et Effet
Inquisition nommée « Théorie du Complot » permettant son petit scénario


Drame de l’illusion et de sa pensée unique (démocratique)
 
 
 
Oui, 98% de la fiction dramatique d’aujourd’hui est construit d’après Aristote. Comme à Guignol où les enfants aiment avoir des frissons en voyant le voleur poursuivi par le gendarme : l’attrapera-t-il ou non ? Quel suspens... Certains scénaristes comme Yves Lavandier défendent la dramaturgie aristotélicienne, et pour Lavandier ce sera dans un gros livre de 615 pages ! Lavandier prétend que la vie est elle-même aristotélicienne... Pitié Yves, pas ça ! ou je me suicide tout de suite... 
 
Raconter une histoire c’est tomber dans la chronologie tueuse, avec l’idéation ou le « fil de l’histoire »... On tombe sous le coup de la séquence, et ça devient dramatique pour le sens de l’être humain. Encore un truc, une illusion qui éloigne de l’Instant, du Soi, comme tout ce que fabrique Hollywood.

L’idée de cette page m’est venu en visionnant la très mauvaise série télé « Revolution », véritable « roman de gare » pour faire passer le temps ou faire passer le train et sa longueur, ou plutôt pour faire consommer, tant le scénario est un traficotage avec des ficelles parfois épaisses pour « tenir en haleine » le pauvre type qui perd son temps à regarder cette daube. Ce genre de série ne se garde pas dans un disque dur ou un DVD. Seul l’idée de départ de l’histoire est valable, et encore, car pompée sur Nikola Tesla et la transmission du courant de l’électricité dynamique à distance. En plus, le ou les scénaristes de cette série cultivent un aspect malsain, franchement sadique avec plaisir à montrer une certaine fascination du mal. Bref : poubelle.

Ce type de scénario de ‘Revolution’ est effectivement fabriqué pour « faire passer le train », faire passer le temps, pour coller à son siège le téléspectateur totalement impuissant devant le drame, devant le sadisme de quelques protagonistes, et ne peut rien faire d’autre qu’ATTENDRE LA SUITE. C’est cela qui sert d’accrochage, qui sert à vendre le produit. Ainsi l’identification avec celui qui fuit le danger est quasi totale. Il est important de connaître les ficelles pour ne pas perdre son temps. Pour un scénariste et son metteur en scène, il est capital de fabriquer qu’une émotion ne doit pas être seulement vécue par l’un des personnages, mais elle doit aussi être vécue par le spectateur ; et la peur en est l’outil principal, avec son ennemi de toujours LE RIRE (voir le théâtre de Guignol pour les enfants si bons spectateurs, enfin les tous petits, car les enfants de 10 à 14 ans sont attentifs si le jeu et l’histoire est honnête, mais chahutent si l’ensemble est artificiel et médiocre).

Le plus drôle dans ‘Revolution’, c’est que le nouveau gouvernement après le cataclysme qui détruit totalement les USA s’appelle : République, et celle-ci ressemble à une des plus dures tyrannies façon URSS à ses débuts ! Bien-sûr le chef d’État est un malade mental comme il se doit puisqu’il est rongé par le pouvoir et est un incapable. Dans cette série US la caricature est limite, et souvent grossière, voir scolaire.
‘Revolution’ s’inscrit dans la caricature de la dramaturgie : dosage de la cruauté par des scénaristes sadiques et persécuteurs. Apparemment ces scénaristes n’avaient aucune compassion pour leurs personnages.

Base de la dramaturgie à la Aristote : personnage, objectif, obstacle, conflit, émotion.
Le personnage cherche à atteindre un objectif (dans ‘Revolution’ c’est la survie et le rétablissement de l’énergie), et le personnage rencontre des obstacles (les républicains et leurs milices sadiques), cela génère donc des conflits très violents et des scènes de sadisme devant enclencher des émotions, de la peur et du dégoût à la fois pour le ou les acteurs et pour le  spectateur.
Encore une fois le moteur principal est LA PEUR. Lavandier écrit que pour avoir une bonne histoire dramatique, il faut trois choses : du conflit, du conflit, du conflit. C’est ce qu’il se passe dans ‘Revolution’, mais de manière scolaire et trop voyante, même si le contexte est apocalyptique. Les Japonais traitèrent le même genre d’apocalypse avec leur territoire propice à des éruptions volcaniques, et ils le faisaient avec beaucoup de subtilités, ce qui accrochait encore plus le téléspectateur (voir par exemple le film Sinking of Japan)

Cette trinité de Lanvandier en répétition trois fois du mot CONFLIT est dans le thème catastrophique de la VOLONTÉ, ce qui n’a pas échappé au philosophiste à la Aristote Hegel : « Toute action doit voir un but déterminé » (L’esthétique). Nous sommes donc encore et encore dans la Sainte croissance, dans le but et la volonté, dans l’évolutionnisme de la géométrie de la ligne droite euclidienne. Tout cela est destructeur et bien dans l’optique actuel du WINNER ; destructeur et non constructif par rapport à la CONTEMPLATION PURE. Et une histoire est pour moi totalement décevante lorsqu’à la fin du film le « but est atteint », comme spectateur j’ai toujours eu l’impression d’avoir perdu mon temps. Le pire but étant bien-sûr le « moyen de gagner de l’argent » !!!

Souvent le but à atteindre et la fin du film se nomme CLIMAX : nœud dramatique de l’histoire et plus important apportant la SOLUTION. C’est l’événement final généralement paroxystique qui apporte la solution terminale, il n’y a plus qu’à sortir de la salle de cinéma. Climax, terme anglais pour : clou, bouquet, point culminant, orgasme... Climax renvoie à hiérarchie ou échelle, donc une gradation ascendante, évolutionniste ou crescendo. Bien-sûr il peut y avoir plusieurs Climax dans un film, on parle alors d’actes, de « coups de théâtre », etc.

Avec le système de la narration dramatique d’Aristote, la peur en devient un excitant, presque une drogue. On s’identifie aux personnages qui est un plaisir fondamental écrit Lavandier, donc une illusion émotive provoquée par le mental. Évidemment l’être humain est aussi à la fois spectateur et acteur de ses rêves où là encore le mental et à l’œuvre (sauf au sommeil profond où règne le Soi comme l’explique Ramana Maharshi).

Magie, rituel, prêtres, cérémonies et pompes sont autant de rituels racontant une histoire chargée de symboles activant le mental, toujours dans une optique de CONFORT. Dans la dramatique la peur est encore du confort, en plus lorsque l’on est confortablement assis dans son fauteuil de spectateur de théâtre ou de cinéma, ou coincé dans son fauteuil devant un écran de télévision.
Après les spectacles et rituels du sacré on est passé au profane, tout en gardant un côté religieux.
Tout cela, rituels sacrés ou profanes se résume par deux mots : RELIGIONS, et FÊTES. Les deux sont fait pour cimenter les gens entre eux : SOCIALISER, RELIER, soit religieusement, soit de façon profane dans le cadre d’une fête profane.
La dramaturgie façon Aristote marche comme règles et compas franc-maçonnique. Évidemment que les règles de dramaturgie, pour certains comme Lavandier, peuvent être apprises.

Comme tout est mouvement, ce n’est pas l’histoire qui compte ni ce qu’il y a dans les plans et les séquences, c’est le choix et le mouvement entre chaque plans qui compte. On ne doit jamais voir un symbole fixe, mais toujours en mouvement, soit THÈMES ET VARIATIONS : un thème devient variation, puis redevient un thème transformé, pour repasser en variation (principe alchimique). Par exemple une scène au fort contenu pourra être filmé sans soin, le résultat émotionnel sera toujours là.
Il est vrai que le CONFLIT EST UN PUISSANCE MOTEUR : on a besoin de l’adversaire comme le pôle plus a besoin du pôle moins : « Dieux brasse dans les deux sens » écrivait Jean Coulonval dans Synthèse et Temps Nouveaux. Plaisir et douleur sont une même chose et si proche !

La peur chez Alfred Hitchcock : il faut dès le début établir la règle du jeu : montrer aux spectateurs les éléments présents, sinon, il n’y a pas de suspens.

En résumé :
Cette fabrique de peur en dramaturgie, je l’appelle « le système Lavandier » car pour lui « la vie est aristotélicienne ». Il est donc issue des ergoteurs grecs et de la logique à la Aristote, et pour cette raison je n’ai jamais été au delà du premier tiers de son livre : La dramaturgie. Pour lui il faut une réponse à tout. Il s’inscrit parfaitement dans le siècle des lumières et de la « raison » où il faut tout mesurer pour que ce soit « scientifique », donc reconnu de façon égalitaire.
Aristote s’inscrit bien dans le matérialisme et le culte du Winner : unité d’action. D’autres travailleurs du chapeau inventent la règle des trois unité : temps, lieu, action, notamment des Italiens au 16è siècle, et des Français au 17è siècle. Les auteurs grecs respectaient aussi cette règle. Au cinéma cette règle n’a aucune utilité, seule l’unité d’action compte ! Et il faut du visuel, pas du texte.

Maintenant dans tout cela s’inscrit bien avec notre moderne « THÉORIE DU COMPLOT » destinée à FAIRE PEUR, comme le bourreau pouvait faire peur lors de l’interrogatoire de l’Inquisition.

LA PEUR DE SORTIR DU CONFORT.


COMPLOT : 1200, rassemblement de personnes. On a déjà là un petit scénario : que vont-ils comploter ? Le complot implique le secret, les « messes basses ».

Oui, l’Inquisition moderne menace du mot « Complot » tout ceux qui ne respecte pas son dogme, à savoir celui de la république universelle ! Et comme il y a le sens du secret dans le mot complot, de nos jours le pouvoir en place parlera de SECTE, et évidemment de TERRORISTE allant avec la mode du PRÉSUMÉ (secret, caché).


INQUISITION MODERNE (valable pour beaucoup de trucs) :

Le POUVOIR c’est l’ÉTEIGNOIR DE LA CHANDELLE.


Contrôle de la pensée.

* le chercheur qui dérange perd sa place ;
* l’universitaire qui ne pense pas comme tout le monde perd son poste ;
* l’écrivain qui émet une opinion insolite est censuré ;
* le dirigeant sportif qui veut que ses élèves soient bien dans leur peau et tous heureux de pratiquer, au détriment des médailles, est remplacé ;
* douter, et ne pas vivre ce qui est officiel ou de l’État en place, c’est être un « complotiste », et donc un antisémite ;
* celui qui critique le « mariage gay » est traité d’homophobe ;
* celui qui donne son avis sur les coutumes d’un minorité est traité de raciste.

Des outils de l’Inquisition :
* L’accusation de « complot judéo maçonnique ».
* L’accusation « d’antisémitisme » (terme faux).
* L’accusation « d’anti Judéité » pour toute critique du sionisme.
* L’accusation  de « dévergondé, terroriste, fou, nazi, négationniste, etc. ».
* L’outil du « Plus jamais ça » et du « Si c’était votre enfant » ou dogme de la souffrance, thème de la PEUR.
* Les lois inquisitoriales d’État contre la remise en cause de « l’histoire », une opinion fabriquée par les vainqueurs (Nuremberg), et qui pratiquent ainsi un racisme inversée en enfermant dans un ghetto des intouchables, ce qui établit une monstruosité en forme « d’universalité humaine », comme le sont déjà les « droits de l’homme... ».
* La Laïcité ou opinion franc-maçonnique est l’outil inquisitorial redoutable.
* L’opinion inquisitoriale renvoyant au poncif « Point Godwin ».
* L’opinion inquisitoriale renvoyant à « la théorie du complot ».
* L’emploi inquisitorial du mot « Amalgame ».
* Les mot précédents « Amalgame, complot, antisémite, négationniste, révisionniste, etc. », et aussi l’emploi des mots « extrême-droite, royaliste, monarchiste » font la partie d’un dérivé de la Novlangue inventé par George Orwell dans « 1984 », destinée à manipuler l’opinion publique.
* La soi-disant « menace terroriste » brandit à toutes les sauces façon maffieuse, comme un vaccin à la mode du sécuritaire et du confort.
* Enfin, la diarrhée chronique législative devenant liberticide dans toute « démocratie » qui ne repose que sur l’OPINION et la MANIPULATION afin d’obtenir du consentement.

En résumé :
tout ce qui dérange la « pensée unique », destinée à mondialiser l’économie, c’est-à-dire à concentrer les profits dans quelques mains juives, est balayé. Dans cette vision le « bien-pensant » sera celui qui détient les cordons de la bourse et la clé du garde-manger, et qui fait établir les lois.
C’est aussi la PEUR de ce que l’autre peut faire, dire, ou penser, qui nous fait suivre le troupeau, ou les fèces (fesses) de la Matière dans cette mortifère civilisation de consommation.

L’analyse et son argument font aussi la partie du contrôle de la pensée car en Occident issu du monde gréco-latin, et ne laissant pas la place à l’Intuition. C’est toujours le combat entre la « raison » (le carré) ou ce qui est mesurable, et la transcendance (le cercle).

Celui qui remet en cause la pensée unique est qualifié en jugement de valeur de dévergondé, de terroriste, de fou, de négationniste, etc. Pourtant le principe de la Nature est le MOUVEMENT, la TRANSFORMATION. L’instauration de tout nouveau processus ou système naturel exige le changement et la variété. Il n’y a pas de stagnation ni d’uniformité dans la Nature, ce qui peut se résumer par le terme « Fixation Cavalante ».
Les formes de la Nature sont non euclidiennes, ouvertes et dynamiques : spirale, courbes et vortex...
Ici sur Terre nous ne sommes que de PASSAGE/PARTAGE/PAYSAGE, dans le sens de celui qui n’a pas les fontannelles bouchées, et qui ne s’occupe pas des besoins et des moyens (le Fer et Faire). L’activité est comme une drogue, un refuge ; un point d’attache ne peut être qu’une étape de Décantement...

Tout ce que l’humain entreprendra en se coupant de la Nature échouera. Contenant et contenu sont liés.

 
 

Dernière mise à jour : 31-12-2012 19:42

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