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Instant/Incarnation Matière Suggérer par mail
 

Ecrit par Sechy, le 25-02-2013 01:49

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Publié dans : Elementals Yôkai, Élémentals, Divinités, Yôkai

Tags : Alchimie, Amour, Anarchie, Argent, Banques, Bourgeois, Chaos, Communisme, Chronologie, Démocratie, Diable, Dictature, Dieu, Dragons, Eau, Église, Esprit, Europe, Feu, France, Goulag, Gouvernement, Guerre, Homéopathie, Illusion, Inquisition, Internet, Jardin, Justice, Labyrinthe, Laïcité, Libéralisme, Liberté, Maffia, Magie, Médecine, Métaux, Monarchie, Mondialisme, Mort, Nature, Opinion, Pagan, Paradis, Peur, Pierre, Politique, Pouvoir, Prisons, Ptah, Pyramides, Religions, République, Révolution, Rire, Robot, Royauté, Russie, Sagesse, Satan, Science, Sécurité, Sexe, Silence, Supplices, Synarchie, Tao, Télépathie, Temps, Terreur, Transformation, Vide, Volonté, Yokaï

 
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Instant/Incarnation Matière
 
 
 
La Vérité essentielle ou Soi ou Instant est éternelle et est exprimée en termes symboliques par les mythes de tous les peuples. Elle est toujours dans l’âme des êtres humains sous forme du Soi ou Conscience.
Cette Vérité essentielle, en 10.000 ans, un seul homme s’est révélé exempt de toute distorsion, de tout conflit, entre les essences et les accidents, qui se soit révélé comme étant véritablement la SYNTHÈSE unité de toutes choses, crées et non crées (réf. à Jean Coulonval : Synthèse et Temps Nouveaux).
 
Cette Vérité n’a pas attendu le Christ, elle n’est pas dans le monde des accidents ou spatio-temporel. Elle est la manifestation de l’équilibre ou Point Focal entre essences et matière. Le Christ ou Soi Instant est éternelle vérité sur l’humain et sur la vie, vérité qui a été cachée par l’ignorance au cours des siècles à cause du péché adamique, « vérité qui est « réveillée », ressuscitée lorsqu’un homme, en l’occurrence Jésus, en fait le principe de sa vie. Ainsi la résurrection du Christ signifie : le ressurgissement de vérité enfouie par des siècles de dogmatisme et d’incompréhension... Ce ressurgissement de la vérité appelée « Christ » est indissociable de la résurrection morale de l’homme Jésus par laquelle, précisément, la vérité enfouie s’est à nouveau manifestée. Il en ressort donc clairement qu’il ne s’agit nullement de la résurrection réelle de l’homme Jésus » écrit Paul Diel. (Voir Corinthiens I : 15, 16-18).
Cette Vérité du Christ, du Soi ou Instant est la seule libération des religions et de leur dogme ; et cet espoir a été étouffé dès le début du christianisme (par le système en isme ou mental dogmatisant), et elle demeure pourtant éternelle, et trouve appui et confirmation dans la compréhension de la vraie signification voilée du mythe de l’Incarnation (que l’on retrouve dans Osiris le Grain vivant : le divin et l’humain, et sauveur de l’humanité).
L’espoir étouffé dès le début du christianisme a été fabriqué sur la croyance erronée que les termes symboliques « mort et résurrection » se référaient à la crucifixion et à une renaissance miraculeuse. Alors que le sens de la Foi concerne la réalisation absolue du Soi Instant comme le fit Jésus, après la mort du corps. Si la résurrection d’un Dieu immortel était charnelle et un miracle, aucun espoir de résurrection pour les humains mortels, puisque ce Dieu leur serait extérieur. Donc il ne peut pas y avoir de « retour de Jésus sur Terre ». Croire à la résurrection d’un Dieu sur Terre est du CONFORT. Chacun a la liberté de croire, mais nul n’est en droit de tirer de sa croyance, et donc de son opinion un argument et de lui accorder la force d’une preuve. Donc aucun mort ressuscite et il n’existera pas de dogme prison en un Dieu extérieur. Si jamais un corps ressuscite un jour, ce sera la prouesse matérialiste technologique du transhumanisme !

Le premier humain, Adam, est tiré de la poussière du sol, il est terrestre ; le second Adam, Jésus, est tiré de la poussière d’étoiles et abolit en principe le règne de la mort de l’âme provoqué par la chute d’Adam. Adam = humanité naissante, Christ = humanité renaissante ou con-naissance. C’est le thème de la PAROUSIE (présence, rayonnement). L’incarnation de la Vérité se fera dans l’humanité entière, la Vérité sera Soi Instant ; toute domination et tous pouvoirs seront détruits, toute autorité et toute manipulation exaltant les désirs sera détruite. Le dernier ennemi qui sera détruit sera la mort ou péché...

La Vérité n’a pas attendu le Christ, la vie n’étant pas sortie du néant, ne peut se perdre à la mort terrestre dans le néant. Mais le retour à l’Instant ou Centrum Centri ne peut s’accomplir sur le mode charnel. Le mot Néant est trompeur et sac de nœuds.
NÉANT : de 1050, du latin populaire negens, entis, de ne et hens, gentis (race). Le dictionnaire Le Robert indique : rien, de valeur nulle ! Donc que des non-sens ! NOIR - NEIRS : homme noir et absence de couleur sont du même thème. On y retrouve NEIS : obligation ou servitude de nettoyer : on dit qu’une chose a noircie quand elle est salie ou oxydée. NERCHIR : noircir, devenir noir. NETAIEURE : ordure, immondice. NIAGE (nier : NIANCHE) : action de nettoyer, de nier quelque chose. NEUCTANTEMENT : de nuit, nuitamment. NICE est un sot, un niais, un imbécile. NICEMENT : sottement, étourdiment, follement. NICETÉ - NICHETÉ : sottise, simplicité imbécilité. NIQUET : geste de moquerie. NIS : même, et même.
Même thème avec NEQUEDENT - NEPORQUANT : néanmoins, cependant, nullement, pas même.
(Réf. Glossaire de Du Cange).

Il n’y a pas de néant il n’y a que le Soi. La vie sort de Dieu et y retourne, ou la goutte d’eau sort de l’Océan et y retourne, ou la flamme de la bougie illumine un moment et retourne au Tout. Comme le dit Ramana Maharshi : « Ce qui est réel doit exister toujours. Ce qui EST perdure à jamais. Ce qui apparaît nouvellement doit aussi disparaître ».

Précisions :
- Le « peuple élu » dans l’Ancien Testament symbolise toute l’humanité (Juifs et Goys ou Gentils), même chose avec Adam. Il n’y a pas d’exclusivité ! Pas de copyright, pas de lobby !...
- Le « retour du Messie » symbolise la re-découverte du Soi Instant qui délivrera enfin le peuple de la mort de l’âme ou matérialisme infernal. Mais hélas on le voit de nos jours, le « peuple » attend toujours plus de matérialisme, donc il attend un Messie selon les désirs de la chair, un Messie qui lui assurera le confort du DORG (Demain On Rase Gratis) ou opulence financière pour certains. Le Christ ne peut ressusciter, la vérité ne peut revivre qu’en se réincarnant : « Mes petits enfants, vous que j’enfante à nouveau dans la douleur jusqu’à ce que le Christ soit formé en vous ». (Galates 4, 19).
Cette réincarnation est la Foi, autre nom de la Vérité, du Soi Instant.
Il faut sortir du dogme et cérémoniels et autres lois instaurées par Moïse ; c’est une prison.

Un synonyme de Foi est Connaissance, ou Vérité. Aussi la vraie Foi ne peut pas se perdre ! « Comment douterais-je de Celui qui est tout et qui contient mon doute lui-même comme la chair contient la blessure ? », écrit Gustave Thibon, dans : Notre regard qui manque à la lumière. La Foi est éternelle, ne devant rien aux contingences du spatio-temporel ; elle n’est pas un sentiment, ni une croyance en un Dieu plus ou moins jugé réel selon l’opinion du croyant. Croire en Dieu ou en un Dieu c’est le placer à l’extérieur, donc en dehors de l’Instant pour en faire la dualité : sujet-objet. Ainsi on fait de Dieu la carotte et le bâton : un espoir matérialiste d’obtenir quelque chose : le paradis, la santé, etc. « La croyance, au lieu d’être - comme la foi - un phénomène vital d’importance essentielle, n’est plus alors qu’adhésion accidentelle à une institution sociale à laquelle chacun participe selon le hasard de sa naissance qui décide, dès son enfance, de son appartenance à telle ou telle communauté », résume parfaitement Paul Diel dans : Le symbolisme dans la Bible. Ainsi selon le hasard de la naissance on peut se retrouver dans l’institution ou dogme de la laïcité judéo-franc-maçonnique !

« Selon l’ancienne loi et sa lettre érigée en dogme, la postérité d’Abraham est élue, chaque descendants est en état de grâce, à condition d’être circoncis. Mais selon l’esprit caché, la circoncision de la chair est une cérémonie qui symbolise la limitation des désirs charnels et leur domination par l’esprit, « la circoncision du cœur », comme le dit l’apôtre Paul », écrit Paul Diel. Il précise que la cérémonie de la circoncision et le baptême sont un même thème et même signification profonde. « L’homme ressuscite symboliquement de la mort de l’âme par le baptême, comme il est symboliquement inclus dans la grâce par la circoncision ». La circoncision n’ayant plus aucun sens fut donc remplacé par le baptême ; apparemment vu l’état du monde depuis plus de 2000 ans ce n’est pas le cas !!!

C’est vanité de croire que seule la matière existe, comme c’est vanité de croire qu’un Dieu réel existe. Dans un cas comme dans l’autre, l’homme se croit dispensé d’assumer le travail essentiel d’harmonisation, pourtant proposé depuis toujours par l’éthique symbolique des mythes.
La vanité est vincible, c’est le message de joie exprimé par toute la symbolique [notamment par l’Alchimie, rare mythe optimiste], et c’est dans la victoire sur la vanité que réside la renaissance essentielle. Ce message s’impose avec plus de vigueur encore s’il est replacé dans la perspective évolutive de recherche biologique de la satisfaction : la progressive ascension vers toujours plus de conscience et de lucidité.
(Paul Diel, Le symbolisme dans la Bible)
 
 

Dernière mise à jour : 25-02-2013 02:10

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