En effet, si Abraham est « choisit par Dieu », comme on choisit une lessive, il est donc extérieur à lui ! De plus il reçut de Dieu l’ordre de quitter sa patrie et de partir pour un pays inconnu, dont « Dieu » lui indiquerait peu à peu la direction (donc dans l’espace-temps et éloigné de l’Instant, donc dans le mental). Ce Dieu est bien extérieur à Abraham puisqu’il est dans la chronologie d’une indication future. En plus ce Dieu promet à Abraham « d’immenses richesses », rôle qui est destiné à devenir « universel » : certainement le matérialisme avec sa palanquée de banquiers Juifs tenant le monde dans ses griffes ! Un rôle universel comme si, après Adam et sa Chute, Abraham devenait le « nouvel Adam » comme nous voyons à la télévision « Le nouvel Ajax » qui récure plus blanc. Nous sommes encore et encore dans le matérialisme puisque Adam, pardon, Abraham est qualifié de « Père de la multitude » (du consumérisme et de la pensée unique) et « homme de foi », le Petit-Père-des-peuples (Staline).
PRÉCISION ET RAPPEL : Christ ou Chrestos est un titre et symbole entrant dans le thème de l’Instant, du Soi. Jésus n’est venu que secondairement se greffer là-dessus.
Christ est de même signification que le TAO : la Voie, le Sentier. Donc le Yahvisme ou judaïsme n’a rien inventé. Le nom véritable de Jésus est Emmanuel ou Dieu avec nous (Le Royaume des Cieux en Nous), le Soi Instant. Le terme
'Jésus' est un bidouillage judaïque.
Tout le contexte d’Abraham et du Yahvisme est matérialiste ; les
Gnostiques appelaient le Dieu des Juifs : «
Ange de matière », ou celui qui insuffla la vie (consciente) dans Adam... (Voir la page :
Invention de l’opinion Moïse et du mosaïsme).
Le Yahvisme avec son Dieu gangréné de pouvoir et de jalousie. Déjà dans l’Ancien Testament, avec Caïn et Abel, on sens le passage vers la voie de l’Agriculture et la sédentarité, en oubliant totalement qu'il pouvait y avoir une voie de l’Horticulture. (Voir la partie Caïn et Abel dans :
Invention de l’opinion Moïse et du mosaïsme).
L’Alliance avec Noé : premier signe du communisme : détruire le passé, comme le thème du déluge et sa
Tabula Rasa, comme les révolutions de 1789 et 1917. Après Noé on tombe dans le mythe de la Tour de Babel, le mélange des langues etc.
Le Yahvisme avec un Dieu mâle, ajouté à des patriarches, font un culte du « Dieu père » dans une société encore nomade (des bergers). Ces nomades n’avaient pas de lieux de culte en dur.
Le « Dieu du père » devient la liaison : l’ancêtre immédiat, que les fils reconnaissent (encore quelque chose d’extérieur puisqu’il est alors question de PARENTÉ, et d'évolutionnisme). Ce Dieu s’engage envers des fidèles par les « promesses » : toujours la carotte et le bâton, toujours ce marchandage matérialiste : promesse d’une postérité, ou d’une terre, ou les deux à la fois ! Pas étonnant qu’il y ait aujourd’hui le problème Israël !
Même matérialisme avec ces patriarches offrants des sacrifices sanglants : « Chaque offrant immolait lui-même sa victime, prise du troupeau ; elle n’était pas brûlée, elle était mangée en commun par le sacrificateur et sa famille », cite
Mircea Eliade dans :
Histoire des croyances et des idées religieuses, vol.1.
Les sacrifices se font toujours pour acheter quelque chose, on dit d’ailleurs chez les gens pauvres : « faire des sacrifices » pour s’acheter à bouffer, ou des vêtements. On parle aussi de « rachat des péchés » ; après cela il ne faut plus s’étonner de notre société de consommation !
Et ça va empirer avec Abraham devant tuer son Isaac, parce que « Dieu » le lui avait demandé ». Dieu sadique à première vue. Mais au lieu de tuer son fils, Abraham tue tout de même un bélier ! Or LA VIE EST UNE. Abraham est tout de même un MEURTRIER, et selon UNE FOI AVEUGLE envers un Dieu marchand, hautement matérialiste. Évidemment on peut rapprocher d’une façon tordue le sacrifice de Jésus pour RACHETER LES PÉCHÉS des humains ! Mais Osiris aussi fut sacrifié ; coupé en quatorze morceaux... My God, que de business de rachat avant l’heure !
Évidemment dans sacrifice il y a « sacré », donc séparativité et éloignement de l’Instant : sacrifice = sujet-objet, que ce soit un bien propre ou son propre véhicule (sa propre vie). Sacrifice, sacré indique séparé du monde profane et « donné à Dieu » en achetant une soumission ou dépendance. C’est terrible ! Car dans toutes les traditions, on retrouve le symbole du fils, ou de la fille, immolés, dont bien-sûr Abraham et son fils Isaac est le mythe le plus connu en Occident.
Sacrifice renvoie non seulement au matérialisme, mais en plus ça peu être perverti :
Agamemnon sacrifiant Iphigénie, où l’obéissance aux oracles dissimulant d’autres motifs et en particulier la vanité d’obtenir vengeance.
Le sacrifice est matérialisme puisque c’est offrir un bien matériel contre « une chose » spirituelle ! ON ACHÈTE. Il y a une redoutable relation matière-esprit et une croyance que l’on peut faire-fer par l’outil matière sur l’énergie spirituelle.
On dit souvent que les sacrifices humains sont « remplacés » par des sacrifices d’animaux ». Mais c’est toujours un crime ! Et pour le judaïsme l’union de l’âme à Dieu est d’autant plus intime et intense que le sacrifice possède un support matériel dans le sang, exactement comme les
sacrifices aztèques.
Selon moi le sacrifice a un rapport avec l’huile de pierre (le pétrole), l’énergie nucléaire et atomique, et plus anciennement avec le charbon, le bois. Cela se résume par le mot FEU : on sacrifie bien la sorcière histoire de la purifier ! Le sacrifice englobe aussi la MAGIE, donc le POUVOIR.
Le christianisme est bâtit sur la religion de
Mithra sacrifiant un taureau, et selon Carl Gustav Jung, il l’interprète comme symbole de victoire de la nature spirituelle de l’humain sur son animalité, « dont le taureau est le symbole cornu » (ref. Dict. des symboles).
Faut-il rappeler que le mot Israël possède le sens de « peuple élu ». Israël veut dire « peuple élu » de Dieu. Cette opinion au combien archaïque qui pouvait être utile à une époque antique afin de conserver la culture et la tradition d’un groupe de croyants, n’a plus son utilité de nos jours. La Réalisation du Soi permet d’être un élu, un Bienheureux, un Réalisé. Cette opinion de « peuple élu » rend prisonnier, prive de l’altruisme. On a encore cette séparativité sujet-objet dans l’expression de « Dieu » : « Ton » Dieu est unique, donc ce n’est plus du monothéisme ! Si Dieu est unique il ne peut être qu’universel. Donc il ne peut être que le Dieu d’un seul peuple : les Terriens. Si ce peuple juif se considère comme élu, c’est une autre histoire... politique, et c’est seulement son opinion, qu’il la garde pour lui et ne colonise pas par des horreurs d’autres peuples.
La chrétienté se veut prendre la suite du judaïsme, mais en introduisant la Trinité, une copie de nombreux peuples et très antérieure à la chrétienté. Trinité que le Judaïsme et l’Islam nient, ce qui semble logique puisque l’Islam est un démarquage du Judaïsme. Pour le projet mondialiste la Trinité universelle est a abattre pour mettre en place le Yahvisme et le
Noachisme, donc une dualité de plus : une religion pour les « élus » et une autre pour le « reste », et que je te largue les Asiatiques et leurs croyances, etc.
TRINITÉ : « Les rapports des trois personnes en une qui règnent en la Trinité sont l’archétype des rapports justes en toutes choses créées, dans leur vision scientifique, et dans la conception des structures justes de la société. La circumincession est le ciment qui fait de l’Univers une globalité, en établissant entre toutes choses les rapports justes de complémentarité et d’amour, et non de rivalités », écrit si justement Jean Coulonval dans :
Synthèse et Temps Nouveaux.
Le christianisme se place en mondialisme : la Notion de l’Unicité du Sauveur Jésus est un diabolique tour du mental cherchant à justifier la supériorité de sa sauce du christianisme. L’opinion « Dieu fait homme » (Jésus) est une gros orgueil coupant toutes possibilités de contact avec nos « frères et sœurs » de l’espace ! Car pourquoi les Extraterrestres n’auraient-ils pas eux aussi leur Jésus ? Leur messager unique entre « son » Dieu et les Extraterrestres ? Là encore c’est une diablerie du mental soufflant aux oreilles du postulant que non seulement « son » Dieu est unique, mais que son messager entre « son » Dieu et les humains est aussi unique. My God, que de guerres pour un « Dieu unique » (et inique) devant « unifier » les humains ! Et avec le projet du Noachisme ce n’est pas près de se terminer !
« Jésus unique sauveur » c’est faire de l’anthropomorphisme et du sentimentalisme.
Autre expression matérialiste du Yahvisme : «
mon peuple », comme s’il possédait quelque chose : « Ma femme, ma voiture, ma maison, mon parti, mon cul ». « Mon peuple » qui nous donnera un Joseph Staline qualifié de « Petit-Père-des-peuples » comme autrefois le Tsar portait aussi le nom de Père ! Tous ces sbires se disant « protecteur » de leur peuple, de leurs « fidèles ». Jésus aussi était esprit de justice, de libération et de communion, comme le communisme des Juifs bolcheviks.
Justice-libération-communion sont la même trinité franc-maçonnique totalement démagogique à propagande électorale qui ne percutent que les sentiments les plus primaires. L’esprit christique c’est autre chose.
Le Yahvisme et sa suite avec le Moïse et ses Commandements est typiquement un nid à morales de toutes sortes ; ce n’est pas pour rien que la franc-maçonnerie spéculative née en 1717 à Londres, soit basé au trois-quart sur la symbolique et le rituel judaïque, et se veut si moralisante, et envahissante dans la sphère politique !
Un vrai promeneur sur le Sentier ne porte aucune croyance dans son petit bagage, comme il ne mange à aucun dogme. Son mental doit être pur et libéré de tout préjugé ou opinion. Chose difficile c’est pourquoi le Sentier est très étroit et semé d’embûches, et de détours source d’égarements.
Au minimum au moins cinq des Commandements de Moïse se réfèrent à la morale :
- 5 Tu honoreras ton père et ta mère
- 6 Tu ne tueras point
- 7 Tu ne commettras point d’adultère
- 8 Tu ne déroberas point
- 9 Tu ne diras point de faux témoignage contre ton prochain
- 10 Tu ne convoiteras point les biens d’autrui.
Le cinquième point donna probablement des conséquences perverses en un attachement excessif à la famille et aux ancêtres (forme de réseaux, de transmission par lignage, etc.). C’était peut-être nécessaire il y a plusieurs millénaires où il fallait préserver l’espèce humaine. Mais en fait, ce fut une prison du mental pour enfermer ou un peuple, ou une race. Avec le christianisme la famille devient... mondial : tous frères et sœurs humains. Bien-sur spirituellement.
Le christianisme renforcera cet aspect morale et règles de conduites dans le spatio-temporel des Commandements de Moïse.
Toutes ces histoires hollywoodiennes (on dit aussi
‘c’est de l’hébreu’), ces mythes, ce verbiage de conventions ou dogmes pour aller à la rencontre des extraterrestres, pardon de Dieu ! Tout cela éloigne de l’Instant et de sa SIMPLICITÉ. Les « lois morales » sont aussi diverses que les fonctions et les angles de vue ! Ce sont des OPINIONS.
La « vraie religion » si elle existe un jour, mais aucune religion ne peut représenter la Vérité, ne devra pas être un système sentimental, moral et intellectuel ayant des particularités propres comme l’est le Yahvisme. On ne doit pas pouvoir dire : « peuple élu », religion de mes pères, ou religion de ma race ! Ce sont des monstruosités !
Rappel de ce que dit Tchouang-tseu de la morale :
« Qui se sert du crochet, du cordeau, du compas et de l’équerre pour rectifier, offense la Nature ; qui se sert de la corde, de la ficelle, de la colle et de la laque pour consolider les choses va à l’encontre de leurs qualités propres. Qui plie les hommes par le rite et les rompt par la musique, qui les protège par la bonté et les relie par la justice, celui-là corrompt leur nature originelle ».
« Comment la bonté et la justice censées unir les hommes comme la colle et la laque, la corde et le cordeau, pourraient-elles avoir quelque influence sur un monde régi par le Tao et la vertu ? Elles ne provoquent que des égarements [opinions] ».
(Tchouang-tseu, chapitre 8,
Pieds palmés).
Voir aussi la page :
Bientôt le retour du Temps Cosmique.
Les connaissances du Jésus, Lucifer, Moïse et autres Abraham sont les mêmes : il n’existe qu’une Vérité. L’Absolu, ça peut se résumer par ce que toutes les religions nomment « Dieu », l’Être source, l’Instant de tout existant. Ce besoin d’absolu régit tous les individus, ceux qui se disent « civilisées » et ceux que ces civilisées nomment « sauvages ». Hélas l’être humain a toujours tenté de rechercher cet absolu au travers des accidents du spatio-temporel (à coups d’opinions), et qu’il n’est pas facile ou non confortable d’atteindre la purification du mental pouvant accéder au : « Je suis CE JE SUIS ».
Yôkai 
