Ecrit par Sechy,
le 02-04-2013 17:05
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Tags : Alchimie, Amour, Anarchie, Argent, Banques, Bourgeois, Chaos, Communisme, Chronologie, Démocratie, Diable, Dictature, Dieu, Dragons, Eau, Église, Esprit, Europe, Feu, France, Goulag, Gouvernement, Guerre, Homéopathie, Illusion, Inquisition, Internet, Jardin, Justice, Labyrinthe, Laïcité, Libéralisme, Liberté, Maffia, Magie, Médecine, Métaux, Monarchie, Mondialisme, Morale, Mort, Nature, Opinion, Pagan, Paradis, Peur, Pierre, Politique, Pouvoir, Prisons, Ptah, Pyramides, Religions, République, Révolution, Rire, Robot, Royauté, Russie, Sagesse, Satan, Science, Sécurité, Sexe, Silence, Supplices, Synarchie, Tao, Télépathie, Temps, Terreur, Transformation, Vide, Volonté, Yokaï |
Putréfaction ou Principe alchimique
Centrum Centri
CENTRUM CENTRI ou TAO : une fleur ne fait aucun effort pour fleurir ou diffuser son parfum : elle ne se souci pas de savoir qui le respire ou non. ELLE EST.
Pour moi le TAO se retrouve dans le Centrum Centri : la Voie ou Tao, sorte d’Univers ne s’arrêtant nulle part. La Voie ou Tao tend toujours vers un terme final mais n’y aboutit jamais. C’est le Transcendant dans l’Immanent, le Centrum Centri, mystère commun à tous les mystiques chinois, surtout chez Tchouang-tseu. Transcendance et immanence sont typiques de l’Instant, du Soi ; il ne peut pas y avoir « autre chose » que l’Instant ou Soi, tout comme le Tao est sans nom, puisque sans forme, et donc il est un et indivisible. Le Tao se trouvant dans l’Instant il n’a pas de dualité sujet-objet, donc il est le non-agir, le contraire du faire-fer. Et par le non-agir : tout se fait, comme le confirme Ramana Maharhi qui parle du Soi aussi synonyme du non agir ou Wou-wei (ou Wuwéi, proche du lâcher-prise). Le Tao faisant la partie de l’Instant, c’est lorsque il opère de façon spontanée et interne que tous les êtres du monde se réalise selon leur Signature : leur Soi avec ego dompté (voir l’encadré plus bas).
Tout ce qui se fait spontanément est supérieur à ce qui se fait volontairement, parce que le mental est calmé (faire le Vide pour faire le plein).
« Celui qui n’agit pas met le monde à son service et pourrait faire davantage ; celui qui agit se met au service du monde et n’y suffit pas. C’est pourquoi le non-agir était en honneur dans l’antiquité », écrit magnifiquement Tchouang-tseu dans le chapitre 13 de son Œuvre complète : La Voie du Ciel.
La TAO est pour moi la Fixation Cavalante : le Coagule toujours dans le Solve ou leur MARIAGE (termes principaux de l’Alchimie : Solve et Coagule, ou humidifier et dessécher).
PUTRÉFACTION :
CORRUPTION / SATURNE
RENONCEMENT [RENOIERIE] / DIGESTION / ABANDON.
La Renonciation est le secret de la Vie comme l’appropriation est la secret de la Forme.
Faire acte de renoncement à l’opinion, à son intelligence. Laisser un grand repos à son intelligence ; la LAISSER DIGÉRER (dompter l’ego).
LACHER PRISE / FLUIDE / COULER / COLON.
L’Esprit remplit ce qui est Vide (Nature a horreur du vide).
RENONCEMENT [RENOIER] [NOIER] [NIER] : TUER, NOYER.
C’est sûrement à rapprocher de l’expression “ la mort dans l’Âme ” ; et l’on n’est pas loin du NOIR de qui découle la BLANCHEUR, puis la ROUGEUR.
BLANC + ROUGE = ROSE ou OR. (Pommier et Or rose).
Cela correspond à se mettre au centre du symbole, au centre du cercle et faire un avec icelui, pour gommer les apparences, l’illusion.
Dans le sens annonciation ou suspendre un temps (Vierge immaculée conception), la Putréfaction est comme un SILENCE, c’est une sorte de SEPT : le BLANC de l’Instant composé des sept couleurs de l’Arc-en-Ciel.
- Dans la Fermentation le corps change de nature.
- Dans la Putréfaction le corps échange ses vêtements.
La Putréfaction est la phase qui suit la Fermentation.
Ainsi la vie spirituelle n’est pas possession mais RENOIER (renoncement). Elle ne se développe pas en acquisition de connaissances ou de vérités cueillies un peu partout mais de lâcher prise. Ainsi pas d’effort pour atteindre un but. Seule la SPONTANÉITÉ est de valeur.
« À vrai dire, tous les êtres du monde ne font qu’un. Ce qu’on trouve beau est considéré comme miraculeux et merveilleux [le moteur qui fait avancer l’humain], ce qu’on trouve laid est considéré comme puant et pourri [tous les humains fuient la mort]. La vérité est que la puanteur et la putréfaction se métamorphosent en miracles et en merveilles, et que le miracle et le merveilleux se métamorphosent en puanteur et en putréfaction. C’est pourquoi il est dit : « Il n’y a dans l’univers entier qu’un seul et unique souffle [Instant ou Soi], aussi le saint vénère-t-il l’unité [autre synonyme de l’Instant ou absence de dualité] ». (Tchouang-tseu, chapitre 22 : Intelligence voyage dans le Nord)
Aujourd’hui plus que jamais en ces temps très troublés l’exploration intérieure implique l’exploration de la conscience humaine. C’est devenu un défi que personne ne peu plus ignorer. Il ne s’agit plus de réussite personnelle ou de projet de RDJT (Royaume de Dieu (des Juifs) sur Terre) ; alors que dans l’école du franc-maçon Jules Ferry tout est fait pour l’égoïsme de la réussite personnelles dans une ambiance de guerre : COMPÉTITION ACHARNÉE. Tout est construit dans la ligne droite mortifère de l’évolution façon judaïsme de son RDJT : « Je suis jeune et marié à une belle et riche femme et je dois encore être plus heureux pour gagner le RDJT ; je vis dans une petite maison, et je dois en trouver une plus grande ; j’ai aussi une petite voiture et je dois en avoir une plus puissante et plus belle ».
La possession est synonyme du Diable, et la possession devenu le but principale de ce monde sous le RDJT, surtout dans l’empire USioniste où tout s’achète à crédit. Donc tout posséder, y compris l’intellect : la fameuse culture à tous prix. Aussi il n’est pas étonnant que la vie spirituelle devienne aussi un business d’acquisition.
La libération, la liberté ou épanouissement intérieur, c’est partir en voyage d’exploration de ce qui empêche sa manifestation. Un fois la liberté retrouvée naturellement elle rayonne à l’extérieur et créé un ACCORD des uns envers les autres en devenant un PARTAGE. Les Sauveurs ou Réalisés ont trouvé avec un sentiment de joie inexprimable que le Soi vivant peut teinter les innombrables formes et ne fait pas de différence entre une forme et une autre forme, toutes étant les canaux de l’Esprit.
Si vous aimez l’humanité, vous vous rendez bien compte que quelque chose ne tourne pas rond : pourquoi l’être humain si doué et intelligent et qui se prend pour Dieu demeure-t-il incapable de se libérer des chaînes qu’il a lui-même forgées ?
Le premier obstacle est bien-sûr l’ignorance, surtout à notre époque de médias diaboliques, une ignorance savamment auto-entretenue, donc un esclavage, qui n’a pas de début mais a une fin.
Il faut aussi se poser la question : « Pourquoi ne puis-je pas changer ? ». Pourtant ça devient urgent ! Et bien par confort et paresse, et routine : nous ne ressentons aucune urgence à nous changer nous-mêmes ; et que nous ne sommes, pas encore, suffisamment affligés par les difficultés de la vie humaine.
Voici un exemple d’ignorance donné par Tchouang-tseu :
Un homme avait peur de l’ombre de son corps et des traces de ses pas. Pour y échapper il se mit à courir, et bien-sûr plus il fit des pas et plus il laissa de traces, et plus il courut vite, moins son ombre le quitta. Au bout d’un temps il mourut. Il ne savait pas que pour supprimer son ombre il lui aurait suffi de se mettre à l’ombre et que pour arrêter ses traces de pas il lui aurait suffi de se tenir tranquille.
Dans cette civilisation rongé par le judaïsme et son RDJT, le vrai sens du mot élite voudrait que cette élite ait obtenue la libération dans la recherche altruiste d’une libération de ses frères et sœurs humains : car grands comme petits nous sommes tous faits du même argile (comme dit l’Ancien Testament et le potier Khnoum), et selon le modèle judaïque chacun cherche à accéder à la liberté PAR LE PLAISIR : nous le vivons par exemple ici en France avec le projet de mariage gay ou sodomite, car il faut dire les choses comme elles sont. Tout est construit dans cette civilisation du « progrès » sur le PLAISIR ou CONFORT, d’où d’ailleurs un symptôme que fut la séparation de l’Église et de l’État en une nouvelle religion nommée : Laïcité, afin de faciliter le business.
Mais nous seuls pouvons sortir de la prison de notre ignorance que nous avons construit nous-mêmes, et personne ne le fera à notre place, pas même un pontife (celui qui fait passer le pont ou l’initiation, le guru). Le guru c’est nous-mêmes. L’être humain ne peut vivre seul et sans approcher de la réalisation du Soi ou Instant, autrement il ne peut que se balader et se cogner dans un jeu de miroirs sujet-objet dans lesquels il voit sa propre ignorance.
Notre mental est plein d’images : celle de soi, celle de sa femme (ou de son homme), celle de ses enfants, celle de son employeur, etc. Ainsi sans réalisation du Soi ou Instant supprimant la dualité sujet-objet, il n’y a jamais relations authentiques ou réelles entre les êtres humains. Il n’y a que des relations entre mon image (sujet) et votre image (objet). Et faute d’établir des rapports directs ou de RÉALISÉS (ou Bienheureux) avec autrui, nous sommes dans le chaos humain et la guerre permanente de la dualité.
La connaissance du soi (avec le s minuscule) ou ego est la seule libération possible. La vie spirituelle est un JEU ABOMINABLEMENT CRUEL AVEC CE CHER DRAGON pour l’apprivoiser. Ceci est fondamental.
En effet, tous les efforts pour annihiler l’ego constituent des processus autodestructeurs (voir l’encadré ci-dessous avec la caractéristique du Dragon décrite par l’Adepte Fulcanelli), puisque ni l’auto-indulgence ni le renoncement (RENOIER) ne viendront JAMAIS à bout de la liberté de choix (symbolisé par exemple par le carrelage des carreaux noirs et blancs des loges maçonniques).
Dans la liberté de choisir comme dans le désir de changer, la nature désirante demeure identique : comme l’explique Ramana Maharshi, vous devez simplement découvrir l’ego et voir comment il fonctionne, observer ses machinations diaboliques... Ainsi commencera le début de la vraie Liberté.
Au lieu d’acheter la dernière « tablette »
informatique à la mode pour obéir au culte du confort et de son outil la
nouveauté (évolutionnisme), il serait plus que temps de se poser la
question : d’où venons-nous, où allons-nous et que faisons-nous ici-bas ?
Que l’on passe sa vie en chantant ou en pleurant, c’est toujours la vie
(comme dit un proverbe chinois) ; et dans cette civilisation du confort
le temps que nous passons et consacrons à nos centres d’intérêts de
prédilection nous empêchent d’être éveillés, car nous sommes entièrement
entourés d’un mystère extraordinaire.
Le vaste problème de cette humanité est l’absence totale de principes
directeurs ou d’idées pour indiquer la direction dans laquelle nous
devons aller. (Sauf la direction de l’opinion meurtrière du
Yahvisme (le Judaïsme) voulant nous imposer en Occident son noachisme
et ses lois morales selon la mode juive).
Nous avons pour la plupart une vague idée de vouloir le bien de tous,
mais qu’est-ce que ce bien-être désiré, ce Jardin d’Eden ou RDJT
(Royaume de Dieu (des Juifs) sur Terre) ? Et comment y parvenir ? Tout
cela, nous le vivons, engendrant des guerres d’opinions sans fin !
Jusqu’à peut-être tous les êtres détruits par des bombes atomiques,
technologie démentielle oblige.
La quête des Yahvistes ou Juifs de leur Nom perdu avec
toute leur quincaillerie du Yahvisme ne mènera pas au bonheur mais au
MALHEUR. Le bonheur et la véritable libération ne peut être trouvé qu’à
l’intérieur de soi (réaliser le Soi ou Instant), en élevant la
conscience à des niveaux plus élevés et en transcendant progressivement
les illusions et les limitations de la vie inférieure ou le RDJT juif.
Or ici en Occident englués dans le Yahvisme nous n’entreprenons rien, et
tout est construit autour du Yahvisme qui empêche cette réalisation du
Soi ; on ose appeler ça la « civilisation » ! Uniquement du
matérialisme.
Tout est fait pour nous couper de l’INTUITION, de la SPONTANÉITÉ,
surtout à cause des philosophistes ergotants sur les plus grandes
questions de la vie, alors que ces gens là ne diffèrent presque pas du
citoyen peuplant les cités. C’est pourquoi les « scientifiques » qui
scrutent et mesurent les confins de l’univers sont aussi aveugles que
la boulangère de mon quartier. Tous ces gens sont plongés dans le
matérialisme, mais surtout DANS LE MENTAL.
On ne tue pas le Dragon, le Gardien du Seuil, on l’apprivoise.
C’est-à-dire que l’ego n’est pas vraiment un ennemi, car il est l’enfant
de notre propre tendance innée (samskâra en sanskrit). On ne peut pas
tuer l’ego, mais comme l’explique Ramana Maharshi, simplement découvrir
comment il fonctionne, en l’observant avec vivacité mais avec le fusible
indispensable et essentiel qui est l’HUMOUR (que l’on retrouve souvent
dans la Taoïcité). Donc bien observer les machinations diaboliques de
l’ego pour mieux le dompter. Ainsi commence la vraie libération, la
vraie connaissance.
« En dehors du Dragon qui veille, les choses ne sont pas gardées ».
« Chargé de surveiller l’enclos merveilleux où les philosophes vont
quérir leurs trésors, le Dragon passe pour ne jamais sommeiller. Ses
yeux ardents demeurent constamment ouverts. Il connaît ni repos ni
lassitude et ne saurait vaincre l’insomnie qui le caractérise et lui
assure sa véritable raison d’être », écrit Fulcanelli dans : Les
Demeures Philosophales, tome 2).
Le Dragon apprivoise les contraires. Quand on s’en est fait un ami l’ego
est toujours là mais il est dompté. Le Dragon est évidemment en nous,
comme le dit souvent Ramana Maharshi : tout est dans le mental. La
pollution n’est pas sur la planète de l’humain, la pollution est en lui ;
et la racine du mal est bien l’ego (qu’il faut dompter et non tuer).
Ceci est fondamental en notre époque où tout est à l’envers et sans
dessus dessous à la mode judaïque : « Le roi serait souverain, et le peuple serait roi... »
comme l’écrivait Ossip Senkovski.
Les Serpents et Dragons sont comme les Élémentals, ni bons, ni mauvais,
ils sont avant tout Gardiens du Seuil ; leur attitude est toujours juste
car s’accordant sur l’état d’être de celui qui les aborde. Dans les
contes et mythes Serpents et Dragons sont les Gardiens d’un Trésor :
C’est l’INSTANT :
- L’Or rose (corps lumineux).
- La Fontaine de Jouvence (avec son Gardien).
- La Pierre Précieuse.
Ainsi nous pouvons pénétrer dans l’éternité. Chacun est un héros en
puissance pouvant retrouver son état originel naturel. Donc aucun
pouvoir à acquérir, mais seulement à réintégrer un État Primordial.
Celui qui pénètre dans les entrailles de sa terre (ego) y trouve sa
matière brute à élaborer en Corps Glorieux ou Corps Conscient (un Être
réalisé). Et un Être réalisé fut probablement le Padre Pio, à cause de
la bilocation, une des propriétés du Corps Glorieux. Évidemment ça ne
plaît pas aux sceptiques et au travailleur de la raison : ces
pyrrhoniens.
PYRRHON (l’incrédule) : philosophe Grec sceptique, époque d’Alexandre “ le Grand ”. Pyrrhon préconise le doute, et l’atteinte de la Sérénité. Doute : Ça sent comme
une sorte de rationalisme. Le doute est quand même un FUSIBLE.
De toute façon le Corps Glorieux et son pouvoir est un détail et n’a pas
a être exploité ; sinon on tombe dans le contraire : la diablerie ou
illusion des tours de prestidigitation des fêtes foraines, et évidemment
le cancer du pouvoir attenant au mental. Il faut toujours se méfier de
tout ce qui brille (notamment des diplômes et des diplômés : les
spécialistes).
Tchouang-tseu dans le chapitre 1 : Liberté naturelle, cite un exemple
d’un humain, presque, réalisé : « Lie-tseu [un Taoïste] se déplaçait en
chevauchant le vent. Il voyageait de la façon la plus agréable et s’en
revenait au bout de quinze jours. Certes, un tel homme est rare parmi
ceux qui ont atteint à la félicité. Mais même s’il pouvait se dispenser
de marcher, il dépend encore de quelque chose ».
Tchouang-tseu confirme Ramana Maharshi bien avant lui dans la
chronologie tueuse : « L’homme parfait est sans moi [il a dompté son
ego], l’homme inspiré est sans œuvre [il est pure Esprit] ; l’homme
saint ne laisse pas de nom [l’homme ayant comprit l’universalité, le
Cosmos, a pu laisser son influence sensible dans le monde sans que son
nom y soit connu ; c’est ce que font nombre d’Alchimistes authentiques
(ou ils prennent un nom de Réalisé ou d’Adepte).
Dernière mise à jour : 02-04-2013 17:40
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