Ecrit par Sechy,
le 18-04-2013 19:38
|
Pages vues : 9376 |
Favoris : 74 |
Publié dans : Les News, Dernières news |
Tags : Alchimie, Amour, Anarchie, Argent, Banques, Bourgeois, Chaos, Communisme, Chronologie, Démocratie, Diable, Dictature, Dieu, Dragons, Eau, Église, Esprit, Europe, Feu, France, Goulag, Gouvernement, Guerre, Homéopathie, Illusion, Inquisition, Internet, Jardin, Justice, Labyrinthe, Laïcité, Libéralisme, Liberté, Maffia, Magie, Médecine, Métaux, Monarchie, Mondialisme, Morale, Mort, Nature, Opinion, Pagan, Paradis, Peur, Pierre, Politique, Pouvoir, Prisons, Ptah, Pyramides, Religions, République, Révolution, Rire, Robot, Royauté, Russie, Sagesse, Satan, Science, Sécurité, Sexe, Silence, Supplices, Synarchie, Tao, Télépathie, Temps, Terreur, Transformation, Vide, Volonté, Yokaï |
Masturbation de la cervelle des Yahvistes
« Vous reprendrez bien une qelipa à la vanille ! »
« À un niveau inférieur, l’exil [ suite à 1492] de la communauté terrestre d’Israël dans le monde de l’histoire n’est ainsi qu’un reflet de l’exil de l’Israël céleste; c’est-à-dire la Chekhina. La nature d’Israël symbolise la nature de la création dans sa totalité [symbolisme macro-microcosme]. C’est le Juif qui a entre ses mains la clé du tiqoun [rédemption] du monde, à savoir la séparation progressive du bien et du mal par le moyen de l’accomplissement des commandements de la Torah [religion du livre ou des des fixistes, ou déterministes et autres compas-équerres dont le Grande Loge blanche] » (cité par Gershom Scholem dans : Sabbataï Tsevi - Le messie mystique).
« Séparation progressive du bien et du mal », selon la Torah, EST UNE OPINION, DONC UNE ŒUVRE DU MENTAL PASSANT PAR LA TORAH.
Curieusement pour les Yahvistes la rédemption fait partie du cosmos ! et évidemment dans la tradition évolutionniste de la fuite en avant, la perfection cachée se manifestera en passant de l’intérieur à l’extérieur. C’est une évidence si tout le monde réalisait le Soi ou Instant, qui est là de toute éternité, donc naturellement il n’y a pas de fuite en avant mais un RETOUR À L’ÉTAT ORIGINEL. Pourtant des cabbalistes yahvistes recommandent à chaque personne de « chercher avec application et de connaître la racine de son âme afin de pouvoir la rétablir dans son état originel qui est l’essence de son être. Plus un homme se perfectionne, plus il se rapproche de son être propre ». Bref, ils disent, presque, la même chose que Ramana Maharshi, sauf que R. Maharshi explique souvent qu’il n’y a pas de but à atteindre que le Soi EST NOTRE ÉTAT NATUREL, il n’y a aucun péché ni aucune chute d’un quelconque Jardin d’Eden puisque le Soi est synonyme de l’INSTANT.
Le mot « rédemption » ne doit pas être confondu avec le Soi !!!
« Le Soi n’a pas à être atteint. Y a-t-il un seul instant où le Soi [Instant] n’existe pas ? Il n’est pas nouveau [comme un nouveau messie ou un nouvel ordinateur]. Soyez ce que vous êtes [ Centrum Centri]. Ce qui est nouveau ne peut pas être permanent [comme le messie des Yahvistes]. Ce qui est réel doit exister toujours ». (Entretien 41, du 21 mars 1935)
« La Réalisation [du Soi] n’est pas quelque chose à acquérir. Elle est déjà là. Tout ce qui est nécessaire consiste à se débarrasser de la pensée « je n’ai pas réalisé » [qui du fait de l’idéation avec des mots/maux éloigne de l’Instant ou Soi]. (Entretien 245 du 8 septembre 1936).
Ainsi la Réalisation du Soi-Instant est le domptage du mental ou raison. C’est la Vraie Paix. Il n’y a donc aucune « chute d’Adam » car il n’y a pas un Instant où le Soi-Instant n’est pas. Aussi longtemps qu’il y a un doute ou un sentiment de non-réalisation, on doit s’efforcer de se débarrasser de ces idéations de la « raison ». « Et l’absence de pensée n’est pas un vide. Il faut qu’il y ait quelqu’un pour connaître le vide. La connaissance et l’ignorance relèvent du mental. Elles sont nées de la dualité. Mais le Soi est au-delà de la connaissance et de l’ignorance. Il est la lumière même ».
Lumière pouvant aussi être nommée BINDU (terme sanskrit) : une étoile vivante formé par l’union du prana ou souffle vital pouvant remplacer la nourriture matériel terrestre, et de l’essence de notre esprit, et du principe conscient. Son aspect est donc la Félicité. Le Bindu est le Point Focal, le TROVER/TROU. Le Trovère (Trouvère) c’est le Poète, le Compositeur de la chanson, mais aussi le POINT (TRO) entre deux coordonnées par rapport au NORD, et dans ce point il peut sortir du monde de l’invisible une plante, une mouche, une moisissure, un minéral passant de Silice SI en Calcium CA. UN POINT C’EST TOUT. Le Point origine, Point causal ou le « Présent partout à chaque Instant ».
Pas de but à atteindre, pas de réalisation du Soi, il est déjà réalisé.On ne peut pas dire : « Comment puis-je connaître l’Instant ou le Soi ? » Car on ne peut pas nier son existence ou Contenant et Contenu ! Le Centrum Centri c’est : « Qui est ce ‘je’ ? ». Et bien-sûr ce n’est pas le vaisseau ou corps !!!
La Cabbale lourianique (selon l’opinion de Isaac Louria Achkenazi a dessiné la base du mouvement sabbataïste après étude de l’Arbre de Vie. Le seul problème est ce qu’en ont fait ces Yahvistes travailleurs du chapeau ! Louria a sortit de sa « raison » la qelipa. Non ce n’est pas une glace à la vanille comme indiqué en sous-titre d’article. C’est simplement la conséquence de l’exil suite à l’expulsion des Yahvistes d’Espagne en 1492 : le lourianisme transforma la notion historique de l’exil en un symbole cosmique ; il y a comme une inversion diabolique de faire du temporel du spirituel qui va ensuite irradier faussement comme de l’invisible donnant naissance à du visible. Toutes ces cogitations des travailleurs du chapeau de Louria aboutirent à la nécessité implicite d’éliminer la qelipa (la coquille ou le contenant nommé « MAL » ou Poison) du contenant ou vase du divin en amenant les germes latents du mal à une existence réelle et une forme et identité distincte. C’est donc comme semer des graines du Diable. On peut déjà deviner les conséquences de cette inversion sur notre « civilisation » actuelle !
Certains cabalistes toujours aussi tordus prétendirent que le drame de l’exil était un événement soigneusement planifié (par qui ?) dans le but d’offrir à l’homme la liberté de choisir entre la dualité du bien et du mal, en entretenant ainsi encore plus cette dualité !
Pour les Yahvistes tous les problèmes viennent de leur Adam et de leur qelipa. Adam échoua : au lieu d’unir ce qui devait être uni et séparer ce qui devait être séparer, il inversa et sépara ce qui devait être uni ! Voir la métaphore dans la Genèse 2, où Adam « sépare le fruit de l’Arbre » et ainsi « détruit les plantations ». « L’expression « détruit les plantations » est empruntée au récit talmudique des « Quatre qui entrèrent au Paradis » (Talmud de Babylone, Traité Hagiga, 14b), est la métaphore habituelle des cabalistes pour désigner la « mauvaise » contemplation mystique qui peut avoir des conséquences néfastes et destructrices » (réf. note de bas de page dans le livre de G. Scholem cité). Les intentions d’Adam étaient bonnes mais le résultat était désastreux. Bref, il y a par le monde une quantité indéfinissable d’intentions « bonnes » qui donnent des résultats catastrophiques, tout et CYCLES !!!
Adam est à l’origine du mythe de la rédemption : réparer ce qui a été cassé par ce sale gosse ! Et avec la descente du père Moïse de son mont Sinaï avec ses tablettes destinées à racheter les conneries d’Adam, mais manque de pot il y avait la rivalité avec les Yahvistes adorant la symbolique du Veau d’Or (donc deux monothéismes), le monde était sur le point d’être « restauré » ; mais comme il se trouva deux monothéismes ce fut à nouveau la catastrophe pour ces Yahvistes adeptes de la dualité absolue. Selon les Yahvistes les tablettes de Moïse ou Loi furent données (étonnant qu’une si grande chose fut gratuite en ce bas monde !) afin de préparer la sauce rédemption au moyen des commandements de la Torah : « chacun des 613 commandements de la Loi restaure l’une des 613 parties du corpus mysticum de l’Adam Primordial ». Certains Yahvistes prétendent même que l’âme possède 613 parties !
Un certain Nathan de Gaza aurait été le « prophète » du faux messie Sabbataï Tsevi. Il fut en quelque sorte son Guru puisque il révélait à ses adeptes quelle était la racine de leur âme et donnait à chacun des instructions pour son tiqoun (rédemption).
1 - L’Espace : Je peux concevoir l’espace, le vide, le néant où rien n’existe, pas même le temps et qui, donc, n’est précédé d’aucun autre concept.
2 - Le Temps, nécessaire pour me transporter en pensée d’un point à un autre (idéation), et donc pour penser la ligne droite.
3 - Le Mouvement, pour établir la triangulation, la première figure fermée, le circulus.
A - La matière (longueur-largeur-hauteur ou les 3 états de la matière) est à cheval sur les deux hémicycles.
B - La mémoire sensible (ou perception sensible) est un bouclage de l’appareil biologique sur le mouvement (elle enregistre le mouvement et le répète). Elle existe déjà dans le végétal.
C - La mémoire intellectuelle est un bouclage du mental sur le temps. Elle inclut le minéral, le végétal, mais à un degré au-dessus elle survole le temps. Elle existe déjà chez l’animal.
D - On peut dire que toute mémoire est un appétit de cumul, de possession globale de tout ce qui, ontologiquement, le précède. En un sens, on peut dire que l’activité intellectuelle est une mémoire en action, chez l’animal aussi bien que chez l’homme. Mais alors que chez l’animal elle est une fin en soi, cela ne suffit pas à l’homme. (Réf. Jean Coulonval, Synthèse et Temps Nouveaux)
Pour Jean Coulonval le qelipa ou mal est un désordre apporté par l’homme (et non par un Adam quelconque) dans la vision de l’ordre Trinitaire de la Création, c’est-à-dire dans le cycle à neuf termes, sans compter Dieu ou Instant (schéma ci-dessus). Les trois parts trinitaires se mélangent, l’une ou l’autre prétend à la suprématie sur les deux autres. On a donc un désordre dans les trois parts de l’âme (Sensibilité, Intellect, Volonté).
Le mal pourrait être le GADLU (Grand Architecte De L’Univers ou Dieu maçonnique) :
Romain 8, 19-22 : « C’est au désordre, en effet, que fut assujettie la Création, non de son plein gré, mais à cause de celui qui l’y a assujettie, avec toutefois l’espoir que la Création elle aussi serait libérée de l’esclavage de la corruption pour participer à la liberté des enfants de Dieu. Car, nous le savons, la Création tout entière gémit et connaît les douleurs de l’enfantement jusqu’à ce jour ».
« Les Monstres humains ne souhaitent pas voir les Fées, quoi qu’ils en disent, ils préfèrent les images pieuses que le Malin concocte ». ( Le Manuscrit des Paroles du Druide sans Nom et sans Visage, Emmanuel-Yves Monin)
Bien des choses sont résumées dans les deux textes ci-dessus. Et comme le précise si bien Coulonval, de nos jours les croyants ne suffisent plus : il faut des SACHANTS AYANT DOMPTÉS LEUR MENTAL.
L’évolutionnisme fonctionne à la façon de la géométrie euclidienne : un renversement de concepts de l’espace-temps-mouvement (schéma ci-dessus). « Quand je marche, le mouvement de mes jambes semble engendrer, réaliser le temps comme le pendule de l’horloge, en allant d’une passé vers un futur, et le temps me semble engendrer l’espace parcouru. Je dis : « J’ai parcouru dans l’espace tant de kilomètres à partir de l’instant où mes jambes se sont mises en mouvement ». C’est une image renversée sur le verre dépoli du photographe et le mouvement occupe le Point Focal », écrit Coulonval.
Conclusion : Le Savoir fait obstacle à la Connaissance, tout comme l’Analyse qui est duelle et mentale, alors que la Vérité est non duelle. Savoir est l’obstacle à la Connaissance puisque nous avons s’A-Voir, du A privatif donnant la privation de Voir. Même peine avec A-PPrendre. Aussi le mental, la raison est vraiment à dompter de toutes urgences !
Dernière mise à jour : 19-04-2013 19:07
|