Gitta : En quoi suis-je encore « païenne » ?
- [L’ange] : Sois-le en tout, car c’est la racine !
Mais tu dois déjà porter des fleurs.
Sans racine, ce n’est pas possible.
Il y a un point où tu es dans l’erreur.
C’est là où tu es insensible.
Là, tu n’es pas « païenne » ;
LÀ, TU ES PERVERTIE. JETTE-LE !
(Je comprends que je suis insensible là où les tissus sont morts. Hanna me dit plus tard que la « Personne-Piège », la « faux moi » habite dans l’insensible).
(
Dialogues avec l’ange, entretien 12 avec Gitta, de Gitta Mallasz).
Il n’existe pas de laïcité : si chacun agis spontanément, dans l’Instant, la laïcité ça n’existe pas !!! Agir spontanément c’est être très proche du Non-agir ou « lâcher-prise » (le
Wou-wei ou
Wuwéi de la Taoïcité) :
Tout ce qui se fait spontanément est supérieur à ce qui se fait volontairement (parce que le mental est endormi, et le terroriste c’est le mental). Faire le vide pour faire le plein ! Le
Wuwéi est l'état de celui qui a atteint l'Union mystique ou la réalisation de l’Instant.
Silence est Vérité.
Ce n’est pas ce qui entre dans la bouche qui souille l’homme, mais ce qui sort de sa bouche, voilà ce qui souille l’homme. (Matthieu 15, 11)
Dans le même sens :
Entrez par la porte étroite. Large, en effet, et spacieux est le chemin qui mène à la perdition, et il en est beaucoup qui s’y engage ; mais étroite est la porte et resserré le chemin qui mène à la Vie, et il y en est peu qui le trouvent. (Matthieu 7, 13-14)
SILENCE : « Si vous ne parlez pas, qu’aurons-nous à transmettre, demandent les disciples à leur maître. Celui-ci leur répond : le ciel parle t’il ? (Pied de nez à Moïse !)
La suprême parole est de ne rien dire : ceux qui parlent ne savent pas, ceux qui savent ne parlent pas (Lao-Tseu). Il est bien connu que plus on cherche et moins on trouve !
Faiblesse du langage : expliquer une Vérité métaphysique par le langage, c’est blesser cette Vérité (presque raconter un mensonge), matérialiser la Vérité.
Dans les temps anciens : le « réel » était le mot qui le désignait : rapport entre *Essences* et mot. Pour donner « corps » au mot, il faut le nommer (et ensuite l’écrire).
Le Silence se trouve dans le Blanc de l’Instant, donc dans le Noir de la Putréfaction : le corps se dissout en esprit par la vertu de Putréfaction, n’étant qu’une grande chaleur d’esprit, laquelle le corps corrompt avec une étrange complexion de corps (ou ensemble), et la putréfie pénétrant jusqu’au plus profond d’icelle, sans que jamais il y ait de séparation.
Et ainsi le corps se réduit en un ensemble du Mercure qui est différent du corps (d’avant).
(D’après Bernard Le Trévisan : «
Traité de la Nature de l’œuf » page 156)
Voir les détails et le long développement de la 1ère couleur ou absence de couleurs, dans le
Traité de l’œuf des Philosophes, attribué à B. Le Trévisan, où il s’agit de lutter contre la dégradation de la Matière.
Par Putréfaction, la Nature se convertit et change de Forme, et nul changement ni mutation ne se peut faire d’aucune chose qui soit au monde que par Putréfaction.
C’est l’Eau mystique des Philosophes, qui est vile en toutes choses, et sans laquelle rien ne s’engendre.
« Comment faire la Pierre ? Réponse : Putréfie ! ». (D’après
la Clef du Secret des secrets, de Nicolas Valois)
Silence correspond à VIDE, au chiffre 7 (comme le septième jour le dimanche jour de repos), la Montagne ou l’Immobilisation, Hexagramme du Yi-King ; il fait partie du Souffle donc de la Vie.
VIDE/ŒUVRE. *Âme* *Pré-Matière*
La page Blanche sert à œuvrer DEVI/VIDE. C’est ce qu’il y a donc AVANT l’œuvre, AVANT le CONCRET. C’est encore la période où se dépose l’extraordinaire.
VIDE Shûnya en Sanskrit le ZÉRO ou magnifique *Paradoxe*
Non existence, non-être.
Non créé, non présent.
Non-pensée, non forme, non dualité, la Nuit noire, etc...
ZÉRO ou NUL *Rien* le *Point* un Point c’est TOUT, c’est-à-dire que cela peut être le Point Origine ou le « Présent partout à chaque Instant ».
Ou bien c’est le “ Il n’y a point ”.
PURNA valeur zéro et signifiant PLEIN ! Les images en sont Vishnu le Conservateur, le Ciel pur ou vidé, Vishnu est considéré comme une sorte d’*Éther* ou *Espace* éternel et immuable, c’est donc le VIDE (D’après le
dictionnaire des symboles Indiens de G. Ifrah,
Histoire des chiffres)
Le Vide Créateur en Chine :
Symbolisé par ........ comment symboliser ce qui n’a pas de forme ?
Ou bien symbolisé par (2 traits avec un espace entre les deux !)
C’est UN Vide mais pas LE Vide.
Le Vide ou la Douceur malléable, 5ème trait négatif du Koua 14, le Grand Avoir du Yi-King, est à la place d’honneur et représente celui de qui descendent toutes les positivités, les choses viennent à lui d’où le Grand Avoir. Les qualités de ce Koua ou Hexagramme permettent une liberté absolue. (Traduction P. L. F. Philastre)
PLUS ON CHERCHE MOINS ON TROUVE correspond à la petite porte décrite par Matthieu cité en début de l’article. Cela correspond à la PERSONNE : PÈRE ET SONNE. Le P de Père et de pépère : Paix et Père. En Égypte pharaonique « per » indique la maison, l’intérieur : LE CONTENU et LE CONTENANT. Le Père-sonne est la réalisation du Soi ou Instant, l’abandon du « je » ou ego.
En fait l’ego ou vaisseau (corps) est du même thème que le but à atteindre : IL N’EXISTE PAS, car il est une création du mental, une ILLUSION (Personne ou persona : LE MASQUE), comme l’est le monde spatiotemporel ou monde des accidents (le monde 3D), et chacun est seul. SEUL EXISTE L’INSTANT, LA SPONTANÉITÉ.
TOUT EST DANS TOUT : on ne fait pas, on ne construit pas, on ne fait pas des « projets » ou projections, on n’est pas dans l’âge du faire-fer, ou de la chute d’ADAM, CAR C’EST DÉJÀ LÀ. La Chute d’Adam est une abomination du Diable (opinion) qui ne peut avoir lieu que DANS L’INSTANT, au moment « où ça sort », mais cette Chute n’a rien à voir avec le « passé » d’un quelconque « Paradis » car le Vrai Paradis il est ICI et MAINTENANT, DANS L’INSTANT. Ainsi il n’y a pas « d’illumination » ni « d’illuminé », c’est une escroquerie typique du mental et du thème du « but à atteindre » ou messianisme ou rédemption à la yahviste. « L’illumination » possède le sens de réalisation de l’Instant : « ça surgit brusquement » telle une explosion, une Stargate entraînant dans une autre dimension.
Le mot TRADITION est à employer avec prudence car il évoque un passé et une forme d’évolutionnisme en court-circuit ! Or il n’y a que l’Instant ou Ici et Maintenant. Pas de Tradition en dehors de l'Instant ou Soi, donc pas de Guru ou de Maître pour « atteindre un but » !
La seule dualité sujet-objet possible est définit par le I : le Point sur le I, FAIRE LE POINT (mettre les choses au point), soit UN POINT C’EST TOUT (le TROU du Trouvère). Le I c’est le Un ou Unité, ou encore le BÂTON D’ÉNERGIE ou « baguette magique » modèle Merlin. Le I est la neuvième lettre de notre Alphabet, soit le chiffre du Ciel en Chine, donc le chiffre de tous les possibles. Le I c’est aussi « la preuve par 9 ». Le I c’est encore l’Axe du monde et celui de l’Arbre de Vie. Il transmet l’Essence sorti du Trou de l’Instant. Le I se transforme ensuite en TRIANGLE, première figure fermée, soit le A, et aussi le E trinitaire avec ses trois pointes ou trident des divinités de l’Eau : Neptune), et de Satan, ou du Caducée d’Hermès avec son Axe et ses deux Courants.
Le Trouvère chante la valse du Contenant et du Contenu : le Contenu devant se transmuter en NON Contenant. Encore une fois le vaisseau ou corps (ego) n’est qu’éphémère et mortel.
MON DIEU DÉLIVREZ-NOUS DE L’OPINION ! ET DONC DES RELIGIONS. SOIT RÉALISER L’INSTANT.
Enfin : NOUS SOMMES TOUS PEUPLE ÉLU DANS L’INSTANT.
Je vis quelque chose au loin,
et je crus que c’était un animal.
Je m’approchai, et je m’aperçus
que c’était un homme.
Je m’approchai encore, et je compris
que c’était mon frère.
(Poème Tibétain)
Notion de distance et spontanéité : « Prenez ce que vous avez sous la main » (ou ce qui est le plus proche).
Car on va chercher bien loin ce que l’on a effectivement sous la main, ou sous les yeux ou très proche de soi !
Le terroriste c’est
René Descartes et son « Je pense donc je suis » qui symbolise parfaitement le mental ou l’ego. D’ailleurs
Pierre Gassendi écrit à Descartes : « Il est vrai que votre pensée vous apprend que vous êtes, mais vous ne savez pas qui vous êtes, vous qui pensez ». D’autant que le VENT souffle où bon lui semble : au gré du vent ! donc « Je pense et ne suis pas ! » ; et les Yahvistes disent bien dans la Genèse : « Un Vent de Dieu tournoyait sur les eaux ». De plus on dit bien « Il a crevé » pour dire il est mort ou l’Esprit qui habitait son vaisseau est partit voir si c’est mieux ailleurs.
Sinon, oui, LIBRE COMME L’AIR (vibration R), le vagabond, le dévergondé, le brigand. « Le Vent l’a porté dans son Ventre, la Terre est sa nourrice (l’a nourri de son lait) » dit la
Table d’Émeraude au Verset 4.
Concentre toi, dit Confucius, n’écoute pas par tes oreilles mais par ton esprit, n’écoute pas par ton esprit mais par ton Souffle.
Les oreilles se bornent à écouter (le son/vibration), l’esprit se borne à se représenter. Le Souffle qui est le Vide peut s’accorder aux objets extérieurs. C’est sur le Vide que se fixe le TAO. Le Vide, c’est l’abstinence de l’esprit (
Tchouang-tseu).
Notre drame depuis les révolutions de 1789 et 1917 en Russie, c’est la religion laïque ou marxisme, soit la dictature d’un petit groupe ou oligarchie, qu’elle soit politique ou religieuse, voir d’une seule personne encore plus élevée en hiérarchie, qui énonce la « vérité » du jour et ce que sera celle du lendemain, qui décide du dogme à tout instant remis en question. C’est
Sisyphe qui pousse son rocher, c’est un Pape à l’envers ou une Église à l’envers. C’est le masque du mondialisme où le perpétuel prend le masque de l’éternel, le général celui de l’universel (genre « droits de l’homme »), et le psychologique celui du spirituel. C’est logique puisque le socialisme ou communisme dit que dans le principe est la matière et non l’Esprit, se condamnant ainsi à ne recevoir comme mode mental que l’opinion qui se construit dans le temps vécu (évolutionnisme) par évolution dialectique qui se déroule entre un commencement, que l’imagination peut reculer indéfiniment dans le passé (jusqu’à Adam ou au-delà d’Adam], et un futur également indéfini (genre « fin des temps » des Yahvistes). C’est dans cette géométrie de la ligne droite (celle de
Teilhard de Chardin et son Alpha et Oméga) de la Chronologie tueuse que doit se réaliser, « selon la dialectique matérialiste marxiste et républicaine, une transposition dans la fluidité continue du temps du discours « absolu » de Hegel dans l’instantanéité de la vision synthétique, une synthèse pour les lendemains qui chantent (DORG ou Demain On Rase Gratis) de tout ce qui est pensable et en conséquence la satisfaction de tous les besoins inscrits dans la nature ontologique de l’homme, et donc aussi de tout l’existant puisque l’homme est en son essence un résumé de tout l’existant, de tout le créé », comme écrit Jean Coulonval dans :
Synthèse et Temps Nouveaux.
Ainsi le socialisme ou la république avec sa laïcité prétend être tout à la fois une physique, une métaphysique et une religion, mais ne peut le faire qu’avec des masques :
PERSONA, des illusions typiques de la manipulation obligatoire dans la démocratie telle que comprise actuellement et avec l'état actuel du niveau de conscience du plus grand nombre d’humains.
Le socialisme prétend même que l’existant, la vie vécue, le mesurable, engendre l’essence, comme le corps mou de l’escargot sécrète son squelette externe. Ainsi au sommet de la pyramide il doit rester un type qui se bombarde essence, et qui décide des formes de l’âme, de la chair de ses disciples. Bref, c’est le Goulag démocratique avec un type ou un groupe humain qui se prend pour Dieu ou un messie.
Exposé sur la religion laïque. Elle est virile l’ange en haut de page sur la Table de Moïse républicaine à côté de Sisyphe !
Yôkai 
