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La morale ou opinion ou subjectivité Suggérer par mail
 

Ecrit par Sechy, le 03-10-2013 19:11

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Publié dans : Les News, Dernières news

Tags : Alchimie, Amour, Anarchie, Argent, Banques, Bourgeois, Chaos, Communisme, Chronologie, Démocratie, Diable, Dictature, Dieu, Dragons, Eau, Église, Esprit, Europe, Feu, France, Gaule, Goulag, Gouvernement, Guerre, Homéopathie, Illusion, Inquisition, Internet, Jardin, Justice, Labyrinthe, Laïcité, Libéralisme, Liberté, Maffia, Magie, Médecine, Métaux, Monarchie, Mondialisme, Morale, Mort, Nature, Opinion, Pagan, Paradis, Peur, Pierre, Politique, Pouvoir, Prisons, Ptah, Pyramides, Religions, République, Révolution, Rire, Robot, Royauté, Russie, Sagesse, Satan, Science, Sécurité, Sexe, Silence, Supplices, Synarchie, Tao, Télépathie, Temps, Terreur, Transformation, Vide, Volonté, Yokaï

 
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La morale ou opinion ou subjectivité

Comme si la « morale » pouvait être une « science » ! Puisque pour l’étudier il faudrait pouvoir sortir de soi-même !
 
 
La morale n’est pas objective, elle n’est qu’opinion de personnes se prenant pour Dieu, par exemple ces techniciens, qui pour faire « objectif » et faire avaler leur pilule énoncent : « Dans une éprouvette il a été versé », au lieu de dire : « J’ai versé dans une éprouvette ». La morale aussi est une FAUSSE OBJECTIVITÉ ; tous les technocrates ou ceux qu’on appelle aujourd’hui « scientifiques » utilisent cette forme passive faussement dénudée d’ego pour donner à leurs verbiage un air d’objectivité scientifique ou à caractère de dogme, déguisant des opinions en faits objectifs. Tout comme la politique est une fausse objectivité, ainsi la démocratie ou la république ce sont que des opinions ou croyances. Une « république universelle » ça n’existe que dans l’imagination de francs-maçons du Grand Orient de France. Tous ont des EGO, qui, s’il n’est pas totalement dompté, ne pourront jamais prétendre être « objectif ».

Morale et « sciences dures » ne sont pas objectives, et quand les faits gênent, les chercheurs les cachent dans « le tiroir du bas », là où les faits et effets négatifs n’en sortent plus. Les sceptiques sont les plus enclins à rejeter toute découverte, surtout en parapsychologie, ils utilisent les méthodes en aveugle beaucoup plus souvent que toutes autres branches de la « science ». Ils se montrent beaucoup plus enclins à enfoncer le couteau dans la plaie ou à publier les résultats négatifs en restant concentré sur « le tiroir du bas ». Il n’y a pas meilleure Inquisition que les sceptiques, et leurs motifs sont évidemment opinions, même s’ils croient détenir « la vérité ».
 
 
Je savais dès le début du premier épisode de la série télé de la saison 1 de Breaking Bad que c’était un hymne à la morale, tout en étant totalement contre la morale, puisque toute la série tourne autour de la fabrication d’une drogue particulièrement destructrice pour ceux qui en consomme, et que cette drogue n’est pas gratuite !!! Parce qu’il s’agit bien de l’illustration du thème qui m’avait tant frappé à sa sortie en cinémathèque : le chef d’œuvre d’Akira Kurosawa : VIVRE (1952). Un petit fonctionnaire de rien du Tout apprend qu’il a un cancer, ce qui le choc et le pousse à s’éveiller dans le peu de temps qui lui reste sur cette Terre, il aura à bien de mener son rêve plutôt positif, si on se place du point de vue de la « morale » et du sentiment, alors que le rêve du cancéreux prof de chimie de Breaking Bad est « négatif » en apparence. Dans les deux cas le « Vivre » s’adresse à la jeunesse, l’un tente de construire et de donner du plaisir ; l’autre tente aussi de construire et de donner du plaisir, mais un plaisir payant, et en détruisant plus ou moins la jeunesse.
Dans les deux cas il s’agit d’exalter la vie, un ode à la vie, émouvant, une exaltation un peu à la Russe. Si le fonctionnaire de « Vivre » veux donner du plaisir, le chimiste Walter White le veux aussi, mais pour sauver sa famille vivant dans ce pays si corrompu du Dieu dollar où tout se vend et s’achète, selon la loi du libéralisme où c’est la devise « Exploitez-vous les uns les autres », d’où la fabrique de drogue en gros ! Et aux USA ont fait dans le gigantisme. Et que fourguent aux gens les Big Pharma et autres usines à bouffe parfaite pour rendre les gens obèse ? Et le commerce de l’alcool ? Et les escroqueries de la finance internationale ? Là encore il y a morale et morale... ou morale totalement fausse !

Dans les deux histoires le sujet est le même : la futilité de la vie, en plus sublimée et cocasse dans Breaking Bad par le sujet sur la drogue, omniprésente dans la vie de la société actuelle dite « civilisée » ou plutôt déboussolée, et essentielle dans l’économie mondiale, avec les drogues légales, et la vente des armes et autres dépenses militaires dont la recherche, juste derrière, ou devant, le pétrole et l’industrie de l’alimentation.
Déjà, pourtant en 1952, Akira Kurosawa évoque cette modernité, cette « civilisation » destructrice, c’est pour ça que la morale se cache là où on ne l’attend pas, là où on NE FAIT PAS DE MORALE, et c’est le cas de ces deux chefs d’œuvres, puisque autant le chimiste et le fonctionnaire se donnent du plaisir avant de mourir, puisqu’ils se savent condamné. Dans « Vivre » le fonctionnaire découvre un semblant de sexualité en allant dans une Maison Close.

Les deux histoires illustrent parfaitement cette citation de Louis Cattiaux, que j’aime beaucoup : « Quelle que soit la chose que nous avons décidé de faire, persévérons jusqu’à ce que l’absurde ou la lumière de Dieu nous délivre et nous rende libres dans l’acte et dans le repos ».
Le petit fonctionnaire de Vivre et le chimiste de Breaking Bad sont devenus des libérés. La fin de ces deux histoires est totalement optimistes, il suffit d’ailleurs de regarder le dernier plan très symbolique de Breaking Bad pour s’en rendre compte, mais je vous laisse le découvrir par vous même. Le chimiste Walter White oscille entre un Diable moderne ou un Saint. Comme déjà écris, la sacralité est ambivalente, et il est trop facile de cracher à la gueule de Walter White en le traitant de « salaud ». Pour moi, le fonctionnaire de « Vivre » et Walter White se valent, même si le fonctionnaire n’a jamais actionné un arme à feu. Walter White comme le fonctionnaire ont été vers l’infini, la recherche du bonheur, et les péchés sont des révoltes contre la mesure (compas-équerre ou norme) ; « le péché de l’esprit est la révolte contre l’infini » comme l’écrit Gustave Thibon.
Aussi bien dans « Vivre » que dans Breaking Bad, les deux héros contemplent leur œuvre quelques minutes avant de mourir, exactement comme la braise dans un feu de bois s’illumine quelques secondes avant de s’éteindre, exactement pareil chez l’humain atteint de la maladie d’Alzheimer qui recouvre toute sa santé mentale quelques secondes avant de mourir.

La folie révolutionnaire consiste à exiger l’impossible, c’est-à-dire l’infini dans le fini, le bonheur dans les contradictions de la vie mortelle, l’esprit dans la matière et le divin dans l’humain [d’où la confusion actuelle entre général et universel, qualitatif et quantitatif]. Exactement ce même impossible que la grâce nous donne. Car « ce qui est impossible aux hommes est possible à Dieu »... (Gustave Thibon).

Il n’y a rien de plus détestable que cette morale puante dégagée par la franc-maçonnerie spéculative à pouvoir, celle qui veut être roi à la place du roi, comme cette maçonnerie du Grand Orient de France et autres Grande Geôle Nationale de France. Cette morale puante, cancérigène, qui sous l’opinion de soi-disant humanisme, explore l’humain en une sorte d’autophagie mental consistant à chercher dans la seule connaissance de l’humain la solution à tous ses problèmes existentiels.
De nos jours et selon la sainte « raison » du siècle des lumières, toutes les intimités, même les plus cachées dans le cerveau, normales ou anormales, sont dévoilées, divulguées, mesurées, mises en équations et en diagrammes, et la maladie et le vice lui-même devient une « science » : « Il a été démontré.... » Le rêve se change en jardin public comme écrit Gustave Thibon, dans : Notre regard qui manque à la Lumière, et la clé du film Vivre est justement un jardin public.
Le fonctionnaire de « Vivre » ou le chimiste Walter White sont dans une blessure invulnérable : le cancer terminal, ce qui les rend invulnérables.

Tout ce que le monde (judéo-chrétien-musulman-maçonnique) appelle BIEN ou MAL, pur et impur, péché et vertu, « est une effroyable machine à broyer l’innocence », écrit G. Thibon. Bien et mal divisent et pourrissent par des masques, des travaux du mental pour choisir, du calcul, des demi-mesures, du confort de la prudence et des remords ; tous masques créés pour biaiser l’Instant ou Soi. Si l’humain ne peut respirer qu’à travers les masques, c’est qu’il est encore dans l’ignorance de l’éternité.

Les douleurs dépendent de l’ego ; elles ne peuvent exister sans le ‘je’, mais le ‘Je’ peut exister sans elles (Ramana Maharshi, entretien 343).

Chez la presque la totalité des Catholiques héritiers des Yahvistes, et donc héritiers des commandements de Moïse ou droits de l’homme primordial, il est naturel de confondre la Foi avec un code moral s’exprimant en termes de permis et de défendu : les fameux bien et mal, pur et impur du binaire, du zéro et du un, du juste et de l’injuste ; et rien entre les deux !
« Comment en serait-il autrement quand toute activité concrète dans le temps et l’histoire se vit comme autonome par rapport au divin, ne conservant avec lui qu’une orthodoxie morale à respecter, ou plutôt des orthodoxies morales aussi diverses que les fonctions et les angles de vue », écrit cette Vérité Jean Coulonval dans Synthèse et Temps Nouveaux.
En effet il y a autant d’opinions qu’il y a d’être humains sur cette planète. Aussi il n’y a que des morales subjectives, au pifomètre, parce que coupées des références à l’ordre naturel, c’est-à-dire métaphysique. Et Moïse n’y échappe pas quand on peut entendre des phrases du genre : « Soyez parfaits comme votre Père céleste est parfait... ». On confond alors la satisfaction morale du corps ou de l’ego ou du soi : le ‘je’, d’avec l’état de l’ÊTRE : « Il y a plusieurs demeures dans la maison de mon Père ».
La satisfaction morale de soi-même, et donc de l’ego ou corps, est comme le rituel : ne prend pas, ne goûte pas, ne touche pas aux idoles, etc., qui, si elles ont quelque apparence de sagesse avec leur culte volontaire, leur humilité et leur mépris pour le corps, sont sans valeur réelle et ne servent qu’à la satisfaction matérialiste de la chair.

Des considérations seulement morales sont matérialistes et inefficaces car les « intérêts moraux » ne sont qu’opinions et donc sont diversifiés à l’infini selon les situations sociales des groupes et des individus, aussi divers que les égos inconscients, que les morales de situation (cas de Moïse, de Noé, etc.) et ne feraient que plonger, par exemple l’Église catholique, dans un océan inépuisable de masturbation morale. Par conséquence les commandements de Moïse et ce qui en découlent : les lois noachides ou première mouture des droits de l’homme de 1789, ne sont que des OPINIONS selon la mode du moment, et donc n’ont absolument rien « d’universel » ou de mondial.

« L’époque où il était possible d’imposer à la communauté internationale le capitalisme sans cœur et les goûts d’un groupe particuliers, et d’imposer leur pouvoir au nom du mondialisme et de leur empire, est révolue. Le temps d’une morale et de critères à géométrie variable et du mépris des peuples est terminé. Il est illégal que les résultats voulus par certains gouvernements soient imposés et que leur seul critère d’existence, sous une apparence de recherche de justice au nom d’une liberté qui cache les pires menaces et les pires ruses, soit présenté comme démocratique, et que la dictature soit présenté comme démocratie ». (Discours du Président Ahmadinejad, lors de la soixante-quatrième réunion des Nations Unies, le 24 septembre 2009, cité dans le livre d’Alain Soral : Comprendre l’empire).

Si je me défie de la morale, ce n’est pas parce que les hommes qui la pratiquent (elle est nécessaire à son niveau) ; c’est parce qu’ils s’en contentent : parce qu’ils s’en servent comme d’un paravent [confort] derrière lequel ils cultivent ce qu’il y a de plus immoral en eux - leur misérable satisfaction d’eux-mêmes et leur rage de juger les autres.
(Gustave Thibon, Notre regard qui manque à la lumière).

MORAL et MORALE : 1270, du latin moralis, de mores « mœurs ». Qui concerne les mœurs, les habitudes et surtout les règles de conduite admises et pratiquées dans une société, explique le dictionnaire Le Robert.
Moral va avec le mot ‘civilisé’. Civiliser veut dire couper de quelque chose : rendre sociable, poli, etc. c’est-à-dire des choses communes, comme une pensée unique. Aussi la ou le dévergondé, ou privé de ses gonds, sort-il de la société et de sa morale et de ses lois humaines à caractère matérialiste, fussent-elles pondues par la dite morale, la dite religion ou même le dit bon-sens relatif aux réalités apparentes, donc seulement dans le monde des accidents ou du spatio-temporel. Donc le franc-maçon ne peut pas détenir la « véritable morale », tout comme la « vérité vraie », malgré toutes initiations et toutes les origines dans lesquelles il pourra se vautrer. Cette franc-maçonnerie qui prétend aussi se vautrer dans la laïcité et la liberté mais ne patauge que dans la boue.
MORALITÉ : espèce de farce ou d’action théâtrale, dit le Glossaire de Du Cange.
Le mot « morale » est associé à ce que certains nomment « les gens de bien », ou « les honnêtes gens », le mot « bien » s’entendant non pas de la « morale », mais des possédants le Saint Fric : les biens matériels. Voilà les gens des biens : les riches ou Couilles en Or. Le pauvre est condamné à être malhonnête... Comme Walter White...

D’ailleurs Pétrone déclarait déjà dans le Satyricon :
« Que peuvent les lois, où l’argent est seul maître, et où la pauvreté ne peut avoir raison ? Ceux qui vont chargés de la méchante besace, plus d’une fois, ils vendent la Vérité ».
 
 

Dernière mise à jour : 03-10-2013 19:58

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